• il y a 7 mois
PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé ! 




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Transcription
00:00 -Il faudrait qu'on applaudisse tout de suite mon invité du jour.
00:02 C'est mon parrain. C'est LE parrain.
00:06 C'est celui que je préfère à la télévision, même dans la vie.
00:11 Même partout, même chez le coiffeur, même au bouli.
00:14 C'est le premier qui m'a invité chez lui pour faire des vacances.
00:18 Avant, c'était un petit peu son Raymond.
00:20 (Rires)
00:22 C'est Jean-Pierre Foucault qui est avec nous aujourd'hui.
00:24 (Applaudissements)
00:34 -Je sors de la muscu.
00:36 C'est sympa, mon Jean-Pierre. J'étais un petit peu ton Raymond.
00:38 Je le suivais partout.
00:40 Je me rappelle, il m'invitait.
00:42 On était tous les deux en voie...
00:44 -On était jeunes. Tu n'étais pas musclé.
00:46 Tu étais un peu comme moi, un peu flasque.
00:48 (Rires)
00:52 -T'es magnifique. -Merci beaucoup.
00:54 -En plus, pourquoi j'ai voulu être copain avec Jean-Pierre Foucault à la base ?
00:58 Je me suis dit, qui présente Miss France ?
01:01 Qui a le plus grand carnet d'adresse de France ?
01:04 -Ca va faire 30 ans cette année, j'en ai présenté 1200 de Miss.
01:08 J'ai les téléphones de toutes.
01:10 Sauf que la première a 62 ans.
01:13 (Rires)
01:15 -Le téléphone qu'il faut voler, c'est le de Jean-Pierre.
01:18 Tu te rends compte du nombre de Miss que t'as mis ?
01:20 -1200. -C'était bien.
01:22 C'est l'émission qui marche le mieux du Parc Renayon.
01:25 -Bien sûr. -Tu fais le plus gros carton de l'année.
01:27 Ca va, Jean-Pierre ? Tu es heureux ?
01:29 -Je suis heureux. -Je te trouve très en forme.
01:31 -Merci. -Ca fait longtemps qu'on se lève au téléphone.
01:33 On se parle, ça va, tu vas bien.
01:35 -Je te regarde, je te suis, je suis ton évolution.
01:37 Ca va marcher, ton émission ? Tu vas voir.
01:39 (Rires)
01:41 -J'espère que ça va décoller à un moment.
01:43 (Applaudissements)
01:47 -On va parler de radio aujourd'hui aussi avec Jean-Pierre.
01:49 Tu as déjà travaillé avec Jean-Pierre ou pas, toi, sur TSN ?
01:51 -Non, on n'a pas eu ce bonheur.
01:53 -Ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
01:55 -Pour toi. -Vous étiez en même temps.
01:57 -Oui, oui, oui.
01:59 Lui faisait "Sacrée soirée", moi j'avais "La Une est à vous",
02:01 "Vidéo gags" et tout ça.
02:03 -Lui faisait "Sacrée soirée", il avait qu'une émission
02:05 et toi t'avais plein d'émissions.
02:07 -Ca, je suis en train de dire, oui.
02:09 Mais c'était un rêve de présenter "Sacrée soirée".
02:11 Une formidable émission. -Ah oui, c'était un rêve.
02:13 -C'est vrai que... -Et au cumul, en audience,
02:15 on faisait à peu près ce que tu faisais avec 17 émissions.
02:17 (Rires)
02:19 (Applaudissements)
02:21 (Rires)
02:23 -Alors...
02:25 Je ne répondrai pas par gentillesse
02:27 parce que "Vidéo gags", on est arrivé à 12 millions, quand même.
02:29 -A 12 millions de... -A "Tous mignons, vidéo gags" ?
02:31 -De chiens.
02:33 -Arrête, arrête. -A rejoindre des téléspectateurs.
02:35 -Quoi ? "Tous mignons, vidéo gags" ?
02:37 -C'est les spéciales "Vidéo gags".
02:39 -Avec 3 chiens qui pètent et... -Les spéciales "Vidéo gags"
02:41 du sabre d'histoire, oui, c'est officiel.
02:43 -11,7, 12,2,
02:45 mais je m'en souviens. C'est quand même mon record.
02:47 -Non mais excuse-moi, tu crois que t'es invité de l'émission, là ?
