"Être une femme ou un homme est une réalité biologique" : Retour sur les propos de Marion Maréchal

  • il y a 4 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste




TPMP sur les réseaux sociaux : 
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Category

📺
TV
Transcript
00:00 - Allez on va revenir sur Marion Maréchal ce matin sur France Inter, ça a fait énormément parler.
00:07 Alors déjà il y a la journaliste Sonia De Villers qui a mené l'interview et vous allez voir,
00:12 Sonia De Villers c'est France Inter, c'est du France Inter tout craché.
00:16 Sonia De Villers, ah non mais sans rigoler, c'est vraiment, elle est persuadée qu'elle sait tout sur tout.
00:22 Elle est sympa, j'avais fait une interview avec elle, elle croyait qu'elle connaissait mieux la télé que moi.
00:26 Et très vite, au bout de 5-10 minutes, elle a vu qu'elle avait encore du boulot.
00:30 Non mais je dis pas ça parce que moi c'est le seul truc que je connais.
00:33 Donc Sonia De Villers, elle connaît la télé comme moi je connais la charcuterie.
00:36 Vous avez coupé vos cheveux ou ? - On me les a plaqués.
00:40 J'ai fait un petit lifting avant de passer. - Fais gaffe parce que c'est ta meuf qui va te plaquer là.
00:45 - Merci, bonjour à vous, ça fait plaisir d'être là. - Comment ça va mon chéri, je suis tellement content de te voir.
00:50 - Moi aussi, c'est toujours un bonheur. - Tu es mon petit génie. - Ah c'est gentil.
00:53 - J'aime bien ce surnom. - Je frotte comme ça et tu apparaît. - La lampe ? - Non non, je frotte mes fesses.
00:56 - Et tu apparaît, j'adore. - Et je sors d'où du coup ?
01:00 - C'est ça le problème de Gauthier. Gauthier, pour moi, qui est un des plus grands talents du moment.
01:08 Si ce n'est le plus grand. Donc je suis très heureux quand il vient nous voir.
01:11 On va revenir sur le buzz du jour, Marion Maréchal sur France Inter ce matin.
01:15 C'était franchement, franchement, c'est... - Tellement gratuit. - Non mais c'est pas possible.
01:19 - En fait c'est la gratuité de la question. - Vous voulez qu'on va voir la question sur Pétain ?
01:23 - Oui. - Tout de suite ou pas ? - Bah c'est un peu le buzz du jour.
01:26 - Bah ouais, on va voir ça et après on va voir "un homme est un homme, une femme est une femme".
01:29 Vous allez me dire ce que vous en pensez sur les propos de Marion Maréchal qui a dit...
01:32 Elle revenait bien sûr sur le prix d'interprétation féminine qu'a reçu Akane, on en a parlé hier.
01:38 Et elle disait "un homme est un homme, une femme est une femme".
01:41 Voilà, donc pour elle, elle ne comprenait pas... - Pour remettre à un homme le prix d'interprétation féminine selon elle.
01:47 - C'est ça le truc, hein. - Vous avez mangé un micro ou quoi ?
01:51 - Cyril, vous savez qu'en parlant de Marion Maréchal, il y a un article que je viens de lire dans les coulisses
01:55 du point qui commence par votre question sur "qui vous sauvez sur une barque entre Marie-Épine et Eric Zemmour ?"
02:02 Parce que ça fait énormément réagir dans le clan Zemmour.
02:05 Je vous ai écrit d'ailleurs tout de suite après en vous disant "j'ai des réactions instantanées".
02:09 Vous n'avez pas coupé la séquence et vous ne l'avez pas publié sur les réseaux sociaux.
02:12 Donc le buzz a été limité en un terme. - Oui, parce que si on avait des bons sur les réseaux,
02:17 on le saura. C'est le truc le plus important, mais ils ne l'ont pas fait.
02:20 Ils se préfèrent mettre Gilles Verdez qui dit "j'ai mal à la gorge". Ils pensent que c'est plus intéressant.
02:24 Vous savez, un jour vous travaillerez avec mes équipes, vous comprenez ce que c'est.
02:28 - Et c'est plus qu'une rumeur, il y a une petite musique qui dit qu'elle pourrait revenir aux RN et chez Marine Le Pen.
02:33 Et cette séquence a prouvé que les relations s'étaient consolidées entre elle et sa tante.
