Emmanuel Macron va s'envoler pour la Nouvelle-Calédonie ce mardi soir pour "y installer une mission", d'après la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot. Selon son entourage, le chef de l'État se rend sur place pour "écouter, échanger, discuter avec les élus calédoniens", mais aussi pour "soutenir les Calédoniens et les forces de sécurité intérieure qui sont mobilisées pour rétablir l'ordre républicain"
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00:00 Moi je pense que le président de la République envoie un signal très fort.
00:03 Il avait indiqué les parties prenantes à venir à Paris.
00:06 Les conditions aujourd'hui ont changé,
00:09 ne serait-ce que les possibilités de vols internationaux de l'aéroport de Nouméa.
00:14 L'aéroport est toujours fermé pour les vols commerciaux.
00:16 Il va sur place pour rencontrer les parties prenantes,
00:20 parce que bien évidemment la sortie de crise c'est un accord global.
00:24 Le dégel du corps électoral en vérité ne fait pas tellement débat.
00:27 Tout le monde est à peu près d'accord là-dessus.
00:31 Il faut dégeler le corps électoral pour pouvoir organiser les élections provinciales,
00:35 sans quoi elles ne pourraient pas s'organiser.
00:36 C'est le Conseil d'État, le Conseil constitutionnel qui nous le dit.
00:39 Mais bien sûr que cet élément s'inscrit dans un cadre plus global.
00:43 Moi je voudrais juste rappeler que la semaine dernière,
00:46 le Sénat et puis l'Assemblée ont voté dans une majorité très large ce dégel.
00:51 Mais il y a le dégel, mais Article 2.
00:52 Si un accord local est trouvé, il vient se substituer à la loi.
00:56 Pourquoi on n'a pas cherché cet accord local ?
00:58 Ça a été cherché depuis le dernier référendum de 2021.
01:02 Je rappelle qu'il y a eu trois référendums successifs.
01:04 Le dernier est contesté, parce qu'il a été boycotté par une partie des habitants.
01:08 On était en plein Covid.
01:09 En 2020, le référendum donne le nom à l'indépendance.
01:15 Et c'est plutôt les indépendantistes à l'époque qui souhaitaient
01:18 que le troisième s'organise assez vite dans la foulée.
01:20 Entre temps, effectivement, il y a eu le Covid.
01:22 Il y a eu ce référendum de 2021 qui a été dans le même sens.
01:25 - Ça n'a pas été au pas de charge.
01:27 - Et depuis lors, Edouard Philippe et Elisabeth Borne ont successivement essayé.
01:33 Il y a eu beaucoup de mains tendues pour essayer d'organiser les choses.
01:36 Bien évidemment que, si vous voulez, on ne peut pas avoir un regard
01:40 uniquement focalisé sur la question régalienne et la question électorale dans cette affaire.
01:46 Il y a des sujets économiques, je pense qu'on va en parler.
01:48 - Il y a beaucoup de dégâts. Il faudra faire des chèques.
01:51 - La reconstruction, bien sûr, mais ensuite le développement économique de ces territoires,
01:55 qui est un des plus beaux territoires du monde et je pense qu'il y a un atout notamment touristique.