• il y a 6 mois
Sudinfo vous propose l'émission "Home Cinéma" de VOO / Be TV consacrée à l'actualité du 7ème art. A l'honneur cette semaine: Hélène Vincent. Cette comédienne avec une belle carrière au théâtre ainsi qu’au cinéma nous parle de "Rétro Therapy", long métrage touchant d’Elodie Lélu, co-produit par BeTv !
Transcription
00:00 Bonjour Alain Vincent.
00:09 Bonjour.
00:10 Je suis vraiment content de vous avoir.
00:12 D'abord parce que vous êtes une immense comédienne, n'ayons pas peur des mots.
00:15 Vous avez une carrière impressionnante.
00:18 Vous avez commencé à la fin des années 60 votre carrière au théâtre avec Jean-Pierre
00:22 Vincent et Patrice Chéreau.
00:23 On vous a vu exploser bien sûr dans La vie est un long fleuve tranquille, le film de
00:28 Châtillet vous avez fait Madame le Quai Noir.
00:30 Hum, ça sent bon chez vous.
00:32 C'est lundi, c'est Ravioli.
00:33 On vous reçoit principalement pour votre participation au film d'Élodie Lelu, Radiothérapie.
00:39 Vous partagez l'affiche avec Olivier Gourmet et Fantine Ardouin.
00:43 Elle débloque complètement cette murloc.
00:46 De toute façon Yvonne voudra jamais qu'on aille habiter chez elle.
00:50 Pourquoi ? Parce qu'elle ne supporte pas les mecs.
00:53 Elle les a tous virés.
00:54 C'est hors de question.
00:55 Et puisque votre gendre et votre petite fille vous le proposent.
00:58 Ce n'est pas mon gendre, juste l'ex de ma fille et le géniteur de la petite poima.
01:01 J'aimerais savoir ce qui vous a intrigué, interpellé dans cette histoire.
01:06 J'ai été extrêmement émue par le sujet.
01:09 Émue et j'ai souvent ri.
01:12 Ce n'est pas rien d'arriver à avoir une belle légèreté, un espace de rire alors
01:19 qu'on parle en gros de quelqu'un qui est en train de s'évanouir dans la maladie d'Alzheimer.
01:24 Yvonne, t'as vraiment cramé tous tes outils ?
01:26 Oui, alors j'ai l'hibérémessa.
01:29 Tu ferais bien d'en faire autant.
01:31 Et puis ce personnage magnifique, ancienne féministe, mais féministe un jour, féministe toujours.
01:40 C'est Arthur.
01:41 Même dans la maladie d'Alzheimer, ça continue à la tenir, à la booster.
01:48 Et ça lui permet, par des détours, de rentrer en relation très intime et très profonde
01:53 avec sa petite fille qu'elle ne connaissait pas.
01:55 Il faut dire que dans la famille, on a toujours été très fellation.
01:58 Sodomy, un peu moins, mais quoi que.
02:01 Enfin, je ne suis pas pour toi, mais moi, je...
02:03 Vous êtes avant tout une grande actrice de théâtre qui avait toujours privilégié l'aventure collective.
02:10 Oui.
02:11 Alors ici, j'imagine que ça devait être très, très collectif et très joyeux comme tournage, non ?
02:16 C'était très collectif.
02:18 C'était très joyeux parce que Elodie, malgré le stress du tournage, a une disposition à regarder le côté léger, humoristique de la vie.
02:34 Elle nous a embarqués dans cette humeur-là.
02:37 Plus fort !
02:38 Le personnage d'Yvonne aurait pu être joué autrement, avec beaucoup plus de gravité.
02:47 Or là, c'est cette légèreté qu'Elodie apporte.
02:51 Le public n'est pas repoussé par le tragique de cette histoire liée à la maladie d'Alzheimer.
03:00 Alors René, un petit rencartement, on dirait ?
03:03 Non, pas du tout.
03:04 Les hommes ne connaissent rien aux femmes.
03:07 Moi, j'ai toujours beaucoup parlé aux hommes en faisant l'amour.
03:12 Ce qui est très frappant dans votre parcours, c'est la liberté.
03:15 Même dans votre parcours au théâtre, vous avez beaucoup, beaucoup travaillé jusqu'au début des années 90.
03:22 Puis il y a eu une coupure de 15 ans avant votre travail avec Christian Charietti.
03:28 Vous avez recommencé à faire du théâtre.
03:31 En fait, c'est parce que vous étiez, est-ce que vous étiez à un moment donné las ?
03:35 Quand j'ai commencé à 17-18 ans, je ne savais rien à rien.
03:41 Je ne savais pas que je ne savais rien.
03:44 Donc j'étais plutôt légère.
03:46 Et au fur et à mesure où j'ai travaillé avec des gens de cette qualité,
03:51 que j'ai croisé des auteurs absolument sublimes,
03:56 je me suis rendu compte que monter sur le plateau, c'était pas rien.
04:02 Cette prise de conscience qui était la mienne de l'importance de la place que je pouvais avoir dans un spectacle,
04:08 m'a tout à coup fait terriblement peur.
04:12 Ça s'est cristallisé sur la peur de perdre le texte.
04:16 Et la peur a été si grande que j'ai décidé que je ne voulais plus jouer au théâtre,
04:21 que je ne pouvais plus y aller, que j'allais mourir.
04:26 Madame Vincent, vous avez une rigueur, une discipline de travail.
04:29 Et finalement, au niveau du cinéma, on vous a vu dans des choses souvent légères.
