«Européennes 2024» : pouvoir d'achat, que peut faire l'Europe ?

  • il y a 4 mois
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Écouter ou réécouter le premier débat sur le pouvoir d'achat des Français de l'émission "Européennes 2024 : quelle France dans quelle Europe", animé par Laurence Ferrari et Pierre De Vilno, avec six têtes de liste pour les élections européennes.
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Transcript
00:00 Et on a choisi de commencer par un exemple concret à vous soumettre, celui de Fabienne.
00:03 Comme 3 millions de Français, elle gagne le salaire minimum.
00:06 Face aux coûts de la vie, elle passe son temps à calculer la moindre dépense.
00:10 Un exercice épuisant. Reportage dans la Vienne, Mickaël Chaillot.
00:14 Je m'appelle Fabienne, j'ai 57 ans, je suis employée de maison.
00:19 Je fais 40 heures de ménage par semaine et d'heure passage pour environ 1400 à 1500 euros par mois.
00:25 Du lundi au vendredi, Fabienne fait le ménage au domicile de 5 employeurs différents de la région de Châtellerault.
00:32 Elle ne mange pas le midi pour gagner du temps et rentre au plus vite dans sa petite maison
00:37 qu'elle loue 550 euros par mois pour débuter sa deuxième activité, le repassage.
00:43 J'ai fait 7 heures de travail aujourd'hui.
00:46 Et maintenant, je vais faire à peu près 2h30, 3 heures de repassage selon ma fatigue.
00:57 Fabienne vit seule avec ses deux chats dans un stress permanent, l'angoisse de la fin du mois.
01:04 Vous vivez toujours sur le fil du rasoir, vous faites attention à tout.
01:08 Tout est d'occasion. Je n'ajette jamais de neuf. Jamais.
01:13 La retraite qui approche ne s'annonce pas très réjouissante au vu des estimations de la future pension, 1031 euros par mois.
01:21 Fabienne a des petits plaisirs comme partir pique-niquer avec son petit-fils.
01:25 Encore faut-il que la voiture tourne.
01:27 Avec 245 000 km au compteur, le vieux modèle doit passer le contrôle technique prochainement.
01:33 C'est l'angoisse du moment.
01:34 Voilà donc Fabienne et ses conditions de vie.
01:40 Le tirage au sort vous a désigné Manon Ombry pour commencer.
01:44 Et de même, c'est Marion Maréchal qui conclura cette émission.
01:47 Première question, vous venez d'entendre ce témoignage.
01:50 Que proposez-vous Manon Ombry pour les Français qui, comme elle, arrivent difficilement à boucler les fins de mois ?
01:56 Tout d'abord, je voudrais avoir une pensée pour Fabienne et les millions de femmes,
02:00 parce que le métier qu'elle exerce est essentiellement un métier féminin.
02:04 Des femmes de ménage, mais aussi des aides-soignantes, des infirmières,
02:07 dont on se souvient tous qu'on les avait applaudies il y a deux ans,
02:11 et ces métiers ont été méprisés, oubliés,
02:14 et ça dit quelque chose aussi de l'abandon derrière, pour les aides-soignantes par exemple,
02:18 de nos services publics à cause de l'austérité européenne.
02:21 Mais la situation de Fabienne, elle est représentative de millions de femmes et hommes
02:26 dans le pays qui galèrent à finir leur fin de mois.
02:28 Aujourd'hui, on est le 30 du mois, et combien de gens qui nous regardent
02:31 sont déjà dans la galère depuis un certain nombre de jours,
02:34 et se demandent comment ils vont payer leurs factures,
02:37 parce que les factures d'électricité explosent,
02:39 parce que le prix des denrées alimentaires explose.
02:43 Et moi je veux dire aux Françaises et aux Français qu'on peut agir à trois niveaux.
02:47 Premier niveau, le blocage des prix des produits de première nécessité,
02:52 parce que si les prix ont augmenté de 20%,
02:54 c'est que des entreprises agroalimentaires se sont gavées.
02:57 Deuxième niveau sur lequel on peut agir, la sortie du marché européen de l'électricité,
03:02 qui a fait exploser les factures d'énergie, et ici autour de ce plateau,
03:06 je suis la seule à avoir voté contre ce marché de l'énergie.
03:09 Et troisième niveau, c'est les salaires.
03:12 Fabienne est au SMIC.
03:13 Nous avons proposé à l'Assemblée nationale de voter l'augmentation du SMIC,
03:18 et les amis de M. Bardella ont voté contre.
03:20 Et d'ailleurs j'ai une autre question aussi pour vous M. Bardella.
03:23 Répondez déjà à Fabienne, elle en a plus besoin que moi Mme Ouvrier.
03:26 Je fais des propositions précisément.
03:27 Et ces propositions-là, M. Bardella, dites aux Français ce que vous avez fait.
03:31 Quand on propose des écarts de salaire maximum au sein des entreprises,
03:35 qu'avez-vous voté M. Bardella ?
03:38 Ah vous n'en souvenez pas ?
03:39 C'est vrai que vous ne venez pas souvent au Parlement européen.
03:41 Je comprends.
03:42 Mais je vais le dire aux Françaises et aux Français.
03:46 Vous, vous préférez défendre les intérêts des grands patrons.
03:49 Vous êtes en quelque sorte le larbin de la carte-carte.
03:51 Vous n'avez pas de réponse à apporter aux millions de gens, Mme,
03:53 qui ont réussi à boucler leur fin noire.
03:54 Justement, vous parlez un peu comme un macroniste en fait.
03:57 Vous voulez entrer au gouvernement comme les amis de M. Bellamy ?
04:00 Vous avez tout appris par cœur, là ? Vous allez dérouler tout, là ?
04:02 Parce que, vous voyez, il y a des millions de gens qui nous regardent ce soir.
04:04 Ils se demandent comment est-ce qu'ils vont faire leur plein d'essence
04:06 ou comment est-ce qu'ils vont remplir leur crédit.
04:08 Et je pense qu'ils méritent mieux que des éluctubrations sur tout et n'importe quoi.
04:11 Je viens de faire des propositions, M. Bardella.
04:13 Quand je propose le blocage des prix des produits de première nécessité,
04:16 quand je propose la hausse du SMIC,
04:19 quand je propose des écarts de salaire maximum au sein des entreprises,
04:22 qu'est-ce que vous faites, M. Bardella ?
04:23 Vous votez systématiquement contre...
04:26 Voici les propositions que je fais qui vont changer la vie
04:28 de millions de Françaises et de Français.
04:30 Et oui, n'ayez pas peur, M. Bardella.
04:32 Nous sommes aussi là pour démasquer l'arnaque sociale que vous représentez.
04:35 Jordan Bardella, vous avez la parole. Qu'est-ce que vous proposez, vous ?
04:37 D'abord, je crois qu'on est tous d'accord ici pour dire que
04:41 la fin du mois et le pouvoir d'achat est l'une des angoisses majeures
04:44 de millions de nos concitoyens.
04:46 Comme Fabienne, il y a un Français sur deux aujourd'hui
04:48 qui, lorsqu'il fait ses courtes, est à 10 euros près.
