• il y a 6 mois
PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé ! 




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00:00 [Applaudissements]
00:02 - On se retrouve à la radio dès lundi, vous le retrouvez sur Europe 1 de 9h30 à 11h.
00:06 Et oui, ça rebouge sur Europe 1, dans Culture Média, c'est vrai que c'est une radio dont on n'avait pas parlé depuis maintenant 8-10 ans.
00:14 Et ça y est, on reparle de cette radio, ça fait du bien. Merci.
00:18 Non mais c'est vrai, ça fait du bien, voilà. Et vous aussi, il faudrait qu'ils vous invitent un jour Jean-Pierre Foucault.
00:24 - C'est vrai ? Pourquoi ?
00:25 - Pour parler de votre carrière.
00:26 - Dans le carrière ?
00:27 - Melton John, on l'a pas tous les jours.
00:28 [Rires]
00:29 - Franchement, c'est vrai. Jean-Pierre, j'ai l'impression que l'émission que tu as le plus kiffé de toute ta vie, je sens que c'est quand même l'Académie des Neufs.
00:37 - Ah ouais, parce que c'était extraordinaire, c'est le premier rendez-vous avec le succès.
00:42 Et on se souvient toujours du premier rendez-vous avec le succès. Je me souviens, j'avais fait l'Académie des Neufs, je sors, j'avais mal à la tête, je m'arrête à la pharmacie pour prendre de l'aspirine.
00:51 Et la pharmacienne me dit "Oh, je vous ai vu à la télé". J'ai dit "C'est pas possible, ça marche aussi rapidement, ça marche aussi vite".
00:57 Et ça y est, je suis vedette, ce qui n'était pas le cas, de la minute à l'autre.
01:00 Et c'est vrai que toutes les personnalités qui étaient dans les cases ont toutes réussi, ont toutes devenu des vedettes.
01:06 - C'est vrai, c'est vrai.
01:07 - Et j'ai reçu tout le monde.
01:08 Et tout à l'heure, j'étais à Europe justement avec Mike & Jones.
01:11 Il me dit "La première fois que je vous ai vu, c'était avec Jean-Jacques Goldman à l'Académie des Neufs".
01:15 Donc tout le monde a débuté à l'Académie des Neufs.
01:17 - Je sens qu'il y a un truc avec l'Académie des Neufs. Je sens que c'est vraiment... Et puis c'était une bande quoi.
01:21 Je sens que c'est le truc où tu t'es le plus régalé.
01:23 - On riait beaucoup.
01:24 - On riait, ouais.
01:25 - Valérie Lemercier a été candidate à l'Académie des Neufs avant de devenir vedette.
01:29 Elle a gagné un frigo et une télé, elle était très contente.
01:31 - Elle les a toujours, elle les a toujours.
01:33 Non mais je te le dis, oui, Gilles.
01:35 Jean-Pierre, vous manquez quand même terriblement.
01:37 Télé, radio, là vous reprenez pour une semaine.
01:39 Cyril vous demandait, c'est provisoire, mais est-ce que vous seriez intéressé par un retour au quotidien, par faire plus ?
01:45 - Alors, je suis bien heureux que vous me posiez la question parce que je vais vous répondre sans embarrage, comme l'on dit dans les salons.
01:50 Non.
01:51 - Pourquoi ?
01:52 - Parce que je suis trop bien chez moi, parce que je voyage, parce que je fais ce que je n'ai pas fait pendant tant d'années.
01:56 - Mais ils te mettent à la suite de chez toi, t'es Jean-Pierre.
01:57 - Pendant tant d'années, je travaillais tous les jours et donc là je profite un petit peu des miennes, ma famille, des voyages que je n'ai pas fait.
02:02 - Donc vraiment, ça te manque pas du tout ?
02:04 - Non, non.
02:05 En fait, j'ai eu une chance insolente, l'envie m'a quitté.
02:08 - Ah ouais ?
02:09 - Ça c'est assez extraordinaire parce que quand je regarde la télé, je me dis pas "ah, j'aimerais être à sa place".
