• il y a 5 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 Les chéries, je voudrais qu'on accueille ce héros, l'incroyable témoignage de Wael,
00:04 le héros qui a empêché un guet-apens et livré l'assassin présumé de Matisse à la police
00:07 cinq jours avant la mort de l'adolescent.
00:09 Alors c'est vrai que c'est une histoire de fou et vous allez voir,
00:14 quand vous allez entendre cette histoire, vous allez vous dire, c'est quand même bizarre.
00:17 Non mais Michel, il viendra tout à l'heure, vous pouvez rester là.
00:20 Merci en tout cas, merci beaucoup d'être là.
00:22 Merci Wael.
00:24 - C'est un plaisir pour moi.
00:26 - Merci parce que c'est incroyable ce qui vous est arrivé
00:28 et vous allez voir, c'est complètement fou.
00:32 Pouvez-vous nous raconter ce que vous avez vécu cinq jours avant la mort de Matisse ?
00:35 - Je me balade tranquillement au parc Bélyle.
00:40 C'est un parc très connu à Châteauroux.
00:41 - C'est ça.
00:43 - Et là, tout d'un coup, en fait, je vois cinq autour d'un homme.
00:47 C'était vraiment collé à lui.
00:49 Je me suis dit, c'est bizarre en fait, il y a quelque chose qui ne va pas.
00:52 Je n'ai pas hésité, je suis allé directement vers eux pour savoir qu'est-ce qui se passe exactement.
00:57 - D'accord.
00:58 - Et là, j'avance, il y a une personne de ce groupe, il m'a montré un téléphone.
01:04 Il m'a dit que la victime, en fait, c'était un pointer, c'était un pédophile.
01:08 Il m'a montré des SMS, même la photo de la victime.
01:12 Et là, je lui ai demandé, est-ce que tu as une soeur mineure ?
01:15 Il m'a dit oui, oui, lui, c'est un pointer, c'est un pédophile.
01:18 Et là, immédiatement, en fait, je lui ai demandé des explications à la victime
01:22 pour savoir qu'est-ce qui se passe.
01:24 Et là, ils ne l'ont pas laissé parler.
01:26 Là, j'ai haussé la voix, j'ai crié, en fait.
01:28 Voilà, je voudrais savoir qu'est-ce qui se passe exactement.
01:32 Je voudrais qu'ils m'expliquent, en fait.
01:34 Et là, quand la victime a commencé à m'expliquer, ils ont pris la fuite.
01:39 - D'accord. Et parmi ces gens, il y avait le suspect...
01:42 - Il y avait ce monstre-là, le meurtrier qui a mis fin à la vie de Mathis.
01:46 - Exactement.
01:47 Le président du MNM Mathis faisait partie de ce monde.
01:51 Il semblait être le leader du groupe ou pas ?
01:53 - En fait, oui, je le sentais, en fait.
01:55 C'est avec une autre personne, en fait.
01:57 Comme quoi, le chef de bande, quoi.
01:59 - D'accord. C'est fou parce que vous avez peut-être sauvé la vie du jeune homme.
02:03 - Oui, j'ai évité un drame ce jour-là parce que...
02:06 Oui, j'ai sauvé une vie.
02:08 Parce que l'histoire...
02:09 Bon, je continue de raconter l'histoire.
02:11 - Oui.
02:12 - Voilà, ils ont pris la fuite.
02:13 Heureusement, j'avais le téléphone en main et je l'ai filmé.
02:18 Et du coup, la victime a commencé à m'expliquer.
02:21 Il m'a dit... Voilà, il croyait en rendez-vous avec une fille.
02:26 Il pensait qu'il allait voir une fille.
02:28 Il a trouvé 5 hommes, 5 adolescents, 5 monstres, en fait.
02:32 Et là, j'ai immédiatement...
02:34 Voilà, j'ai immédiatement appelé la police.
02:36 On a tout expliqué à la police.
02:38 En fait, ce qui s'est passé, quand ils ont pris la fuite,
02:41 avant mon arrivée, ils ont mis 2 couteaux sur la gorge.
02:45 Et là, il y a une rivière à côté aussi.
02:48 Ils voulaient le jeter dans la rivière.
