Vivatech le rendez-vous des statuts innovantes - C'est ça la France

  • il y a 4 mois
C'est ça la France présenté par Nathalie Guirma.

Avec Maryline Huc, cofondatrice de iPercut ou comment révolutionner le monde de la Boxe et Stéphane Hersen, fondateur de Skyted

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##C_EST_CA_LA_FRANCE-2024-05-19##

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Transcript
00:00 Le réseau des chambres de métier de l'artisanat, artisan de la nouvelle économie présente
00:05 Sud Radio Cessa la France, Nathalie Schrengerma
00:10 Mesdames, Messieurs, bonjour et bienvenue dans Cessa la France, le rendez-vous de Sud Radio
00:14 qui donne la parole aux entrepreneurs ingénieux et créatifs.
00:18 C'est le retour de VivaTech, le plus grand événement européen dédié aux start-up
00:23 qui se déroulera à Paris Expo à la porte de Versailles du 22 au 25 mai prochain.
00:28 C'est l'occasion de découvrir les dernières innovations en date.
00:31 Pour faire simple, VivaTech réunit tous les acteurs qui font bouger l'économie et la société dans l'univers de la tech.
00:37 C'est un rendez-vous très important pour les start-up, les leaders technologiques, les industriels, les grandes entreprises,
00:43 les investisseurs bien évidemment et les organismes publics.
00:47 Au micro de Sud Radio aujourd'hui, on vous fera découvrir deux entreprises qui vont y participer.
00:52 Tout à l'heure, nous vous ferons découvrir une solution qui permet aux voyageurs de passer des appels
00:57 et faire des visioconférences dans le TGV sans perturber les autres voyageurs tout en silence.
01:03 Oui, oui, c'est possible.
01:05 Mais tout de suite, une autre pépite française, toulousaine au micro de Sud Radio,
01:10 qui souhaite révolutionner le monde de la boxe.
01:13 Sud Radio, c'est ça la France.
01:16 Et nous sommes avec Mariline Huck, cofondatrice d'Hypercut.
01:20 Bonjour Mariline.
01:22 Bonjour.
01:23 On sait à quel point l'hypercut est un coup puissant dans l'univers de la boxe.
01:27 Pas toujours simple à maîtriser.
01:29 Pour ça, il faut avoir la bonne vitesse, le bon timing, la bonne précision.
01:33 Et vous, vous avez développé une housse de frappe connectée
01:37 que l'on peut installer assez rapidement sur son sac de frappe traditionnel pour le transformer en sac interactif.
01:44 Racontez-nous ce que ça apporte justement de le rendre connecté, ce sac de frappe.
01:50 Alors en fait, oui, nous avons donc créé une housse que l'on enfile en quelques secondes sur un sac de frappe traditionnel
01:58 pour le rendre interactif, comme vous l'avez très justement dit.
02:02 Et en fait, on y a intégré 8 capteurs souples qui mesurent la force, la vitesse des coups
02:10 et également la réactivité, car ces capteurs sont munis de LED.
02:15 Et donc, nous proposons des exercices guidés.
02:17 Et à partir du moment où vous avez une lumière qui s'allume et un coup qui est porté,
02:21 on peut calculer aussi le temps de réactivité.
02:24 Et donc, cela sert aussi bien pour la boxe que pour le fitness
02:29 ou même des exercices de mémoire et de réactivité dans d'autres domaines.
02:37 Alors ce qui est incroyable, c'est que ça n'existait pas dans l'univers de la boxe,
02:40 ce retour, j'allais dire, concret de ces performances, de pouvoir mesurer ces coups ?
02:45 Non, pas du tout, ça n'existait pas.
02:47 Et souvent, on nous dit "mais ça n'existe pas déjà".
02:50 Mais non, ça n'existait pas.
02:52 Donc, c'est assez révolutionnaire, va-t-on dire,
02:55 parce qu'on a beaucoup d'objets connectés dans beaucoup de sports,
02:58 mais c'est vrai que dans la boxe, nous n'avions pas ça.
03:00 Donc, ça permet d'adapter sa séance, quel que soit le type de boxe exercé ?
03:06 Oui, tout à fait. On couvre aussi bien la boxe anglaise, donc le poing,
03:10 que le pied-point, tout ce qui est boxe-taille, le kickboxing, même le hammam.