02:49 (Rires)
02:51 -Il est fou, ce nom d'invité. -Jean-Pierre Foupon, là.
02:53 -Valérie Ménahir, est-ce que tu es heureuse de voir Jean-Pierre ?
02:55 -J'adore Jean-Pierre. Et à TF1, on avait fait des plateaux
02:57 du site d'action ensemble. -Ah ouais ? -Ouais.
02:59 -C'était formidable. Et j'adore Jean-Pierre. Voilà. Je l'adore.
03:01 On a fait "L'épée dans le plat", évidemment, à la radio.
03:03 -Là, on s'est croisés à RTL, c'est carrément...
03:05 -Je vais faire le tour de table de tout le monde sur Jean-Pierre Foupon.
03:08 Jean-Michel Maire. -Non, j'ai fait que de la télé qu'ici,
03:11 donc je vais pas... -Non, mais on t'a prémonité.
03:13 Si tu le connaissais, qu'est-ce que tu penses de lui ?
03:15 -Ah bah, moi, j'ai grondi avec Jean-Pierre Foupon.
03:17 Donc avec Jean-Pierre Foupon... -Tu te fous de la gueule ?
03:19 T'as le même âge ? -Il avait le même âge.
03:21 -Dans une seconde, il va me dire
03:23 "Ma grand-mère vous adore."
03:25 -Ah non, non, pas du tout.
03:27 (Applaudissements)
03:29 -Ah non, mais...
03:31 C'est des monstres de la télévision.
03:33 C'est des monstres.
03:35 Avec Drucker et Foucault, on a toute l'histoire
03:37 de la télévision française.
03:39 Et vous, maintenant, évidemment. -Evidemment.
03:41 -C'est pas possible. J'en ai marre.
03:43 Paul Ska, est-ce que tu connais Jean-Pierre ? -Bien sûr.
03:45 -C'est fou, ça. -Je tiens à dire que M. Foucault
03:47 est très beau gosse en vrai. -Ouais !
03:49 -Ouais ! -Eh, Jean-Pierre, t'as bien fait de venir.
03:51 -Je ne regrette pas d'être venu.
03:53 -Apparemment, il va avoir le numéro des influences.
03:55 (Rires)
03:57 -Il n'y a pas que les Miss France.
03:59 Il ratisse large.
04:01 Ca va, ma Paul Ska ? -Ca va, merci.
04:03 -T'es heureuse de le voir. -T'es heureuse.
04:05 -C'est une légende, Jean-Pierre. Vivante.
04:07 Parce que des légendes, il y en a beaucoup.
04:09 -Oui, merci beaucoup. -T'as une légende...
04:11 -Pour l'instant, vivante. -Toi, Daniel, c'est une légende décédée.
04:13 Mais... Ca va. Gilles ? -Moi, je l'adorais.
04:15 Au-delà de la star, ce que j'aime... -C'est qu'il a fait partie
04:17 de la LFI. Non, je rigole. (Rires)
04:19 -Non, mais c'est son humilité et sa gentillesse.
04:21 Et quand on a un problème, parce que j'en ai eu,
04:23 tout de suite, il m'a trouvé des spécialistes de santé,
04:25 de gens... Tout de suite, il est disponible.
04:27 Et ça, j'adore. A ce niveau de starification,
04:29 certains pourraient être un peu hautes,
04:31 arrogants. Et lui, pas du tout.
04:33 Je vous aime pour ça, Jean. -Ca, c'est gentil.
04:35 Je vous aime aussi. (Applaudissements)
04:37 (...)
04:41 -Daniel ? -Ca a été mon patron
04:43 pendant 4 ans. -Non, c'est pas vrai.
04:45 -Ouais. Et je me souviens, on arrivait tous les 2
04:47 très tôt le matin et on était seul,
04:49 tous seuls, tous les 2, dans l'immeuble.
04:51 -Ah bon ? -Oui.
04:53 (Rires)
04:55 -Je précise qu'il ne s'est jamais rien passé.
04:57 Danielle est claustro, donc elle ne prend pas
04:59 l'ascenseur. C'est pourquoi je lui ai donné,
05:01 avec un immense plaisir, un bureau au 5e.
05:03 -C'est pas de là qu'est venue l'expression
05:05 de "Qui veut gagner des millions ?"