02:37 - Exactement. Alors nous, on a l'air d'avoir se sucer mutuellement.
02:41 - Vous l'avez remarqué, c'est susmi susmo.
02:47 - On peut avoir la question derrière s'il vous plaît ? "Êtes-vous choqué ?"
02:52 Alors ils mettent toujours cette question, "êtes-vous choqué ?" au lieu de mettre "êtes-vous d'accord ?"
02:55 Comme ils ont appris un mot cette année dans l'émission, ils mettent "choqué" à tous les trucs.
02:58 Parce qu'ils ont un direct travail chez Daily Shock, les mecs.
03:01 "Êtes-vous choqué ? On est choqué de tout." C'est ce que vous êtes choqué.
03:03 - Alors moi, je ne suis jamais pour cibler les gens personnellement.
03:07 Elle l'avait fait avec le couturier Jacques Mus sur la GPA qu'il avait fait.
03:11 Là, elle cible une actrice en particulier.
03:13 D'ailleurs, il faut dire que c'est un prix collectif.
03:15 Il y a Célina Gomez, Zoé Saldana qui ont gagné aussi le prix et qui n'ont pas fait une transition de genre.
03:22 - Mais ce n'est pas ça en fait. Ce n'est pas ça qu'elle veut dire.
03:24 Marion Maréchal, ça n'a rien à voir avec ça.
03:26 Moi, je n'ai même plus envie de parler de cette histoire de cadres, de prix d'interprétation.
03:30 Ça n'a rien à voir avec ça.
03:32 Ce qu'elle est en train de dire, Marion Maréchal...
03:34 - C'est une réalité biologique.
03:35 - C'est pas ça qu'elle est en train de dire.
03:37 Je vais vous dire ce qu'elle est en train de dire.
03:39 C'est beaucoup plus profond que ça.
03:40 C'est qu'elle en a marre.
03:42 Moi, je vais vous dire.
03:43 La dernière fois, j'ai assisté à une scène qui m'a rendu fou, moi.
03:45 Je le dis aux téléspectateurs.
03:47 La dernière fois, je vois une scène.
03:48 Il y a un petit garçon de 5 ans qui est en train de discuter avec un gars.
03:52 Il dit "Comment tu t'appelles ? Alors, tu as une copine ou peut-être un copain ?"
03:57 - Oui.
03:58 - Oh, à 5 ans, on attend 2 minutes.
04:00 On saura après ce qu'il a envie de faire dans sa vie.
04:02 Non, mais ce qu'elle est en train de dire, Marion Maréchal, c'est...
04:05 - C'est une idéologie.
04:06 - Elle parle de toute cette...
04:07 - Idéologie.
04:08 - Cette idéologie woke.
04:09 - Tout ce qui est idéologie.
04:10 - En fait, c'est le wokeisme qui la dérange.
04:12 C'est tout ça, c'est toutes ces questions qu'on fait se poser, même à des enfants,
04:17 alors qu'ils n'ont pas à se poser ces questions, les enfants.
04:20 Je suis désolé.
04:21 Voilà.
04:22 Moi, je pense que c'est ça, en fait, qu'elle dénonce, Marion Maréchal.
04:24 - C'est exactement ça, ce qu'elle dénonce.
04:25 C'est cette idéologie transgenre.
04:26 Et pour aller encore plus loin, c'est qu'aujourd'hui, quand un enfant, un adolescent ou donc un mineur
04:30 se sent mal dans sa peau et se pose des questions, peut-être sur sa sexualité, sur son orientation sexuelle,
04:35 on l'oriente de manière immédiate vers l'option du transgenre, de la transition de sexe.
04:39 Or, cette transition est très complexe et très coûteuse, peut générer de gros problèmes.
04:43 - Moi, je...
04:44 Moi, quelqu'un qui a vraiment mal dans sa peau...
04:46 - Mais bien sûr.
04:47 - Et qui a envie de faire une transformation...
04:49 - Transition.
04:50 - Il n'y a aucun problème.
04:51 - Non, mais ça ne doit pas être automatique...
04:52 - Mais ça ne doit pas être automatique.
04:53 - C'est un enfant qui se pose une question pour des transitions qui peuvent être, encore une fois, très complexes,
04:56 avec des effets irréversibles dont on en a parlé.
04:58 C'est-à-dire qu'un gamin, un mineur qui décide, un petit garçon, de devenir une petite fille ou vice-versa,
05:02 c'est irréversible.