03:16 Donc, la boxe française, évidemment.
03:18 Donc, une innovation et une volonté de votre part et de votre mari,
03:24 parce que cette idée, je crois que vous l'avez justement créée ensemble,
03:27 de commercialiser ces housses et surtout de les fabriquer en France.
03:32 C'est une fabrication occitale, en tout cas 100% française.
03:36 Exactement, tout est fabriqué en France. On travaille en Occitanie,
03:40 aussi bien pour la confection que pour la fabrication des capteurs.
03:44 D'ailleurs, pour ce dernier point, on travaille avec une entreprise adaptée
03:47 qui est à Toulouse. Donc, on tâche dans notre activité aussi de couvrir la partie,
03:53 on va dire RSE, à notre petit niveau. On travaille avec des personnes handicapées,
03:57 on est assez ravis de le faire. Et donc, c'est 100% français, exactement.
04:02 Mais alors, comment avez-vous eu cette idée avec votre mari qui est ingénieur informatique,
04:07 qui, j'imagine, pratiquait la boxe, vous peut-être également ?
04:11 Tout à fait. Alors, moi, non, mais mon mari, oui, il fait de la boxe française
04:15 depuis plusieurs années avec notre fils, Romain.
04:17 Et en fait, un jour, ils étaient dans la salle, ils attendaient le coach.
04:21 Et en attendant, il s'échauffait sur le sac et il disait,
04:24 "Vraiment, s'échauffer sur le sac, c'est pas rigolo.
04:27 C'est très sympa si on pouvait se mesurer les uns aux autres,
04:30 pour au moins savoir qui tape le plus fort ou qui est le plus rapide."
04:33 Et donc, c'est de là que l'idée est née. Donc, on a eu plusieurs réflexions.
04:39 On pensait au tout départ à des gants connectés, puis après, on s'est dit un sac connecté,
04:43 sauf que le sac, c'est très lourd, c'est très gros pour la livraison, pour le SAV, etc.
04:49 On se disait que c'allait être compliqué. Et un repas de famille.
04:52 On a échangé un repas de famille tout simple.
04:55 Et c'est mon beau-frère qui a dit, "Mais faites une chaussette."
04:58 Et voilà, c'est parti de là.
05:00 - Qui sont vos clients aujourd'hui ? J'imagine que c'est les salles de boxe,
05:03 plutôt que les privées, dans un premier temps, en tout cas ?
05:06 - Oui, en fait, on travaille avec les assos de boxe.
05:10 D'ailleurs, on est partenaire officiel de la FF Boxe,
05:13 donc on fait un prix un peu spécial à tous les clubs qui font partie de la FF Boxe.
05:18 Mais on travaille aussi avec des grandes salles privées,
05:21 des clubs parisiens ou à travers la France.
05:25 Mais c'est vrai qu'on a beaucoup de salles qui sont sur Paris, surtout pour l'instant.
05:31 - Donc une idée qui émerge le temps d'un repas de famille,
05:35 puis qui se retrouve au CES de Las Vegas en 2023,
05:39 le salon de la technologie le plus important finalement.
05:42 Le salon tech qui a lieu chaque année à Las Vegas,
05:45 qui rassemble le plus de monde, des gens qui viennent du monde entier.
05:48 Et vous avez été distinguée là-bas.
05:50 Vous avez remporté l'Innovation Award dans la catégorie Fitness et Sport.
05:54 C'est encourageant.
05:56 - Oui, tout à fait.
05:57 Ça a été une très grande surprise pour nous,
05:59 parce qu'on n'était pas encore commercialisés.
06:01 On était vraiment pas loin du prototype.
06:04 Tout à fait.
06:06 Vraiment la dernière version du prototype.
06:08 Et on a eu un retour très positif du marché là-bas,
06:12 que ce soit d'ailleurs des simples visiteurs comme des distributeurs à travers le monde.
06:17 Et on a eu cette distinction du CES.
06:20 Ça a été une très grande surprise pour nous.
06:22 Et une très grande fierté aussi,
06:24 parce que c'est vrai que le CES est une belle référence.
06:26 - Et de voir qu'on intéresse le marché à l'étranger également.
06:29 C'est important ça.
06:30 - Tout à fait.