04:35 Alors j'imagine que tout ça est forcément lié aussi au succès du film d'Étienne Châtier.
04:42 Oh, un gilet de sauvetage pour le 420.
04:44 C'est une bonne idée.
04:45 Oui, il me semblait bien que vous aviez perdu le vôtre l'été dernier à la régate du 15 août.
04:49 Ah, pas de mauvais souvenir ce soir.
04:51 Parce que je vous ai entendu dire que le cinéma, entre le cinéma et vous, il y avait comme une sorte de bras de fer.
04:56 Effectivement, au théâtre, c'est dans le travail collectif que je me suis épanouie, engagée, etc.
05:03 Au théâtre, on a le temps de faire vraiment connaissance,
05:08 de nourrir tous ensemble vraiment le sujet qu'on va traiter dans la pièce.
05:15 Quand j'ai eu cette porte qui s'est ouverte pour moi dans le cinéma,
05:21 j'ai eu l'impression que souvent de passer à côté des gens qu'on n'avait pas le temps d'être complices.
05:28 Mais je ne sais pas pourquoi il y a une grande chance, un grand bonheur dans ma vie de comédienne,
05:36 sur la fin de ma vie, c'est qu'on me propose des rôles de plus en plus passionnants.
05:41 Maman, enfin maman, t'étais où ?
05:44 J'ai juste fait un petit tour pour ma hérite.
05:47 Mais on le cherche depuis tout à l'heure, on est comme des fous.
05:49 Ah bon ?
05:50 Souvent l'apparence est très importante pour les femmes au cinéma.
05:55 Avec le temps qui va, cette thématique-là, elle n'est plus du tout dans les propositions qu'on me fait.
06:04 Donc j'ai la chance d'avoir des personnages qui sont pleins, forts,
06:11 et de retrouver des années après l'enthousiasme du travail que j'avais au théâtre il y a de cela 40 ans.
06:20 En tout cas, je vous remercie beaucoup, Mme Vincent.
06:33 Ça a été une grande joie de vous voir, même si c'était dans des conditions qui sont un peu rocambolesques.
06:38 C'était la première fois que je me suis fait un truc comme ça.
06:41 Eh bien écoutez, il faut un début à tout.
06:44 Salut, salut Hélène.
06:46 Merci beaucoup.
06:47 Au revoir, merci à vous.
06:49 Esprit, êtes-vous là ?
06:54 En tout cas, c'est sûr qu'ils sont dans les salles cette semaine.
06:57 Qu'ils soient sous hypnose, sous influence, ou en voyage spirituel entre vie et mort et renaissance,
07:03 les esprits sont partout.
07:05 Protéger l'environnement est extrêmement important pour moi.
07:08 Pour moi, ce cours est tout à fait en self-contrôle.
07:11 Prenez quelques dents profondes.
07:13 L'entraînement conscient renforce et purifie nos corps.
07:17 Wow.
07:18 Est-ce que tu vas vraiment manger tout ça ?
07:21 Bienvenue au Club Zéro, avec un zéro, comme dans Zéro Calorie,
07:25 pour cette leçon de nutrition sectaire présentée au Festival de Cannes l'an dernier.
07:30 Tu as mangé ?
07:32 Une fable très acide autour de l'obsession de la minceur qui risque bien de vous retourner l'estomac.
07:40 J'ai déjà mangé.
07:42 Non, je n'ai pas fini de lire.
07:45 Je n'ai pas fini de lire.
07:47 Le temps n'est pas terminé.
07:53 Un corps sort et un autre se retrouve.
07:59 Le monde est ouvert pour ceux qui sont en danger.
08:05 Deux continents, deux communautés, deux modèles de croyance autour d'expériences de vie intime.
08:11 Pris spécial du jury dans la section Rencontres de la Berlinale l'an dernier,
08:16 cet ovni documentaire va vous transporter.
08:19 Embarquement immédiat pour un voyage multisensoriel.
08:23 Mon père est mort.
08:28 Je suis le demandeur de l'estat de votre père.
08:31 Mon père a possédé ce lieu.
08:34 Je n'ai pas de souvenirs avec lui.
08:37 C'est tout ce que j'ai en ce moment.
08:40 Si vous regardez ça, je suis déjà mort.
08:44 Payer le prix fort pour parler aux morts ?
08:47 Après la main, le film d'horreur qu'il ne fallait pas rater l'été dernier,
08:52 voici La Tête, qui ne manque pas non plus de ressorts horrifiques.
08:56 Amateurs d'esprit maléfique, bienvenue.
09:00 C'est un workshop de trois jours avec un coach de pitch.
09:03 Qui s'est arrêté avec une grande concurrence de pitch.
09:06 Et vous avez justement commencé cette expérience.
09:09 J'avais pensé qu'on allait voir un hypnothérapeute.
09:12 Vous connaissez l'hypnothérapie pour arrêter de fumer ?
09:16 Dans cette satire adorable,
09:18 vous pouvez faire un tour de la tête.
09:20 Vous pouvez faire un tour de la tête.
09:22 Vous pouvez faire un tour de la tête.
09:24 Vous pouvez faire un tour de la tête.
09:26 L'arrêté de fumer, vous connaissez ?
09:28 Dans cette satire drôle et féroce qui nous vient directement d'Europe du Nord,
09:32 cette solution génère des effets plutôt inattendus
09:35 sur un jeune couple d'entrepreneurs ambitieux.
09:39 Sous-titrage Société Radio-Canada
09:43 ♪ ♪ ♪

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