02:52 Ils l'ont volé son téléphone aussi.
02:54 C'était affreux, en fait.
02:57 - Le suspect du meurtre de Mathis avait été interpellé par la police
03:00 grâce à vous. - Oui.
03:02 - 5 jours avant le drame.
03:03 - Oui, tout à fait. Grâce à ma vidéo, oui.
03:05 Grâce à ma photo aussi.
03:06 Parce que c'est ce qui a permis à la police de le choper, en fait.
03:11 Voilà.
03:12 - Et donc, il s'est passé quoi ensuite ?
03:14 Il a été relâché tout de suite ?
03:16 - Bah oui, je crois, oui.
03:18 Il était en garde à vue quelques heures, je crois.
03:20 - Après la mort de Mathis, vous avez pensé quoi
03:22 quand vous avez su que c'était du même adolescent ?
03:25 Vous êtes 10 ?
03:26 - Bah, après la mort de Mathis, j'étais attristé.
03:29 Je suis attristé jusqu'à maintenant, en fait.
03:31 - Ah oui ?
03:31 - Tous les Castelrossas, en fait, on est sous le choc.
03:36 Parce que notre ville, en fait, on a une ville calme, très calme.
03:42 Franchement...
03:43 - Vous avez la sensation que votre courage n'a servi à rien
03:46 puisqu'il a été relâché, que derrière, il y a eu ce drame ?
03:49 - Ouais, tout à fait.
03:50 Bah oui, en fait.
03:50 Après, bon, en fait, si moi...
03:53 Après le guet-après qui est passé, en fait,
03:55 si moi, je l'ai emmené au commissariat,
03:57 je l'ai emmené à l'hôpital aussi, avec ma voiture.
03:59 Je ne l'ai pas lâché, en fait, la victime.
04:02 Du coup, je suis resté avec lui jusqu'à la fin, voilà.
04:05 Pour Mathis, je suis...
04:08 Jusqu'à maintenant, je suis bouleversé
04:09 parce que je suis un père de famille.
04:11 Et ce monstre-là, il a détruit une famille, en fait.
04:14 Il n'a pas détruit deux familles.
04:16 Il a détruit la famille de Mathis, voilà.
04:19 - Gilles, oui.
04:20 - Ouais, il a tout fait bien, c'est ça qui est incroyable.
04:22 C'est-à-dire que d'ailleurs, le préfet lui a écrit une lettre
04:24 en disant "Vous êtes un héros, c'est super ce que vous avez fait".
04:28 Mais le seul problème, c'est qu'il va au commissariat,
04:31 il y a la plainte, le jeune, l'auteur,
04:34 le futur meurtrier présumé de Mathis, à ce moment-là,
04:37 est mis en examen et puis il est relâché sous contrôle judiciaire.
04:40 Et c'est là quelques jours après.
04:41 - Oui, j'étais estomaqué parce que je n'avais pas compris.
04:45 Parce que ce qu'il a fait avec ce groupe, c'est des effets graves.
04:49 - Justement, est-ce que c'est assez grave ce qu'il a fait
04:50 pour pouvoir être incarcéré ?
04:53 - Après, on a dit, comme il n'y avait pas de condamnation antérieure et tout,
04:57 c'était difficile, sa jeunesse, plein de raisons.
05:00 Mais je suis désolé, comme vous le dites souvent,
05:02 ces raisons, elles ne tiennent pas aujourd'hui à posteriori.
05:04 Il aurait fallu un minima pour moi, vu la gravité, parce qu'il a raison,
05:07 un couteau sous la gorge, une rivière à côté,
05:10 il y avait un meurtre très possible.
05:12 C'était un guet-apens qui pouvait être un guet-apens meurtrier.
05:14 Dans ces cas-là, un minima, un centre de rétention administratif,
05:18 mais qu'on ne le laisse pas ressortir.
05:20 Voilà, si on ne peut pas le mettre en détention,
05:22 qu'on l'enferme dans un centre où il est surveillé par des gens.
05:25 Moi, c'est ça qui me choque.
05:27 - C'est ça qui est choquant.