06:31 Mais on se rend compte d'ailleurs,
06:32 avec le temps maintenant qu'on a commencé la commercialisation,
06:35 que c'est vraiment l'étranger.
06:36 La France répond bien sûr.
06:39 Mais les nouvelles technologies dans le sport,
06:42 la France la découvre au fur et à mesure,
06:45 alors qu'il y a des pays à travers le monde,
06:47 aux Etats-Unis bien sûr,
06:48 qui sont très très friandes de ce genre de produits.
06:50 - Nous on est encore à l'étape peut-être de la pédagogie,
06:52 de convaincre, alors que peut-être qu'à l'étranger effectivement,
06:55 on est plutôt dans la recherche.
06:56 On est convaincu et on recherche justement des innovations.
06:59 Quelles sont vos attentes de ce salon VivaTech
07:02 qui aura lieu là dans quelques jours ?
07:05 - Oui, alors en fait VivaTech pour nous,
07:08 c'est comme pour le CES à Paris.
07:11 Donc pour nous c'est un rendez-vous très très important.
07:14 Mais c'est vrai que là où on y va,
07:16 plus spécifiquement pour rencontrer des investisseurs,
07:18 car nous avons lancé la commercialisation sur toute l'Europe,
07:23 à travers un réseau de distributeurs de confiance.
07:26 Mais on voudrait entrer sur le marché du Nord-Américain
07:30 à partir du début d'année 2025.
07:33 Et pour cela on a besoin effectivement d'un coup de pouce financier
07:37 pour pouvoir aller là-bas,
07:39 parce que c'est une grosse entreprise de partir sur les Etats-Unis.
07:44 On a besoin d'avoir un partenaire financier sur ce sujet-là.
07:47 - Donc l'objectif principal c'est rencontrer des investisseurs,
07:50 pourquoi pas internationaux,
07:52 pour renforcer votre déploiement en Europe et au-delà de nos frontières.
07:57 - Tout à fait.
07:59 - Et pour ceux qui seraient curieux d'essayer cette innovation,
08:04 je tiens à préciser que pendant les Jeux Olympiques,
08:06 vous allez proposer des animations en partenariat
08:09 avec la Fédération Française de Boxe.
08:12 - Tout à fait. La FBOX est avec nous.
08:14 Sur les 15 jours, la première semaine au Parc des Expos de Villepinte
08:19 et la deuxième à Roland-Garros, nous serons avec la FBOX
08:22 et nous allons faire des animations pour le public
08:25 qui viendra voir les matchs de boxe.
08:28 On va mettre 4 sacs de frappes qui vont être équipés d'hyperskin, bien évidemment.
08:33 Et nous allons mettre le public en compétition deux par deux.
08:37 On va mettre un grand écran et chacun pourra se mesurer les uns aux autres
08:41 pour voir qui est le meilleur sur un exercice d'une minute.
08:44 On fait des exercices courts pour que ce soit assez fun.
08:48 - Oui, ludique.
08:50 - Voilà, tout à fait.
08:52 Et avant ça, on sera à Central Park quelques jours avant.
08:57 On va faire le Bastille Day, la fête nationale française du 14 juillet.
09:02 - Ah oui !
09:03 - Ce fait chaque année là-bas pour tous les expats,
09:06 on va dire les Français qui habitent à New York.
09:08 Il y a un gros concert chaque année.
09:11 Et en fait cette année, vu que nous avons justement le gros événement des JO en France,
09:15 le consulat de France à New York a décidé d'en plus faire des animations sportives
09:22 et nous sommes conviées à venir faire des animations là-bas également.
09:26 Donc ça va être un été chargé, va-t-on dire.
09:29 - Un été chargé, mais alors un été motivant et surtout avec cet objectif
09:34 d'atteindre ce marché américain et en particulier nord-américain.
09:37 Donc c'est toujours bien de pouvoir assister à des événements comme celui-ci.
09:41 Et puis dans le cadre des JO, c'est juste magique.
09:43 C'était l'année parfaite pour se déployer.
09:45 - Oui, c'est ça.
09:47 On se dit souvent, en fait on a créé notre produit vraiment à point nommé.
09:51 Vraiment, on est en plein dedans, dans les objets connectés.
09:55 C'était le bon timing.