04:50 Et on a des millions de gens qui renoncent à se soigner
04:52 parce que le reste à charge est trop important.
04:55 Et je mets en cause directement le gouvernement
04:57 et l'impuissance du gouvernement d'Emmanuel Macron
04:59 qui laissent les Français au pied du mur de l'inflation.
05:02 On parle ici de sujets européens.
05:04 L'énergie est un sujet européen.
05:06 Depuis maintenant deux ans, les factures d'électricité
05:09 de nos concitoyens ont augmenté de 45 %.
05:11 Par conséquent, je vous propose une chose immédiate,
05:14 concrète, appliquée dès notre arrivée au pouvoir.
05:17 C'est la sortie des règles de fixation des prix de l'énergie.
05:20 Pourquoi vous n'avez pas voté contre, M. Bardella ?
05:22 Je n'ai pas voté la mesure que vous proposiez.
05:24 D'abord, si vous aviez la lumière en matière économique...
05:25 Je ne parle pas de l'UE en Europe.
05:27 Parce que dans vos amendements, madame,
05:31 il y a vos lubies antinucléaires.
05:33 Je propose la sortie du marché électrique.
05:35 Avec vos lubies antinucléaires dans les différents amendements
05:38 que je n'ai pas votés.
05:39 En revanche, lorsque j'ai proposé,
05:41 avec le groupe du Rassemblement national
05:43 et Marine Le Pen à l'Assemblée nationale,
05:45 de retrouver un prix français de l'électricité
05:48 pour mettre fin à cette folie des règles de fixation
05:51 des prix de l'électricité qui fait qu'aujourd'hui,
05:53 la France est empêchée par Bruxelles
05:55 de bénéficier des fruits de sa filière nucléaire.
05:59 Nous avions de tout temps, du général de Gaulle
06:01 à Nicolas Sarkozy, une filière nucléaire
06:03 enviée dans le monde entier
06:04 qui nous permettait d'avoir une énergie pas chère.
06:07 Les règles européennes et les Français
06:09 qui nous regardent ce soir doivent le savoir.
06:11 Parce que c'est aussi l'un des enjeux du vote,
06:13 font que c'est aujourd'hui l'Allemagne
06:16 et sa production en gaz
06:17 qui déterminent le prix de l'électricité en France.
06:20 Je refuse que l'Allemagne décide
06:23 du prix des factures de nos concitoyens.
06:25 Par conséquent, moi je propose quelque chose de très simple.
06:27 En sortant de ce mécanisme de fixation des prix,
06:29 je permets à l'ensemble des factures
06:31 de nos concitoyens de baisser de 30%.
06:33 Et je rends aussi un atout de compétitivité majeure
06:37 à nos entreprises.
06:38 Parce que si demain, on veut déverrouiller
06:39 les contraintes qui pèsent sur la croissance,
06:41 réindustrialiser notre pays,
06:42 relocaliser la production et refaire de la France
06:45 un pays de producteurs et de bâtisseurs,
06:47 il faut une énergie pas chère.
06:49 Et l'ambition que je porte avec le Rassemblement national,
06:52 c'est de refaire de la France un paradis énergétique
06:54 et de rendre aux Français les fruits de leur filière nucléaire
06:57 qu'ils ont payé.
06:58 Qu'est-ce que vous proposez ?
06:59 Rendre du salaire à ceux qui travaillent
07:01 en faisant baisser les charges, c'est ça ?
07:03 Merci beaucoup de votre invitation
07:05 et de ce débat que vous nous permettez de partager.
07:06 Je voudrais dire simplement en commençant
07:08 que je regrette beaucoup
07:09 que tous les candidats ne s'y prestent pas,
07:10 tous ceux qui ont été invités.
07:12 Parce que la démocratie, ça consiste à assumer ses convictions,
07:14 à se soumettre à l'exercice du débat démocratique.
07:16 Et je pense qu'on ne gagne jamais rien à fuir le débat.
07:18 Et d'ailleurs, j'ai juste précisé que j'ai dit
07:20 "les perdants ont toujours tort",
07:21 je me suis trompée, c'est "les absents ont toujours tort".
07:23 Voilà, je voulais rectifier.
07:24 Les absents sont les bienvenus à tout moment.
07:27 Monsieur Benhamin.
07:28 Je crois qu'on a très vite oublié Fabienne, en réalité,
07:30 dans le dialogue qui vient de se dérouler ici.
07:32 Parce que Fabienne, qu'est-ce qu'elle nous dit ?
07:33 Elle dit qu'elle travaille beaucoup et qu'elle ne s'en sort pas.
07:36 Et il y a aujourd'hui dans notre pays
07:37 des millions de Français qui bossent,
07:39 et qui bossent dur,
07:40 ou qui ont bossé toute leur vie,
07:42 et qui, avec leur salaire ou leur retraite,
07:43 n'arrivent pas à joindre les deux bouts.
07:45 C'est ça le vrai grand sujet.
07:46 Alors oui, bien sûr, il faut se battre pour faire baisser les prix,
07:49 pour faire baisser les prix de l'électricité.
07:51 Et c'est nous qui avons mené ce combat au Parlement européen
07:53 pour décorréler enfin les prix du gaz et les prix de l'électricité.
07:56 C'est nous qui étions en première ligne,
07:58 c'est voté, ce sera en oeuvre en 2026,
08:01 en recréant la possibilité de contrat long terme.
08:04 Mais le sujet, ce n'est pas seulement les prix de l'électricité.
08:06 Le sujet, c'est le coût de la vie d'une manière très générale.
08:08 Et Fabienne, qu'est-ce qu'elle nous dit ?
08:09 Elle nous dit qu'elle ne s'en sort pas
08:10 quand elle va faire ses courses tous les jours.
08:12 Moi, je crois que le grand drame aujourd'hui en France,
08:15 c'est que le travail ne paye pas.
08:16 Et la nécessité absolue que nous devons à tous les Français,
08:21 c'est de faire en sorte de sortir de cette spirale de la dépense publique
08:25 qui fait que l'État aujourd'hui n'a jamais autant absorbé
08:29 du produit du travail des Français,
08:31 sans être capable pour autant de rendre ensuite efficaces
08:34 les services publics les plus essentiels.
08:36 Tous les services publics fondamentaux
08:38 sont en train de s'écrouler sous nos yeux.
08:39 La police, la justice, faute de moyens.
08:42 L'école, bien sûr, dont je viens.
08:44 Le service public des transports.
08:45 - Cause de l'austérité budgétaire.
08:47 - La santé, les pharmaciens aujourd'hui étaient en grève
08:49 pour dire leur détresse devant l'effondrement de notre système de santé.
08:52 Et pourtant, on n'a jamais autant payé.
08:53 Ce n'est pas l'austérité budgétaire, Manon Aubry.
08:55 - Il y a des coûts budgétaires dans les budgets, M. Bellamy, non ?
08:58 - Mais pardon, Manon Aubry,
08:59 l'État n'a jamais prélevé autant d'impôts et de charges.
09:02 On est dans le pays d'Europe où le coût du travail...
09:04 - Le gouvernement Macron n'a jamais fait autant de cadeaux fiscaux,
09:05 mais vous me défendez bien.
09:06 Permettez-moi juste de terminer.
