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PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé ! 




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Transcription
00:00 Et en mi-novembre aussi, tu relances des classes de mer avec la Maud Fontenoy Foundation.
00:04 J'aimerais qu'on en parle juste de ça, de petites secondes, parce que c'est important.
00:07 Objectif, 1000 classes de mer financées en zone d'éducation prioritaire et en zone isolée.
00:11 Ça, c'est important, ça. On adore ce projet.
00:13 – Non mais c'est vrai qu'en France, on ne sait pas qu'il y a 3 millions d'enfants par an en France
00:16 qui ne veuillent pas la mer.
00:18 La France qui est le deuxième plus grand domaine maritime mondial,
00:22 qui a, grâce à l'outre-mer des eaux internationales, une richesse en biodiversité,
00:27 qui a quand même un littoral exceptionnel, et bien pourtant,
00:30 il y a des enfants qui ne partent jamais au bord de la mer.
00:32 Et ça fait environ 3 millions par an. – C'est ça.
00:34 – Et donc l'idée avec le ministère de l'Éducation nationale,
00:36 c'est de lancer ce programme plutôt à destination des zones les plus défavorisées.
00:40 Donc on invite vraiment toutes les classes à s'inscrire auprès de l'Éducation nationale.
00:44 Et nous, on co-finance, on apporte un soutien pédagogique.
00:47 Enfin, on essaie vraiment de… – Ça, c'est très important.
00:50 – D'emmener les enfants découvrir le milieu marin.
00:53 Parce que depuis la création de la Fondation, on a sensibilisé plus d'un million d'enfants
00:56 aux enjeux de la préservation des océans.
00:59 Mais c'est vrai que le travail que tu peux faire en classe,
01:01 et le travail que tu vas faire après, en étant vraiment allé voir la mer,
01:05 quand tu vois les enfants… Dernière fois, j'étais avec Franck Dubosc,
01:08 la moitié de la salle lève la main pour dire "j'ai jamais vu la mer".
01:11 Tu te dis, tu vois, tu ne peux pas tellement appréhender ces enjeux-là
01:15 si toi-même, tu n'as pas été touché de ce milieu.
01:19 On n'est pas tous aussi chanceux, exactement, entre nous, de connaître ce milieu.
01:22 – Elle, elle a vu… T'as pas tellement vu la mer, toi ?
01:25 – Royan. – Royan, c'est tout.
01:27 T'as vu la mer de Royan ? – Oui, c'est…
01:29 – Ce qu'elle dit, c'est hyper important, parce que moi, ça a été un jour incroyable.
01:32 La première fois que j'ai vu la mer, c'est le Secours Populaire qui fait ça.
01:34 Une journée à la mer. – Absolument.
01:35 – Et on était au quartier, et on avait le droit de partir une journée à la mer
01:38 avec le Secours Populaire. Et la première fois que je vois la mer à Deauville,
01:40 j'étais super content, je dois avoir 10-12 ans.
01:42 – Oui, j'ai fait une opération, "oubliez des vacances à la mer
01:44 avec le Secours Populaire", et on avait emmené 1000 enfants découvrir la mer
01:47 sur des bateaux et tout ça, et de voir l'émotion des gamins qui…
01:51 Je me souviens d'un petit Mehdi qui me dit, "c'est marrant, ce vent qu'on a dans la figure,
01:56 nous, quand on est dans les tours, on sent pas du tout le vent comme ça."
02:00 Et ça nous avait beaucoup surpris. – L'horizon.
02:03 – Voilà, tu vois. – Voir l'horizon ?
02:05 – Tu vas le voir, l'horizon, t'inquiète. [Rires]
02:07 L'horizon, tu vas le voir, bien comme il faut, tu vas voir.
02:09 Tu vas bien le voir, l'horizon.
02:11 Maud, dans ton livre, on apprend énormément de choses sur les animaux marins.
02:14 Alors, normalement, tous les chroniqueurs ont lu ton livre.
02:17 – Oui. – Excuse-moi, tu vas rester là-bas
02:19 pendant un temps ? [Rires]
02:21 – J'attendais que vous nous ayez de revues. – Non mais qu'est-ce que tu fais là ?
02:23 [Rires]
02:25 – J'attendais que vous nous ayez de revues. – C'est bon, pas la peine de répéter les blagues,
02:29 surtout quand elles sont nulles, merci. Merci, c'est bien.
02:32 [Applaudissements]
02:38 – Les chéries, question, les éponges de mer font partie des animaux les plus anciens de la planète.
02:44 Combien de temps peuvent-elles vivre, une éponge de mer ?
02:47 Sachez que Daniel, on l'appelle l'éponge de mer.
02:49 [Rires]
02:51 Est-ce qu'elles peuvent vivre jusqu'à 11 000 ans, 800 ?
02:53 Daniel Moreau, plus 10 ans. [Rires]
02:57 – 11 000 ans. – 11 000 ans.
02:59 Eh ouais, une éponge de mer, ça vit 11 000 ans.
03:02 Tu te rends compte ou pas ?
03:04 C'est-à-dire, l'éponge de mer, c'est un truc de ouf.
03:06 Elle finit sa vie, elle est fichalin totale.
