TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
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Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 Dimanche soir, M6 diffusait en prime une enquête de zone interdite qui traitait de la transidentité, des transgenres et des transitions.
00:07 Ce numéro fait énormément parler.
00:09 Depuis, avec des questions difficiles, est-il normal que les transitions soient remboursées ?
00:13 Les mineurs peuvent-ils être autorisés à faire une transition ?
00:15 Depuis dimanche, on voit énormément de réactions sur les réseaux.
00:19 On va revenir sur les extraits les plus forts de zone interdite.
00:22 On a d'abord vu Jackie. C'est à 59 ans qu'elle a commencé sa transition, hormones, chirurgie.
00:27 Cela fait des décennies qu'elle rêvait de ça pour enfin vivre en accord avec son genre.
00:31 Regardez, merci Michel.
00:33 Jackie a débuté sa transition en prenant des hormones à l'âge de 59 ans.
00:37 Elle s'est fait opérer du visage et des cordes vocales, une opération qui a malheureusement échoué.
00:43 Jackie n'a pas pu changer de genre avant et pourtant, elle le souhaitait depuis l'adolescence.
00:49 Je n'étais pas dans mon rôle, je n'étais pas dans mon genre.
00:51 Et donc j'ai enterré ça.
00:53 Jusqu'au moment où je me suis dit, c'est plus possible.
00:55 Je ne veux plus vivre comme ça, sinon je vais finir comment ?
01:01 Je finirai ma vie en homme et...
01:03 Jackie a fini par changer de genre.
01:05 Il était essentiel pour elle de se faire opérer des parties génitales.
01:09 Elle a subi à l'âge de 63 ans ce que l'on appelle une vaginoplastie.
01:15 Elle a commencé sa transition à 59 ans.
01:17 Alors, ce qui pose problème, merci Nina d'être avec nous.
01:21 On l'adore.
01:23 Ce qui pose problème, c'est que c'est remboursé, en ce moment, par la sécurité sociale.
01:27 C'est ça qui a fait le plus polémique, Jules Verdet.
01:29 Absolument.
01:31 La polémique est double, si je puis dire, parce que depuis 2009, la transidentité,
01:35 ce n'est plus une pathologie, ce n'est plus une maladie.
01:37 Et ça, heureusement que ce n'est plus considéré comme une maladie.
01:39 Mais paradoxalement, ce n'est plus une maladie.
01:41 Ça continue à être remboursé comme une affection longue durée.
01:45 Les gens sont remboursés à 100%, sauf pour les dépassements d'honneuraires.
01:49 Et ça, ça a choqué des gens qui disent, puisque ce n'est plus une maladie,
01:53 qu'entre guillemets, certains le considèrent comme un choix, ça ne devrait pas être remboursé.
01:57 Je ne prends pas parti, je fixe le problème.
01:59 Qu'est-ce que vous en pensez Nina ?
02:01 Moi, je pense que ce qui n'est pas normal, c'est les pathologies qui ne sont pas remboursées.
02:05 Mais ce n'est pas que nous, on a les opérations remboursées.
02:07 Moi, personnellement, j'ai eu mes opérations remboursées, à part le nez.
02:10 C'est mon copain qui me l'a payé.
02:12 Parce que la rhinoplastie ne rentre pas en charge dans la transition.
02:17 Ça se chiffre à combien le remboursement, à peu près, sur toutes les opérations ?
02:21 Une vaginoplastie, c'est entre 15 et 20 000 euros remboursés par la Sécurité sociale.
02:27 Et une féminisation faciale, la totale, on ne doit être pas loin aussi.
02:31 Est-ce qu'il y en a qui se choquent que c'est remboursé par la Sécurité sociale ?
02:33 Dites la vérité ici.
02:35 Daniel, oui.
02:37 15, 20 000 euros, donc c'est à toi de dire.
02:39 Oui, ce n'est pas tellement le prix, mais pour moi, je peux me tromper, c'est un choix déterminé.
02:44 Je suis ravie que vous soyez mieux dans votre peau et c'est formidable.
02:47 Mais je trouve ça un peu choquant parce que j'ai des exemples très précis, dont je ne parlerai pas ici,
02:52 de choses qui ne sont pas remboursées et qui ont été pour ma mère vraiment très salutaires,
02:56 qui ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale.
02:58 Mais c'est ça qui n'est pas normal.
02:59 On peut le voir comme ça.
03:01 Mais pour l'instant, en l'état des choses, je suis...
03:03 Je voudrais te rassurer, Daniel, ça ne représente que 0,1% de la population.
03:07 Les trans, en France, sont entre 20 000 et 30 000, donc ça ne représente absolument rien.
03:11 Et par exemple, je te rappelle que des cures thermales sont remboursées par la Sécu.
03:14 Il y a des choses qui sont encore plus aberrantes.
03:16 Juste pour préciser, c'est important vraiment de le dire, que ce n'est pas un choix.
03:19 Voilà, merci.
03:20 C'est un contrôle de l'identité.