09:08 Si on vivait dans un pays de cadeaux fiscaux,
09:11 je crois qu'on n'aurait pas aujourd'hui la coupe du monde
09:13 des impôts et des charges, parce que c'est ça, la vérité.
09:15 Je sais que vous voulez en créer encore plus.
09:17 - On a surtout la coupe du monde du versement de dividendes en France.
09:20 - Je sais que votre passion, c'est de créer des nouvelles taxes,
09:22 mais moi, je crois que ce que Fabienne demande...
09:23 - Non, ma passion, c'est de redistribuer les richesses, monsieur.
09:24 - Ce que Fabienne demande, c'est que vous le fassiez.
09:26 - M. Bellamy, terminé.
09:27 Elle a déjà 50% de la richesse nationale.
09:29 - Alors, Marion Maréchal a déjà le record de démarche sociale.
09:32 - Je termine. - Terminé, M. Bellamy.
09:33 - Fabienne, elle est au SMIC ou presque.
09:36 Aujourd'hui, pour augmenter de 100 euros un salarié qui est au SMIC
09:39 dans une entreprise, il faut payer 450 euros.
09:42 Le coût du travail est le plus lourd de toute l'Europe en France.
09:45 C'est donc un problème français.
09:47 Et nous, notre projet, c'est de faire enfin baisser le poids
09:50 de la dépense publique qui n'a cessé de s'aggraver avec Emmanuel Macron,
09:53 pour faire baisser les charges et pour rendre du salaire
09:56 aux Français qui travaillent et pour éviter le spectre
09:59 de la désindexation des retraites,
10:00 qui est évidemment le projet qui se dessinera dès le 10 juin,
10:03 si nous n'arrivons pas à opposer fermement à Emmanuel Macron
10:07 le nom dont il a besoin sur le sujet social.
10:09 - Le sujet... - J'aimerais juste rebondir
10:10 sur ce qu'a dit François-Xavier Dallier,
10:11 parce que je partage l'essentiel du constat que vous avez fait
10:15 sur la politique économique d'Emmanuel Macron.
10:17 Je vous pose une question très simple.
10:18 On a une semaine des élections européennes
10:20 et je pense que pour la clarté du débat,
10:21 il faut que chaque parti politique dise ce soir
10:23 s'il est dans l'opposition à Emmanuel Macron
10:25 ou dans le soutien à Emmanuel Macron.
10:26 Les députés du Rassemblement national
10:28 qui forment le premier groupe d'opposition à l'Assemblée nationale
10:30 ont déposé une motion de censure
10:33 contre le gouvernement d'Emmanuel Macron
10:35 qui est responsable de dérapages budgétaires
10:37 gravissimes depuis 2017.
10:38 Cette motion de censure, elle sera discutée lundi.
10:41 Est-ce que vous allez, avec vos parlementaires, la voter ?
10:44 - Monsieur Bardella, c'est évidemment une manœuvre politique.
10:46 Tout le monde le sait très bien.
10:47 - Donc vous allez rester la béquille d'Emmanuel Macron
10:50 jusqu'au bout d'un quinquennat ?
10:51 - Non, non, non, non, je ne vous ai pas répondu encore.
10:52 Nous avons dit de manière très claire
10:54 depuis le début de ce débat
10:55 que nos lignes rouges sont sur la table.
10:57 Notre but à nous,
10:59 ce n'est pas de gagner des parts de marché avant une élection.
11:01 Notre but à nous, notre but à nous,
11:03 et rien que lui, le président des Républicains,
11:06 a dit depuis le début que...
11:08 - Monsieur Larcher est pour un accord de gouvernement.
11:10 - Est-ce que vous me permettez de répondre à Monsieur Bardella ?
11:11 - Rapidement, Monsieur Bellamy,
11:12 il y a en trois candidats qui n'ont pas pris la parole, s'il vous plaît.
11:15 - Les députés Les Républicains, les sénateurs Les Républicains
11:17 sont ceux qui résistent aujourd'hui
11:18 à la politique d'Emmanuel Macron.
11:19 - Ils vont la voter ou pas, cette motion de censure ?
11:20 - Et donc nous avons dit que nous...
11:21 - Monsieur Geoffroy Didier, sur votre liste,
11:23 c'est pour un accord de gouvernement, Monsieur Bellamy.
11:24 - Mais bien sûr que non, sinon, il serait marqué...
11:26 - Bien sûr que non.
11:28 - Vous êtes sûr de vous, là ?
11:29 Parce que j'ai les articles de presse, si ça vous intéresse.
11:31 - Notre point commun...
11:32 - De Madame Pécresse, avec qui vous étiez avant-hier.
11:34 - Madame Maréchal, je sais que vous venez...
11:35 - De Monsieur Grouper, de Monsieur Larcher,
11:36 de Monsieur Geoffroy Didier, qui sur votre liste,
11:38 tous veulent un accord de gouvernement
11:39 et un candidat unique, LR Macron, pour 2027.
11:42 - C'est totalement faux.
11:44 - C'est totalement faux.
11:45 - C'est une primaire de la droite totale
11:46 qu'on peut parler de Fabienne et du pouvoir d'achat.
11:47 - Vous pouvez peut-être en revenir au pouvoir d'achat.
11:49 - Marian Maréchal, je sais que vous avez la parole.
11:50 - Je vais vous dire une chose assez simple.
11:51 - Le vice-secrétaire général...
11:52 - S'il vous plaît, Madame Maréchal, s'il vous plaît.
11:53 - ... est reconverti également pour un accord de gouvernement.
11:54 Vous trompez les électeurs, Monsieur Bellamy.
11:56 Vous voulez faire élire des gens qui, au lendemain de l'élection...
11:58 - S'il vous plaît, Marion Maréchal,
11:59 parlez plutôt de votre programme.
12:01 - Pardon, je crois que...
12:02 - Non, c'est important d'être clair avec les électeurs, si vous voulez.
12:04 - C'est très important d'être clair, en effet.
12:05 - Quand on est présents devant eux,
12:06 il faut savoir vers quoi on les amène.
12:08 Et ce vers quoi vous les amenez, Monsieur Bellamy,
12:10 c'est un accord de gouvernement avec la Macronie,
12:12 c'est un candidat unique en 2027, et vous le savez très bien.
12:14 - C'est totalement faux, et vous le savez très bien.
12:17 Marion Maréchal, c'est pas parce que vous avez renié
12:19 votre famille politique d'origine que tout le monde fait comme ça.
12:21 - Monsieur Bellamy, vous savez la différence entre vous et moi ?
12:23 - Nous, nous sommes restés à droite.
12:24 Est-ce que je peux me permettre de vous répondre ?
12:26 - Moi, je suis capable de quitter un parti pour défendre mes convictions,
12:28 alors que vous, vous préférez rester dans un parti
12:30 en trahissant vos convictions.
12:31 C'est la grande différence entre vous et moi.
12:32 Donc ne me faites pas de leçons, s'il vous plaît.
12:34 C'est vous qui avez appelé à voter pour Valérie Pécresse.
12:36 Valérie Pécresse, elle représente vos idées.
12:38 - Il me semble qu'il y a peut-être un peu d'ambiguïté sur la manière
12:40 dont vous regardez aujourd'hui le Rassemblement national.
