• il y a 7 mois
La tête de liste Reconquête ! aux élections européennes, Marion Maréchal, était l’invitée de La Grande Interview, ce mardi 21 mai, sur CNEWS. Elle s’est exprimée sur la situation en Nouvelle-Calédonie : «Si le gouvernement n’est pas capable d’apporter une réponse, il faut se poser la question d’installer l’état de siège sur l’île».

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Transcription
00:00 Moi, je suis contre le report de la réforme électorale.
00:02 Je considère que faire cela, c'est capituler devant les casseurs,
00:06 devant les émeutiers, devant les violents.
00:08 Je le rappelle, il y a eu trois référendums,
00:10 trois référendums qui ont été organisés
00:12 alors même que 40 000 Français ont été interdits de voter
00:15 pendant plus de 30 ans, justement,
00:17 pour ne pas défavoriser le vote indépendantiste des Kanaks.
00:21 Malgré ça, par trois fois, les Calédoniens ont fait savoir
00:23 leur volonté d'être Français.
00:24 Il est temps que le cirque s'arrête.
00:26 Maintenant, c'est le retour de l'autorité de l'État,
00:28 de la loi de la République.
00:30 Il ne doit pas y avoir de perspectives de nouveau référendum
00:32 puisqu'une fois de plus, c'est laisser la policibilité
00:34 aux indépendantistes de maintenir la pression,
00:36 le chantage, la violence.
00:37 Ça, c'est pour le Rassemblement national,
00:39 on en parlera dans un instant.
00:39 Mais vous êtes d'accord avec Emmanuel Macron qui dit
00:41 il faut d'abord rétablir l'ordre et ensuite on fait repousser l'ordre ?
00:44 Oui, le problème d'Emmanuel Macron, si vous voulez,
00:45 c'est qu'il a fait deux erreurs.
00:46 La première erreur, c'est qu'il y a eu un terrible manque d'anticipation
00:49 parce que les tensions telles qu'elles s'expriment aujourd'hui
00:51 à leur paroxysme, en réalité, existent depuis maintenant
00:53 des mois et des mois avec des menaces particulièrement explicites
00:56 de ces organisations indépendantistes qui, d'ailleurs, rappelons-le quand même,
01:00 sont aussi soutenues par des ingérences étrangères.
01:02 On parle notamment de l'Azerbaïdjan, on parle de la Chine
01:05 qui manifestement veulent utiliser ces organisations
01:08 comme levier de déstabilisation de la France.
01:10 Ce n'était pas le bon moment pour cette réforme, Mme Maréchal ?
01:12 Un, il n'y a pas eu d'anticipation.
01:13 Mais ce n'était pas le bon moment ?
01:14 Et deuxièmement, il y a un problème d'effectif.
01:16 Non, ce n'est pas une question de moment.
01:17 Une fois de plus, les trois référendums ont eu lieu,
01:18 donc ce dégel, il devait pouvoir advenir quel que soit le moment.
01:22 Maintenant, il y a un problème d'effectif.
01:23 Ça veut dire que là, on a envoyé un peu plus de 1000 agents supplémentaires
01:26 sur un territoire qui est déjà en grande difficulté
01:28 avec des forces de l'ordre sur place qui sont complètement épuisées.
01:31 Donc, on voit bien que la réponse, si vous voulez, en termes d'effectif,
01:33 n'est pas à la hauteur.
01:34 Moi, je vous le dis très sincèrement, si on constate qu'aujourd'hui,
01:37 il y a une difficulté à ramener l'ordre et la sécurité pour les Français,
01:41 parce qu'il faut savoir de quoi on parle.
01:42 On parle de familles avec des enfants qui sont barricadés chez eux,
01:44 qui n'ont plus accès aux médecins, aux soins, à l'alimentation,
01:48 qui sont terrorisés parce qu'il y a aujourd'hui des bandes ultra violentes
01:52 qui détruisent tout sur leur passage, qui se baladent avec des armes
01:54 et qui menacent l'intégrité physique des Français pacifiques,
01:57 quelle que soit d'ailleurs l'origine, quand même, disons-le.
02:00 Si l'État n'est pas en capacité, avec les effectifs qu'il envoie aujourd'hui,
02:03 d'apporter une réponse, il faut se poser la question de l'activation
02:07 de l'état de siège en Nouvelle-Calédonie, c'est-à-dire l'article 36 de la Constitution
02:12 qui prévoit, en cas d'insurrection armée, ce qui est le cas en Nouvelle-Calédonie,
02:16 nous sommes au bord de la guerre civile, quand on regarde aujourd'hui ces témoignages,
02:19 qui sont d'ailleurs une guerre civile, sur fond, disons-le,
02:21 non seulement de haine anti-française, mais de racisme anti-blanc décomplexé,
02:26 il faut être capable de se donner les moyens de passer d'une sécurité civile
02:31 à une sécurité militaire et donc donner les moyens à notre armée
02:34 de pouvoir ramener l'ordre et le calme durablement sur ce territoire.
02:37 [Musique]
02:41 [SILENCE]

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