09:57 - Une sorte d'alignement de planète et toute la famille est finalement embarquée dans cette aventure.
10:02 - Oui, c'est vrai que notre fils Faison, alors lui il n'est pas du tout dans ce métier-là,
10:06 mais c'est vrai qu'il vient nous aider régulièrement sur les salons,
10:09 parce qu'il fait de la boxe et puis qu'il a 20 ans et qu'il est extrêmement connecté comme tous les jeunes.
10:14 Donc c'est vrai que c'est toujours sympa de l'avoir avec nous.
10:18 - Et de suivre la création d'une entreprise et la mise en place.
10:22 Merci en tout cas Marilyn Huck, co-fondatrice de Hypercute, d'avoir pris le temps de répondre à nos questions.
10:28 Belle journée à vous.
10:29 - Merci à vous.
10:30 - Au revoir.
10:31 - Merci beaucoup, au revoir.
10:32 - On va se quitter un court instant et on se retrouve juste après avec une autre innovation.
10:36 On pourra bientôt passer des coups de fil, faire des visioconférences,
10:39 tout en restant à sa place dans le train sans déranger ses voisins.
10:43 Oui, oui c'est possible. On en parle dans un instant.
10:46 Le réseau des chambres de métier de l'artisanat, artisans de la nouvelle économie présente...
10:51 Nous voilà de retour dans "C'est ça la France", l'émission du savoir-faire français.
11:00 On s'intéresse aujourd'hui à l'événement VivaTech à venir la semaine prochaine.
11:04 Ce rendez-vous incontournable en Europe pour découvrir les dernières innovations,
11:08 faire des rencontres, accélérer la croissance de son entreprise.
11:12 On vous fait découvrir quelques pépites qui seront au rendez-vous,
11:15 comme l'entreprise Skyted, qui a développé une solution disruptive
11:20 pour passer des appels silencieux dans le TGV.
11:23 On en parle tout de suite sur Sud Radio.
11:25 - Sud Radio, c'est ça la France.
11:27 - Et au micro de Sud Radio, Stéphane Ersson de Skyted. Bonjour Stéphane.
11:31 - Bonjour.
11:33 - Une start-up toulousaine qui a créé un masque silencieux Skyted
11:37 pour permettre aux voyageurs de passer des appels,
11:40 de participer à des visioconférences sans déranger.
11:43 Ça intrigue forcément. Bien évidemment, ça a été conçu, j'imagine,
11:46 pour les voyageurs d'affaires qui cherchent à préserver la teneur de leurs conversations
11:52 lorsqu'ils sont dans des lieux publics.
11:54 - Absolument. En fait, l'idée, quand j'étais responsable de la cabine Berbus,
11:59 du département cabine Berbus à Singapour en 2016,
12:04 c'était la question que m'a posée une compagnie aérienne,
12:07 comment 300 personnes peuvent faire un appel à bord d'un avion sans se battre à la fin.
12:13 Et ce qui m'a dit, on a essayé, ça ne marche pas.
12:16 Et donc, il n'y avait pas de moyens, en fait, pour arrêter la voix.
12:18 Vous avez des airpods, des casques qui vous permettent d'écouter la musique
12:22 sans gêner les autres, mais vous n'avez pas l'effet inverse
12:25 qui permet de canaliser la voix pour qu'elle parte dans le micro sans déranger,
12:28 sans faire une bulle de son qui fait à peu près 200 mètres carrière.
12:31 - Alors racontez-nous justement cette technologie qui est basée sur l'aéronautique.
12:38 - Oui, tout à fait. Comme on est à Toulouse, c'est la commune d'Aéro, la Baisse-Vallée.
12:43 C'est ici qu'on développe énormément de solutions.
12:46 On s'est approchés de l'ONERA.
12:49 - L'Office National d'études et de recherche aérospatiale.
12:53 - Absolument, qui fait toutes les études fondamentales pour Airbus et les grands de l'aviation.
13:01 Et avec Franck Simon, qui est le directeur de recherche à l'ONERA,
13:06 on a réfléchi à intégrer les silencieux de réacteurs d'avion pour les mettre dans un masque.
13:11 Les silencieux qui sont surpulsants en absorption de son, qui sont la prochaine génération.