03:09 [Rires]
03:10 Elle est éclatée, non mais c'est fou.
03:11 C'est comme une éponge de mer, elle est fichalin, ça vit.
03:13 – C'est fascinant dans cet animal qui…
03:15 – Elle n'en peut plus.
03:16 "Prenez-moi, j'en peux plus, j'en peux plus, ça fait 11 000 ans que je suis là, venez me chercher."
03:21 – Mais les Tunisiens, les Toits du Monde…
03:23 [Rires]
03:24 – L'éponge de mer, elle dit "j'en peux plus, j'en peux plus".
03:27 – On a compris en 2020, en étudiant l'éponge de mer,
03:30 on a peut-être trouvé une molécule pour peut-être lutter contre le cancer.
03:33 Donc c'est assez passionnant à chaque fois de voir une espèce.
03:35 C'est ce que j'essaye de raconter dans le livre.
03:37 C'est que pour chacun de ces animaux marins,
03:39 il y a peut-être une solution pour nous les hommes.
03:41 Et notamment sur l'éponge de mer,
03:43 ceux qui sont fans de bonne l'éponge comprendront ça.
03:46 Mais en l'occurrence, il y a des solutions aussi.
03:48 – C'est bon le bruit de la mer ?
03:49 [Rires]
03:51 Les gars, on a l'impression…
03:53 J'avance, je vais prendre dans deux minutes un chauffeur dans la tête.
03:56 [Rires]
03:57 Non mais c'est incroyable, continuez, ça fait du bien.
03:59 Ça fait du bien.
04:00 Et donc c'est vrai, mais l'éponge de mer, elle vit vraiment ?
04:03 – L'éponge de mer, c'est un petit animal, voilà, dont on n'a pas l'habitude.
04:06 Elle a été beaucoup massacrée parce qu'on l'a ramassée,
04:08 malheureusement sans savoir.
04:10 Aujourd'hui, on se rend compte qu'il y a énormément d'espèces,
04:12 qu'il y a près de 22 000 médicaments qui viennent du milieu marin.
04:14 Donc sur chacune de ces espèces, il y a peut-être une solution
04:16 qui nous est offerte gracieusement pour soigner les hommes.
04:19 Donc c'est des anticancer, c'est dans des antiréclamatoires.
04:21 – 11 000 ans, l'éponge de mer !
04:22 D'ailleurs, j'embrasse un pote, Bob.
04:24 [Rires]
04:26 – C'est vrai, oui.
04:27 Mais Maud, j'ai une question.
04:28 L'éponge de mer, c'est bien avec ça qu'on peut se laver ?
04:31 C'est ce qu'on achète pour se laver ?
04:32 – Bien sûr.
04:33 – Et c'est le squelette, ça veut dire qu'on les tue ?
04:35 Ou ce sont des squelettes qui ont 11 000 ans et qu'on ramasse ?
04:38 – Non, exactement.
04:39 – Tu crois vraiment qu'on va attendre 11 000 ans pour se laver ?
04:41 [Rires]
04:42 – En effet, ils sont élevés dans le milieu naturel.
04:44 Et c'est parce qu'aujourd'hui, on comprend les bienfaits
04:46 qu'ils peuvent apporter aux hommes, qu'on les préserve.
04:48 C'est un petit peu comme chacune des espèces dont je parle dans ce livre.
04:50 En partant de la baleine ou d'autres, on va, je pense, en parler.
04:54 – Bien sûr, on va parler de tout.
04:55 – Mais à chaque fois, finalement, il y a beaucoup plus à gagner
04:57 en les préservant vivants plutôt que de les prendre et de les tuer
05:01 et d'en faire un commerce limité.
05:02 – C'est donc l'éponge avec laquelle on se lave ?
05:04 – C'est ça.
05:05 – On se lave.
05:06 – Ça n'est même pas chelou parce qu'on peut s'essuyer la raie avec l'éponge.
05:08 – Allez, sors, sors, dégage.
05:09 [Rires]
05:17 – Bon, excusez-moi.
05:19 C'est l'oncle lourd.
05:20 Il y en a tous un oncle lourd.
05:21 Moi, je vais vous l'écouter.
05:22 – Oui, j'ai une question.
05:23 Mais du coup, l'éponge de mer, c'est un animal ou c'est un végétal ?
05:27 – C'est un vertébré, mais on ne peut pas considérer
05:31 que ce soit vraiment un animal avec une bouche.
05:33 Mais néanmoins, c'est un organisme qui vit.
05:35 – C'est quand même un être vivant.
05:37 – Alors le corail, c'est un petit peu différent.
05:39 C'est une symbiose avec une âne qui s'appelle zooxantelle
05:42 et qui permet de fabriquer un squelette en calcaire.
05:44 C'est un animal vivant et qui grandit
05:47 et qui potentiellement est menacé aujourd'hui par le réchauffement.
05:49 – Dans le livre, on découvre qu'un animal est très bagarreur.
05:52 Lequel ? Le calmar, le requin ou la francisène gamoule ?
05:57 – Le cangourou.
05:58 – Le cangourou, tu vois le cangourou quelque part ?
06:01 C'est un animal marin.
