Le journaliste Franz-Olivier Giesbert était l’invité de La Grande Interview, ce vendredi 24 mai, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur le décès de Marie-France Garaud : «Elle faisait beaucoup de bons mots et c’était du bon pain pour les journalistes. C’était une autre époque quand il y avait des politiques des personnalités fortes en gueule, cela nous change de ce ramassis d’ectoplasmes que l’on a aujourd’hui».
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00:00 - Elle faisait beaucoup de bons mots et franchement pour les journalistes c'était du bon pain.
00:04 Il y avait des formules comme ça par exemple aujourd'hui sur l'Europe.
00:06 "L'Europe est un berceau vide où il n'y a pas d'enfants".
00:09 Et puis sur Chirac dont elle avait été la conseillère,
00:12 elle prétendait presque qu'elle avait été son cerveau mais ce n'était pas le cas
00:14 parce que Chirac avait un vrai cerveau, contrairement à ce que pensaient beaucoup de ses conseillers.
00:19 Il était même très cultivé.
00:21 Et je croyais que Jacques Chirac était du marbre dont on fait les statues.
00:25 En réalité, il est fait de la faïence dont on fait les bidets.
00:29 Non mais voyez, c'était le genre. Elle avait peur de rien.
00:33 Et on avait le droit sans arrêt quand on la voyait.
00:35 C'est pour ça qu'on adorait la voir tous à des petites phrases comme ça sur les autres.
00:40 C'est une autre époque, vous savez.
00:41 C'est une époque... Alors de ce point de vue, moi je regrette beaucoup
00:44 quand il y avait justement en politique des gens comme ça, c'est-à-dire des personnalités fortes.
00:48 - Et là c'était en 80 parce qu'elle avait été candidate à la présidentielle.
00:52 - Des fiers à bras, des forts en gueule.
00:55 Si vous voulez, ça nous change un peu de ramassis de plasmes parce qu'il y a beaucoup de ça quand même.
01:00 - Et vous reviendrez pour nous en parler.
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