Les députés entament ce lundi l'examen du projet de loi sur la fin de vie, prévoyant pour la première fois en France une "aide à mourir" pour certains patients, non sans susciter inquiétudes et divisions.
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00:00Sortir d'un tabou, d'une pratique clandestine et créer une aide à mourir,
00:06c'est ce que pourrait permettre la loi étudiée à l'Assemblée cet après-midi.
00:10Est-ce que c'est normal de laisser quelqu'un qui a toute sa tête
00:14mais ne peut même plus déglutir et qui est donc dans des souffrances incroyables,
00:21lui dire attendez vous n'êtes pas encore dans le cadre de l'agonie,
00:23on va attendre encore quelques mois avant de vous aider.
00:26Une loi que dénonce ce médecin,
00:28car elle ne consacre pas une part suffisante aux soins palliatifs
00:31et surtout fait rentrer une pratique à l'hôpital qu'il ne considère pas comme un soin.
00:37Pourquoi l'État organise ça à l'hôpital ?
00:41Que ça soit dépénalisé oui, mais que ça ne rentre pas à l'hôpital.
00:44Je pense que pour ces situations-là, la solution est juridique, elle n'est pas médicale.
00:49Cet infirmier aimerait aussi que les soins palliatifs soient mieux reconnus.
00:53J'ai peur que dès lors que l'euthanasie soit légalisée,
00:57l'accompagnement ne consiste plus qu'en une espèce de checklist à cocher
01:02pour être légitime ou non à demander la mort.
01:05Et ce n'est pas le sens que je donne au mot accompagnement.
01:09Le parcours législatif du texte pourrait durer au moins jusqu'à l'été 2025.