12:42 Mais ça, c'est un sujet qui me rappelle.
12:43 - S'il vous plaît, que si vous parlez les uns sur les autres,
12:46 vous répondez.
12:47 Si vous parlez les uns sur les autres, à Europe 1,
12:49 personne ne comprend rien.
12:51 - Moi, je vais vous dire, j'ai été assez effondré du débat
12:53 qu'on a partagé sur une chaîne concurrente récemment,
12:55 parce que je crois que la démocratie ne gagne rien à la cacophonie.
12:57 Donc le mieux, c'est qu'on puisse s'interpeller,
12:59 mais qu'on puisse aussi se laisser se répondre de temps en temps.
13:01 Ceux qui sont restés aujourd'hui au sein de notre famille politique
13:05 sont ceux qui auraient eu 50 fois l'occasion de changer de bord,
13:10 de changer de camp, pour aller vers...
13:12 - Madame Pécresse, elle n'est plus dans votre parti ?
13:13 - Mais Valérie Pécresse, elle était candidate à l'élection présidentielle
13:15 face à Emmanuel Macron.
13:16 - On va avancer, M. Bellamy, parce que là, ce sont des questions politisées.
13:18 - Non, mais elle...
13:19 - Est-ce que je peux terminer ?
13:20 - Alors, pouvoir d'achat.
13:21 - Tous ceux qui sont restés dans cette famille politique
13:23 sont ceux qui ont refusé de trahir, et ils l'ont fait
13:25 parce qu'ils savent que c'est là que ça va valoir la voie.
13:28 - Vous perdez beaucoup de temps de parole, M. Bellamy.
13:29 - Et nous, nous déposerons une motion de censure...
13:30 - M. Bellamy, vous n'aurez pas le temps de développer...
13:31 - Pouvoir d'achat.
13:32 - Mais est-ce que je peux répondre comme M. Bellamy ?
13:33 - Regardez vos temps de parole.
13:34 - Nous déposerons une motion de censure si, demain,
13:37 Emmanuel Macron lève le premier euro d'impôt supplémentaire
13:40 pour se défausser de sa politique sur le taux des Français.
13:42 - C'est déjà prévu.
13:43 Vous venez de le dire sur la désindexation des pensions de retraite.
13:44 - Et pour l'instant, aujourd'hui, nous attendons les décisions qu'il prendra.
13:46 La vraie solution, c'est de faire baisser le rendement de l'État.
13:48 - M. Defontaine.
13:49 - Et si Emmanuel Macron lance la désindexation des retraites.
13:51 - Si vous aviez une mesure à proposer...
13:53 - Je ne comprends pas à quelle heure va y rester la béquille de Macron.
13:55 - Franchement, il faut qu'on avance, là.
13:56 Certains candidats n'ont pas pris la parole.
13:57 Maintenant, c'est M. Defontaine qui a la parole sur le pouvoir d'achat.
14:00 - Merci, merci.
14:01 Je pense qu'on a besoin de revenir aux sujets fondamentaux.
14:03 Je pense que les Français n'ont pas grand-chose à faire, finalement,
14:05 des débats qui opposent, de savoir qui a soutenu Valérie Pécresse,
14:08 qui a fait tant de pourcents, etc.
14:10 Je pense que la question centrale, c'est la question du pouvoir d'achat.
14:13 Et je vous remercie d'avoir mis ce sujet en premier dans ce débat.
14:18 Les Fabiennes, on en croise en campagne, je pense,
14:21 on est tous tête de liste quotidiennement.
14:23 Des personnes qui travaillent dur, qui ne comptent pas leurs heures,
14:26 et qui, aujourd'hui, observent, en effet, que le travail ne paye pas suffisamment.
14:29 On observe des aides à domicile, des aides soignantes,
14:32 qui, parfois, élèvent seules leurs gamins, qui peinent à remplir le frigo,
14:35 qui ont du mal à payer la licence de foot pour leurs enfants.
14:38 On croise des ouvriers de Weerpool, moi, chez moi, à Amiens,
14:41 qui ont vu leur usine fermée, délocalisée à l'est de l'Europe,
14:44 parce que la manœuvre était moins chère.
14:46 On voit quotidiennement des enseignants qui, aujourd'hui,
14:48 après un bac +5, travaillent dans des conditions désastreuses
14:51 et sont payés seulement 1,2 chf.
14:53 – Alors, quelles mesures proposez-vous, justement, après ce contat ?
14:55 – S'ils sont dans cette situation-là, juste, c'est parce qu'aujourd'hui,
14:57 il y en a qui nous ont vanté une Europe, une Europe sociale,
15:00 en disant que Maastricht, le traité constitutionnel européen,
15:02 le traité de Lisbonne, l'ensemble des traités européens,
15:05 serait une chance formidable pour l'ensemble des travailleurs de ce pays.
15:08 Ils ont oublié, méprisé une bonne partie de la population,
15:10 ils les ont laissés sur le bord du chemin.
15:12 – Donc, que fait-il ?
15:13 – Il faut agir à deux leviers.
15:14 Premièrement, à l'échelle nationale, on l'a dit,
15:16 avec l'augmentation des salaires, l'indexation des salaires sur l'inflation,
15:18 me semble être la mesure la plus juste pour éviter que ce soit aux travailleurs de ce pays
15:22 de payer le coût de l'inflation.
15:24 Et la deuxième, c'est celle de la sortie du marché européen de l'électricité.
15:28 Comment se fait-il aujourd'hui…
15:29 – Vous êtes d'accord avec mon nom, oui, alors ?
15:30 – Comment se fait-il aujourd'hui, alors que nous avons un parc nucléaire,
15:33 grâce à notre parc nucléaire, nous produisons une électricité à bas coût,
15:36 comment se fait-il que celle-ci, elle est indexée sur le prix du gaz et du charbon allemand ?
15:40 Eh bien, c'est tout simplement pour faire plaisir aux Allemands.
15:42 Parce que les Allemands, lorsqu'ils ont décidé de fermer leur centrale nucléaire,
15:45 ils nous ont dit que si nous, on sortait de ce marché européen,
15:48 eh bien alors les Français allaient être beaucoup plus concurrentiels
15:52 et allaient avoir des factures bien en deçà de celles qu'ils payent en Allemagne.
15:54 Eh bien, moi, je l'assume complètement,
15:56 ce n'est pas aux Français de payer le choix stratégique des Allemands.
15:59 Et si cette facture d'électricité que j'ai ramenée,
16:01 qui m'a été transmise juste avant de venir sur le plateau,
16:03 a été augmentée en effet de plus de 70% ces dernières années,
16:06 c'est à cause de ce marché européen de l'électricité.
16:08 Donc, il faut en sortir d'une part, et de l'autre, il faut investir dans le parc nucléaire
16:12 qui est une source d'énergie peu chère, abordable,
16:14 et qui permet de répondre à l'impératif environnemental.
16:16 Et dernière chose quand même, il y a 20 ans, sur les factures d'électricité,
16:19 lorsqu'on a ouvert à la concurrence, on nous a dit,
16:21 on ouvre à la concurrence pour faire baisser les prix.