02:13 Non, j'ai pas envie d'être à la place d'un tel ou d'une telle, je suis bien comme je suis.
02:17 - J'ai envie de t'acquitter, c'est ce qu'a dit ma femme hier soir.
02:19 [Rires]
02:21 Non, non, mais c'est fou que tu dises ça et c'est vrai que c'est beau, moi je trouve.
02:24 - Oui, oui.
02:25 - Mine de rien, je trouve que c'est incroyable.
02:26 - C'est une grande liberté.
02:27 - Parce que moi, je comprends Jean-Pierre et c'est fou.
02:29 Il a raison, il a toujours été au top.
02:32 - Oui.
02:33 - Je trouve que franchement, c'est incroyable.
02:34 - Il y a une vie après la télé.
02:35 - C'est comme si ça devait être une bienveillance pour les jeunes générations parce que justement, il n'y a pas d'aigreur, donc c'est formidable.
02:40 C'est en ça que c'est un passeur, Sébastien.
02:42 - Oui, exactement.
02:43 - Je veux qu'on reste sur une bonne impression.
02:45 Imaginons que je fasse quelque chose et que je me casse la figure, on resterait sur cette dernière impression.
02:49 Donc là, tout va bien, je suis bien comme je suis, voilà.
02:52 - Oui.
02:53 - Vous avez fait rêver plein de jeunes avec le métier d'animateur télé, il y a plein de jeunes qui voulaient être animateurs en voyant.
02:57 Est-ce que vous pensez que c'est un métier qui a de l'avenir ?
02:59 - Oui, on dit qu'il y a de moins en moins de gens qui regardent la télé, qu'il y a de moins en moins de stars.
03:02 - Curieusement, plus il y a de chaînes, moins il y a d'opportunités à des jeunes personnalités de devenir animateurs.
03:09 Quand vous regardez un peu, franchement, quand vous retournez les 10 dernières années, il y a quelques animateurs émergents, comme l'on dit,
03:15 mais il n'y en a pas des tonnes et des tonnes. Non, non.
03:17 C'est un métier curieusement difficile et où il y a peu d'élus.
03:21 - Mais je tiens à dire un truc, c'est que la télé, ça reste quand même énorme.
03:25 Je regardais encore hier le nombre de gens qui regardent la télé. La télé reste quand même le premier loisir des Français.
03:32 Donc c'est vrai que je suis d'accord avec Jean-Pierre sur un truc.
03:34 C'est vrai qu'on croyait, avec la multiplication des chaînes, qu'il y allait avoir une multitude de talents qui allaient arriver.
03:40 Et en vrai, on se rend compte qu'il y en a de moins en moins.
03:43 Je vous dis, même moi, je cherche parfois des nouveaux visages, etc.
03:47 C'est très compliqué à trouver parce que je pense que c'est aussi à cause des réseaux sociaux.
03:50 Mais les réseaux sociaux, il faut être bon sur 30 secondes, sur une minute.
03:55 Et à chaque fois, on essaie de transposer aussi des talents des réseaux sociaux en télévision.
03:59 En fait, ce n'est pas du tout le même format.
04:02 Il y a des mecs, moi je ne saurais pas faire, qui cartonnent sur les réseaux avec des vidéos d'une minute trente.
04:06 Et c'est vrai que là, ce n'est pas le même délire. Oui, Raymond.
04:09 - Non, non, moi je voulais dire ce que j'aime bien, ce qui force le respect, c'est justement quand ils disaient "l'envie est partie".
04:14 Et vous avez déjà entendu Jean-Pierre Foucault se plaindre du métier, se plaindre qu'il n'y a pas assez d'argent,
04:19 qu'on ne l'appelle pas pour tel programme, qu'il a envie de présenter tel programme.
04:22 Contrairement à ses collègues qu'on entend tout le temps se plaindre quand ils ne font plus de télé,
04:26 on les entend à toutes les deux minutes.
04:28 "Pourquoi il ne m'appelle pas moi ? Et la télé me manque, et ce n'est pas normal.
04:31 Et maintenant c'est de la télé poubelle, et maintenant c'est du buzz."
