Retour sur la carrière de Julien Courbet dans PAF !
PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
Du lundi au vendredi à 17h50 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "PAF" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
PAF sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Du lundi au vendredi à 17h50 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "PAF" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
PAF sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Transcript
00:00 - Je me souviens quand Julien Courbet était déguisé en châime,
00:02 en châime, lors d'une émission, on est en 2014, et qu'il avait fait le show.
00:07 *Musique*
00:35 - Julien Courbet ! Julien Courbet, excellent !
00:40 - Bonsoir Julien Courbet, merci d'être avec nous en direct.
00:43 - Bonsoir.
00:45 - Vous voyez, je redoutais ce moment, mais je sais pas de quelle façon qu'il arriverait,
00:49 donc je m'y suis préparé toute la nuit en me disant, s'il ne ressort pas châime,
00:53 c'est qu'ils ne savent pas faire leur boulot.
00:55 Et vous avez prouvé que vous savez le faire, parce que je l'aurais fait si j'avais été à votre place.
00:59 - Ah, bon, écoutez, désolé, en veux dire, il arrive Julien Courbet,
01:01 et c'est sympa de vous recevoir, Julien, parce que vous êtes sur le plateau d'appel d'urgence,
01:05 tous les préparatifs avant le Prime, et je sais pas...
01:07 - Appel d'urgence, c'est Carole Rousseau !
01:09 - Appel d'urgence, pardon, on nous confond un peu tous les deux.
01:11 - C'est pas que tu le dises, Julien !
01:13 - Alors ça commence très très mal, c'est parce qu'on en a parlé il y a deux secondes, Julien,
01:17 pour être tout à fait honnête. Appel d'urgence, pardon.
01:19 C'est ce soir, est-ce que tout est prêt, le plateau, est-ce que tout va bien ?
01:22 On est à trois heures du Prime, maintenant ?
01:25 - On y est, on est en pleine répétition, on l'a interrompu pour vous parler, voilà.
01:29 C'est ici que vont s'installer les familles, vous voyez dans l'écran tous ceux qui ont besoin de nous,
01:33 que ce soit Nda qui recherche une sœur qu'elle n'a jamais vue de sa vie,
01:36 Guillaume qui s'est retrouvé noyé dans la garonne, les parents ne croient pas du tout à l'accident,
01:40 la petite Kenza qui a été écrasée par une voiture, le chauffard s'est sauvé,
01:44 les parents veulent savoir ce qui s'est passé, Margot qui a disparu,
01:47 Agnès Dumont qui elle-même s'est noyée, mais les filles ne croient pas une seconde à l'accident,
01:51 et on a besoin des téléspectateurs, et je tiens à préciser que lors de la dernière émission,
01:55 deux affaires ont été résolues grâce aux appels,
01:57 alors on espère que tout le monde sera ce soir pour appeler et aider ces familles.
02:01 – Alors Julien, question, les équipes aussi qui travaillent derrière vous,
02:04 parce que c'est très important, il y a un travail de recherche,
02:06 comment ça fonctionne la machine ?
02:08 – Oh ben la machine, vous savez, elle est très simple,
02:11 on a des tas de journalistes qui vont rencontrer la police,
02:14 qui rencontrent des tas de gens, il y a des enquêteurs,
02:16 on essaie d'en savoir, de regrouper le maximum d'informations,
02:20 et après malheureusement, justement on est bloqué, c'est pour ça que cette émission intervient,
02:24 c'est parce qu'il y a des affaires, il faut le savoir, qui vont être classées,
02:27 et ça les familles elles ne veulent pas l'entendre,
02:29 vous ne pouvez pas entendre quand votre enfant est mort,
02:31 ben madame, on va classer l'affaire, parce qu'on n'a rien à...
02:33 C'est là l'intérêt de cette émission, c'est qu'on peut relancer des affaires
02:36 grâce à des indices et des coups de fil qui dès le lendemain redéclenchent une enquête.
02:40 – Question aussi sur Capital, parce que vous continuez de l'animer sur M6,
02:44 depuis 2018 vous avez une actualité de dingue, Julien Courbet,
02:48 je crois qu'on vous dormait, ça c'est le mystère, ça vous plaît toujours autant Capital ?
02:53 Est-ce qu'il y a des nouveautés cette saison ?