05:03 Et la deuxième chose, c'est que j'en ai marre qu'on taxe les gens de transphobes pour un oui ou pour un non.
05:07 Elle a simplement dit qu'un homme qui devient une femme est né homme.
05:10 C'est une réalité implacable.
05:12 - Elle a dit que c'est une réalité biologique.
05:13 Mais ça, ça serait très intéressant, puisqu'on a porté plainte contre elle.
05:16 Donc, ça serait intéressant d'entendre la justice.
05:18 - Justement, j'aurais bien aimé voir l'extrait de Sonia Rivière où elle lui dit...
05:21 - Être une femme ou être un homme.
05:22 - Oui, mais elle lui dit c'est sur le coup de la justice.
05:23 - C'est contre la loi.
05:24 - C'est contre la loi.
05:25 C'était l'extrait que je voulais, mais ils ne prennent jamais les bons.
05:27 - Après, de maintenant, vous allez m'envoyer tous les extraits.
05:29 - Et ils font passer ses propos pour des propos haineux, alors qu'elle décrit simplement une vérité, encore une fois, qui est implacable.
05:32 - Ah non, c'est plus une vérité.
05:33 - Oui, Raymond, Raymond, qui n'était pas là hier, il a le droit de parler un petit peu.
05:35 - Non, ce qu'elle dit, c'est vrai.
05:37 Elle dit quand tu es homme, tu dois être homme. Moi, j'ai plus de mal dans le sport. Dans le sport, moi, pour moi, je ne veux pas qu'il y ait transgenre.
05:43 - Je vais te dire, on ne parle pas du sport ou pas du sport.
05:45 Ce qu'elle a voulu dire, Marion Maréchal, ça n'a rien à voir.
05:47 Moi, je pense que c'est au-delà du Festival de Cannes.
05:49 Sortons du Festival de Cannes dont tout le monde se fout. D'accord ?
05:52 - Le Festival de Cannes, pour le coup, elle a complètement tort.
05:54 - Pour le coup, il faut en sortir.
05:55 - L'actrice, il faut en sortir. Le Festival de Cannes, il faut en sortir.
05:57 - Il faut en sortir parce qu'elle a eu tort.
05:58 - Elle parle... Voilà.
06:00 - Moi, je ne suis pas si complètement...
06:02 - On a Arturo Brachetti, là, qui est là.
06:04 - C'est moi.
06:05 - Voilà. Donc, elle nous dira ce qu'elle en pense. Donc, vas-y.
06:07 - Moi, je suis comme Gérardine. Sur le Festival de Cannes, ça ne me dérange pas qu'une actrice prenne le prix comme ça.
06:14 Ça ne me dérange pas. Je suis plus pointu sur le sport.
06:17 Après, c'est Marion Maréchal. C'est des idées de Marion Maréchal.
06:19 Et moi, je suis quand même... Quand tu es homme, tu es un homme.
06:21 Tu peux faire ce que tu veux. Tu seras un homme.
06:23 Après, si tu veux changer...
06:25 - C'est ça. Le débat, ce n'est pas Cannes, les chéris.
06:27 - C'est exactement ce qu'elle veut. - Valérie Bélaïm, le débat, ça n'est pas Cannes.
06:30 C'est... Cannes, on s'en fout. D'accord ?
06:33 - Mais arrête ça, alors. - On parle de Marion Maréchal.
06:35 C'est pour ça que la question est mauvaise, une fois de plus.
06:37 Voilà. C'est Marion Maréchal qui dit "Un homme est un homme. Une femme est une femme."
06:41 - Alors, on n'est pas choqués. - C'est ça, la vraie question.
06:43 - On n'est pas choqués. - Donc, voilà.
06:44 - On n'est pas choqués à la raison. Après, on sait que la sexualité, c'est quand on est petit.
06:46 - C'est bon. C'est bon. On en est, s'il vous plaît. Merci.
06:47 - La sexualité, ça se décide très tôt, dans le jeune âge. - C'est bien.
06:49 - Si après, il y a des gens qui veulent faire la transition et qui veulent passer femme, c'est bien.
06:53 Il n'y a pas de souci. Mais là, sur ce qu'elle dit, elle a raison sur l'idée de départ.
06:57 Moi, je peux être que d'accord avec elle. Au départ, si tu es homme, tu es un homme.