04:34 Jamais je ne l'ai entendu dire ça. Jamais.
04:36 Il ne fait plus de télé, il a envie de la manquer, c'est fini, il est parti.
04:38 Et c'est pour ça que moi je l'aime bien.
04:40 (Rires)
04:47 Je te rappelle quand même que je suis ton invité lundi matin sur "Europop", prépare un lait de bouillard.
04:50 (Rires)
04:53 - Vous respirez la gentillesse, est-ce qu'il y a des gens, des animateurs, des gens de télé
04:57 avec lesquels vous êtes vraiment fâchés ? - Non.
04:59 - Personne ? - À part Cyril, non.
05:01 (Rires)
05:04 - En réalité on se fréquente peu, on ne se croise pas.
05:09 Parce que notre activité professionnelle fait qu'on ne se croise pas.
05:12 On s'apprécie, il y en a certains que j'apprécie davantage que d'autres,
05:15 mais je ne suis fâché avec personne, non, non, non.
05:17 Et je pense que personne n'est fâché avec moi.
05:19 - Je te confirme, personne n'est fâché avec toi non plus.
05:23 - Aucune raison. - Il y en a un mais bon.
05:25 - Oui il y en a un aussi.
05:27 (Rires)
05:28 - C'est qui ? - Bébert le Follon, le va-bon.
05:30 (Rires)
05:31 - Comme vous allez présenter une émission sur les médias,
05:33 et de toute façon vous êtes passionné par tout ce qui se passe aujourd'hui dans les médias,
05:36 est-ce que vous avez regardé les commissions d'enquête au Sénat ?
05:39 - Bien sûr.
05:40 - Et qu'est-ce que vous en avez pensé en fait ?
05:42 - Un tribunal soviétique.
05:44 À part le président qui a bien joué son rôle,
05:46 pour le reste j'ai trouvé ça intolérable, inacceptable.
05:50 Vous posez une question, vous n'écoutez pas la réponse et vous pianotez sur votre téléphone.
05:54 Ça c'est vu où ça ?
05:55 Ça s'appelle l'éducation.
05:57 Ce qui manquait d'abord c'était le manque d'éducation dans cette commission d'enquête.
06:02 Et c'était, bon, j'ai été cousu d'avance.
06:05 Couru d'avance et cousu de filmeur.
06:07 - Exactement.
06:08 - Donc ça c'est en général et en particulier.
06:09 Vous avez trouvé Cyril comment ?
06:10 - Je l'ai trouvé très très bien.
06:12 Je lui ai envoyé un tout petit texto avant en disant "sois calme".
06:15 - C'est vrai.
06:16 - Il avait dû entendre ça 250 000 fois mais j'avais envie de lui dire.
06:18 Il a été parfait, une tenue irréprochable.
06:21 Il a été calme, il a tout expliqué.
06:23 Une petite vanne pour l'assassin, quand vous avez traité l'assassin,
06:27 PAM ! Comme ça, l'autre il a encaissé le cou, etc.
06:31 Sans rien dire.
06:32 Mais voilà, ça s'est bien passé.
06:34 Et je remarque que depuis cette commission d'enquête,
06:37 le public n'en tient pas rigueur.
06:39 Il vient en masse à l'écoute de "Touche pas à mon poste".
06:42 - Merci Jean-Pierre.
06:43 [Applaudissements]
06:48 Et je voudrais dire que c'est vrai, Jean-Pierre,
06:50 à chaque fois que j'ai un gros truc,
06:51 il m'envoie toujours un petit message avant,
06:52 quand je fais des grosses émissions politiques par exemple.
06:55 C'est vraiment mon patron, mon taulier, j'ai envie de dire mon parrain.
06:59 Je l'adore.
07:00 Et c'est vrai qu'il m'envoie juste un petit mot comme ça.
07:02 Et il sait que c'est un amour.
07:04 Jean-Pierre, je vous dis, moi je l'ai toujours dit,
07:06 c'est grâce à Jean-Pierre que j'ai débarqué,
07:07 parce qu'on était à RTL ensemble.
07:09 - Vous avez pas un déclé ?
07:10 - Si, si.