05:28 - Malheureusement, ce jour-là, j'ai évité un drame,
05:30 mais malheureusement, je n'étais pas là-bas où Mathis a perdu la vie.
05:34 Parce que si j'avais été là-bas, en fait, où Mathis était mort,
05:41 je ne laisse pas le reprocher, en fait.
05:44 Je réagis immédiatement.
05:46 - On va rappeler l'histoire et l'affaire, puisque vous venez de nous rejoindre.
05:50 Cinq jours avant la mort de Mathis,
05:52 le coupable suspect était déjà au cœur d'une autre affaire.
05:56 Donc, un mois pile à Châteauroux, dans un parc,
05:58 cinq jeunes, dont le suspect encerclait un autre jeune,
06:01 en s'approchant pour voir ce qui se passait.
06:02 Donc, vous avez vu, donc, Ouelles comprend que le garçon
06:05 aurait dragué la sœur de l'un des cinq jeunes sur une application de rencontre.
06:09 Ils auraient donc décidé de s'en prendre à lui.
06:10 Pour cette raison, ils lui ont donné rendez-vous dans ce parc,
06:13 en se faisant passer pour la sœur.
06:14 Ils lui ont volé son téléphone, l'ont frappé,
06:16 menacé avec un couteau sous la gorge et ont essayé de le pousser dans la rivière.
06:19 Donc, c'est quand même...
06:20 - Super drame.
06:21 - Quand même, c'est quand même fou.
06:23 - Oui, oui, oui.
06:25 Mais encore une fois, les termes du préfet,
06:28 vous êtes venu en aide à un jeune homme en détresse.
06:31 Vous honorez les principes les plus nobles de la République.
06:33 Donc, il a évité, 5 jours avant, il a évité un meurtre, tout simplement.
06:37 Parce que le guet-apens, c'était pour ça.
06:39 Couteau sous la gorge, il voit les traces rouges.
06:41 Et heureusement, il n'est pas dupe.
06:42 C'est-à-dire que quand...
06:43 - Donc, non, mais la vraie question qui se pose,
06:45 et tes spectateurs qui doivent nous regarder,
06:47 qui doivent me dire encore et qui me disent à chaque fois
06:49 qu'ils rencontrent dans la rue, on marche sans la tête,
06:50 ce qu'il faut pour être incarcéré aujourd'hui et jugé,
06:54 c'est commettre un meurtre.
06:56 Parce que là, donc ça, ça ne suffisait pas.
06:58 Couteau sous la gorge, ils allaient le jeter dans une rivière,
07:00 ça n'a pas suffi.
07:01 - Excuses des minorités.
07:02 - En tout cas, il a été placé sous contrôle judiciaire
07:04 vu son âge et son absence d'antécédent.
07:07 Sans doute, il y avait des faits qui permettaient
07:10 de ne pas être en cellule d'étention provisoire,
07:13 mais qu'il soit enfermé quelque part.
07:14 C'est ça que les gens ne comprennent pas.
07:16 Il était dangereux.
07:17 - Bah oui.
07:18 - Voilà.
07:19 Et le POUEL a vu sa dangerosité.
07:21 - Même après, quand j'ai montré, quand on était à Parc-Belisle avec la victime,
07:24 je lui ai montré la poutou.
07:26 - Au policier, il a reconnu immédiatement.
07:29 Il a reconnu, c'est très connu là-bas en plus.
07:31 - Oui, Michel.
07:32 - Et voilà.
07:33 - Je pense que la seule explication, ça a été dit à l'instant,
07:36 c'est l'excuse de minorité.
07:39 Il a ce gosse à 15 ans et c'est vrai qu'on n'a pas, en France,
07:43 l'habitude d'incarcérer les adolescents de 15 ans.
07:47 On va peut-être y venir.
07:48 Je pense qu'on va être obligé d'y venir.
07:49 D'ailleurs, je crois que le garde des Sceaux…
07:53 - Le garde des Sceaux, oui.
07:54 - Le garde des Sceaux travaille là-dessus.
07:55 - Il a changé d'avis du coup parce qu'il y a 2 ans, il ne voulait pas.
07:57 - Exactement.