07:00 Ensuite, après, la sexualité, ça se découvre avec le temps.
07:02 - Ce n'est pas la sexualité, c'est du mélanger. - S'il vous plaît, on ne vous a pas donné la parole.
07:05 - Non, mais... - Vous avez donné la parole à Bernard Montiel.
07:06 - C'est un homme qui veut dormir. - Il ne dormait pas.
07:08 - Même si je me trompe quand je dis la sexualité. C'est vrai, peut-être que je me trompe.
07:10 - Le genre et le sexe, c'est la sexualité. C'est pas la même chose.
07:12 - Le genre et le sexe, je me trompe. Je mélange peut-être plus.
07:14 - Mais oui, c'est Raymond. - Mais ce qu'on dit, c'est qu'on laisse le temps...
07:16 - C'est Raymond, tu le vois bien. - On laisse le temps peut-être plus tard,
07:18 14, 15, 16 ans, comme a dit Guillaume, parce que c'est un truc irréversible.
07:21 Il faut attendre peut-être la majorité.
07:23 - C'est bon, là. - Et moi, je pense qu'à...
07:25 - On aura les WOC qui vont parler tout à l'heure. Ne vous inquiétez pas.
07:28 C'est insupportable, les WOC, Bénaim et Consor. Pour l'instant, on a Bernard Montiel.
07:32 - Et moi, je suis quoi, alors ? - Toi, tu sers à rien, mais on t'adore.
07:35 - Et bien alors ? - Voilà. On t'adore.
07:37 - Non, moi, je crois qu'il faut quand même une reconnaissance pour ces personnes qui souffrent,
07:40 comme l'a dit hier la jeune femme qui était avec nous.
07:43 Ça existe. Il faut pas nier. Trangent, ça existe.
07:46 D'ailleurs, l'actrice, en l'occurrence, sans vouloir en venir sur Cannes,
07:48 elle a dit que depuis l'âge de 4 ans, elle en rêvait.
07:50 C'est un truc qui s'est... qui est en eux.
07:52 - Mais quand on dit non, on dit pas qu'il faut pas les reconnaître.
07:54 - Mais il a pas dit qu'il fallait les reconnaître.
07:56 - Mais on dit pas que ça existe pas et on dit pas qu'on veut pas les reconnaître.
07:58 - Vous êtes à côté de la plaque. - Mais non, mais c'est un freud de dire ça.
08:00 - Je vais demander à quelqu'un... - Elle n'en est qu'un homme.
08:02 - Je vais demander, s'il vous plaît, je vais demander au mec le plus franc de la table,
08:05 au moins, de faire décoller un peu le débat, Jean-Michel Maire,
08:07 parce que là, c'est insupportable, il faut que je critique. Jean-Michel Maire, allez.
08:10 - Oui, mais moi, je suis franc, mais moi, j'ai pas tellement de mal,
08:12 parce que je fais partie d'une ancienne génération où malheureusement, les choses étaient plutôt binaires
08:17 et on était content que ça soit binaire.
08:19 - Vous faites pas du tout partie de l'ancienne génération, je vous le dis.
08:21 - Ah, si, quand même. - Vous avez plein d'idées.
08:22 - J'ai 62 ans, j'ai 62 ans. - J'ai vu votre bac tout à l'heure,
08:25 l'ancienne génération, on faisait pas ça. - Oui, c'est ça.
08:27 - Et je suis resté d'une génération où on était heureux avec...
08:30 Quand les choses étaient simples, où il y avait des hommes, des femmes
08:34 et que du coup, tout n'était pas mélangé, tout n'était pas...
08:36 - On s'accachait dans une sorte de bouillie. - Il y avait des gens malheureux,
08:38 je sais pas s'il y avait des gens malheureux, peut-être, oui,
08:41 mais il n'y avait pas une sorte de porte-drapeau perpétuel pour dire qu'on était autre chose
08:46 que ce qu'on était à la naissance. Désolé, je vais donner un exemple tout simple.
08:50 Paul Ska, que j'adore, elle était la semaine dernière, vendredi,
08:53 elle va dans les toilettes, je la trouve dans les toilettes des hommes.
08:55 Je dis "Paul Ska, c'est les toilettes des hommes". Elle dit "Je suis pas une femme, je suis non-binaire".
08:58 Alors je lui dis "Non, mais là, je suis complètement paumé, gros truc, là, comme ça".