13:16 C'est le brevet qu'on a en licence au niveau de Skyted,
13:21 qui nous permet aujourd'hui d'avoir des niveaux d'absorption de son sur des pièces qui sont très légères.
13:26 Sur un masque, ça va permettre d'absorber entre -20 et -35 dB de votre voix
13:32 et de faire un appel silencieux dans un avion ou dans un train.
13:35 - Donc on étouffe le bruit des appels dans le masque. On réduit le volume sonore de notre voix.
13:40 - Absolument.
13:41 - Mais ça n'annule pas complètement. C'est comme si on entendait un chuchotement, c'est ça à côté de soi ?
13:47 - Voilà, vous entendez les basses. Généralement, on n'absorbe pas les basses.
13:51 On a osé avoir un bruit.
13:53 Si vous le faites dans un bureau, vous pouvez faire un appel, vous allez parler moins fort.
13:56 La personne à côté ne va pas être intelligible.
14:00 Par contre, dans un avion, vous n'allez pas entendre du tout la personne.
14:03 Dans un TGV, qui sera dans une première application et qui va être présenté à VivaTech sur le stand de SMCF.
14:08 - Alors on évoque les transports en commun, le TGV ou prendre l'avion.
14:12 Mais vous venez de dire, ça s'adresse aussi aux salariés qui travaillent en open space.
14:16 Est-ce que c'est vrai que quand on a envie de passer un appel privé,
14:19 qu'il n'y a pas vraiment d'endroit où on peut se mettre,
14:21 là ça permet quand même de gagner en intimité ?
14:25 - Absolument. Je pense que le transport est un problème purement aéronautique.
14:31 Comment 300 personnes peuvent se toucher l'épaule et passer un appel silencieux et confidentiel ?
14:37 On est arrivé au gros problème du post-Covid, c'est le bruit des autres.
14:42 Pour en avoir discuté avec des grands groupes,
14:45 en fait 80% du problème du retour au travail pour les salariés,
14:50 ceux qui veulent rester chez eux, c'est la voix des autres, ils ne la supportent plus.
14:54 C'est un énorme problème, ce qu'on appelle le back to office.
14:57 C'est qu'en fait, on est devenu travailleur hybride.
14:59 On voyage beaucoup plus qu'avant entre sa maison et son bureau.
15:03 On a 10 fois plus d'appels, qui vont tomber à des moments où vous allez vous retrouver
15:06 soit au bureau, soit ailleurs.
15:08 Les bureaux ont été réduits de 30%.
15:11 Aux Etats-Unis, on a beaucoup moins d'espaces de bureau.
15:14 Je crois que chez Zoom, il n'y a que 2% des gens qui vont au bureau.
15:17 Ça vous donne une idée ?
15:18 Donc on travaille de partout, d'un café, d'un train, dans un train, dans un métro.
15:24 Et que ça crée énormément de stress chez les salariés.
15:27 Et qu'en effet, la solution SkyTED va permettre dans un deuxième temps
15:31 de solutionner aussi le problème de la voix,
15:36 ce qu'on appelle la pollution de la voix, "voice pollution" en anglais.
15:38 La pollution de la voix, c'est devenu quelque chose de tout à fait moderne
15:42 et qui est maintenant contemporain à ceux qui vivent dans le post-Covid.
15:46 Et pour ceux qui nous écoutent, pour décrire ce produit,
15:50 c'est comme un masque qui englobe le menton, la bouche, le nez.
15:55 Absolument.
15:56 C'est un masque qui va travailler comme un silencieux directeur d'avion,
16:01 qui va absorber le son de votre voix, mais qui va laisser passer l'air.
16:07 On respire, on rassure les auditeurs.
16:10 Voilà, on n'est pas du tout à travers, on ne respire pas à travers une membrane.
16:14 Le masque est en libre accès à l'air.
16:17 Donc on pouvait parler tout à fait normalement et respirer normalement.
16:22 C'est simplement que les cellules vont absorber le son et laisser passer l'air.
16:26 Voilà, on ne respire pas à travers une membrane.
16:28 Donc c'est un masque que vous portez sur le visage.
