• il y a 6 mois
Dans la foulée de « Mai à vélo », ensemble d’événements célébrant le vélo partout en France, SMART IMPACT reçoit Antoine du Teilleul, cofondateur de BeeToGreen. La start-up accompagne les entreprises et leurs salariés dans le développement de cette mobilité douce. Objectif : faciliter l’essor du vélo, réduire l’impact carbone des trajets domicile-travail, et favoriser le bien-être des salariés via cet exercice physique régulier.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 La bonne idée du jour est celle d'Antoine Duteyl, cofondateur de B2Green, le partenaire vélo des entreprises et des salariés.
00:13 Sa mission, accompagner les sociétés dans leur projet de mobilité et les collaborateurs dans l'achat, la location ou encore l'utilisation de leurs deux roues.
00:19 Bonjour Antoine.
00:20 Bonjour Emma.
00:20 Merci beaucoup d'être avec nous aujourd'hui dans Smart Impact.
00:23 Que propose exactement B2Green aux entreprises, à leurs salariés ?
00:27 Vous parlez de solutions de mobilité, vous n'êtes pas une plateforme de location de vélo non plus, c'est pas exactement ça ?
00:31 Alors, c'est pas tout à fait ça, ça peut l'être dans certains cas.
00:34 Notre accompagnement est beaucoup plus global.
00:37 Aujourd'hui, l'entreprise a 4 ans, nous ça fait 4 ans qu'on fait du change management justement sur ces sujets de mobilité douce et de micro-mobilité.
00:45 Donc notre mission c'est d'abord d'intégrer ces plans de mobilité douce dans les entreprises,
00:50 faire de l'évangélisation auprès des équipes RSE, équipes RH pour qu'ils puissent mettre en place un remboursement pour l'utilisation d'une mobilité douce,
01:01 principalement du vélo, de la trottinette, de l'EDPM.
01:04 Donc on a ce premier rôle, c'est de mettre en place ce genre de projet.
01:09 Le deuxième, c'est une fois qu'on l'a mis en place, accompagner les collaborateurs.
01:13 Et quand on accompagne les collaborateurs, au début on pensait que mettre uniquement des vélos à disposition sur une plateforme allait fonctionner.
01:21 Finalement, on s'est rendu compte que l'accompagnement, débunker l'ensemble des limites ou des freins pour se mettre à la mobilité douce,
01:31 c'était quelque chose d'aussi important que le financement de l'entreprise.
01:34 C'est quoi les freins aujourd'hui ?
01:36 En fait, les freins, ils sont assez simples pour une nouvelle pratique.
01:39 Ça va être la peur, ça va être la peur de plein de choses. La peur du vol, la peur de l'accident,
01:44 ça va être tout simplement la peur de suer. Et la méconnaissance aussi de l'outil,
01:50 puisqu'on sait à peu près tout se faire du vélo, mais on ne l'utilise pas au quotidien.
01:54 En tout cas, ça fait longtemps.
01:56 Et donc, nous, notre rôle, en tout cas chez Biturin, c'est de suivre cette croissance et d'accompagner en interne les décisionnaires,
02:05 mais aussi les collaborateurs qui eux vont devoir et/ou ont la possibilité de se mettre à la mobilité douce.
02:14 L'idée, c'est que le projet soit 360 et qu'on n'oublie pas une étape.
02:19 C'est intéressant, il y a encore un travail à faire.
02:20 C'est vrai que quand on se balade, ne serait-ce que dans les rues de Paris,
02:23 on a l'impression que les gens ont clairement opté, ça y est, pour le vélo, pour aller au travail.
02:27 Ce que vous dites, c'est que ce n'est pas encore complètement le cas et qu'il faut encore faire de la pédagogie sur ce sujet.
02:32 Oui, en termes de chiffres, même si le vélo a dépassé la voiture à Paris, ce qui est une très bonne nouvelle,
02:37 on a eu les derniers résultats le mois dernier.
02:41 On est encore très loin des pays nordiques en Europe, comme les Pays-Bas ou le Danemark,
02:45 où là, on est plutôt un travailleur sur deux qui prennent leur vélo pour aller au travail.
02:50 Là, en France, en tout cas à Paris, sur les derniers chiffres, on est à plus de 10%.
02:54 Donc, la marche est encore haute.