06:03 C'est des animaux marins.
06:04 Alors, le calmar.
06:05 – Le calmar.
06:06 – C'est vrai que le calmar, il paraît…
06:08 Il fait environ 10 mètres.
06:09 Il se bat régulièrement contre des cachalots ou même des requins.
06:13 C'est un truc de fou.
06:14 Je ne savais pas que le calmar…
06:16 – C'est vrai qu'on a les images du calamar géant.
06:19 – Oui, c'est ça.
06:20 – On a ces poissons des profondeurs qui reviennent avec leurs tentacules.
06:24 C'est des animaux qui sont à la fois fascinants
06:27 et en même temps qui nous inquiètent un peu
06:29 parce qu'on te voit la taille qu'ils peuvent avoir à l'âge adulte
06:32 et qui viennent comme ça des abysses.
06:34 Tu sais que tu es passionné des abysses parce que j'adore les abysses.
06:36 – J'adore les abysses.
06:37 – C'est des animaux dans les abysses qui fabriquent eux-mêmes leur propre lumière.
06:40 Sans électricité, ils arrivent à fabriquer la lumière.
06:42 Il y a une start-up française qui s'est inspirée des animaux des abysses
06:45 et de la façon dont ils fabriquent de la lumière sans électricité
06:48 et qui vont maintenant pouvoir s'inspirer de cette technologie
06:51 pour faire de la lumière de façon naturelle.
06:53 Dans ces abysses, il y a quand même un mystère incroyable
06:55 et on peut s'imaginer quand même que tu as 10 km de profondeur dans les abysses.
07:01 – C'est plus profond que…
07:03 Les fonds abyssaux sont plus profonds que les vrais…
07:06 – C'est vrai.
07:07 – C'est un peu de culture.
07:08 – C'est intéressant.
07:10 – C'était assez cut en fait.
07:12 – J'ai fait cours, je n'ai pas envie de me prendre…
07:15 – Moi j'ai juste une petite question parce que là je suis en train de remettre
07:17 toute ma scolarité en question.
07:19 On dit bien calamar…
07:20 – Non, calmar.
07:21 – Non, on dit bien calamar parce que vous avez marqué calamar, calmar.
07:25 – Non, on dit calmar.
07:26 – Calmar et calamar.
07:27 – On dit calamar et calbar.
07:29 [Rires]
07:31 – Non, on dit calamar.
07:33 – On dit calamar.
07:34 – Il manquait une lettre.
07:35 – Non, non, non, on dit calamar.
07:37 – Qu'est-ce qu'on mange ? On mange le calamar ou le calamar ?
07:39 – Ou l'encorné.
07:40 – Tu sais quand on est vegan, on ne mange aucun des deux.
07:43 – Eh, demande au chef du restaurant.
07:45 Tu demandes un mot de fond de moi.
07:47 On a la chance d'avoir un gamer.
07:49 On a la chance d'un gars qui vient nous voir sur le restaurant,
07:51 tu demandes un mot de fond de moi.
07:52 Non mais frère, c'est bon, on a la chance.
07:54 Merci Giorgio.
07:56 Giorgio, pour deux, demain soir.
07:58 Merci.
07:59 On apprend dans le livre que le manchot se sert de ses ailes
08:03 non pas pour voler mais pour autre chose.
08:05 Qu'est-ce qu'il fait ?
08:06 Pour faire la manche, pour communiquer ou pour nager ?
08:08 – À Géossé, c'est pour nager.
08:10 Le manchot nage beaucoup.
08:12 Je crois que c'est contrairement au pingouin
08:14 où le pingouin vole et le manchot nage.
08:16 – Alors le pingouin, il vole le pingouin ?
08:18 – Non, les manchots, parce qu'on a l'habitude de voir cet animal.
08:20 En fait, il y a un animal qui habite dans le nord
08:22 et un animal qui habite dans le sud, le manchot.
08:24 Et ceux-là, les manchots royaux, qui sont sublimes.
08:26 Et celui où c'est le mâle qui va couver l'œuf le temps que la maman parte.
08:29 Et en fait, ce qui est fascinant, on a découvert avec eux
08:31 une molécule pour conserver les aliments.
08:33 Pourquoi ? Parce que le papa reste, couvre l'œuf
08:35 et ensuite, quand le bébé va naître, il attend que la mère revienne.
08:38 La mère part très très loin au large pour aller récupérer de la nourriture.
08:41 Elle va partir une semaine, deux semaines, peut-être même un mois
08:44 et elle va ramener de la nourriture dans son gosier.
08:47 Et en fait, cette nourriture, elle ne va pas complètement la digérer
08:50 grâce à une molécule qui conserve l'alimentation parfaitement.
08:53 Et quand elle va rentrer, elle va rendre cet aliment pour son bébé.
08:56 Et aujourd'hui, il y a un chercheur français qui étudie cette molécule
08:58 pour conserver les organes ou les aliments grâce à cet animal incroyable.
09:03 – C'est fort, c'est très beau le manchot.
09:05 – Oui, c'est beau.
09:06 – Franchement, c'est pas mal.
09:07 – Mais, du film "La marche de l'Empereur",
09:09 qui est un magnifique film, on voit vraiment ce lien.