07:11 - Il y avait quelques prédispositions.
07:12 - Non, non, mais je te le dis, parce que RTL,
07:13 ça a été le tournant du match pour moi.
07:14 - Vous avez pas un déclé quoi.
07:15 - Bah oui, quand je me rappelle,
07:16 il y a un mec qui m'a appelé un jour, qui est très sympa d'ailleurs,
07:18 que j'embrasse, Frédéric Jouve, qui est chez Asseud Radio maintenant,
07:21 qui est excellent, et il m'appelle, il me dit,
07:23 "Est-ce que tu veux faire un duo avec Jean-Pierre Foucault à la radio sur RTL ?"
07:26 Je me rappelle, j'avais appelé ma mère, je lui ai dit "Maman, on est riches".
07:29 [Rires]
07:31 - T'as raison, parce que c'était la période où il faisait beaucoup de conneries dans la rue,
07:34 il était catalogué au mec qui s'en va en slip dans la rue.
07:37 Et quand il a fait la bonne touche avec Jean-Pierre Foucault,
07:39 il y avait le sage Jean-Pierre Foucault qui sortait des trucs intelligents
07:42 et lui qui foutait le bordel à côté.
07:44 Mais ça t'a crédibilisé ?
07:46 - Mais je voudrais juste dire un truc sur ça.
07:49 Je vous jure, ça montre vraiment le tempérament de Jean-Pierre Foucault.
07:56 Jean-Pierre Foucault, il était là, il était sur RTL, il n'avait besoin de personne.
08:01 Et ils ont l'idée de se dire "Jean-Pierre, est-ce que ça te dirait de te marier avec un mec, peut-être ?"
08:06 Je vous dis, il y a beaucoup d'animateurs qui ont réuni un mec.
08:08 Moi je suis tout seul, je continue seul, c'est bon.
08:10 - J'ai adoré. - On s'est régalés.
08:12 - Ça faisait un équilibre de fou, cette émission.
08:14 - Ça fait 5 ans, ça cartonnait. D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi on a arrêté.
08:17 - Je ne sais pas. Parce que tu es parti, je te jure.
08:20 - Non, pas du tout. Ils voulaient nous mettre le week-end, rappelle-toi.
08:22 - Ah oui, c'est vrai. - C'est pour ça que je suis parti, Jean-Pierre.
08:24 Non, non, attends, je te le dis, moi j'ai tout dans la tête.
08:26 Ils voulaient nous mettre le week-end et j'ai dit "Les gars, on cartonne".
08:29 - Parce qu'il y a Stéphane qui devait arriver.
08:31 - Exactement, oui, j'adore Stéphane, mais il devait arriver, Stéphane.
08:33 Mais bon, j'adore Stéphane, mais on marchait mieux que lui.
08:36 Donc voilà, moi je dis les choses, on m'en fout.
08:38 Et c'est vrai qu'ils devaient nous mettre le week-end, donc j'ai dit "Je pars".
08:40 Si c'est pour être le week-end, c'était pour ça que je suis resté.
08:43 On a cartonné, on s'est régalés.
08:45 On aurait pu être encore, là, tu vois.
08:47 - Ah, là, là. - Mais bon, comme tu veux rester chez toi.
08:51 Franchement.
08:53 - Mais voyez ce qu'il y a d'agréable avec Jean-Pierre, il est à côté de moi,
08:56 c'est sa voix aussi. Sa voix, elle fait plaisir.
08:59 Elle rappelle de jolis souvenirs.
09:01 Moi, j'adore l'entendre parler. C'est vraiment très agréable.
09:04 - C'est sûr que Gilles Verdez, c'est deux salles de Zambia.
09:06 (Rires)
09:08 (Applaudissements)
09:10 - C'est vrai qu'il a une voix incroyable.
09:13 - C'est sûr que, voilà, il y a un gars qui te chante une comptine,
09:17 c'est Gilles Verdez ou Jean-Pierre Foucault,
09:19 je peux dire que, j'imagine, je ne sais pas comment tu faisais avec ta fille.
09:22 Non mais c'est un régalé.