07:58 - Oui, mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
08:01 Et donc, voilà, je pense que face à l'actualité,
08:04 on va être dans l'obligation de modifier cette loi.
08:08 Les crimes sont commis maintenant par des gosses de 14-15 ans.
08:13 C'est terrible, mais c'est comme ça.
08:14 C'est une réalité.
08:15 Mais c'est vrai que jusqu'à présent, on ne les incarcérait pas.
08:17 - Je voulais vous montrer ce témoignage ce soir parce que c'est quand même incroyable.
08:21 C'était 5 jours avant.
08:22 Et 5 jours, il y aurait eu un autre meurtre 5 jours avant.
08:25 Sans l'intervention de l'ONU.
08:28 - Très vraisemblablement.
08:29 - Bah oui.
08:29 - Ils étaient en train de l'enserrer, ils étaient 5.
08:31 Ils voulaient sans doute…
08:33 - Il voulait le tirer.
08:34 - Il envolait son téléphone.
08:35 - Il voulait juste…
08:36 Oui, il envolait son téléphone et l'en met 2 couteaux sur la gorge.
08:39 Il l'envolait même…
08:40 J'étais dans la rivière.
08:42 Heureusement, je suis intervenu, en fait.
08:43 Heureusement, j'étais là-bas et j'ai évité un drame ce jour-là.
08:46 - Vous n'avez pas eu peur pour vous ?
08:48 - Non, pas du tout, parce que j'ai grandi comme ça.
08:51 Je t'ai éduqué comme ça, en fait.
08:52 Mon père m'a dit, si tu vois quelque chose qui ne va pas
08:57 ou quelqu'un qui a besoin d'aide, il faut réagir immédiatement.
09:00 Il ne faut pas le laisser…
09:02 - Oui.
09:03 - À chaque fois, avec ce meurtrier présumé, c'est le couteau.
09:06 Vous vous souvenez, on avait diffusé une photo d'une vidéo
09:08 où il se vante d'avoir un couteau.
09:10 Là, il menace avec un couteau sous la gorge.
09:12 Après, il y a le drame Matisse.
09:13 Voilà.
09:14 Donc, on savait qu'il était dangereux.
09:15 Il avait des antécédents.
09:16 Moi, ce rapport à la violence avec le couteau, il était armé, quoi.
09:20 Il se baladait en permanence armé.
09:22 Ou alors, pour Matisse, il avait le couteau dans l'immeuble,
09:24 là, dans les parties communes.
09:25 Je trouve ça sidérant.
09:26 - Et en plus, ce jour-là, en fait, c'était avec des capuches
09:29 pour dissimuler leur visage.
09:30 Parce qu'il y a des caméras partout au parc Bélin,
09:33 mais malgré ces caméras…
09:35 - Oui, ils ont…
09:37 Geraldine, tu te sens…
09:38 - Non, mais c'est effectivement…
09:40 Enfin, déjà, ben…
09:41 Enfin, même pas félicitations, mais oui, franchement…
09:43 - Je remercie, ben je remercie monsieur le maire.
09:45 J'ai été reçue au bureau de monsieur le maire de Châteauroux-Gilaveyrou.
09:49 - Bien sûr.
09:50 - Que je l'adore.
09:51 Je le remercie énormément.
09:54 Je remercie madame la sénatrice de l'Indre,
09:57 qui elle a mis une autre photo sur sa page Facebook.
10:00 - Exactement.
10:01 - Madame Gerbeau-Frédéric.
10:03 - Oui, c'est ça.
10:03 - Je remercie monsieur le préfet, monsieur le préfet aussi.
10:06 - Ils vous ont tous rendu hommage.
10:08 - Oui, j'ai reçu des lettres.
10:09 Franchement, je suis profondément émis, quoi.
10:12 Voilà, je suis vraiment…
10:13 Ça m'a touché énormément.
10:15 - J'aurais bien aimé aussi…
10:16 - Je sais, comme tout le monde, les marches blanches, il y en a marre.
10:18 Après, moi, je le dis, je suis méchant, moi, avec la justice.
10:22 Parce que je pense qu'un gamin de 15 ans,
10:23 ce n'est pas les gamins de 15 ans des années…
10:25 Les lois sur les mineurs, c'est quoi ? 1945 ?