09:01 "Excuse-moi, t'es une femme, va dans les toilettes des femmes".
09:04 - Elle commence à t'arrêter sur les vannes de Paul Ska.
09:06 - Oui, c'est ça. Non, mais ça devient maintenant tellement mélangé tout ça
09:11 qu'on s'y perd et quand on s'y perd, on s'affronte.
09:15 Et quand on s'affronte, du coup, je trouve que ça devient pas malsain, mais ça devient perturbant.
09:22 - Qu'est-ce que vous en pensez, votre avis ?
09:24 - Mais je vous dis, ça sera intéressant de voir si on a encore le droit en France,
09:28 vu qu'elle va être vraisemblablement, si ça va au bout, elle va être jugée, Marie-Marie.
09:32 Puisqu'il y a des plaintes portées par des associations contraires,
09:35 est-ce qu'on a encore le droit de dire que c'est une réalité biologique d'être femme ou d'être homme ?
09:40 Après, je suis jamais pour cibler les individus, mais c'est quand même intéressant.
09:43 Mais elle a d'ailleurs un bon exemple. Moi, ça m'a fait penser à cette séquence aussi.
09:46 Vous savez, il y a un invité, on le présente. "Bonjour, monsieur".
09:48 Il dit "Qu'est-ce qui vous permet de dire que je suis un monsieur ?"
09:50 "Vous êtes blanc ?" "Ah bah non, qu'est-ce qui vous permet de dire que je suis blanc ?"
09:52 - C'est sur Arrêt, sur Images. - C'est sur Arrêt, voilà.
09:53 Je voulais pas les citer pour pas leur faire de pub parce que c'est...
09:55 - Je suis le seul à les regarder. - Mais cet extrait a tellement fait de buzz...
09:58 - Il a été vu des milliers et des milliers de fois. - Ils se sont fait prendre à leur propre piège.
10:00 - Voilà. - Les woke qui se sont fait prendre à leur propre...
10:02 - Donc jusqu'où ça s'arrête, en fait ? Jusqu'où ça va ?
10:04 - Ils font des reportages sur moi toutes les semaines.
10:06 - Sur CNews, globalement, voilà. Ils nous adorent. Ils nous regardent beaucoup.
10:09 - Vous savez quoi ? Ils nous regardent beaucoup.
10:10 Ils font pas... Bah tu sais, on est beaucoup plus regardés qu'eux.
10:12 - Ça, c'est sûr.
10:13 - Et je voulais dire que dans certains pays, notamment en Amérique du Nord,
10:15 où les opérations pour changer de genre sont beaucoup plus répandues qu'ici,
10:19 il y a à peu près 30 % de personnes, après, qui veulent revenir à leur genre précédent.
10:23 - Alors je détends bien. Ils sont en train de revenir.
10:24 - Donc ils détransitionnent. - C'est irréversible.
10:25 - Donc après, quand on détransitionne, on va dire...
10:27 On va leur tirer le prix d'interprétation féminine parce que, c'est-à-dire,
10:29 devenu un homme, ça devient complètement humuesque, je trouve.
10:32 Et franchement, moi, je m'y retourne pas.
10:33 - On sait que le cinéma est perdu. Oui. Gilles Verdouze.
10:35 - Non mais il est dingue, Jean-Michel. - S'il vous plaît, calmez-vous.
10:37 - Bah oui, mais oui, mais je veux bien.
10:38 - C'est Jean-Michel Maire. Il va faire un spectacle, s'il vous plaît.
10:42 - Non mais d'abord, moi, je suis pas woke, mais je suis révolté parce que...
10:45 - Ah bah si vous êtes woke. - Vous avez voté le concept.
10:47 - Vous avez voté le concept. - T'as un problème, toi ?
10:49 - Alors je vais t'expliquer quelque chose.
10:51 - La meilleure veste. - Lui, c'est vraiment...
10:52 Lui, c'est l'intouchable. - Ah bon ?
10:54 - Alors vraiment, je vais te dire. Lui, c'est l'intouchable.
10:56 - Il y a un biais, là. - Il y a un biais.
10:57 - Lui, il fait ce qu'il veut. - Au nom de quoi ?
10:59 - Il peut chier sur ton pupille. - Je ne le prends pas particulièrement.
11:04 - Lui, il fait ce qu'il veut. Lui, c'est l'intouchable.
