• il y a 5 mois
Emission présentée par Alexandre Priam. Avec Philippe Spanghero, Quentin Cabanis, Lucien Gasparac et Clément Combes.

Ce soir l'ex-centre international Yannick Jauzion (73 sélections) et Vincent Panabieres, président du groupe de supporters de Perpignan El Trabucayres, sont nos invités.

L'émission est centrée autour d'un thème : la bataille acharnée dans le haut du Top 14.

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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-05-17##

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 Bienvenue au cœur de la mêlée sur Sud Radio pour cette ultime journée de Pro D2, la 30ème,
00:06 la dernière de cette saison 2023-2024 et il va se passer énormément de choses ce soir sur Sud
00:12 Radio, énormément de tensions, énormément d'enjeux qu'on va vivre avec vous avec un multiplex
00:16 exceptionnel à 21h jusqu'à 23h avec 8 matchs en même temps et nous serons dans les stades avec
00:24 vous auditeurs Sud Radio, avec vous amoureux de rugby pour vous faire vivre cette magnifique
00:28 dernière journée de Pro D2 mais avant ça eh bien on va parler de Top 14, on va parler de plein de
00:33 choses sur Sud Radio mais d'abord on va faire un point sur la météo parce que c'est une météo un
00:37 peu rugby ce soir et évidemment parce qu'on pense un petit peu au stade toulousain, enfin à la ville
00:44 de Toulouse qui accueille la flamme olympique, est-ce que la flamme peut se déplacer dans les
00:48 bonnes conditions ? Oui semble-t-il même si le week-end sera humide et on aura le temps de vous
00:53 en parler évidemment parce que c'est vrai que c'est un week-end où on va avoir beaucoup de
00:57 tensions sur tous les terrains de Top 14 et de Pro D2 mais aussi un temps qui sera pas facile
01:01 tout le week-end avec notamment eh bien il faudra il faut surveiller une vigilance rouge dans le
01:07 département de la Moselle actuellement et puis un week-end qui sera donc effectivement comme
01:11 l'aurait dit Rémi André un petit peu difficile avec beaucoup d'orages sur la partie est du pays,
01:17 du soleil dans le sud mais c'est un week-end au global très humide que vous allez devoir
01:22 affronter avec des orages sur toute la France notamment dimanche que ça part de la côte basque
01:27 jusqu'à l'est de la France jusqu'à Strasbourg une grande diagonale d'orage qui va donc frapper
01:33 tout le dimanche 19 mai. Quentin Kévenis bonsoir ! Bonsoir Alexandre, bonsoir à tous ! Petit point
01:38 météo un peu visuel. Je t'attends à un avenir là dedans, je te le dis je te vois bien devant
01:43 une carte là comme ça faire les petits mouvements de bras ça me plairait beaucoup, sache-le.
01:46 Bah écoute si tu veux me voir oui d'accord, tes fantasmes c'est pour plus tard.
01:52 Félix Ponguero bonsoir ! Bonsoir messieurs, la palette est large quand même là on va un peu loin.
02:00 Bah écoute c'est fait avec brio, c'est fait avec brio. Ah non mais beaucoup de temps.
02:06 C'était un petit peu improvisé. De l'émotion même. Ah de l'émotion c'est très gentil.
02:13 Bonsoir Clément Combes ! Bonsoir Alexandre, bonsoir à toutes et à tous ! Bonsoir Lucien Gasparac
02:18 avec nous ce soir. Comment ça va Lucien ? Bonsoir Alexandre, bah écoute tout va bien,
02:21 ravi d'être avec vous. Oui tout va bien, bah ça c'est comme une bonne nouvelle on est très
02:26 heureux d'être avec toi ce soir Lucien et on va faire un point sur les infos de cette semaine
02:31 rugby avec beaucoup de rugby évidemment au programme et puis des affaires aussi Quentin
02:35 Kévenis. Eh oui Alexandre on va démarrer quand même avec le rugby qui est à l'honneur aujourd'hui
02:40 avec le relais de la flamme olympique à Toulouse avec notamment Maxime Médard, David Bertie,
02:44 Romain et Emile Ntamac avant de voir Antoine Dupont allumer le chaudron dans le stade d'Ernest
02:49 Vallon. Demain on aura le droit à Gelon et Paul Arriva dans les rues de Hoche avec toujours la
02:54 flamme olympique. Un français à l'honneur, un français au sifflet d'une finale, c'est Mathieu
02:59 Renal qui sera l'arbitre de la finale de la Challenge Cup entre Gloucester et Les Chartres
03:02 alors que Mathieu Carlet arbitra la finale de la Champions Cup entre le Leinster et le stade
03:06 Toulousain. Après la cascade de blessures à La Rochelle, enfin une bonne nouvelle avec le pilier