09:12 Ils gardent la même femelle toute leur vie
09:14 et c'est vrai que c'est un animal fascinant.
09:16 – Le pingouin, je le connaissais juste parce que je connaissais un peu
09:19 par rapport au Kinder, mais…
09:22 Pingouin, mais sinon, c'est rien, j'en ai jamais vu en vrai.
09:24 C'est grand un manchot ?
09:26 – Alors, un manchot comme cela, ça fait…
09:28 Oui, c'est à peu près cette taille-là, je dirais un mètre environ.
09:32 – Genre, ça chalvasse quoi.
09:33 [Rires]
09:37 Genre l'indique de la rédac, d'accord.
09:39 Et un pingouin, c'est plus grand ?
09:40 – Et les pingouins, c'est plus petit.
09:42 Mais il y a vraiment des manchots, il y a des manchots adéli,
09:45 des manchots royaux qui sont les plus grands,
09:47 mais tu as des manchots macaroni, enfin, tu as beaucoup d'espèces là-bas.
09:51 – Ah, les manchots italiens ?
09:52 – Il paraît qu'il parle comme ça.
09:54 [Rires]
09:56 Les manchots macaroni, la pizze, si !
09:58 [Rires]
10:00 C'est un manchot macaroni, t'apprends à se pas lui.
10:02 Je les reconnais, je les reconnais tout de suite.
10:04 – Il y a des pijates aussi.
10:06 – Allez, tu sors.
10:07 [Rires]
10:11 Tu dégages.
10:13 – Tu vas faire 20 bornes dans l'émission.
10:15 – Merci.
10:16 – C'est vrai qu'il va faire 20 bornes dans l'émission.
10:18 Allez, tu sors.
10:19 – Le requin fait partie des trois animaux marins à avoir un sixième sens.
10:24 À quoi sert-il ?
10:25 À se repérer dans le noir, à hypnotiser une proie,
10:28 à retrouver la bague de Fatou planquée depuis cinq ans ?
10:30 [Rires]
10:32 – À se repérer dans le noir.
10:34 – Oui, il se repère dans le noir, c'est ça, c'est le requin.
10:38 – Non, le requin, c'est un animal qui est fascinant
10:40 parce qu'à la fois on a toutes ces images des dents de la mer
10:42 qui ont fait un mal terrible à l'océan,
10:44 parce que depuis ce film,
10:46 beaucoup de gens sont restés terrorisés en allant plonger
10:49 en se disant "il y a le requin et le requin est une menace".
10:51 Et peut-être qu'on verra après quelques images,
10:53 parce que j'ai tourné le film "En terre de feu" avec des requins.
10:57 Et en fait, les requins sont en vérité déjà un,
10:59 l'animal le plus fini de toute l'espèce animale océanique.
11:03 Grâce aux requins, tu vas avoir des méreux,
11:05 tu vas avoir des poissons-péroquins
11:07 et donc tu vas avoir le bien-être des barrières de corail.
11:09 À chaque fois que le requin est menacé,
11:11 c'est finalement le début de la chaîne de vie
11:13 et notamment les barrières de corail qui sont menacées.
11:15 Donc le requin, un, il est indispensable aux écosystèmes.
11:18 Si tu veux avoir du poisson, tu dois avoir des requins.
11:20 Deux, il va nettoyer les océans
11:24 parce qu'il va manger les poissons malades.
11:27 Et trois, aujourd'hui, il nous inspire un revêtement
11:30 pour l'intérieur de nos hôpitaux,
11:31 parce qu'en fait, il a une peau qui a une structure
11:33 très particulière avec des dendicules
11:34 qui empêche l'adhérence des bactéries.
11:36 Et une start-up française a inventé un procédé
11:38 pour recouvrir l'intérieur de nos hôpitaux
11:41 et pour éviter la prolifération des maladies nosocomiales
11:44 qui font 4000 morts par an en France grâce aux requins.
11:47 Et dans le même temps, tu as 120 millions de requins
11:49 qui sont tués uniquement pour leurs ailerons,
11:50 pour faire des soupes d'ailerons de requins.
11:52 Donc il y a beaucoup plus à apprendre de cet animal
11:55 qui a une capacité à cicatriser exceptionnelle,
11:58 qui peut réparer son ADN.
12:01 Enfin, c'est fascinant.
12:02 Et regarde ces images, là on dirait des chats.
12:05 - Ça fait du bien, ça fait du bien ces images.
12:07 - Ils viennent dans mes pattes.
12:09 - Ah ouais.
12:10 - Mais il paraît qu'on n'est pas dans le super-coron.
12:11 - C'est extraordinaire.
12:12 - En fait, cette femme-là, c'est dans le documentaire
12:15 qu'on m'a proposé sur Canal.
12:17 - Sur Canal, le 7 décembre.
12:18 - On est partis tourner au Bamas, exactement.
12:19 Et dans ce documentaire assez inédit,
12:21 je pars avec cette femme, Christina Zenato,
12:23 qui enlève les hameçons qui sont coincés dans la gueule des requins.
12:26 - Ah, fort.
12:27 - Et pour ça, a pris à les connaître.