16:30 Et puis on est en train de développer d'autres produits qui sont beaucoup plus simples,
16:34 qui vont vous permettre, dans des endroits très bruyants, comme un bar bruyant,
16:38 ou par exemple un avion, d'utiliser ce masque 3.20,
16:43 qui vous permet de travailler dans ce qu'on appelle un milieu silencieux,
16:49 dans le sens où si vous murmurez, c'est ce qu'on appelle un casque de chuchotement,
16:53 où là il n'y a plus de masque, et qui va vous permettre,
16:55 si vous parlez par exemple dans un avion et que vous chuchotez,
17:01 la voix ne passera pas à vos épaules.
17:03 Donc vous pouvez très bien le faire, même en classe économique,
17:05 sans déranger le passager qui est à côté de vous.
17:08 - C'est un masque qu'on peut utiliser à partir de quel âge ?
17:11 - C'est quand même pour des populations adultes.
17:14 - Adultes essentiellement.
17:16 - Oui, pas pour les cris d'enfants.
17:20 - Qui est un autre problème dans les avions.
17:23 - Non, c'est pour les adultes.
17:25 - L'entreprise est toute récente, elle a été fondée en 2021, c'est ça ?
17:29 - Oui, en 2021, j'ai eu l'idée, après le Covid,
17:32 de prendre ce qu'on appelle un point dur,
17:35 de le traiter et de créer une start-up pour répondre à ce point dur.
17:38 - Vous avez eu l'occasion de présenter votre innovation au CES de Las Vegas.
17:42 - Absolument.
17:44 - C'est enthousiasmant, ça vous a permis de lancer un financement participatif
17:47 pour commercialiser votre innovation d'ici la fin de l'année 2024.
17:51 C'est ça votre objectif ?
17:53 - Absolument, on va lancer les premiers produits,
17:56 on est en train de concevoir la fabrication,
17:59 sur deux produits d'ailleurs, le masque et le casque de chuchotement,
18:03 qui est beaucoup plus light, beaucoup plus léger.
18:06 Ces deux produits seront disponibles sur la plateforme Ulule la semaine prochaine.
18:10 On aime beaucoup le financement participatif,
18:14 ça permet de récupérer d'avis de ce qu'on appelle des acheteurs.
18:17 - C'est comme une YouTube de marché.
18:19 - Voilà, les gens qui disent "je donne l'argent en avance,
18:22 je le paye un très bon prix et on va le développer ensemble".
18:25 Donc on fait des groupes de développement avec les acheteurs.
18:30 On se crée une communauté qui finance et qui nous aide à développer le produit.
18:34 - Et l'autre étape importante pour vous, c'est que dans quelques jours,
18:37 vous allez faire un tour dans VivaTech.
18:40 - Bien sûr.
18:41 - J'imagine que la motivation première, c'est de trouver des nouveaux investisseurs,
18:47 c'est votre cas également, puis faire découvrir ce produit au plus grand nombre ?
18:53 - Absolument, déjà ça va être de le présenter sur le stand de la SMCF,
18:57 à VivaTech, on sera au stand les 17 sur deux jours,
19:01 pour l'application TGV Inouïe,
19:04 puisque c'est un masque qui fonctionne très bien dans le TGV,
19:07 et donc ça part, parce qu'il y a un marché naturel de tous les gens qui voyagent en France
19:12 et qui veulent pouvoir passer des appels et travailler lorsqu'ils sont assis de leur siège du TGV.
19:18 Puis on sera sur la partie aéronautique, sur le stand de l'Occitanie,
19:21 sachant que c'est quand même là où on crée des avions,
19:24 pour toutes les compagnies aériennes et tous les gens qui sont dans l'aéronautique,
19:28 qui pourront nous voir sur ces deux stands.
19:30 On va faire un troisième stand sur l'université de Paris-Saclay avec l'Onera,
19:34 qui est notre partenaire DeepTech, pour toute la technologie de fond.
19:37 - Voilà, et ensuite trouver le bon fabricant pour pouvoir industrialiser le produit, j'imagine.
19:42 - Trouver le bon fabricant et puis trouver des investisseurs.
19:45 On fait une levée, encore une fois, participative,
19:48 on est très très intéressé à ce qu'on appelle du smart money, soit des business angels,
19:52 donc des gens qui veulent investir dans la société,
19:55 intéressés aussi pour aider au développement commercial ou développement de la société.
20:00 Donc on lève en permanence des tranches de fonds, une levée de fonds,
20:05 et on est en train de le faire actuellement.
