Marine Le Pen annonce qu'elle se "prépare à une élection présidentielle anticipée"

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Marine Le Pen annonce qu'elle se "prépare à une élection présidentielle anticipée", dans le cas d'une démission d'Emmanuel Macron.

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00:00Je me prépare à une présidentielle anticipée par précaution, compte tenu de la fragilité d'Emmanuel Macron, du peu de levier institutionnel qu'il lui reste, sa situation est très fragile.

00:10Les problématiques pourraient même venir de son propre bloc central qui pourrait être en désaccord avec son Premier ministre ou des marchés financiers.

00:18Il y a beaucoup de raisons qui pourraient pousser Emmanuel Macron à mettre fin à son mandat.

00:23Anne-Charlène Bézina, je suis très heureux qu'une constitutionnelle y soit avec nous parce que d'un point de vue technique, c'est tout à fait possible.

00:30Ça fait sens pour Marine Le Pen de dire je me prépare à une élection présidentielle anticipée.

00:37Ça signifierait pour cela qu'Emmanuel Macron aurait démissionné dans les 30 mois qui lui restent à ferme à l'Élysée.

00:46Alors c'est constitutionnellement possible et c'est à la fois constitutionnellement non prévu et complètement fantasmé.

00:52C'est-à-dire que toutes les oppositions peuvent se lever demain matin en souhaitant une élection présidentielle anticipée.

00:57Nous-mêmes, l'opinion française pourrait, mais cela n'y changera rien.

01:01Il n'y a absolument aucun moyen de faire sortir un président de la République de l'Élysée à part la destitution que tente d'ailleurs le groupe LFI sans arrêt,

01:10en déposant des motions de destitution à l'envie.

01:13L'idée tout simplement qu'elle se prépare à une élection présidentielle anticipée, c'est quoi ?

01:17C'est finalement déjà les sondages qui l'apportent. C'est l'idée aussi de mobiliser son électorat.

01:22Mais je ne suis pas sûre que ce soit une stratégie d'opposition qui soit particulièrement viable,

01:26parce que ça suppose la volonté d'un homme. La démission n'est prévue par aucun texte,

01:30parce que c'est un acte moral et politique, pas du tout juridique.

01:33Donc comment estimer qu'Emmanuel Macron doit se sentir suffisamment affaibli ?

01:38C'est peut-être de la déstabilisation mentale, de l'agite propre, subversive, à force de dire, de répéter, d'essayer d'installer l'idée.

01:46Je crois que ça n'a absolument aucun impact sur le président, aucun impact sur les institutions.

01:50Non mais sur les Français. Faire monter cette petite musique, Maurice Safran, c'est de l'opposition.

01:54Que fait monter Mélenchon ? Mais il n'y a aucune surprise.

01:57C'est une phrase qui est importante, qui est très bien construite,

02:00qui n'est pas comme Mélenchon qui dit simplement « il faut qu'il s'en aille parce qu'il faut qu'il s'en aille ».

02:04Elle est plus subtile que ça. Simplement, on a oublié les réquisitions.

02:10On a oublié les réquisitions, le changement de stratégie, le durcissement de ton,

02:14le fait de faire tomber Barnier, cette interview dans Le Parisien, cette phrase extrêmement construite.

02:20Les réquisitions, on le précise, dans le procès des assistants présumés,

02:24où elle risque de ne pas pouvoir se présenter.

02:30Donc il y a une vraie course de vitesse qui est entamée, qu'elle n'est pas sûre de gagner.

02:34Donc c'est une accélération supplémentaire dans ce qui se passe depuis l'instant des réquisitions.

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