12:29 On va voir à un moment donné,
12:30 Huck, un des requins qui a un énorme hameçon dans la gueule.
12:34 Et donc, elle essaie comme ça de les calmer.
12:36 Et donc là, elle m'invite à venir mettre à ses côtés
12:40 pour caresser ce requin.
12:42 - T'as pas eu peur, là ? T'as pas eu peur ?
12:44 - Très honnêtement, à ce moment-là, je sens plutôt une quiétude.
12:47 J'ai l'impression plus d'être avec des chats.
12:49 - Les requins, ils sentent que vous leur faites du bien ou pas ?
12:52 - Oui, exactement.
12:53 C'est-à-dire que le requin à qui elle essaye d'emmener
12:55 cet énorme hameçon, parce qu'il y a de la pêche sportive
12:57 avec des mecs qui s'amusent à pêcher comme ça
12:59 pour avoir un combat avec l'animal
13:01 et qui les fait énormément souffrir,
13:02 elle voit que la Christine essaie de lui enlever le machin,
13:04 il se débat et tout, il revient pour qu'elle réessaye, il revient.
13:08 Et là, il vient réellement chercher de la caresse et chercher un contact.
13:12 - Le requin n'attaque jamais, en fait ?
13:14 - Alors, il n'attaque jamais l'homme.
13:16 Déjà, par principe, quand il y a une morsure,
13:18 c'est toujours malheureusement par erreur.
13:20 - Ah ouais ?
13:21 - Et il y a beaucoup plus de morts avec des noix de coco
13:24 qui tombent sur les plages que de morts tués par les requins.
13:26 - J'ai un pote, il a pris un bounty dans la tête.
13:28 - C'est vrai.
13:29 - En fait, les requins, ils n'attaquent pas.
13:31 Ils n'attaquent jamais l'homme.
13:32 - Les surfeurs, les surfeurs.
13:33 - Et là, c'est extraordinaire.
13:34 Et quand il y a un accident, c'est souvent parce qu'ils croient que c'est une proie,
13:37 que c'est notamment une tortue.
13:38 Et potentiellement, quand il y a une panique,
13:40 quand tu paniques, en fait, ils sentent ta panique.
13:43 Ils sentent que tu deviens une proie.
13:45 - Ouais, mais le problème, c'est que quand...
13:46 - C'est exceptionnellement calme comme ça, ils viennent vraiment...
13:47 - Mais quand on voit un requin, j'ai plutôt tendance à paniquer.
13:50 - Bah non, non, tu vois, il faut pas...
13:52 - Moi, j'ai déjà nagé avec un requin.
13:53 - Ah bon ?
13:54 - C'est vrai. Sur les îles turcennes-caïkos.
13:56 - Vrai ou pas ? Il y en a ?
13:58 - Oui.
13:59 - C'est un requin extraordinaire.
14:00 - Ah ouais, les mecs.
14:01 - Ah ouais ?
14:02 - T'es géo, là-bas.
14:03 - Vous êtes allé là-bas ?
14:04 - Bah, je bossais, quoi.
14:05 - Mais t'as...
14:06 - Allez, on y va, là !
14:07 - Non, mais t'as plongé...
14:08 - À quoi j'hume, les gars, là ? On y va, là !
14:09 On est partis.
14:10 - Est-ce que c'est vrai que les dauphins, ils sont pas sympas ?
14:11 Moins sympas qu'il y a...
14:12 - Alors, moi, j'étais...
14:13 Je suis sorti 2 ans avec un dauphin.
14:14 - Mais c'est pas une cause à refuser.
14:15 - Non, mais là, c'est une tellement bonne question.
14:17 C'est-à-dire que quand les gens voient ça, dans le même documentaire, on me voit avec
14:20 des dauphins, genre, en apnée, tranquille, avec son petit maillot, elle est trop contente.
14:23 Pas du tout.
14:24 Le dauphin, mais j'avais plus peur avec les dauphins.
14:27 - Non, c'est vrai.
14:28 - Parce que le dauphin, lui, déjà, premièrement, à mon degré, le dauphin, il est tellement
14:31 vénère, je sais pas pourquoi, parce qu'on s'est mis entre eux, une femelle, un mâle,
14:34 on sait pas.
14:35 Il fonce vers le caméraman, je te jure, il s'arrête à 2 secondes, à l'air de dire
14:38 "Mon vieux, t'es pas au bon endroit".
14:39 Et du coup, il y a un petit aspect, quand même, où il y a beaucoup de personnes qui
14:43 se sont tuées, tout simplement noyées par le dauphin, parce que le dauphin, si tu lui
14:47 plais pas, s'il y a un bébé, s'il y a un truc, et moi, je le vois tourner autour
14:50 de moi, moi, je suis en apnée à 2-3 mètres de profondeur, je le vois qu'il m'empêche
14:54 de remonter en surface pour respirer, et j'étais plus inquiète dans ce moment-là que là,
14:59 au calme, avec ces requins qui, honnêtement, sont dans une quiétude.
15:02 - C'est une très bonne question.
15:04 - Il est obsédé sexuel, en plus, le dauphin.
15:06 - Il est obsédé sexuel.