10:27 C'est quoi la loi ? Elle date depuis quand ? 1945 ?
10:30 Vous avez un enfant de 15 ans en 1945 et un enfant de 15 ans aujourd'hui ?
10:33 - Ah, mais on est d'accord.
10:34 - On peut persuader que ce soit les mêmes.
10:35 Même moi, les enfants de 16-17 ans,
10:37 ils ne rigolent plus dans la rue.
10:38 Ils ne dégifrent pour rien du tout.
10:40 Donc, à un moment donné, il faut peut-être revoir cette loi.
10:42 Je ne dis pas qu'il faut 13-14, je ne dis pas, mais 15-16-17 ans,
10:45 pour moi, ce ne sont plus des mineurs.
10:46 Et les marches blanches, c'est relou.
10:48 Franchement, c'est chiant, les marches blanches,
10:50 ils ne mordent pas rien.
10:51 - En tout cas, ce monsieur a fait preuve d'un courage incroyable.
10:53 Parce que vous n'êtes pas nombreux à être capable d'intervenir sur un mur.
10:57 - Michel, on en est où, justement, de l'affaire Matisse, aujourd'hui ?
11:00 - L'affaire Matisse, elle suit son cours d'instruction.
11:03 Il est incarcéré, là, pour le coup.
11:05 Il a quand même fini par être embastillé.
11:08 Sa mère est également mise en examen, mais laissée libre,
11:13 sous contrôle judiciaire.
11:15 Et là, l'instruction va durer 2 ans, peut-être 3.
11:18 - Il est où, là, actuellement ?
11:19 - Là, il est à la maison d'arrêt, je ne sais plus...
11:23 À côté de Châteauroux, il me semble qu'il y a...
11:25 Il y a une prison à Châteauroux, il doit être à...
11:28 - Je voudrais dire aussi qu'ils n'habitent plus là-bas, à Châteauroux.
11:32 C'est à la demande de monsieur le maire que je le remercie encore.
11:34 - Ils n'habitent plus à Châteauroux ?
11:35 - Non.
11:36 - Ah, d'accord.
11:37 - Non, parce qu'en fait, cette famille-là,
11:39 ils n'ont rien à faire là-bas.
11:41 - Donc ils ont été...
11:42 - Éloignés, je ne sais pas où exactement, mais c'était éloigné.
11:45 - Ça, c'est une info, ça.
11:46 - Oui.
11:46 - Je ne savais pas, non.
11:47 - Moi non plus.
11:47 - Non, non, ce qui m'a choqué aussi, en fait, Mathis,
11:51 c'est qu'elle est par terre, elle n'est pas encore morte.
11:54 Et sa mère, elle a ce qu'elle a fait, elle a giflé.
11:57 - Ah oui.
11:57 - Elle n'est pas morte, en fait.
11:58 - Inadmissible, ça, bien sûr.
11:59 C'est pour ça que, pour moi, elle doit être incarcérée.
12:01 Désolé.
12:01 - Il n'y a pas l'excuse de minorité pour la mère.
12:03 Il y a quand même un vrai problème.
12:04 - C'est bon, c'est bon, je suis complètement d'accord avec vous, Wael.
12:07 Et l'info, c'est vrai que je ne savais pas qu'elle a quitté Châteauroux, sa mère.
12:10 - Oui, oui, je crois, oui.
12:12 - Ils lui ont demandé de quitter Châteauroux, c'est qui ?
12:14 - Ils n'ont rien à faire là-bas, en fait.
12:17 Parce qu'en fait, là, le meurtrier, sa mère, son père,
12:20 en fait, pour moi, c'est des monstres.
12:22 Voilà.
12:23 Même les mineurs, en fait, de 20 avril,
12:25 qui s'étaient entourés de la victime, c'est des monstres pour moi.
12:28 Ce n'est pas d'adolescent, quoi.
12:32 - On est complètement d'accord avec vous.
12:33 Et Wael, bravo pour votre courage, vous êtes vraiment un héros.
12:36 Merci à vous d'avoir été avec nous ce soir. - Merci à vous.
12:37 [Musique]

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