02:55 – Alors moi ce que j'adore, alors Capital c'est vrai qu'en termes d'animation
02:58 par rapport à Appel à témoin, ça n'a rien à voir, c'est beaucoup plus facile,
03:01 mais ce qui me plaît dans Capital c'est ce qui est raconté dedans,
03:03 c'est toutes ces enquêtes sur le pouvoir d'achat du porte-monnaie,
03:06 et je crois qu'on est en plein dans la cible aujourd'hui,
03:08 on ne parle que de ça, le prix de l'essence, le prix des denrées etc.
03:12 et Capital essaie d'expliquer, de décrypter,
03:14 donc des nouveautés, non ? De l'enquête, toujours de l'enquête, de la vérité,
03:17 savoir ce qui se passe derrière les étiquettes
03:19 pour que les téléspectateurs connaissent la vérité.
03:21 – Voilà, ça peut vous arriver aussi, qu'ils cartonnent,
03:23 alors ça on adore parce qu'on va reprendre les extraits,
03:25 Julien je vous le dis tout de suite, franchement on adore ça,
03:28 depuis 2001, comment vous expliquez la longévité de l'émission ?
03:32 – Écoutez, la longévité de l'émission c'est qu'elle est tout simplement dans l'air du temps,
03:37 pourquoi ? Parce que par exemple quand j'ai démarré il y a 24 ans,
03:39 puisque l'émission a 24 ans, par exemple, Internet n'existait pas,
03:43 et maintenant on a plein de problèmes d'Internet,
03:44 donc au fur et à mesure, c'est les arnaques qui font qu'on est toujours dans l'air du temps,
03:48 et puis parce qu'il y a tellement maintenant de multiplications,
03:52 vous en parlez vous-même de temps en temps, d'arnaques, de problèmes etc,
03:55 que les gens ont envie d'avoir des solutions, et puis là c'est du concret,
03:58 on résout les problèmes et surtout, surtout, on n'en a pas fait un show pathos,
04:02 on se détend, on s'amuse, et ma plus grande fierté,
04:05 c'est d'avoir des gens qui viennent sur le plateau,
04:06 avec un énorme problème on arrive à les faire rire,
04:08 ils se moquent de leurs propres problèmes, par contre derrière, il y a du concret,
04:12 et puis il y a des petits coups de fil parfois qui tournent un peu à la volée de bois vert.
04:16 – On adore, et c'est ce qu'on préfère hein Julien,
04:18 on adore quand les coups de fil partent un peu en sucette.
04:22 Il y a votre CV qui va s'afficher sur l'écran,
04:26 vous avez connu beaucoup de chaînes bien sûr, vous êtes aussi un homme de radio,
04:31 vous avez commencé en 85, vous débutez à la radio, dans quelles circonstances, racontez-nous ?
04:37 – Les circonstances elles sont très simples, c'est l'époque, c'est l'explosion des radios libres,
04:41 moi la radio c'est ma vie, j'adore la télé attention,
04:43 mais la radio je l'ai dans les veines, et quand tout s'arrêtera,
04:46 je continuerai à aller sur une petite radio de quartier, je ne pourrai pas m'en passer,
04:50 c'est vraiment ma vie, et voilà, quand en 81 les radios libres explosent,
04:54 j'ai un petit radio réveil, parce que maintenant les jeunes n'ont plus de radio réveil,
04:57 mais nous on en avait un, j'ai écouté, je me suis dit, un jour il faut que j'essaie ça,
05:01 et j'ai eu un IUT Tech Deco et j'avais trouvé un boulot,
05:04 mais je me suis dit, avant d'aller bosser, va t'amuser un peu dans une radio libre,
05:07 écoutez ça a été dingue, je suis allé voir une radio libre,
05:10 je leur ai dit "Monsieur, comment on fait pour faire de la radio ?"
05:12 et je ne l'ai pas vu à personne, parce que c'était dans un immeuble, 17ème étage,
05:16 studio minable, ils m'ont dit "Vous voulez apprendre à faire de la radio libre ?
05:20 Très bien, vous commencez demain, mais j'ai jamais fait ça,
05:23 parce qu'on n'a pas d'animateur, donc demain vous êtes là."
05:25 Et me voilà le lendemain qui arrive, et je vais vous raconter comment ça s'est passé,
05:28 ces couillons ne m'avaient pas dit qu'il fallait venir avec ses disques,
05:31 parce que c'était une radio libre, comment je suis venu ?
05:33 Les mains dans les poches, ah oui c'est des disques !