15:07 - Faut lui donner du Galac.
15:08 - Il y a des scènes de viol, les dauphins essaient même de violer des humains.
15:12 - C'est vrai, c'est vrai.
15:13 - Dans les parcs aquatiques.
15:14 - Il y en a eu un, voyons, il m'a tourné.
15:15 - Et en vérité, les requins, avec son délit de sale gueule, on va finalement avoir peur,
15:19 on va s'embêter.
15:20 - Exactement.
15:21 - En fait, il est hyper sympa.
15:22 - Il y a beaucoup moins d'accidents qu'avec des dauphins dont les gens s'approchent de
15:24 lui pour jouer et qui, finalement, va s'assommer.
15:26 - La raison, c'est peut-être le résumé de la vie.
15:27 - Non, mais c'est vrai.
15:28 - Oui, c'est vrai.
15:29 - D'ailleurs, c'est la fin du film, la fin du doc, c'est un peu ça.
15:33 Qu'est-ce qu'on apprend, justement, de cette espèce qui a tant tellement à nous dire
15:36 alors qu'elle est tellement mal aimée.
15:37 - C'est fort, c'est fort.
15:38 - C'est vrai que c'est assez beau.
15:40 - On va parler de la baleine.
15:41 C'est le plus gros animal de la planète.
15:44 - C'est du sel.
15:45 - Elle a un coeur aussi énorme qu'une voiture citadine que le coeur.
15:49 Le nez de Gilles.
15:50 - Ah !
15:51 - Non, mais ou un frigo américain.
15:53 Le coeur, seulement le coeur.
15:54 - Une voiture citadine.
15:55 - Une voiture.
15:56 - Une voiture.
15:57 - Elle a un coeur, c'est...
15:58 - C'est énorme.
15:59 - Tu te rends compte ou pas ?
16:00 - C'est énorme.
16:01 - C'est proportionnel, en fait.
16:02 - Un truc de fou.
16:03 Ah oui, c'est proportionnel, oui, c'est sûr qu'il y a un rapport.
16:04 - Elle a un coeur de 600 kg.
16:06 - Mais elle a un chagrin.
16:07 - La baleine a un chagrin.
16:08 - Tu te rends compte, si la baleine a un chagrin d'amour, frère ?
16:10 - Oui.
16:11 - Non, mais c'est en déconne.
16:12 Non, mais il ne faut pas lui briser le coeur, la baleine.
16:15 - Donc, elle a ce coeur qui est énorme, qui peut aspirer à chaque battement l'équivalent
16:19 de 3 à 4 baignoires de sang.
16:20 Donc, elle a un fonctionnement vraiment exceptionnel et elle a surtout un coeur qui nous a aidés
16:24 parce qu'elle a permis de créer les pacemakers de demain.
16:26 Il y a eu un chercheur qui a consacré sa vie à faire des électrochronogrammes aux
16:30 baleines, aux différents cétacés et qui a inventé un pacemaker qui fonctionne sans
16:34 pile.
16:35 Comment ? Parce qu'il s'est inspiré du coeur de la baleine, qui a un réseau de nanofibril
16:38 qui fait qu'il capte l'électricité naturellement produite par le corps de la baleine pour fonctionner
16:42 de façon exceptionnelle.
16:45 Et du coup, le pacemaker de demain pour l'homme s'inspire de ce coeur de la baleine.
16:49 Et aujourd'hui, une baleine vivante, c'est l'absorption de CO2 de 14 000 arbres.
16:54 Donc, il y a vraiment beaucoup plus à gagner à préserver ces baleines qui ont pourtant
16:57 été menacées pendant des décennies qu'à continuer à les massacrer comme ça peut
17:02 être le cas encore dans des pays…
17:04 - Une baleine, c'est dangereux ? T'as déjà vu une ?
17:06 - Une baleine, c'est absolument pas dangereux.
17:09 Elles ont ces noise-joies qui sont très impressionnantes.
17:13 Moi, je me suis retrouvée à nager avec elles et son baleineau.
17:16 En vérité, elles sont vraiment très paisibles et elles font extrêmement attention.
17:21 Et c'est un animal qui est fascinant.
17:23 - Et c'est vrai ces histoires où on voit des gens qui se font avaler par une baleine
17:25 et recracher ?
17:26 - Alors non, ça c'est…
17:27 - C'est faux ça ?
17:28 - Non, non, non.
17:29 - C'est un émeu.
17:30 - Chaque éjaculation de la baleine, c'est 20 litres de sperme.
17:33 - Ah bon ?
17:34 - Ah ouais ?
17:35 - C'est pas beaucoup, Géraldine ?
17:36 - Merci.
17:37 - C'est une information.
17:38 - Bah écoute, ça nous fera une piscine.
17:41 Merci.
17:42 - Et la population des baleines, comment elle va ?
17:46 - Écoute, les baleines…
17:47 - Pardon.
17:48 - Ça m'intéresse plus que le sperme.
17:49 - Qu'est-ce qu'il y a ?
17:50 - C'est le restaurateur qui se dit là…
17:51 - Giorgio, qu'est-ce qu'il se passe ?