16:23 Eh bien, je pense que l'heure est au bilan, et le bilan est globalement négatif.
16:27 Donc, il faut remettre en cause cette ouverture au privé du marché de l'électricité,
16:31 cette ouverture à la concurrence EDF et GDF,
16:34 et recréer un grand pôle public de la distribution jusqu'à la production, bien évidemment.
16:38 – Sur cette question du marché européen de l'électricité,
16:41 effectivement, Manon Aubry, Léon Desfontaines, il y a des similitudes,
16:44 vous voulez en sortir, le Rassemblement national, les Républicains,
16:47 vous demandez d'en modifier les règles, Valérie Heillet,
16:49 vous êtes donc seule contre tous.
16:51 – D'abord, je voudrais dire à Fabienne, qui travaille tous les jours dur,
16:58 qui a du mal à boucler ses fins de mois, comme beaucoup d'autres Français,
17:01 on lui doit l'honnêteté, la sincérité et la vérité.
17:04 – Ah bah pardon.
17:05 – Et pas le spectacle déplorable d'une primaire sauvage de la droite,
17:08 ou de mesures nationales qui ne relèvent en rien de la responsabilité du Parlement européen.
17:13 On est ici tous candidats à une élection européenne, au Parlement européen.
17:16 – Votre gouvernement va se conserver.
17:17 – On doit le respect aux Français de parler ici d'Europe
17:21 et de mesures qui relèvent de notre levier au Parlement européen.
17:25 Je voudrais peut-être qu'on prenne un peu de recul.
17:27 Aujourd'hui, la crise du pouvoir d'achat, elle est due à deux chocs.
17:30 Le choc de la crise sanitaire et le choc de la guerre en Ukraine.
17:33 Qu'est-ce qu'on a fait ? Parce que c'est important de rappeler ce qu'on a fait.
17:36 – Non, non, elle est due à l'aspect fiscal aussi.
17:38 – C'est un peu facile, Madame Heillet.
17:39 – Valérie Heillet, la parole.
17:40 – Au moment de la crise sanitaire, on a appelé l'aide européenne,
17:42 qui a permis de financer le quoi qu'il en coûte,
17:44 et qui a permis le chômage partiel,
17:46 et que les salariés continuent de bénéficier d'un salaire malgré le confinement.
17:50 C'est une première mesure du pouvoir d'achat.
17:52 La deuxième, c'est qu'on a fait en Europe des choses pour réduire le prix du gaz.
17:56 Alors évidemment, les factures sont encore trop élevées,
17:59 néanmoins, il faut avoir à l'esprit que sans l'Europe,
18:02 et sans la majorité présidentielle, avec le bouclier tarifaire,
18:04 ça aurait été encore plus difficile.
18:06 – Tout va bien grâce à l'Europe, la médié, c'est pas une histoire en temps.
18:08 – Ensuite, maintenant, il y a deux éléments sur la crise de l'énergie.
18:10 – On a 50 milliards de dettes pour nos enfants.
18:11 – Le marché européen de l'électricité, nous l'avons réformée,
18:15 et il produira des effets dans les prochains mois.
18:18 – Elle n'est pas réformée, madame.
18:19 – La fin des tarifs réglementés.
18:21 – Est-ce que vous me permettez de continuer, s'il vous plaît ?
18:22 – Dites aux Français, est-ce que les tarifs réglementés vont être implus ?
18:25 – Elle a ouvri un personne qui va les rayer.
18:26 – Oui ou non, madame Ayot ?
18:27 – La réforme du marché de l'énergie, elle était importante
18:29 pour décorréler les prix de l'électricité et des prix du gaz,
18:33 et ce qui nous permettra de réduire la facture d'électricité des Français,
18:36 en valorisant notamment le nucléaire.
18:38 C'est une mesure de pouvoir d'achat pour l'ensemble des Français
18:41 qui produira ses effets dans les prochains mois.
18:43 – Et pourquoi est-ce que vous allez immédiatement augmenter les taxes sur l'électricité ?
18:46 – J'ai vu que Fabienne, elle avait une voiture,
18:48 et dans le reportage il était dit que sa préoccupation
18:51 c'était de payer le contrôle technique.
18:53 – Elle sera obligée de s'acheter une voiture thermique.
18:57 – Eh bien une mesure de pouvoir d'achat aussi,
19:00 c'est d'aller vers la voiture électrique abordable pour les Français.
19:03 – Qu'elle ne pourra pas s'acheter.
19:04 – Aujourd'hui un prix d'essence,
19:06 enfin l'essence, ce n'est pas dans la responsabilité du Parlement européen,
19:10 on ne pourra pas faire changer le prix de l'essence, c'est une réalité.
19:12 Et il faut dire aux Français que le prix de l'essence ne va pas baisser.
19:15 – D'accord.
19:16 – Mais on sait que les voitures électriques sont très chers.
19:18 – Dans quel monde, madame Ayé ?
19:20 – Elle va être obligée de s'acheter une voiture thermique.
19:23 – Elle va l'acheter comment, la voiture électrique, madame ?
19:27 – Elle n'aura pas l'argent pour chercher une voiture thermique.
19:30 – Est-ce que vous pourrez nous permettre de continuer ?
19:32 Merci.
19:33 Demain, en permettant à Fabienne d'avoir une voiture électrique
19:36 produite en France, dans les Hauts-de-France,
19:38 qui permettra par ailleurs de créer des emplois,
19:40 avec une voiture électrique qu'elle aura pu acheter à bas coût
19:45 grâce à un crédit d'impôt financé par l'Europe et/ou par l'État français,
19:49 et bien elle pourra avoir des factures pour son plein, sa charge,
19:54 qui seront trois à quatre fois moins chères que le plein au titre de l'essence.
19:58 Donc c'est une mesure pour le climat, pour l'emploi et pour le pouvoir d'achat.
20:02 – La réponse à Fabienne, c'est qu'elle achète un véhicule électrique
20:05 dont le coût de réparation est 30% plus élevé.
20:07 – On l'accompagnera, évidemment Fabienne, pour pouvoir accéder à un prix électrique
20:13 produit en France et en Europe, et à un prix abordable, c'est possible.
20:17 Moi j'entends autour de moi beaucoup de noms du défaitisme,
20:20 et bien c'est possible si on met de l'argent sur la table,
20:23 si on accompagne l'installation d'industrie,
20:25 c'est déjà le cas dans le Nord de la France.
20:27 – On peut aussi demander la voiture électrique gratuite,
20:29 mais la vérité c'est que ça ne se produit pas.
20:31 – Et qu'est-ce que vous répondez, puisque vous avez vendu le leasing social
20:34 sur les voitures électriques aux centaines de concessionnaires automobiles
20:37 qui sont aujourd'hui sur le point de mettre la clé sous la porte,
20:40 parce que l'État n'honore pas la promesse qu'il a faite ?
20:42 La vérité c'est que la voiture électrique ce sera pour Fabienne
20:45 et pour des millions de Français une catastrophe sociale absolue
20:49 qui condamnera ces gens à garder indéfiniment des véhicules d'occasion
20:53 qui sont d'ailleurs plus polluants, parce qu'en fait la voiture neuve deviendra…
20:56 – Au contraire, on ne permet pas à Fabienne d'avoir une voiture élevé,
20:59 car la vente réelle ne ressemble pas beaucoup à celle dans laquelle vous vivez.