09:23 Tu chantais des trucs pour qu'elle s'endorme, ta fille.
09:25 - Bien sûr.
09:27 (Chant)
09:32 - Elle avait peur, la petite.
09:34 - Je comprends.
09:36 - Valérie, tu voulais dire quelque chose.
09:38 - Je voulais dire effectivement que Jean-Pierre, il a une voix enveloppante, chaleureuse.
09:41 - Hypnotisant.
09:42 - Il est posé.
09:43 - Il est enveloppant.
09:44 - C'est vrai, c'est chaleureux, c'est doux, c'est rond, c'est chaud.
09:46 - Oh, oh, oh, on se calme.
09:48 - On parle de la voix.
09:50 - C'est doux, c'est rond, c'est chaud.
09:52 - Écoutez, Jean-Pierre.
09:53 - En ce moment, de toute façon, depuis que tu vas dans les salons du maire,
09:56 tu as changé.
09:57 - Il y a une têtue.
09:58 - Tu as changé, tu as changé, tu es une énorme étreinte.
10:00 - Parce que j'ai mis des adjectifs ?
10:02 - Non, pas du tout.
10:03 Depuis que tu passes tous tes week-ends sans patoche, je sens que tu as envie de tourner la page.
10:06 - C'est brillant.
10:07 - C'est brillant ?
10:08 - Oui, oui, je te dis.
10:10 - Oui, et puis je trouve, Jean-Pierre, c'est comme ça que je le ressens.
10:12 C'est peut-être complètement faux, mais je sens qu'il me ressemble à un côté un peu feignant
10:17 qui aime bien, qui préfère être dans le sud, dans sa maison, avec ses voitures de collection,
10:23 au soleil, avec ses amis, faire une pétanque, tout ça.
10:25 Donc je trouve que vous ressemblez au Français.
10:27 C'est pour ça que je pense que vous avez beaucoup marché.
10:29 Vous n'avez pas les dents qui réunissent le projet.
10:31 - Mon premier métier, c'est donner l'illusion de la facilité.
10:33 Mais c'est quand même beaucoup de travail derrière.
10:35 - Bien sûr.
10:36 - Et donc on peut pas être tout le temps fait feignant.
10:37 - Mais quand on est talentueux, il y a moins de travail qu'on ne le savait.
10:39 - Mais il a assez bossé quand même, 55 ans.
10:40 - Mais tu t'es kiffé d'être au sud, à Marseille, au soleil, tranquille, non ?
10:43 - Voilà, je suis venu là, on me traite de feignant.
10:45 C'est une qualité pour moi.
10:47 Je suis le plus grand des feignants.
10:49 - C'est vrai que tu te reconnais dans ce...
10:51 - Oui, dans ce côté kiffeur.
10:53 Kiffer les amis, boire un verre sur une terrasse en sud, etc.
10:57 - C'est qu'il n'est pas un riviste.
10:59 Il n'a pas les dents comme ça, accrochées autour.
11:01 Ça n'a rien à voir avec feignant.
11:03 - Moi, je m'en rappelle, je travaillais avec le La Radeau.
11:05 Je peux dire que c'était le premier arrivé.
11:07 - Oui, c'est un superbe.
11:09 - Ils ne sont pas marchés sur les autres pour réussir, etc.
11:11 Il a fait sa place comme ça sans tuer personne.
11:13 - Laisse tomber.
11:15 (Rires)
11:17 - Jean-Pierre, tu vas animer Culture Média.
11:19 - Oui.
11:21 - On sait que tu es un expert dans le domaine.
11:23 Sache que nous aussi, on a une experte en Culture Média ici.
11:25 La personne de Paul Ska.
11:27 - Bien sûr.
11:29 - Pourquoi vous rigolez ?
11:31 - Je vous le dis.
11:33 - On va faire un quiz entre vous deux pour déterminer qui est le plus calé.
11:35 On va commencer par des questions faciles
11:37 et aller vers des questions plus complexes.
11:39 Ce ne sont que des questions médias.
11:41 Personne ne souffle à Paul Ska, s'il vous plaît.