17:52 - C'est pour savoir si je peux continuer à en proposer dans les pizzas.
17:53 - Non, non, mais les baleines, ça va.
17:54 Les baleines, ça va.
17:55 - Non, justement, je ne sais pas.
17:56 Là, vous nous parlez de différents animaux.
17:57 - Non, non.
17:58 Les baleines, en vérité, elles ont été, comme vous le savez, complètement chassées
17:59 pour leur graisse, les cachalots également, pour leur peau, pour ce qu'on se servait
18:00 dans les produits cosmétiques.
18:01 Ensuite, les baleines, il y a eu vraiment un moratoire, on a décidé d'interdire
18:18 de chasser la baleine, mais c'est encore le cas pourtant avec les pays japonais.
18:21 Ils continuent à chasser la baleine pour des questions un peu de tradition.
18:25 Et aujourd'hui, les baleines, elles sont en train de revenir, mais elles sont encore
18:29 très, très fragilisées et surtout, ces baleines bleues qui sont le plus bel, le plus
18:34 gros animal qui reste, elles sont malheureusement une richesse vraiment à préserver pour que
18:38 nos enfants continuent à avoir ces animaux qui, là, pour le coup, nous font vraiment
18:42 rêver.
18:43 - Qu'est-ce que la moule est capable de produire en grande quantité ?
18:45 - De l'eau de merde.
18:46 - De la moule ?
18:47 - De l'eau de merde.
18:48 - Tu sors.
18:49 - Il est sorti de l'hiver.
18:50 Il s'est retourné.
18:51 - C'est un gars.
18:52 - 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10.
18:53 - C'est un gars.
18:54 - C'est un gars.
18:55 - C'est un gars.
18:56 - C'est un gars.
18:57 - C'est un gars.
18:59 - Alors, de la moule à gare, de la colle ou du poison neurotoxique ?
19:03 - Ah, je sais.
19:04 - Le poison.
19:05 - La colle.
19:06 - La colle.
19:07 - Parce que, comme on dit, elle est collée comme une moule sur son rocher.
19:08 - Ah, bah, ouais.
19:09 - C'est ça.
19:10 - Et en fait, elle a une colle très particulière parce qu'en fait, elle permet donc de rester
19:13 sur son rocher malgré le ressac, les marées, le soleil, le froid, le vent, machin.
19:18 Et donc, aujourd'hui, on s'est inspiré de cette colle-là pour pouvoir coller les
19:23 plaies lors d'une opération pour éviter les fils, les agrafes.
19:27 Et donc, c'est grâce à cette colle-là.
19:29 Et par ailleurs, vous savez que dans les bois, les contreplaqués, tous nos meubles de marque
19:34 Boulonnais, là, un peu, bon, pas de très grande qualité, tout ce bois, c'est un amassis
19:39 de bois qui est collé.
19:40 Et il est collé, notamment avec des colles, vous avez entendu parler, avec des formes
19:44 aldéides, avec des colles qui sont toxiques quand on respire.
19:47 C'est pour ça qu'on dit toujours que quand on installe la chambre d'un bébé, il doit
19:49 laisser s'aérer énormément la chambre parce que ça fait une émanation de produits toxiques.
19:53 Eh bien, aujourd'hui, on crée un procédé grâce à la moule en créant justement un
19:57 contreplaqué avec un bois, avec cette colle naturelle qui émet aucune pollution olfactive
20:03 et pour la santé de l'homme.
20:05 – Et la population des moules n'est pas menacée ?
20:07 – Tu te fous de mon gueule !
20:08 [Rires]
20:11 – Merci, c'est devenu Léon de Bruxelles lui.
20:13 [Rires]
20:16 – Quelle est la particularité de la méduse ?
20:18 Thérytopsis d'ornie qu'on trouve dans les eaux du Japon.
20:22 Elle ne se nourrit que de menus bétrois, elle est immortelle ou elle peut se dénoubler.
20:26 – Elle est immortelle !
20:27 – Elle est immortelle, c'est tranquille ou pas ?
20:29 Elle est immortelle, c'est fou, tant qu'elle n'est pas attaquée, elle peut inverser sa croissance.
20:33 – Exactement, donc c'est un animal qui est fascinant, qui est étudié aujourd'hui
20:36 pour l'homme, pour l'immortalité, c'est-à-dire que quand elle va grandir à l'âge de grand-père,
20:42 en gros, elle va redevenir de larve une bébé et elle va re-grandir.
20:45 – C'est comme Benjamin Button.
20:47 – C'est incroyable.
20:48 – Donc on l'étudie aujourd'hui pour l'homme parce que naturellement c'est fascinant.
20:52 Immortalité, on en rêve tous.
20:54 Le requin lui et le homard d'ailleurs, ils réparent cet hélomère,
20:58 c'est-à-dire qu'ils réparent le bout de ses chromosomes pour éviter le vieillissement
21:01 et ça c'est des procédés qu'on étudie vraiment aujourd'hui avec attention.
21:04 – Et le homard, il ne vieillit jamais ?
21:05 – Il ne vieillit jamais.
21:06 On a pêché des homards de 170 000 ans.
21:08 [Rires]
21:10 – Ils étaient encore vivants, mais ils n'avaient pas pêché.