21:02 – J'aimerais entendre Mario Maréchal sur ces solutions.
21:04 – Oui, sur le pouvoir d'achat, pardon de vous dire, Madame Meillet,
21:07 que c'est avant tout un sujet franco-français,
21:09 même s'il faut évidemment parler de l'Europe,
21:11 parce qu'aujourd'hui des millions de Français qui sont en train de remplir
21:13 leurs feuilles d'imposition se demandent pourquoi ils payent.
21:16 Parce que si c'était pour avoir une justice rapide et efficace,
21:19 une école d'excellence, des hôpitaux flambant neuf, je pense qu'ils en seraient ravis,
21:22 mais je crois qu'ils ont surtout le sentiment de payer pour le puissant fond
21:24 du coût de l'immigration et de l'assistanat.
21:26 Et je vais vous dire, c'est surtout pour payer, et bouchez-vous les oreilles,
21:29 Madame Aubry et Monsieur Defontaine, ça ne va pas vous plaire,
21:31 mais les 4 milliards de RSA et d'APL qui sont chaque année versés aux étrangers extra-européens,
21:35 la gratuité des soins pour des clandestins qui coûtent 1,2 milliard par an,
21:38 le salaire des journalistes de France Inter et de l'audiovisuel public
21:40 qui coûtent aux Français 4 milliards d'euros par an,
21:42 les subventions aux syndicats de gauche qui empêchent les gens de travailler
21:45 et qui font la grève, ou encore récemment une décision du Conseil constitutionnel
21:48 qui fait que dorénavant, si vous êtes agressé par un clandestin,
21:51 vous allez aussi devoir payer pour son avocat,
21:54 puisque dorénavant, l'aide juridictionnelle va être payée par les impôts des Français.
21:57 Donc moi, je vous le dis, le pouvoir d'achat, c'est d'abord ce que l'État ne vous prend pas.
22:02 Et donc le sujet aujourd'hui de Fabienne et de ces millions de Français
22:06 qui n'arrivent pas à boucler les fins de mois, c'est d'abord l'enfer fiscal.
22:08 L'enfer fiscal. Français choisis par la France.
22:11 Et qu'est-ce que vous proposez ?
22:12 Et donc il faut baisser les charges sur les salaires, c'est la priorité,
22:15 parce que c'est le meilleur moyen immédiatement de rendre du pouvoir d'achat par le travail
22:19 et donc de revaloriser le travail par rapport à l'assistanat.
22:21 La moitié des Français n'ont pas d'impôt, Madame Maréchal.
22:24 Non mais là, les charges sur les salaires, de toute façon, elles existent.
22:27 Vous ne voulez pas de plus en plus de salaire.
22:29 Ça a été rappelé tout à l'heure.
22:30 Pour augmenter de 100 euros net, un salarié célibataire, au SMIC, après impôt,
22:36 eh bien il faut que l'employeur paie 483 euros.
22:39 Voilà, il est là le sujet.
22:40 Maintenant, évidemment que l'Union européenne aggrave la situation
22:43 et il ne faut surtout pas, comme le souhaitent Madame Ayer et ses alliés,
22:46 demain créer une dette européenne et des impôts européens qui s'ajouteraient aux impôts français.
22:50 Il faut évidemment ne pas prendre les décisions comme celles de l'imposition
22:53 de la fin des voitures à moteur thermique à partir de 2035,
22:56 neuf j'entends, parce que c'est le saccage de 100 000 emplois industriels possibles
22:59 et il faut évidemment, et j'en finirai par là, pardon, faire les bons choix énergétiques,
23:03 ceux qui sont à la fois efficaces et moins coûteux pour les Français
23:07 et qui feront en sorte que demain, les 30% de taxes qu'ils payent sur leur facture d'électricité
23:11 ne soient pas d'abord orientées vers le renouvelable, c'est-à-dire l'éolien et le solaire,
23:15 mais d'abord vers le nucléaire.
23:17 - Vous le saurez, vous le saurez.
23:20 - Excusez-moi, mais elle propose, Mme Maréchal, de baisser les cotisations sociales.
23:25 Il faut bien que les Français aient conscience de ce que c'est que baisser les charges sociales.
23:28 D'ailleurs, vous êtes en l'occurrence en cohérence avec Jean-Danes Bardella,
23:32 vous auriez pu probablement faire liste commune,
23:35 mais la réalité c'est que sans cotisation sociale, ça veut dire qu'on n'a plus de système de sécurité sociale
23:41 et sans sécurité sociale, ça veut dire qu'on n'a plus de retraite.
23:44 Le droit à la retraite à 60 ans n'existera pas et les retraites n'existeront pas.
23:48 - C'est qu'on arrête de financer l'immigration massive, M. Desfantaines.
23:50 - M. Bardella, dites-nous, dites aux Français pourquoi vous avez refusé cet après-midi,
24:03 vos députés à l'Assemblée nationale, de voter une loi qui permettait de défendre,
24:07 de sanctuariser la sécurité sociale.
24:09 - Parce que vous la voulez, vous la défendez.
24:11 - La différence entre vous et moi, c'est que vous, vous voulez la préférence étrangère,
24:16 moi je veux la préférence nationale.
24:18 - Moi je veux que les travailleurs...
24:20 - M. Bardella...
24:22 - Laissez-moi vous répondre, pour moi la solidarité nationale, elle doit être réservée aux Français
24:25 et c'est la raison pour laquelle je défends, et je défends plus que jamais,
24:29 à l'heure où on demande toujours des économies aux mêmes,
24:31 toujours des économies aux familles françaises, aux classes populaires et aux classes moyennes,
24:34 que les préservations sociales soient réservées aux familles françaises.
24:39 - Vous êtes vraiment une coquine, M. Bardella.
24:42 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
24:45 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
24:47 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
24:49 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
24:51 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
24:53 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
24:55 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
24:57 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
24:59 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
25:01 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
25:03 - 30 secondes, 30 secondes, madame Aubry.
25:05 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
25:07 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
25:09 - M. Bardella, M. De Fontaine, soyez galant.
25:11 - M. Bardella, vous parlez de préférence nationale,
25:13 mais la réalité, c'est que votre préférence,
25:15 elle est actionnaire réelle.
25:17 Vous préférez préserver les bénéfices
25:19 et les dividendes des actionnaires
25:21 parce que vous ne voulez pas toucher
25:23 à ce qu'est la France,
25:25 c'est-à-dire la recordman d'Europe
25:27 du versement de dividendes aux actionnaires.
25:29 La vérité, c'est que vous préférez
25:31 protéger les intérêts
25:33 de ces quelques actionnaires,
25:35 de ces quelques PDG, plutôt que
25:37 de redistribuer les richesses. Et si je peux me permettre,
25:39 le coeur du problème, c'est
25:41 le partage des richesses.
25:43 Vous ne croyez pas que notre pays n'est pas
25:45 assez riche ? Vous ne croyez pas ?
25:47 - Vous faites 50% de la richesse nationale.
25:49 - Madame Maréchal, je vous ai laissé parler.