11:06 Donc un molo-elastico. - OK. Donc j'attaque Jean-Michel ?
11:09 - Oui, attaque Jean-Michel.
11:11 - Non mais c'est fou, ce que vous dites.
11:14 - Oui, peut-être. - Il y a des gens...
11:15 Vous dites que c'était mieux avant, il y avait des hommes, des femmes.
11:17 Il y avait des chromosomes, comme dit Marion Maréchal.
11:19 - Oui, elle est pas... - X, Y, X, Y.
11:21 - Mais je vous... - Ah oui.
11:22 - Mais des gens se font suicider pour vos conneries.
11:24 Les gens se suicident pour vos conneries.
11:26 - Il y a des gens qui se suicident aussi après avoir changé de genre.
11:28 - Non, arrêtez. - Mais vous êtes une foule.
11:30 - Tais-toi, toi. C'est mieux que tu te taises, franchement.
11:32 - Non, mais... - Oh, oh, oh.
11:37 - Tu sais qui c'est, elle ? C'est l'arrière-grand-mère de l'intouchable.
11:40 - Donc tu te calmes. - Je sais plus.
11:42 Je sais plus à qui parler. - Non, mais ne parle pas.
11:45 - Mais qu'est-ce que tu voulais dire ?
11:46 - Tu dis une énorme bêtise parce qu'il y a une étude qui vient de sortir.
11:48 Il y a 12 % de chances de suicide chez les transgenres que chez les autres.
11:52 Les bloqueurs de puberté, les pays qui sont à la pointe, ils reviennent tous dessus.
11:56 Et Valérie... Valérie, tu vois comme tu connais pas le sujet...
12:00 - Chut, chut, chut. - Tu vois comme tu connais pas le sujet
12:01 parce que les bloqueurs de puberté, c'est réversible.
12:03 - Elle connaît très bien le sujet. - Valérie, tu as dit quelque chose tout à l'heure.
12:06 - Tu as répondu à Jean-Michel quand il essayait de défendre une vision de la famille qu'on avait avant.
12:12 Tu as dit que ça faisait des malheureux.
12:14 - Oui, bien sûr. - Tu as dit ça.
12:16 - Chut. - Excuse-moi, mais on est en train...
12:19 - Dès que quelqu'un est malheureux, on est en train de lui donner comme réponse
12:24 parce qu'il y a une poussée idéologique sur cette transition de genre.
12:28 Donc dès qu'un ado, par exemple, est malheureux, on va lui expliquer
12:30 que c'est parce qu'il peut choisir son genre.
12:32 - Moi, j'ai un coup de poing. - Je ne veux pas de cette vision du monde.
12:34 - Chut, chut, chut. - Et comme par exemple, Marie-Charlotte
12:36 - On la traite de... - On fera, on fera, on fera.
12:38 - Elle fantasme des trucs qui n'existent pas. - S'il vous plaît, allez vendre des bracelets sur la plage là
12:43 et on verra après. - Tous les gens qui prônent pour la tolérance
12:46 sont les plus intolérants parce que dès qu'on dit quelque chose...
12:49 - Chut, s'il vous plaît. - Par exemple, les drag queens n'ont rien à faire
12:51 dans une école maternelle. - On n'aura qu'une ou aucun.
12:53 Ou Géraldine ou Bénaïm, pas les deux. - Si vous voulez, mais...
12:55 - Les drag queens sont dans les éclats maternels. - Chut, une ou aucun, pas les deux.
12:58 - Si on remet ça en cause, on est transformés. - Pas les deux.
13:00 - On ne peut plus rien dire, donc voilà. Donc là, moi, je n'en peux plus.
13:03 - Gilles, qu'est-ce que tu as à dire ? - Non, mais c'est honteux, monsieur.
13:05 - Mais là, on est à 150 ans, vous ne vous rendez pas compte
13:09 de ce qu'on entend dans la sérange. - Bah oui, d'accord.
13:11 - Eh, c'est 250 ans. - Bah oui, mais non, mais là...
13:13 - Mais là, c'est de l'arrière-garde emmerdue qui l'amène.
13:15 - Non, mais c'est de la folie ! C'est de la folie !
13:18 - C'est ce qu'il faut, là. - Tu as raison.
13:20 - Pour moi, celui qui a les idées les plus rétrogrades ici,
13:24 qui croit à ce qui est très moderne, c'est vous-même.