05:07 Parce qu'à mon avis, tous les jours, elle devait te demander
05:09 "Est-ce que tu veux bien coucher avec moi ?"
05:11 Je lui disais non. Et là, elle te disait "C'est ton dernier mot."
05:13 -Ca vient de là. (Rires)
05:15 (Applaudissements)
05:17 -Eh, non mais attends.
05:19 -C'est la gentille S5.
05:21 -Tu voulais le pécho ou pas ? -C'est mon style,
05:23 évidemment. Mais bon, je connais...
05:25 -Ce n'est que ça n'est pas 70 ans, c'est votre style.
05:27 (Rires)
05:29 -Vous commencez à être bien, vous commencez à être mûr,
05:31 pour moi. -Mûr, c'est ça.
05:33 -Je connais Eveline. -Attention, je crains Raymond.
05:35 -Tu crains Raymond ?
05:37 Raymond, il va avoir la larme à l'oeil, je connais.
05:39 -Comment tu sais ? -Je te connais.
05:41 -Parce que moi, c'est... Bah oui, c'est ça.
05:43 Moi, j'ai 10 ans, j'ai 12 ans,
05:45 mes parents, il faut manger vite parce qu'après,
05:47 il y a une sacrée soirée, il ne faut plus passer devant la télé.
05:49 Chez vous, on voit des stars pleurer.
05:51 On voit des stars. On est là comme des idoles devant les stars.
05:54 Et on les voit pleurer. Vous présentez, vous arrivez avec un smoking.
05:57 Il y a des gens qui rentrent en moto sur votre plateau.
05:59 Ca me ramène quand je suis sur le canapé
06:01 avec mes enfants, avec mes parents,
06:03 et qu'on n'a pas le droit de parler parce qu'il y a Jean-Pierre Foucault.
06:05 Et c'est très émouvant parce que ça me fait penser à mes parents.
06:07 -C'est beau, c'est beau. -C'est très, très émouvant.
06:09 -Mais maintenant, il n'a plus le droit de parler quand il y a Slam.
06:11 (Rires)
06:12 -Ca représente beaucoup pour nous, Jean-Pierre Foucault.
06:14 -Je sais que tu l'adores.
06:16 -Ca représente énormément, mais je l'adore.
06:18 C'est des gens que tu respectes. Lui, Michel Drucker,
06:20 même Patrick Sébastien quand il faisait Sébastien, c'est fou.
06:22 C'est des gens qui te ramènent à ton enfance
06:24 et tu revois l'appartement de chez tes parents,
06:26 tu revois tout. Tu revois la table.
06:28 -C'est pas ce qu'il fait le temps de faire.
06:30 -Vraiment, c'est des gens qui ont fait passer des émotions
06:32 comme les acteurs, comme Belmondo, comme Louis de Finesse.
06:35 C'est des gens qui ont réussi à rentrer chez nous.
06:37 C'était Jean-Pierre Foucault. C'est quelqu'un de la famille.
06:39 Moi, j'ai une anecdote, par exemple, je la racontais hier.
06:41 Patrick Roy, quand il est né, ma mère pleurait dans le salon.
06:43 Je lui disais "Pourquoi tu pleures ?" Elle me dit "Patrick Roy est mort".
06:45 Je dis "Ah bon ?"
06:47 Je réalisais pas à quel point vous rentrez chez les gens.
06:49 Et pour ça, je vous dis merci.
06:51 -Bravo. C'est beau.
06:53 (Applaudissements)
06:55 -Je peux vous poser une question ?
06:57 Quand est-ce qu'il commence l'émission ?
06:59 Ca a commencé, là ?
07:01 -Par contre, je sais que lui aussi, il rentre chez les gens.
07:03 -Oui, je sais.
07:05 -J'ai eu tout l'été à la maison.
07:07 Géraldine Maillet.
07:09 -C'est beau ce que l'a dit Raymond.
07:11 A l'époque, quand on regardait la télévision,
07:13 c'était vraiment un rendez-vous. Il y avait rien.
07:15 Il y avait très peu de chaînes.
07:17 C'était aussi un rendez-vous quand on vous voit,
07:19 de nostalgie et de mélancolie.
07:21 Mais moi, quand je vous vois, je pense aussi aux pieds dans le plat.
07:23 Les pieds dans le plat sur Europe 1.
07:25 C'était ma première expérience, une grosse émission.