25:51 - On vit dans votre modèle socialiste.
25:53 - Madame Maréchal, votre projet économique
25:55 est le même que celui de Macron,
25:57 de toute façon, donc on est en train de l'essayer.
25:59 La réalité, c'est que dans notre pays,
26:01 nous ne manquons pas de richesses.
26:03 Dans notre pays, quand vous avez le PDG
26:05 de Stellantis, une des grandes usines,
26:07 le fleuron français,
26:09 qui gagne 1700 fois
26:11 le SMIC. Vous pensez,
26:13 M. Bardella, que M. Carlos Tavares
26:15 a 1700 fois
26:17 plus de mérite qu'un ouvrier ?
26:19 Vous préférez défendre les intérêts du PDG
26:21 de Stellantis, plutôt que les intérêts
26:23 des ouvriers ? Il se lève le matin
26:25 et il crie "faut la sortie,
26:27 il faut augmenter les salaires en baissant
26:29 les charges". - Mon monde à moi,
26:31 M. Bardella, c'est le monde des ouvriers
26:33 qui se... - C'est le monde du Hamas et des horreurs
26:35 qu'on voit tous les jours à la télé, pardon de vous dire.
26:37 - C'est le monde des ouvriers qui se lèvent le matin et qui travaillent dur.
26:39 C'est le monde de ceux qui galèrent. C'est le monde
26:41 de ceux qui payent leur facture d'énergie à cause
26:43 de votre soutien du marché électricité.
26:45 - Si je peux me permettre, pourquoi vous n'avez pas voté le découplement
26:47 des prix de l'électricité à l'Assemblée nationale
26:49 avec vos députés, madame ? - C'est le monde, M. Bardella,
26:51 c'est le monde des ouvriers qui s'engraissent.
26:53 Et ça, c'est la réalité du pays et de vos votes pour...
26:55 - On va bientôt terminer sur ce thème, mais en tout cas,
26:57 M. Trudeau, vous avez raison. - Je vais vous laisser,
26:59 parce que j'ai entendu M. Bardella
27:01 qui disait que pour augmenter le pouvoir d'achat des Français,
27:03 il proposait de baisser les charges et donc
27:05 notamment les cotisations sociales.
27:07 Ce qu'il faut dire derrière, et notamment à nos retraités...
27:09 - Ne parlez pas à ma place, je n'ai pas dit ça. - Notamment à nos retraités.
27:11 Moi, ma priorité, c'est que nos retraités puissent vivre dignement.
27:13 Dignement après une vie de dur labeur.
27:15 Qu'ils puissent avoir leur pension de retraite,
27:17 qu'ils puissent être indexés sur l'inflation, qu'on ne remette pas en cause,
27:19 et qu'ils puissent même augmenter, qu'on puisse leur donner
27:21 un coup de pouce. Mais pour ça, ça ne se fera pas
27:23 sans cotisation sociale, M. Bardella.
27:25 Et encore une fois, comme sur l'augmentation des salaires,
27:27 vous êtes un faussaire de la question sociale.
27:29 Il y a ce que vous dites, il y a ce que vous faites.
27:31 Et ce que vous faites, c'est systématiquement
27:33 trahir les travailleurs de ce pays, et en l'occurrence,
27:35 celles et ceux qui, finalement, ont une retraite
27:37 qui est trop faible aujourd'hui pour pouvoir vivre décemment.
27:39 Voilà la réalité de notre problème.
27:41 - Je rappellerai à M. Desontaines que 50% des ouvriers
27:43 prêtent à voter pour le rassemblement national.
27:45 - Ce débat, il est très intéressant, d'accord, mais s'il vous plaît,
27:47 est-ce que vous pouvez parler d'Europe, d'où ces mesures-là
27:49 relèvent de la responsabilité du Parlement européen ?
27:51 - Parlons de votre responsabilité, Madame.
27:53 C'est très intéressant, parce que tout à l'heure,
27:55 vous nous avez dit qu'il fallait être honnête.
27:57 Dites quel est votre projet caché, Madame.
27:59 Le lendemain des élections européennes, vous vous apprêtez
28:01 à désindexer les pensions de retraite, de l'inflation.
28:03 Comme l'a dit M. Maillard, votre président de groupe
28:05 à l'Assemblée nationale, vous allez augmenter
28:07 les prix du gaz de 10% au 1er juillet,
28:09 comme M. Attal a augmenté les factures d'électricité.
28:11 - Vous n'êtes pas bien informé, M. Bardella. Parlons des autres.
28:13 - Vous allez casser l'assurance chômage et vous allez, allons plus loin,
28:15 ça a été évoqué, interdire aux Français,
28:17 et notamment aux Français les plus modestes,
28:19 de pouvoir acheter un véhicule thermique à l'horizon 2035.
28:21 Donc, si les Français ne vont pas
28:23 massivement voter en faisant barrage à Emmanuel Macron,
28:25 je les alerte solennellement,
28:27 ils vont se réveiller avec la gueule de bois le lundi matin,
28:29 parce que vous êtes les bras ballants devant l'inflation.
28:31 Et quand on vous entend aujourd'hui,
28:33 alors que des millions de gens n'arrivent plus à se soigner,
28:35 à se chauffer, n'arrivent plus à boucler les fins de mois,
28:37 alors dire que la solution, ça va être de leur faire acheter
28:39 des véhicules électriques qui coûtent beaucoup plus cher
28:41 et dont le coût de réparation est 30% plus important
28:43 qu'un véhicule, les gens se disent,
28:45 mais ces gens sont complètement en colère.
28:47 - La réponse, vous allez payer, c'est mis en cause.
28:49 - M. Bardella, c'est votre bilan.
28:51 Si les cotisations sociales ne vont pas,
28:53 vous allez faire un coup de décibel.
28:55 - Je vois que Jordan Bardella
28:57 est extrêmement bien informé
28:59 sur le projet caché d'Emmanuel Macron.
29:01 - Non, M. Maillard l'a dit sur la dénexation des pensions de revenus.
29:03 - Moi, je suggère qu'on regarde quel est votre projet caché.
29:07 - Il y a un projet qui est très sûr.
29:09 - Vous avez un programme pour ces élections européennes.
29:11 On va le regarder.
29:13 Vous souhaitez la renationalisation
29:15 de la politique agricole commune.
29:17 - Non, pas du tout, madame.
29:19 Vous avez lu le mauvais document et comme depuis le début de cette campagne,
29:21 vous vous emmêlez les pinceaux dans tous les dossiers européens que vous mentionnez.
29:23 - Vous voulez plus contribuer au budget européen.
29:25 - Ça n'est pas vrai, madame.
29:27 - Vous voulez sortir de l'Union européenne.
29:29 - Madame, lisez le programme de 2024.
29:31 - Laissez-moi terminer.
29:33 - Je vous en prie, mais vous mentez.
29:35 - Votre projet, c'est quoi ?
29:37 Renationalisation de la politique agricole...
29:39 - Non, en fait...
29:41 - Laissez-moi terminer.
29:43 - C'était le programme d'il y a 5 ans.
29:45 - Je l'ai regardé, le programme.
29:47 - C'est une véritable girouette.