03:22 Je me sens bien rejoindre, mais moi, de ce que j'en vois, j'ai l'impression que c'est un choix pour aller mieux.
03:26 Je pense que les personnes concernées sont les mieux placées pour t'en parler.
03:29 Est-ce que c'est un choix, Nina ?
03:30 Non, ce n'est pas un choix parce que moi, j'ai toujours ressenti que je n'étais pas née dans le bon corps.
03:34 Donc non, ce n'est pas un choix.
03:36 Après, je suis d'accord sur ce que vous dites aussi, qu'il y en a qui ne font peut-être pas ça pour les bonnes raisons.
03:44 Mais en tout cas…
03:47 Non, je n'ai pas dit ça.
03:49 Non, ce que vous avez dit avant…
03:50 J'ai une question, c'est que là, dans le zone interdite, c'était intéressant parce que j'ai l'impression que de plus en plus, il y a des…
03:55 Comment ça s'appelle ? Des transitions.
03:57 Oui, voilà.
03:58 C'était ça que je voulais dire.
03:59 Alors, on doit aussi la payer, ça doit aussi être remboursé par la Sécu.
04:01 Non, mais ce n'est pas de plus en plus parce que l'exemple…
04:03 J'ai trouvé que le zone interdite était très à charge et je n'ai pas aimé du tout ce zone interdite.
04:06 Alors moi non plus.
04:07 On va avoir un deuxième exemple.
04:09 Non, mais ça, c'est une vraie question.
04:10 Ces hormones peuvent pourtant avoir des effets secondaires assez importants.
04:13 Zone interdite, tu as suivi, Elie, qui après avoir commencé une transition, avait fait marche arrière.
04:17 Regardez.
04:18 En général, ce que je dis, c'est que j'ai une expérience de transition.
04:23 J'ai fait une transition à un assez jeune âge et je me suis rendu compte au bout d'un certain temps que ce n'était pas ce qui me convenait.
04:29 Je ne me perçois pas comme une femme et je ne me vois pas devenir une femme.
04:33 Et donc, j'ai commencé à être dans ce questionnement de pourquoi est-ce que je me sens différente des autres filles autour de moi.
04:37 J'ai commencé à vraiment rejeter mon corps parce que je savais qu'il y avait une possibilité de le changer.
04:41 Ce mal-être, il n'était pas en moi avant.
04:45 Ma démarche, ce n'est pas du tout de refaire le parcours dans l'autre sens.
04:48 C'est plutôt d'arrêter ces changements-là, d'arrêter d'être dans la recherche de quelque chose d'autre et de juste accepter les choses telles qu'elles sont maintenant.
04:57 L'important, c'est de lâcher prise et de simplement d'être.
05:00 C'est ça pour moi, ma détransition.
05:02 Alors, je voudrais dire sur les cures thermales, elles sont remboursées quand il y a une pathologie.
05:08 Sinon, ça peut être un peu foué dans l'homme.
05:11 Oui, mais quand tu dis que tu as mal au dos, ça peut dire que tu as mal au dos.
05:14 Et puis, un suivi psychologique, c'est aussi remboursé souvent par la sécu.
05:18 Et finalement, la transition, c'est aussi la suite d'un suivi psychologique par rapport à des personnes qui sont en souffrance.
05:23 Oui, mon...
05:24 Elle n'a pas aimé le reportage.
05:26 Non, je trouve que ça a desservi la cause, ça a décrédibilisé les personnes trans.
05:30 Enfin, c'était pas à faire.
05:33 Alors, il y a un extrait qui a fait plus parler que les autres.
05:36 Ils ont suivi Cédric pour comprendre comment se passaient les prises d'hormones.
05:39 Vous allez voir que c'est très simple avec des infirmiers, que c'est entièrement pris en charge.
05:42 C'est ça en fait qu'on vient d'en parler, qui est le plus problématique pour les téléspectateurs.
05:47 Regardez.
05:48 Deux fois par mois, il a un rendez-vous immanquable.
05:52 Direction le cabinet infirmier pour son injection de testostérone.
05:57 Bonjour.
05:58 Bonjour.
05:59 Un traitement qu'il devra suivre à vie.
06:02 C'est tous les combien, cette année ?
06:04 Tous les 13 à 15 jours.
06:06 Y a des effets secondaires ?
06:08 Il y a forcément des effets secondaires, les poils, la voix, tout ça.
06:12 En fait, les premiers effets, c'est d'abord la voix.
06:14 Elle s'est allée très rapidement, honnêtement.
06:16 Et au bout de 9 mois, déjà 6 mois, ça se stabilisait.
06:19 Au bout de 9 mois, c'était bon, c'était ma voix définitive.
06:22 Pour ses consultations, ses médicaments et même certaines chirurgies,
06:26 Cédric est couvert à 100% par l'assurance maladie.
06:29 Au titre de l'ALD, l'affection longue durée.
06:33 C'est ça.
06:34 C'est ça.
06:35 C'est tout l'honneur de notre système de santé.
06:37 On y va.
06:38 Merci, merci, c'est bon.