07:27 Je me souviens d'une séance de photos avec vous.
07:29 Il y avait Pierre Belmar,
07:31 il y avait Jean-Marie Bigard.
07:33 J'étais extrêmement intimidée.
07:35 Vous étiez une sorte de taulier absolu.
07:37 J'adorais travailler avec vous
07:39 dans cette émission de radio.
07:41 Parce qu'il y avait un truc chez Jean-Pierre Foucault
07:43 qui était à la fois, OK,
07:45 le patron, c'est-à-dire qu'il sait tout sur tout,
07:47 et en même temps extrêmement jovial,
07:49 très bon camarade,
07:51 à faire des passes décisives, à s'intéresser à tout,
07:53 et très drôle.
07:55 -C'est le Zahir Emri.
07:57 -C'est ça.
07:59 -C'était une expérience incroyable.
08:01 -Et toi, t'as adoré.
08:03 -On s'est tellement marrés.
08:05 Il y avait Jean-Luc Lemoyne,
08:07 Jérôme Commandeur.
08:09 Il y avait Pierre Belmar qui nous racontait des histoires.
08:11 On se marrait beaucoup.
08:13 -On parlait de très beau lot dans la voix.
08:15 -C'était une expérience incroyable.
08:17 Ça a duré qu'un an parce qu'après, vous m'avez viré.
08:19 (Rires)
08:21 (Applaudissements)
08:23 -C'était génial.
08:25 -Je vais te dire,
08:27 ça ne peut pas être moi qui t'ai viré.
08:29 -Pas important.
08:31 -Je ne vire jamais.
08:33 -Les gens s'en étaient chargés pour vous.
08:35 (Rires)
08:37 -Vous aviez adoré, Jean-Pierre,
08:39 "Les pieds dans le plat".
08:41 -Bien sûr.
08:43 -Vous étiez très heureux.
08:45 On vous sentait complètement libérés.
08:47 -Si Jean-Pierre n'est pas heureux dans un truc,
08:49 il se barre.
08:51 -Je vais vous laisser.
08:53 (Rires)
08:55 -Jean-Pierre Foucault n'a fait que des succès.
08:57 "Sacrée soirée", "Miss France" qui veut gagner des millions.
08:59 C'est une valeur sûre de la télé qui manque à TF1.
09:01 -C'est vrai.
09:03 Tu n'as pas pris tes taules.
09:05 Je ne sais pas si tu t'es planté dans une émission.
09:07 -Oui, l'émission "Deuxième partie de soirée".
09:09 -Pas vraiment.
09:11 Par rapport aux autres, tu faisais mieux.
09:13 "Light show à l'américaine".
09:15 Jamais personne n'a réussi.
09:17 -J'ai eu de la chance.
09:19 J'ai été servi par des concepts formidables.
09:21 De l'Académie des Neufs jusqu'au Miss France.
09:23 -C'est vrai que moi aussi,
09:25 j'ai eu de l'Académie des Neufs.
09:27 -C'est vrai que moi aussi,
09:29 j'ai eu de l'Académie des Neufs.
09:31 -T'es énorme.
09:33 -Générique composé par un monsieur
09:35 qui a eu un Oscar à Hollywood, Gabriel Yared.
09:37 Il a eu l'Oscar pour "Le patient anglais".
09:39 -Moi, j'ai failli refaire l'Académie des Neufs.
09:41 -Je sais.
09:43 -En fait, on n'a pas voulu racheter les droits.
09:45 Quand on est arrivé à l'émission,
09:47 on ne voulait pas faire les 9 cases.
09:49 C'était un mort-pilon.
09:51 On a fait que 8 cases.
09:53 Arrivé au tournage, on s'est dit...
09:55 -On va avoir un problème d'extinction.
09:57 -Normalement, on doit faire des trucs.
09:59 J'avais fait ça avec Dominique Farouzia.
10:01 Il fallait faire des lignes
10:03 et les gens ne comprenaient pas.
10:05 On aurait mieux fait de racheter les droits.
10:07 -J'ai appris il n'y a pas longtemps.
10:09 L'Académie des Neufs, c'est une émission américaine
10:11 qui s'appelle "Hollywood Square".
10:13 Les gens de France 2, à l'époque,
10:15 ils n'ont pas payé les droits.