02:58 On accélère et c'est ça qui est intéressant, c'est qu'on est en plein boom,
03:01 mais on reste quand même sur des multiples qui sont plutôt modestes.
03:05 Encore une fois, c'est normal, ces pays nordiques ont mis plus de 30 ans à atteindre ces niveaux-là.
03:10 Donc nous, ce n'est pas en quatre années post-Covid qu'on va réussir à rattraper
03:15 et que tout va être parfait dans l'environnement du cycliste.
03:19 Il y a encore plein de choses à faire.
03:21 C'est-à-dire pour cette raison qu'on organise des ateliers sur la sécurité,
03:25 qu'on accompagne un maximum les collaborateurs pour éviter le vol.
03:28 Et donc, c'est tout cet écosystème d'utiliser un vélo tous les jours
03:33 qu'on essaye de retranscrire auprès des gens qu'on accompagne.
03:38 Côté entreprise, vous disiez que vous alliez voir les comités RSE.
03:41 Moi, j'ai une question.
03:42 Est-ce que les entreprises ont, je ne sais pas, des éventuelles obligations
03:46 justement sur cette promotion du vélo, de la mobilité durable ?
03:50 Parce qu'on sait que les entreprises sont parfois très pragmatiques
03:53 et il faut juste leur dire qu'en fait, c'est presque une obligation de votre part
03:56 de proposer cette solution-là.
03:58 Comment on arrive à les convaincre ?
03:59 Alors, le pendant, le premier, c'est que pour les entreprises de plus de 50 salariés,
04:05 lors des négociations annuelles obligatoires,
04:09 vous êtes obligés de mettre en sujet la mobilité.
04:13 Donc, ils sont obligés d'en discuter.
04:15 Après, il y a discuter et on en parle, on en fait un sujet.
04:18 Puis après, nous, l'objectif, c'est quoi ?
04:20 C'est sur un sujet aussi important que la mobilité de son entreprise,
04:25 dans les entreprises de service, c'est à peu près 30% des gaz à effet de serre.
04:30 Les jeunes bossiers travaillent, donc c'est énorme
04:34 et il faut mettre quelque chose en place.
04:35 Donc, on essaye, en tout cas chez Biturin, avec les différents partenaires
04:40 avec lesquels on travaille, c'est d'essayer...
04:41 Les entreprises qui voudraient réduire leur impact carbone,
04:43 ça pourrait être intéressant aussi.
04:44 Exactement, voilà. C'est d'essayer de trouver du retour sur investissement
04:48 sur ces plans-là.
04:49 Donc, il y a évidemment le retard côté salarié, la productivité,
04:52 donc il y a des chiffres qui sortent et on s'appuie là-dessus.
04:55 Il y a aussi la décarbonation, moins émettre de gaz à effet de serre,
05:01 ça c'est un vrai sujet pour les entreprises
05:03 et encore plus pour les grosses entreprises aujourd'hui.
05:05 Donc, avec des indicateurs, et c'est tout là l'enjeu,
05:09 on essaye de rationaliser la mise en place d'un plan vélo dans l'entreprise
05:13 et c'est tout le combat qu'on mène aujourd'hui
05:15 et c'est ce qui le rend intéressant et challengeant.
05:17 Très rapidement, en 30 secondes, je voulais vous poser la question,
05:19 vous êtes partenaire de l'événement Méa Vélo, c'est ça ?
05:21 Oui.
05:22 Alors, on l'organise avec une solution qui s'appelle Géovélo,
05:26 qui est un GPS vélo, et pas que.
05:29 Et donc, tous les collaborateurs qu'on accompagne
05:31 sont invités à s'inscrire sur l'environnement B2Green Méa Vélo avec Géovélo
05:37 et donc, on met en place un concours des collaborateurs
05:41 qui pédalent le plus du 1er mai au 31 mai.
05:45 Et donc, on a prévu plein de cadeaux et plein de choses pour eux,
05:48 pour ceux qui terminent dans les premières places.
05:51 Merci beaucoup Antoine Giteyol d'être venu nous voir aujourd'hui dans Smart Impact.
05:55 Je rappelle, vous êtes le cofondateur de B2Green.
05:57 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
05:59 Merci à vous évidemment de nous avoir suivis.
06:01 On se retrouve très vite pour un nouveau numéro de Smart Impact sur Bsmart.
06:04 À très vite, salut !
06:05 [Musique]

Recommandations