11:43 - On ne répond qu'un l'un après l'autre ?
11:45 - Je vais commencer avec Jean-Pierre.
11:47 - Oui.
11:49 - Jean-Pierre, qui a présenté "Motus" pendant 29 ans ?
11:51 - "Motus" pendant 29 ans, c'est mon camarade
11:53 qui a décidé d'arrêter,
11:55 qui a fait un très beau bouquin dont le nom est...
11:57 - Thierry Bécaron.
11:59 - C'est Thierry Bécaron.
12:01 (Rires)
12:03 - Il cherchait le nom du bouquin.
12:05 - On allait au même endroit en vacances, etc.
12:07 C'est un type formidable et c'est un fan de sport, Thierry.
12:09 Il faut que tu le saches. Un peu comme vous, monsieur.
12:11 - On l'embrasse, Thierry.
12:13 - Je vais le faire, Jean-Pierre.
12:15 - Malgré ses quelques hésitations faibles.
12:17 - Avant Samuel Etienne.
12:19 Ne soufflez pas.
12:21 Qui animait "Questions pour un champion" ?
12:23 - Julien Lepers.
12:25 (Applaudissements)
12:27 - J'étais étonnée.
12:29 - Jean-Pierre, il a l'impression.
12:31 - Comment tu sais ça, toi ?
12:33 - J'ai de la culture, quand même.
12:35 - Quand même.
12:37 - Quand même.
12:39 - Jean-Pierre, comment s'est tapée la station de radio
12:41 "Europe 2" pendant quelques années avant de reprendre le nom
12:43 "Europe 2" l'année dernière ?
12:45 - Virgin.
12:47 - Bravo. Très bonne réponse.
12:49 (Applaudissements)
12:51 - Qu'est-ce que c'était, le nom de la chaîne de télé C8
12:53 avant de s'appeler C8 ?
12:55 - Euh...
12:57 - D8.
12:59 - Bravo.
13:01 (Applaudissements)
13:03 - Alors là, c'est un petit peu plus dur.
13:05 Jean-Pierre, qui représentait la France
13:07 l'année dernière à l'Eurovision ?
13:09 - J'en sais rien.
13:11 - Elle a une marque de vêtements.
13:13 - Une marque de vêtements ?
13:15 - Oui.
13:17 - Lazara.
13:19 - Lazara.
13:21 - Allez-y, hein. Non, mais allez-y.
13:23 - Mais je dis rien. J'ai rien dit.
13:25 - Non, non.
13:27 - Lazara.
13:29 - Lazara. 3 points pour Jean-Pierre,
13:31 je crois.
13:33 (Applaudissements)
13:35 - J'avoue que je suis pas fan de l'Eurovision.
13:37 - Il y a combien d'années que l'Eurovision française
13:39 n'a pas fait un succès ?
13:41 - En 1987.
13:43 - On avait fait 2e quand il y a 3 ans.
13:45 - Est-ce que la chanson a eu un succès ?
13:47 - Non, je suis d'accord. Depuis "L'oiseau et l'enfant".
13:49 - "L'oiseau et l'enfant", c'était 73 ?
13:51 - 74.
13:53 - 74. Marie Myriam.
13:55 "L'oiseau et l'enfant", comme un enfant aux yeux de lumière.
13:57 On l'embrasse, Marie.
13:59 Et on embrasse également Myriam.
14:01 (Rires)
14:03 - Polska, comment s'appelle la Miss France de l'année dernière ?
14:05 (Rires)
14:07 - Euh... Indira Ompio.
14:09 - Ah...
14:11 - Arrête.
14:13 (Applaudissements)
14:15 - C'est ça.
14:17 - Non, mais Miss France,
14:19 à la limite, elle peut savoir.
14:21 - Vous devriez co-éditer l'émission avec Jean-Pierre Foucault,
14:23 leateur média.
14:25 - Qui est l'auteur du roman "Le jour et le noir" ?
14:27 - Le... - "Le rouge et le noir".
14:29 (Rires)
14:31 - Tu vois pourquoi ça marchait la bonne touche,
14:33 Jean-Arthien ? - C'est ça.