06:39 Le truc, c'est que si c'est pas remboursé, c'est tellement cher,
06:44 y en a, ils ont pas les moyens et tout, que après...
06:46 Les riches le feront.
06:48 Je vous pose la question aux téléspectateurs.
06:50 Si une personne ne change pas de sexe, qu'est-ce qu'il y en a ?
06:53 Ils peuvent mettre fin à leur jour, c'est compliqué.
06:56 Il faut quand même rappeler que tout ça, le but, c'est de sauver des gens.
06:58 C'est pas de faire plaisir, il l'ubie encore une fois.
07:01 Le seul but, c'est de sauver une partie de la population qui est en danger.
07:03 Toi, tu te sens vraiment mieux, Nina ?
07:04 Ah bah oui, moi, ça fait 6 ans.
07:06 Je suis heureux, j'ai tout fait.
07:09 Et puis si ça avait pas été remboursé...
07:12 T'aurais pas pu le faire.
07:13 J'aurais pas pu le faire aussi vite, entre guillemets.
07:16 Parce qu'il y a une chose qui est vraie dans le reportage, c'est que oui, par contre, c'est très long.
07:21 Alors, il y a un pays où c'est très facile, c'est la Suède.
07:23 La Thaïlande aussi.
07:25 Dans certains pays, les choses sont encore plus libres et simples que chez nous.
07:29 En Suède, ils avaient tout fait pour faciliter les transitions, même chez les adolescents.
07:33 La Suède a tout fait pour faciliter les transitions.
07:37 Et compte plusieurs centres comme celui-ci, avec des équipes dédiées au changement de genre, y compris chez les plus jeunes.
07:45 Les médecins ont longtemps été autorisés à bloquer la puberté des enfants dès l'âge de 12 ans.
07:52 Cette grande facilité d'accès au traitement a conduit à une explosion des demandes de transition.
07:59 Une étude montre que les personnes transgenres de moins de 25 ans étaient devenues 160 fois plus nombreuses en 20 ans.
08:06 Et toujours en 2019, dans la presse, des révélations vont choquer le pays.
08:12 L'équipe du service de psychiatrie pédiatrique de l'hôpital Karolinska a procédé à l'ablation des seins de jeunes filles âgées d'à peine 14 ans.
08:21 - Daniel, ça te choque ? - Oui.
08:25 - Ils ont durci les règles, maintenant. - Je pense qu'il faut vraiment laisser tranquille avant 18 ans.
08:31 De toute façon, c'est sans doute pour ça aussi qu'il va y avoir de plus en plus de détransition.
08:37 - La France, ce n'est pas la Suède. - Je n'ai pas trouvé que c'était à charge.
08:40 Peut-être que j'ai entendu ce que j'avais envie d'entendre.
08:43 J'ai appris plein de choses et ça a changé mon regard sur certaines choses.
08:49 Je suis toujours heureuse quand je vois quelqu'un d'heureux.
08:52 En revanche, pour les mineurs, en Suède, c'était trop facile. On les encourageait presque.
09:00 - Ça s'est durci. - C'est vrai. C'est un danger.
09:05 - Le modèle français est beaucoup plus réglementé. - Oui, c'est ça.
09:08 - Au niveau de l'âge, on est bien lotis. - On est quand même en train de faire cette compte-là.
09:12 - Nina, sur ton compte TikTok, tu n'hésites pas à montrer des photos de toi avant ta transformation.
09:16 Est-ce que tu m'autorises ? Est-ce qu'on diffuse ces photos ?
09:18 - Oui, on a déjà fait la dernière fois. - On peut le refaire.
09:20 - Je regarde et la transformation, elle est incroyable.
09:23 - C'est rigolo. - C'est mignon.
09:26 - Moi, quand j'étais petite, c'était moi un peu plus jeune.
09:30 Pendant l'adolescence, on commençait un peu à mettre du rose, on commençait un peu à se chercher.
09:36 C'était moi un tout petit peu avant ma transition.
09:40 Vous voyez, je me maquillais, je faisais le teint, je me faisais les sourcils.
09:44 Ça, c'était moi pendant ma transition au tout début.
09:48 Vous voyez, je commençais à laisser pousser mes cheveux, je me maquillais.
09:51 Je commençais à être un peu plus féminine.
09:53 Et voilà, 7 ans après, après une féminisation faciale, une augmentation mammaire et un changement de sexe.
09:58 Mais voilà.
10:00 - Alors, on va voir ce qu'en pensent les téléspectateurs sur la sécurité sociale.
10:03 Voilà, certaines opérations, comprenez-vous que certaines opérations soient remboursées, non, à 87% sur les transgenres.
10:10 - Et quand un toxico ou un alcoolo, il est soigné parce qu'il occasionne un accident de voiture, par exemple, est-ce que c'est normal que ça soit remboursé par la sécurité sociale ?
10:19 - Oui, je pense qu'il ne faut pas pointer du doigt les personnes trans, ce n'est pas normal.
10:22 - C'est les pathologies qui le valident, par exemple.
10:25 - Voilà, 86%, 88%.
10:28 pour ça.