05:35 Et donc j'en avais pas, et je me dis "Je fais quoi ?"
05:37 Et il me dit "Si t'as pas amené de disques, il va falloir que tu te démerdes."
05:39 Donc j'ai fait, ma première émission était sur deux piliers,
05:42 un, j'ai trouvé un disque qui traînait par terre, j'ai mis "Phase A", "Phase B",
05:46 et en disant "Ah, les auditeurs nous redemandent à écouter cette chanson, je la remets !
05:51 Ah, ils veulent savoir ce qu'il y a sur la phase B, j'ai armé, et après il fallait bien parler."
05:55 Donc j'ai lancé un concours d'histoire drôle, sauf que personne n'a appelé,
05:58 puisque je vous confirme que personne n'écoutait.
06:00 Donc, j'ai appelé ma sœur en lui disant "Peux-tu raconter une histoire drôle ?"
06:05 Donc elle l'a fait, elle ne sait pas les raconter, donc c'était une catastrophe.
06:08 Et j'ai fini par faire moi-même l'auditeur, et je vous jure que c'est vrai.
06:11 Donc j'étais "Qui est en ligne avec nous ?"
06:14 "Oui, bonjour Julien, elle est super ton émission !"
06:17 "Tu veux nous raconter une histoire ?"
06:19 "Ah bah oui Julien, ça me fait plaisir, il est encore brelo !"
06:21 Donc je me faisais plein de compliments, et je vous assure que j'ai démarré comme ça.
06:24 - Ah c'est génial, on adore ! Et puis vous n'avez jamais arrêté depuis, la radio c'est une passion.
06:28 Et on me dit aussi que c'est lors de votre passage à NRJ que vous avez choisi le pseudonyme de Julien Courbet.
06:33 C'est un pseudo moi, pourquoi ?
06:35 - Alors sachez, je ne sais pas si vous avez cette info, j'ai été le premier animateur en France à dire "Vous écoutez Fun Radio".
06:41 En fait j'étais sur NRJ, et un jour à Bordeaux, il n'y avait pas de satellite,
06:45 et un jour on est venu me voir, on m'a dit "Mais tout à l'heure tu ne diras pas NRJ il est 20h, tu diras Fun Radio il est 20h."
06:51 "Mais pourquoi je dirais ça ?" "Parce qu'on ne s'appelle plus NRJ, maintenant, ça démarre ce soir."
06:55 Donc j'étais le premier à dire ça.
06:57 Alors effectivement NRJ, quand j'arrive, un quart d'heure avant,
07:00 ils me disent "On a un petit problème, ton prénom c'est Frédéric et le type qui est avant toi s'appelle Frédéric."
07:05 "Oui mais il a raison, c'est un joli prénom."
07:07 "Oui mais on ne peut pas avoir deux Frédéric sur l'antenne."
07:09 Je dis "Oui mais je fais quoi moi ?"
07:11 "Eh bien tu t'en trouves un autre."
07:12 Donc j'ai pris un calendrier, et j'ai essayé Roger Courbet, Paul Courbet, Fête Nationale Courbet,
07:17 et je suis tombé sur Julien Courbet, j'ai dit "Ça sonne bien."
07:20 Et maintenant c'est devenu mon vrai prénom, puisque j'ai rejusti, j'ai fait régler ça.
07:24 - C'est votre vrai nom mais pas votre vrai prénom, c'est ça ?
07:27 - Alors maintenant sur ma carte d'identité il y a Julien Frédéric.
07:30 Je ne vous donne pas le troisième parce que c'est là.
07:32 - Ah bah si !
07:34 - C'est vraiment parce que je vous aime beaucoup Pascal,
07:37 parce que ça me coûte vraiment de vous dire que je m'appelle René également.
07:41 - Ah bah René, pas grave.
07:43 - Que chacun sur le plateau donne son troisième prénom, qu'on rigole un peu, lui dire.
07:48 - C'est pas mal ça, ça peut se faire Julien.
07:50 Moi je lui dis Francisca Marie-Claire, c'est très chic.
07:53 - C'est très chic Damien.
07:54 - Moi c'est Damien Michel Roger.
07:56 - On va à Roger.
07:58 - Et vous Pascal ?
07:59 - Et moi Pascal Marie Isabelle.
08:01 - Ah c'est chic.
08:02 - Vous vous en sortez bien.
