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Marine Le Pen s'exprime à l'issue de la prise de parole d'Emmanuel Macron sur la réforme des retraites ce mercredi. 

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Transcription
00:00 Le gouvernement a gagné, pardon, n'a pas perdu de neuf voix.
00:05 Mais Mme Borne sort pulvérisée de cette séquence.
00:09 Le vote de confiance ne peut s'interpréter que comme une
00:13 manifestation de défiance, bien sûr, du gouvernement,
00:16 mais disons-le aussi du président qui,
00:19 dans les coulisses éliséennes, tirait les ficelles,
00:21 les grosses ficelles de ce tour de magie raté.
00:25 Dès le début de son second mandat,
00:28 avec la désignation d'une technocrate,
00:30 Emmanuel Macron a fait le choix délibéré de rester
00:33 institutionnellement en première ligne,
00:35 comme l'instigateur et donc le responsable politique
00:38 de l'action gouvernementale, même si ces derniers jours,
00:41 lui d'habitude si présent, il avait courageusement fait
00:45 le choix de la discrétion et avait opportunément disparu.
00:49 Un président de la Ve est normalement protégé par son
00:53 Premier ministre, mais quand le chef de l'État cumule
00:55 de manière évidente et a fortiori revendiquée les fonctions
00:59 présidentielles et gouvernementales,
01:02 il ne peut s'exonérer.

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