14:35 - Ce n'est pas Jeanne Masse. - Eh, bravo, bravo.
14:37 - Mais c'est Stendhal. - Alors, justement,
14:39 Polska, qui est l'auteur
14:41 de "Crimes et châtiments" ?
14:43 - Tolstoy. - Euh...
14:45 - Non. - Tolstoy et Yatsky.
14:47 - Toyaski ? - C'est ça ?
14:49 - Non, mais les mecs, arrêtez vos conneries.
14:51 (Rires)
14:53 - Enlevez vos cheveux. - Pourquoi ?
14:55 - Enlevez vos cheveux. Enlevez bien, bien.
14:57 Mettez-les derrière l'oreille. Derrière l'oreille.
14:59 Non, mais bien, s'il vous plaît, bien. - Mais j'aime pas mes oreilles.
15:01 - Oui, bah, attendez, je vais regarder. Faites voir l'autre.
15:03 - Mais pourquoi ? - Non, mais faites voir l'autre oreille.
15:05 Mais, eh, eh, les gars ! Je me disais aussi.
15:07 (Rires)
15:09 - C'est pas déconnant.
15:11 - C'est dégueulasse. - C'est pas vrai.
15:13 - Ah non, c'est une honte. - Mais j'étais pas au courant.
15:15 - Je le repose. - Mais je savais pas.
15:17 - C'est pas en réclamation.
15:19 - Elle vient de nous dire que
15:21 j'étais pas au courant. Elle a un truc dans l'oreille.
15:23 - Ah non, c'est pas honnête.
15:25 - Mais je suis choquée. - Moi, j'avais...
15:27 - Mais calme. Qui m'a mis ça dans l'oreille ?
15:29 (Rires)
15:31 - Non, mais, eh, c'est pas possible, ça, Ingrid.
15:33 - Moi, c'est Bernard Montiel dans l'oreille. C'est rien de pas possible.
15:35 - Sauf qu'on le voit plus.
15:37 Jean-Pierre, faut qu'on le retrouve à la radio. C'est lundi.
15:39 15 avril.
15:41 De lundi à vendredi. Attention.
15:43 Culture Media de 9h30 à 11h.
15:45 Ce sera qui, les invités, Jean-Pierre ?
15:47 Je sais que je fais la première lundi.
15:49 - Alors, cette semaine, la première,
15:51 ce sera à vous, Cyril.
15:53 Ensuite, un grand comédien
15:55 dont je vous ai parlé tout à l'heure,
15:57 mon ami. Ensuite...
15:59 - Francis Perrin, j'adore. - Ah, j'adore.
16:01 - Francis Perrin. - Francis Perrin.
16:03 - Francis Perrin, pardon. - Mongeville.
16:05 - Francis Perrin-Mongeville, qui triomphe ici sur...
16:07 - Je fais une spéciale C8, en fait.
16:09 - J'aurai Michel Drucker en dernier invité.
16:11 - Ah, ouais. - J'aurai, donc,
16:13 Inès Reig qui peut-être parlera.
16:15 En tout cas, je lui poserai la question
16:17 de ce qui nous a préoccupés,
16:19 de ce qui vous préoccupe régulièrement.
16:21 David Ginola, bien qu'il soit parisien,
16:23 je l'envoie
16:25 dans l'émission. - Pas de programmation.
16:27 - Il y a beaucoup, beaucoup...
16:29 - Et Cyril Ferro, également. - Non.
16:31 - Il y a trop de monde. - Très bien.
16:33 - Pas de programmation. - En animateur,
16:35 t'as Drucker, Ferro, Anna,
16:37 t'as Inès Reig... - C'est un beau chouisseur.
16:39 - Perrin. - Perrin, c'est le...
16:41 - Augustine, il vient également pour... - Augustine, j'adore.
16:43 - Il est un beau mec. - Ah, ouais.
16:45 Je l'ai vu à la salle en slip.
16:47 Je peux te dire que c'est quelque chose.
16:49 Je peux te dire que... - Un peu de rogue style.
16:51 - Je peux te dire que c'est quelque chose.
16:53 [Musique]

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