08:03 - Oui, oui, très bien.
08:05 - Par contre le Roger.
08:07 - Le Roger !
08:08 - C'est en dire Roger.
08:10 - On embrasse évidemment, et on embrasse les Roger et les René qui nous écoutent.
08:14 - Bien sûr.
08:15 - Et qu'on adore évidemment, on parle des années TF1 sans aucun doute, Julien Courbet.
08:19 Alors ça c'est le succès, c'est Gérard Louvain qui vous repère et qui vous fait venir à TF1, c'est ça ?
08:24 - Je revois, à l'époque on envoyait des cassettes pour se faire repérer, j'en ai envoyé une à Gérard Louvain.
08:30 Il m'a fait faire un casting et puis j'ai plus de nouvelles.
08:32 Et puis un jour il m'a rappelé en me disant "Bon j'ai peut-être quelque chose pour toi".
08:35 En fait le "Quelque chose pour moi" c'était une chronique dans Sacré Soirée.
08:39 Donc j'ai été chroniqueur dans Sacré Soirée.
08:41 Et là aussi je vais vous raconter une petite anecdote qui est un peu humiliante mais vraie, mais qui fond le caractère.
08:46 J'attends, je préviens toute ma famille, je leur dis "Ce soir, je fais ma première chronique dans Sacré Soirée".
08:52 10 millions de téléspectateurs. Je suis au bas de l'escalier derrière les gradins.
08:56 Jean-Pierre est là en train d'animer, Julien Clerc machin et compagnie.
08:59 Et maintenant je commence à monter les marches, nous marquons une pause, il ne m'a jamais appelé.
09:04 Vous imaginez, j'avais prévenu mais la France entière.
09:08 Bon après je l'ai fait une ou deux fois, c'était pas terrible.
09:11 Jusqu'au jour, il y a eu un petit magazine qui s'est appelé "Pourquoi pas vous, j'en ai fait trois".
09:15 Et puis il est arrivé sans aucun doute, 16 ou 17 ans, extraordinaire mais très prenant.
09:20 Un sans aucun doute, ça prenait 7 heures d'enregistrement.
09:23 Donc j'étais à la fin, ouais ouais, 7 heures pour en faire un seul.
09:27 - 7 heures c'est énorme, rester 7 heures au studio c'est beaucoup.
09:30 Je peux vous dire que vous vous ressentiez là.
09:33 - Je vous cache pas que j'avais des chaussettes de contention et je prenais des tisaines de jambes lourdes en rentrant chez moi.
09:38 Parce que j'en pouvais plus.
09:40 Mais au bout d'un moment, j'ai dit il faut que je me calme un peu et j'avais envie un peu de divertissement.
09:44 Et c'est comme ça que je suis parti sur France 2.
09:46 J'ai passé super bien sur TF1, je peux même vous dire qu'ils m'avaient proposé un contrat mais mirifique à l'époque.
09:51 Et je ne l'ai pas accepté parce que je voulais faire du divertissement.
09:54 J'étais sur France 2, ça n'a pas marché, vous le dites tout de suite.
09:57 Le passage sur France 2 s'est soldé par un petit fiasco mais au moins j'étais sur France 2.
10:01 - Mais non Julien, mais non, ça c'est voilà, vous êtes enrichi d'autres talents et d'autres expériences.
10:07 Bon allez-les, quand même les années de TPMP, on en parle, obligé d'en parler Julien.
10:11 - Bien sûr.
10:12 - Bon allez, votre meilleur souvenir.
10:13 - Mais j'assume complètement.
10:14 - Oui, alors ça, Charm, ce n'est pas forcément le meilleur souvenir, mais meilleurs souvenirs,
10:18 je vais vous dire, c'est quand Cyril me donnait l'animation du vendredi.
10:22 Et l'animation du vendredi, on l'enregistrait en fait le jeudi soir.
10:26 Alors le jeudi soir, il y avait le direct animé par Cyril.
10:28 Après, il fallait marquer une pause obligatoire pour les horaires des techniciens.
10:32 Et on reprenait, je crois, à 22h30.
10:34 Sauf que, entre le direct et le moment où on reprenait à 22h30, on allait à la pizzeria.
10:40 Et à la pizzeria, ils servaient du rosé.
10:42 - C'est vrai.
10:43 - C'est fini ça.
10:44 - Et on buvait du rosé.
10:45 - C'est fini.