20:07 Donc c'est aussi une Batec, l'endroit idéal pour rencontrer clients, investisseurs et fabricants.
20:14 - Merci beaucoup Stéphane Herson de SkyTech d'avoir pris le temps de nous présenter cette belle innovation.
20:20 On vous souhaite bonne chance et une longue vie, pas à vous, vous également, mais également à votre innovation.
20:27 - Merci, au plaisir de vous le présenter, les gens peuvent venir le tester sous les trois stands,
20:32 et voir la technologie, voir comment elle marche, et voir le résultat directement, concrètement sur leur stand.
20:37 - Et ça devrait vraiment nous faciliter la vie dans les transports en commun.
20:40 Oh là là, merci encore. - Absolument.
20:42 - Et belle journée à vous, au revoir. - Merci, au revoir.
20:46 - Allez, il est temps d'aller se balader avec Thibaut, notre French Trotter.
20:49 - La chambre de métier de l'artisanat d'Occitanie vous présente...
20:53 - Sud Radio Cessa la France, avec Thibaut le French Trotter.
20:57 - Thibaut s'est intéressé au phénomène du retour en grâce du vélo.
21:01 Pour nous en parler, il a rencontré un artisan réparateur toulousain,
21:05 passionné par la petite reine et engagé dans le développement durable.
21:09 - Et oui Nathalie, aujourd'hui je suis à Toulouse et on va s'immerger dans le monde du vélo.
21:12 Je suis chez Camille Chalin, fondateur, co-gérant, artisan réparateur de vélo.
21:18 Son entreprise s'appelle Mécani-Cycle, c'est un atelier incontournable de la ville rose.
21:23 Je ne dis pas de bêtises Camille ?
21:25 - Oui bonjour, incontournable je ne sais pas, mais en tout cas bien présent.
21:29 - Qu'est-ce que vous étiez en train de faire ? Vous étiez en pleine réparation ?
21:32 - Alors là j'intervenais pour une crevaison tout simplement.
21:35 Quelqu'un qui venait de crever sur la route en sortant du travail, son pneu arrière,
21:40 donc il est arrivé, on a pu lui faire directement, lui changer la chambre à air et il repart.
21:44 - Est-ce qu'il y a un geste particulier que vous aimez reproduire ?
21:48 Est-ce qu'il y a le geste caractéristique de l'artisan réparateur de vélo ?
21:51 - C'est une danse en fait, quand on répare un vélo, on va danser autour, on va se pencher,
21:56 on va se plier, on va passer dessous, on va tourner autour de lui,
22:00 on va aller régler les hauteurs dans le bas du vélo aussi.
22:04 Donc il y a toute une danse, c'est-à-dire qu'on est tout le temps en mouvement.
22:07 - Donc une vraie chorégraphie ?
22:08 - Oui c'est une vraie chorégraphie, oui.
22:10 Si on enlevait le vélo et qu'on ne laissait plus que le corps,
22:12 effectivement on est très très proche de la chorégraphie.
22:14 - Moi j'ai l'impression qu'aujourd'hui le vélo c'est plus qu'un moyen de transport, c'est un art de vivre.
22:19 - C'est un art de vivre aujourd'hui comme hier, c'est un retour du vélo,
22:23 c'est ce qu'on appelle le retour de la bicyclette.
22:25 Nos grands-parents étaient déjà dans la même veine par rapport à utiliser le vélo,
22:31 aller travailler, partir en vacances à vélo.
22:33 Aujourd'hui on revient à ça, on revient à la bicyclette, au vélo partout, utilitaire aussi.
22:38 - J'ai l'impression que les clients bichonnent leur monture,
22:40 ils font de plus en plus attention à leur vélo ?
22:43 - Oui, les gens prennent conscience petit à petit qu'il faut entretenir le vélo,
22:46 le faire soigner une fois ou deux par an.
22:49 Et comme c'est un outil qui devient vraiment important pour la mobilité aujourd'hui,
22:54 forcément on en prend soin.
22:55 - Vous vous êtes passionné ?
22:56 - Oui, j'aime ça, j'aime les vélos et les gens aussi, les deux s'accordent parfaitement.
23:00 - En mécanicycle c'est né comment ?