29:49 Si on le branchait sur un générateur,
29:51 on aurait de quoi éclairer tout le programme.
29:53 - Merci, madame.
29:55 - Il reste un peu de temps, Marion Maréchal.
29:57 - S'il vous plaît, misez-le.
29:59 - S'il te plaît, est-ce qu'on peut parler,
30:01 s'il vous plaît, tranquillement sur ce plateau ?
30:03 Renationalisation de la politique agricole commune.
30:05 La fameuse double frontière.
30:07 Vous remettez des frontières entre la France,
30:09 l'Italie, l'Allemagne, etc.
30:11 - On y vient.
30:13 - C'est le rétablissement des frontières.
30:15 La remise en cause de la libre circulation
30:17 des Français et des transfrontaliers
30:19 qui vont travailler tous les jours
30:21 entre la France et l'Allemagne.
30:23 Vous refusez de contribuer au budget commun.
30:25 Tout ça, c'est des éléments qui disent
30:27 que le Rassemblement national
30:29 est toujours un tenant du Frexit
30:31 et veut continuer à sortir de l'Union européenne.
30:33 C'est ça, votre projet caché.
30:35 Assumez-le auprès des Français, monsieur Bardella.
30:37 - Vous voulez sortir de l'Union européenne ?
30:39 - Avec l'impôt des Français,
30:41 l'impôt de ceux qui nous regardent,
30:43 la contribution française au budget de l'Union européenne
30:45 a explosé. C'est 10 milliards cash
30:47 qu'on donne chaque année à l'Union européenne.
30:49 Les Français vivent aujourd'hui
30:51 dans une copropriété
30:53 où le syndic de l'immeuble leur retire leur fenêtre,
30:55 leur retire leur porte,
30:57 leur impose des clandestins dans leur salon,
30:59 choisit la couleur du papier peint et en plus augmente
31:01 la facture d'électricité de 45 %.
31:03 - Vous voulez sortir de l'Union européenne ou pas ?
31:05 - Probablement, je protesterai à la réunion
31:07 à l'AG du syndic.
31:09 Vous acceptez des trucs complètement hallucinants
31:11 et vous ne vous rendez pas compte...
31:13 J'en termine, madame Ferrand.
31:15 - L'Europe nous rapporte, mais vous êtes très tard.
31:17 - Madame, vous ne vous rendez pas compte des souffrances
31:19 qu'induisent votre politique
31:21 sur les Français qui nous regardent ce soir.
31:23 Quand on vient dire aux gens qui n'arrivent plus à boucler
31:25 les fins de mois, qui sont obligés d'avoir deux métiers,
31:27 qui sont obligés de faire trois métiers
31:29 dans la journée quand il n'y a pas les enfants
31:31 à élever le soir, et que vous leur dites
31:33 la réponse que moi, au pouvoir, je vous apporte,
31:35 c'est de vous obliger à acheter
31:37 des véhicules électriques, pardon de vous dire, madame,
31:39 et franchement, ça me fait de la peine de vous dire cela,
31:41 mais vous apparaissez complètement hors sol pour les gens
31:43 qui nous regardent. - Alors, ne soyez pas caricatural,
31:45 Jordan Bardella, vous êtes absolument caricatural.
31:47 - Vous n'êtes pas capable de citer une mesure de mon projet.
31:49 - Moi, pendant cinq ans, j'ai bossé au Parlement européen.
31:51 - Ça ne se voit pas, pardon. - J'ai bossé pour réduire
31:53 la facture d'électricité. - Plus 45 % en deux ans.
31:55 - Pour permettre, en fait, d'avoir un meilleur temps d'ordre.
31:57 - Madame Maréchal, vous êtes en retard, entendez-moi.
31:59 - Vous avez fait quoi au Parlement européen, Jordan Bardella ?
32:01 - Pardon ? - Vous avez fait quoi au Parlement européen ?
32:03 - Je me suis battu contre votre politique, et quand je regarde les sondages,
32:05 ça a l'air plus porteur que le bilan inexistant
32:07 qui est le vôtre, plus 45 %
32:09 d'augmentation des factures électricitaires.
32:11 - Ce n'est pas un duel, rassemblement national,
32:13 en une semaine. - Madame Maréchal.
32:15 - Madame Ferrari, s'il vous plaît, j'ai écouté tout le monde parler.
32:17 - 2 minutes 35 du temps de parole pour Mme Maréchal. Je suis désolée, c'est elle qui a la parole.
32:19 - Ah ben non, je suis désolée, Mme Maréchal,
32:21 tout le monde l'a vue, elle a beaucoup parlé au début
32:23 de l'émission, ça n'a pas été pris en compte.
32:25 - Ah non, Madame. - Ah, donc vous comptez ?
32:27 - Soyez raisonnable, Madame Baillé, soyez raisonnable.
32:29 - Non, vraiment, c'est le studio de téléfoot,
32:31 soyez raisonnable. - Véritablement, si je l'ai vue, ça a été pris en compte.
32:33 - Non, c'est pas téléfoot, c'est le KNM, Mme Football Club.
32:35 Marion Maréchal. - Bon, écoutez, je crois qu'en tout cas, il y a une chose qui est claire,
32:39 c'est qu'en réalité, les macronistes qui ont entraîné la faillite de l'État français,
32:43 qui ont aujourd'hui le record de dettes et d'impôts en France,
32:47 ne veulent pas s'arrêter là, ils veulent importer ce modèle en Europe.
32:51 Et donc, ils prévoient, en effet, demain, une dette européenne,
32:55 qui serait financée par des impôts européens,
32:57 qui viendraient donc s'ajouter, évidemment, à la fiscalité française.
33:01 Mais le projet d'Emmanuel Macron, il ne s'arrête pas là,
33:03 puisque c'est d'ailleurs le grand enjeu de ces élections européennes.
33:05 Permettez-moi d'élargir un petit peu, puisque Emmanuel Macron et ses alliés,
33:08 ils veulent un super État fédéral européen, ils veulent un président de l'Union européenne,
33:11 ils veulent réduire d'ailleurs les pouvoirs du Conseil européen,
33:15 ils veulent un ministre des Affaires étrangères européen,
33:17 ils veulent demain que l'Union européenne s'occupe également de l'école ou de la santé,
33:21 et ils veulent aussi, et ça, ça recoupe le pouvoir d'achat,
33:23 ils veulent élargir l'Union européenne, au pays des Balkans, à la Moldavie, à l'Ukraine.
33:28 Vous imaginez qu'en Moldavie, vous avez à peu près 50 euros de salaire par semaine.
33:33 Et donc c'est évidemment un drame absolu, puisque c'est une concurrence directe, frontale,
33:38 avec notre économie et avec nos travailleurs, et donc la conséquence immédiate,
33:42 ce sera encore un appauvrissement général des Français,
33:45 et donc c'est tout l'enjeu aujourd'hui de ces élections européennes,
33:47 de s'opposer à ce projet dramatique.
33:49 Deuxième partie. On a déjà dit le pouvoir d'achat.
33:52 Non mais vous continuez sur l'agriculture, donc vous pouvez essayer.
33:54 Et l'agriculture, c'est aussi du pouvoir d'achat. Deuxième partie.

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