13:26 - Mais non, c'est raté, c'est pas vrai. - Vous êtes catastrophique.
13:28 - C'est pas vrai. - Cyril, arrête d'insulter mamie.
13:31 - Bien sûr. - OK. - Franchement, vous parlez pas
13:33 comme ça, mon arrière-garde. - C'est pas grave.
13:35 (Rires)
13:37 (Cris de la foule)
13:39 (Cris de la foule)
13:41 - Tu sors, tu sors. - J'ai pas compris la règle.
13:45 - Lui, c'est l'intouchable, lui. - J'ai pas compris la règle.
13:47 - Je suis venu il y a 2 minutes. - Lui, c'est l'intouchable.
13:49 Il peut provoquer qui il veut. Personne n'a le droit de rétorquer.
13:52 Et je rappelle qu'on n'a pas le droit de retoucher son père.
13:54 - On a similé les règles quand même un petit peu. - Voilà, exactement.
13:56 - Mais on en rajoute pas, toi ! (Rires)
13:58 - Et tu ne le tutoies pas ! D'accord ? Tu ne le tutoies pas.
14:01 - Est-ce qu'il peut m'appeler monsieur ? - Oui, bien sûr. - Merci.
14:03 - Gauthier. Gauthier, j'ai rien que tu fasses.
14:05 - Ce qui est dommage, c'est qu'il y a la France insoumise
14:07 après comme sujet, donc il faudrait quand même qu'il revienne.
14:09 - T'inquiète pas, il va revenir. Il part jamais très loin.
14:11 - Ah, voilà. - T'inquiète pas, il va revenir.
14:14 Mais j'espère qu'il aura compris qui tu étais dans cette émission.
14:17 - Voilà. - On va voir tout de suite avant d'avoir...
14:19 On va laisser parler une des WOC. Juste, on va voir d'abord le sondage.
14:22 Voilà, pour les calmer un peu. Voilà, merci. Êtes-vous choquée ?
14:25 90 % de bon. Merci. Allez-y maintenant.
14:28 Benahim, toujours la WOC de service, la WOCman, comme on l'appelle ici.
14:31 (Rires)
14:33 Merci, Benahim, vous voulez parler ? - WOCwoman, alors.
14:35 - Alors, vas-y, alors. - Non, non, mais je...
14:37 Je trouve que la façon dont vous évoquez ce sujet...
14:40 - Qui ? Déjà, c'est pas vous, c'est lui. Et lui, c'est le chouchou.
14:43 - Non, parce que Gauthier, il est le plus équilibré.
14:45 - Parce que Gauthier est extrêmement mesuré dans ses propos.
14:47 - Bien sûr. - Et Gauthier dit...
14:49 - Vous vous attaquez à qui ? À Jean-Michel Maire ?
14:51 - Jean-Michel. - Il vous a jamais aimé.
14:53 - Il a 90 % des Français, visiblement. - Exactement.
14:55 - Il en reste à 90 %. - Il a 90 % des Français, exactement.
14:57 - Il a 90 % des Français. - Il a 90 % des Français.
14:59 - Il a 90 % des Français. - Il a 90 % des Français.
15:01 - Il a 90 % des Français. - Il a 90 % des Français.
15:03 - Les 2 prix Nobel de l'émission. - Voilà, et nous, on est les...
15:05 - Les prix Nobel de la connerie. Merci. Allez.
15:07 - C'est pas parce que la majorité, c'est quelque chose que je vais suivre la majorité.
15:10 - Mais vous devriez... Benahim, vous suivez pas la majorité.
15:13 - Non, parce que ça s'appelle la démocratie. - Vous devriez les suivre, Benahim.
15:16 - Non, les nôtres, c'est pas très grave. - Sur les autres chaînes aussi, vous auriez dû les suivre, la majorité.
15:20 - Benahim, vous auriez fait peut-être plus d'audience. Merci.
15:22 - Allez, drapeau à l'Assemblée nationale.
15:24 - Je parle même pas. - Non, mais quelle chautette sait faire de mieux ?
15:28 - Merci. 90 %, le public a parlé. Merci. - Mais 9 %, c'est déjà bien.
15:33 - Oui, 9 %, c'est plus que Mélenchon, la thèse européenne. Vous voyez ?
15:36 - Ah bon ? - On le dit. Allez, on va...
15:38 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

Recommandée