10:17 Ils n'ont demandé à personne.
10:19 On a fait l'Académie des Neufs.
10:21 -C'est notre époque.
10:23 -Et c'est passé.
10:25 -Comment ça va, Lucas ?
10:27 -Tout va bien.
10:29 -T'es content de voir Jean-Pierre Foucault ?
10:31 -Oui. Il a vraiment bercé mon enfance.
10:33 Je pense qu'il a bercé l'enfance
10:35 de plus grandes générations.
10:37 -Il en a bercé, Jean-Pierre.
10:39 Merci, Lucas.
10:41 Tu restes avec nous.
10:43 On est contents de te voir.
10:45 T'habites à côté de Béziers.
10:47 -Ce sera pour nous.
10:49 -Tu viens souvent nous voir.
10:51 Tu restes avec nous jusqu'à la fin.
10:53 Tu vas reprendre du service à la radio
10:55 sur Europe 1.
10:57 Je suis ton premier invité.
10:59 Je suis très content.
11:01 -Je te remercie d'avoir accepté.
11:03 -Je remplace qui ?
11:05 (Rires)
11:07 -J'ai fait l'émission de Thomas Hill
11:09 de magazine d'Europe 1
11:11 au mois de décembre pour parler de Miss France.
11:13 Et à la fin, dernière question,
11:15 c'est-à-dire que tu as fait
11:17 un remplacement de la radio de la télévision.
11:19 -Oui, j'ai fait un remplacement.
11:21 Je dis oui un peu, etc.
11:23 Ça n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
11:25 Donna Vidal-Rovelle, le patron d'Europe,
11:27 m'a appelé il y a quelques mois
11:29 en me disant si je voulais le remplacer.
11:31 Je lui ai dit que tant que c'est pour un remplacement,
11:33 je suis d'accord.
11:35 En réalité, j'ai travaillé 55 ans
11:37 pour faire de la radio et de la télévision.
11:39 J'ai tous mes trimestres.
11:41 Je vais faire 55 ans et 5 jours.
11:43 -C'est incroyable.
11:45 -Tu en es proche ?
11:47 -Tu peux me tutoyer, ne t'inquiète pas.
11:49 Ça sera de 9h30 à 11h sur Europe.
11:51 Ça t'éclate.
11:53 Tu veux juste faire un remplacement ?
11:55 -Oui, ça m'éclate parce que
11:57 j'adore le direct.
11:59 Nous sommes les deux seuls à faire du direct
12:01 à la télévision, moi avec la Miss France
12:03 une fois par an, à part le sport.
12:05 Et toi ici, chaque soir avec tes PMP.
12:07 Donc ça m'éclate. Je suis très heureux
12:09 de faire de la radio et de retrouver cette ambiance.
12:11 Ce qui m'énerve un peu à la radio d'aujourd'hui,
12:13 c'est qu'elle est filmée.
12:15 Et la radio filmée, pour moi,
12:17 c'est plus la radio.
12:19 Parce qu'on peut être pris par la cravate de travers,
12:21 les cheveux, etc.
12:23 Tandis que la radio, la puissance des mots,
12:25 la puissance des silences...
12:27 -Il y a moins d'imaginaire qu'avant.
12:29 -La radio, c'était le royaume de l'imaginaire.
12:31 S'il y avait un million d'éditeurs,
12:33 il y avait dans la tête des gens
12:35 un million de décors différents.
12:37 -Je suis d'accord avec toi.
12:39 -Il était Jean-Pierre Foucault.
12:41 -Je vais mettre mon pull sur la caméra.
12:43 -Moi, j'avais un copain.
12:45 Je vous raconte.
12:47 Il était avec une jeune fille,
12:49 une femme,
12:51 et en fait, il avait des caméras
12:53 chez lui.
12:55 Et il avait amené d'autres copines
12:57 que sa meuf chez lui.
12:59 Il avait des caméras partout chez lui
13:01 et sa meuf avait des caméras sur le téléphone.
13:03 Donc la première chose qu'il faisait
13:05 en arrivant chez lui,
13:07 c'est qu'il mettait des chaussettes
13:09 sur toutes les caméras.
13:11 -Il disait que c'était en panne.
13:13 -Exactement.
13:15 "C'est en panne, qu'est-ce que tu veux que je te dise ?"
13:17 Merci, Raymond.
13:19 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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