23:02 - En mécanicycle c'est né d'une idée un peu bizarre de faire de la réparation à domicile au départ.
23:09 Il y avait une seule personne à Marseille qui faisait ça,
23:12 donc quand j'ai eu l'idée je l'ai appelée, il m'a dit ça se passe très bien,
23:14 ça suffit pour me surmotiver et du coup j'ai lancé l'activité et ça a très vite pris.
23:20 - Concrètement c'est un atelier roulant en fait ?
23:22 - C'est un atelier roulant, moi je me déplaçais uniquement à vélo,
23:25 c'est toujours le cas d'ailleurs,
23:27 on a le service à domicile et on y va avec des vélos et des remorques,
23:32 avec les outils et des pièces détachées.
23:35 - Donc ça c'était il y a une dizaine d'années ?
23:37 - Oui.
23:38 - Alors comment s'est passée la montée en puissance de mécanicycle ?
23:41 Est-ce que vous avez été confronté à des difficultés particulières ?
23:43 Vous avez été aidé, vous avez été épaulé ?
23:45 - Il y a eu de la demande dès le début,
23:47 mais évidemment ça démarre tout doucement,
23:49 les premières années il faut s'accrocher,
23:51 et puis après oui j'ai été épaulé dans la proposition qui était un peu originale,
23:56 effectivement notamment par la Chambre des métiers et de l'artisanat,
24:00 que j'ai été rencontré, ils ont soutenu mon projet,
24:03 il y a aussi Toulouse Métropole qui a soutenu mon projet,
24:06 ils ont dit dès qu'on peut vous aider, vous filer un coup de main, on sera là,
24:10 et après par la suite quand j'ai eu besoin effectivement ils étaient là.
24:14 - Je crois que vous avez aussi rejoint un réseau qui s'appelle Réparacteur,
24:17 est-ce qu'on peut en dire quelques mots ?
24:19 - Oui, c'est toujours la Chambre des métiers et de l'artisanat
24:23 qui m'a sollicité un jour pour ce label,
24:26 effectivement où on commençait vraiment à être dans la démarche
24:29 de réparer plutôt que de remplacer.
24:31 Donc le label Réparacteur, c'est pour les bicyclettes,
24:34 mais c'est pour d'autres professions,
24:36 c'est un label où on s'engage à réparer avant de remplacer.
24:39 - Je crois que vous avez aussi le label Zéro déchet,
24:42 Entreprise Zéro déchet ?
24:44 - Oui, on a été labellisé aussi Zéro déchet,
24:46 ça c'est tout un engagement sur le tri des déchets,
24:50 sur le réemploi, sur l'utilisation des matières premières,
24:54 sur les énergies aussi, l'utilisation des énergies et tout ça.
24:58 Donc c'est dans la démarche de Réparacteur, Zéro déchet,
25:02 il y a une logique d'aujourd'hui, en fait dans l'évolution.
25:06 Ça va avec le monde du vélo et l'esprit dont on parlait dès le début,
25:10 effectivement c'est cet art de vivre qui aide de faire du vélo.
25:14 - En tout cas un lieu où la grande famille des cyclistes peut se réunir,
25:17 c'est ici, chez Mécani-Cycle à Toulouse.
25:19 Merci beaucoup Camille.
25:20 - Avec plaisir, merci.
25:22 - Et voilà Nathalie, je vous dis à la semaine prochaine pour une autre rencontre.
25:26 - Une passion communicative que celle de Camille Chalin,
25:29 et j'aime la manière dont il compare la réparation d'un vélo à une danse.
25:33 Pour en savoir plus sur cette belle entreprise, il y a un site,
25:37 Mécani-Cycle.fr. Merci Thibault.
25:41 - Sud Radio C'est ça la France, avec Thibault le French Trotter.
25:45 - Avec la Chambre de métier de l'artisanat d'Occitanie.
25:48 - Merci à vous chers auditeurs, on arrive déjà à la fin de cette émission.
25:51 On se retrouve la semaine prochaine, même jour, même heure et même radio.
25:54 Et surtout d'ici là, portez-vous bien.
25:57 - Le réseau des chambres de métier de l'artisanat,
25:59 chaque jour aux côtés des artisans vous a présenté...
26:02 - Sud Radio C'est ça la France.

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