10:46 - Et je vous garantis qu'une ou deux fois, on a fait les émissions, d'ailleurs, ça ne
10:50 parlait même pas de médias, ça ne faisait que ricaner pour rien.
10:53 Quelqu'un disait quelque chose.
10:54 - C'est vrai.
10:55 - Ça a été une période, ça finissait à minuit et il y a eu des périodes, je vous
10:58 assure, on était à la limite de tomber de la chaise.
11:00 Mais ça a été une période extraordinaire où je me suis éclaté et ça m'a conforté
11:06 dans le fait de pouvoir faire aussi à la fois peut-être du magazine, mais aussi du divertissement.
11:10 Et ça, pour ça, je remercie Cyril.
11:11 - Alors, Julien, on a un petit extrait.
11:13 Vous allez voir de vous à l'antenne avec un certain Cyril Hanouna dans l'oreillette.
11:17 Voilà ce que ça donne.
11:18 - Quelqu'un vient de prendre mon oreillette en otage et il s'appelle...
11:23 - Il s'appelle Cyril Hanouna.
11:26 - Et il est en train de me donner des consignes.
11:30 - Regardez.
11:39 - Est-ce qu'on peut lui mettre un peu de son, qu'on en profite tous, parce que c'est
11:42 un personnage exceptionnel qu'il était en train de me faire.
11:45 - Je t'aime bien, Julien.
11:48 Je t'aime bien, Julien, mais je préfère Artus.
11:52 - Parce qu'il aime beaucoup Artus, qu'on salue.
11:55 - Vous l'avez fini, l'émission ou pas ? Ou dans quel état ?
12:00 - Oui, on l'a fini.
12:01 Vous savez que, Cyril, la première fois que je l'ai rencontré, c'est sur "Sans aucun doute"
12:03 où il avait demandé l'autorisation d'utiliser le plateau pendant une pause pour faire un
12:08 DVD où il faisait des sketchs.
12:11 Et moi, je ne l'avais jamais vraiment rencontré avant.
12:13 Et je vois donc, il me demande de jouer mon rôle.
12:15 Donc, je l'avais interviewé, il faisait le témoin qui...
12:18 Je ne sais plus ce qui lui est arrivé, une bêtise pas possible.
12:20 Et c'est comme ça qu'on s'est rencontrés.
12:22 Et je dois le redire que, quant à moi, ça s'est mal passé après sur le service public.
12:26 Il a été le premier à m'appeler.
12:27 Ça, j'ai la mémoire et je ne l'oublierai jamais.
12:29 - Maintenant, c'est Cyril Hanouna, notre petit extrait pour la route, Julien.
12:32 Parce qu'on ne s'en lasse pas.
12:33 C'est bon, on l'appelle à témoin, tout est prêt.
12:34 On voit que tout est prêt, le plateau est là.
12:36 - Je ne vais pas pouvoir rester non plus jusqu'à 2 heures du matin avec vous.
12:39 - Vous allez bien.
12:40 - Ça s'agit un peu, mais passez-moi ce nouvel extrait qui, j'en suis certain, me met en valeur.
12:44 - C'est une évidence.
12:46 Voilà, nouvel extrait.
12:47 - Fer brûlé au vent, des landes de pierre, autour des lacs, c'est pour les vivants.
13:00 Un peu d'enfer, le Colmar.
13:07 Des images noires qui viennent du nord, colons de la terre, les lacs, les rivières, c'est le décor du Colmar.
13:22 - Bravo !
13:24 - Franchement, vous avez fait une bonne personne.
13:26 - Je n'ai pas vu, moi, c'est à quelle occasion ?
13:29 - Vous vous êtes fait épiler, en train de changer les jambes.
13:33 - Vous faites bien de le dire.
13:36 Suite à cette épilation, en tout cas, il y en a eu plusieurs, mais il y en a une, ça n'a jamais repoussé.
13:41 Je vous assure, ici, là, vous voyez, il m'a épilé, il m'a dit, ne t'inquiète pas, ça repoussera.
13:48 Ça n'a jamais repoussé, donc maintenant, j'ai des jambes de danseuse sur la plage à cause de ça.
13:53 - On fait passer le message.
13:56 Merci infiniment, en tout cas.
13:57 - Merci à vous tous et bonne chance pour cette saison.
13:59 - C'était super, merci, c'était un bonheur de vous avoir.
14:01 de vous avoir.
14:02 [Musique]