21:12 – C'est fascinant.
21:13 – À quel pourcentage d'exploration en est-on des profondeurs de l'océan ?
21:18 Rendez compte à quel pourcentage, c'est incroyable ce chiffre.
21:21 7%, 5% ou 0,2% soit le même niveau d'exploration que la chaîne Olympia.
21:27 [Rires]
21:28 Le travail Bernard Montiel, on rigole, on adore cette chaîne.
21:30 – 5%.
21:31 – 5%, vous vous rendez compte ? Que 5% ?
21:33 – C'est dingue.
21:34 – C'est incroyable.
21:35 – C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ce qu'il faut se rendre à l'évidence,
21:36 c'est qu'on connaît mieux la surface de la Lune que la profondeur des océans.
21:39 Aujourd'hui, on connaît très peu, on connaît entre 3 et 5% de la biodiversité marine
21:43 parce qu'on est allé plus souvent dans l'espace que dans la profondeur
21:47 et que malheureusement, on investit 100 fois plus dans le spatial,
21:50 dans la recherche spatiale, qu'on a la recherche océanique.
21:52 Et c'est vrai que mon grand combat, c'est vraiment de rappeler que la France,
21:55 on a vraiment un patrimoine incroyable,
21:57 parce qu'on est justement cette deuxième puissance maritime mondiale
22:00 grâce à son outre-mer, à ses 11 millions de kilomètres carrés,
22:03 et que ce patrimoine-là, c'est une richesse pour chacun d'entre nous.
22:05 Vous avez vu tout ce qu'il nous apporte en termes de solutions,
22:08 22 000 médicaments, près de 13 prix Nobel qui ont été décernés avec des recherches.
22:12 On a compris grâce à l'étoile de mer la prolifération des cellules cancérigènes.
22:16 Enfin, c'est fascinant.
22:17 Et que tout ça, finalement, on laisse un peu de côté
22:20 et on a tendance un peu à le délaisser.
22:22 On a considéré longtemps que les océans étaient un puissant fond
22:25 dans lequel on pouvait rejeter nos déchets.
22:27 On va plutôt dans l'espace, plutôt.
22:29 Alors que tout est là.
22:30 C'est les médicaments, c'est la nourriture, la régulation du climat, c'est l'accès à l'eau.
22:35 - Le pétrole, malheureusement.
22:36 - Non, alors, heureusement, on ne va plus faire d'exploitation pétrolière.
22:40 Mais on essaie justement de tirer autre chose de l'océan
22:43 que ce qui va aller sous la terre et qui, quand va sortir, va plutôt polluer la mer.
22:47 Et c'est plutôt de se dire, voilà, il y a tout à apprendre aujourd'hui de l'océan.
22:50 Il y a la moitié de la population mondiale qui mange des protéines grâce à la mer.
22:53 C'est un potentiel en énergie incroyable.
22:55 Et que tout ça, c'est quand même dommage de ne pas le protéger.
22:59 - Merci. Qu'est-ce que vous vouliez dire ?
23:01 - Rien du tout.
23:02 - Vous avez raison.
23:03 - Vous avez raison.
23:04 - Les jurés, il y a le documentaire "Bleu, un océan de solutions".
23:07 Je veux juste qu'on voit un petit teasing au Bahamas.
23:10 Il y a deux extraits de votre épisode au Bahamas.
23:12 J'adore.
23:13 Parce que tout à l'heure, on a vu Polynésie, Bahamas, c'est incroyable.
23:15 Regardez.
23:16 Regardez.
23:17 Envoyez, Bahamas.
23:18 J'adore.
23:19 Ah, c'est de tout à l'heure, c'était les Bahamas.
23:21 Là, c'est la Polynésie, ça.
23:22 Ça, c'est la Polynésie, je reconnais l'eau.
23:24 - Sympa, les vacances.
23:25 - C'est la Polynésie, ça.
23:26 Je reconnais l'eau.
23:27 - La carte de Strasbourg.
23:28 - Pas les Bahamas.
23:29 - Qu'est-ce que tu viens de faire là, toi ?
23:33 - Ça fait du bien.
23:39 - Là, on est sur les pas où ils ont tourné un James Bond.
23:42 - Ah ouais ?
23:43 - Et là, en fait, je me fais un petit peu peur,
23:44 parce qu'en fait, il s'approche un petit peu,
23:46 mais dangereusement, de ma main.
23:48 Mais c'est quand même un moment privilégié
23:50 de pouvoir être là, à leur contact.
23:53 On est à 20 m de profondeur.
23:55 - Avec ces requins qui tournent, certes.
23:59 Alors, ils sont impressionnants.
24:01 Mais là, ces énormes méroux qui sont...
24:04 - C'est fort.
24:05 - C'est un moment là aussi grâce à eux.
24:07 - Excuse-moi, t'as mis ton réveil à cette heure-ci, toi ?
24:10 Dans "Pogtar", il y a son réveil qui sonne.
24:11 Donc le gars, il lui demande de se réveiller à 19h30.
24:14 Bravo, belle mentalité.
24:16 Non, mais vraiment, bravo, bravo.
24:18 [Musique]

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