03:11 Rédawardi qui va bientôt retrouver les terrains de rugby. Il était blessé depuis le 2 février.
03:16 Les élections à la FFR auront lieu le 19 octobre et on connaît déjà certains candidats. C'est le
03:22 cas notamment de Didier Codourniou qui a annoncé sa candidature mardi et qui a déjà reçu le
03:27 soutien de Rives, Mazot ou encore Girado. Florian Grille, lui le président actuel, n'a pas encore
03:32 dévoilé la composition de sa liste. Reconnu coupable d'un plaquage dangereux en demi-finale
03:38 de Coupe des Champions, le centre toulousain Santiago Chocobares a écopé de trois semaines
03:42 de suspension. Il pourrait manquer la finale contre le Leinster le 25 mai sauf s'il suit un
03:47 atelier de coaching spécifique pour réduire sa sanction. Ce qui paraît très logique,
03:53 ce serait se tirer une balle dans le pied de choisir de ne pas jouer la finale. Enfin,
03:56 l'ancien directeur général de la Coupe du Monde de 2023, Claude Hachet, a été entendu cette semaine
04:00 dans le cadre d'une garde à vue de 48 heures pour des soupçons de plusieurs infractions financières.
04:04 Aucune poursuite n'a pour le moment été entamée. Alexandre. Merci beaucoup Quentin, Kevin et puis
04:12 l'actu de la soirée, c'est la flamme olympique qui déambule dans la ville rose. Elle est en relais
04:19 portée par de dimanches champions et par des gens qui ont marqué l'olympisme français. Félix
04:25 Panguiro, c'est quand même une émotion particulière de voir cette flamme olympique
04:28 traverser la ville rose, grande ville de sport. Oui, c'est de l'émotion. Et puis le final de
04:34 voir cette flamme s'allumer dans le stade Ernest Vallon par Antoine Dupont, le symbole est quand
04:40 même assez fort. Il participera aux Jeux olympiques dans quelques mois a priori. Et donc voilà,
04:45 c'est Emile Ntamak qui se relaie, son fils romain Vincent Clerc, David Berti. Voilà,
04:49 le rugby est très mis à l'honneur sur cette journée toulousaine et c'est très beau. Je
04:54 trouve qu'il fallait vraiment qu'on rentre dans le concret avec cet événement. Je crois qu'on a
04:59 vu à Marseille à quel point l'envergure de l'événement était réelle et on en avait besoin
05:05 parce qu'on est un pays dans lequel on aime bien se plaindre et on fera les comptes à la fin. Mais
05:11 maintenant, il y a juste une chose à faire, c'est se réjouir de recevoir cet événement chez nous et
05:15 de faire rayonner la France et ses grands champions. Et tiens, écoute, Emile Ntamak,
05:21 il montre ce genre de rugby évidemment que vous connaissez sur ceux de radio, sur la radio du
05:24 rugby. Emile Ntamak était ce matin dans le Grand Matin de Patrick Roger, il revenait sur cette
05:29 sur cette symbolique très très forte. C'est même une double symbolique. On écoute Emile Ntamak.
05:33 Ça me fait doublement plaisir, la première, déjà parce que c'est les Jeux olympiques et qu'on a
05:38 toujours aimé le sport et voir ces athlètes combattre pour ces médailles. C'est merveilleux.
05:42 Et puis, je crois que la symbolique, c'est de le partager en famille, de partager avec le
05:47 fiston qui lui a pris le flambeau il y a déjà quelques temps. C'est fort de partager ça et de
05:52 parler de transmission, de pouvoir de continuité. Et voilà, c'est dans l'ordre des choses,
05:56 tout simplement. Voilà, donc Emile Ntamak ce matin dans le Grand Matin de Patrick Roger. C'est vrai
06:02 qu'il y a un magnifique passage de témoin. Et là, pour le compte, on peut parler de passage de
06:06 témoin sur cette espèce de déambulation en relais dans les rues de Toulouse jusqu'à Arnès Vallon
06:13 tout à l'heure. Cette flamme olympique qui va passer des mains d'Emile Ntamak jusqu'à celles
06:19 de Romain, son fils. Peut-être un jour, bien que Théo aura cet immense privilège aussi. Mais ça
06:27 rappelle aussi que le rugby a été un sport olympique. Le rugby à 15 a été un sport olympique,
06:31 Philippe. Peut-être qu'un jour il le reviendra. Mais ça a été un sport olympique, le rugby à 15.
06:37 Oui, et je ne veux pas dire de bêtises, je crois que la France l'a gagné.
06:41 Il me semble aussi. Il me semble aussi.
06:45 Dans les années 1920.
06:46 En 1924. Je crois qu'il y a 100 ans, on a été champion olympique de rugby à 15.
06:53 Ça paraît beaucoup plus dur aujourd'hui parce que vu la temporalité courte de cet événement,
07:01 c'est difficile avec les temps de récup' nécessaires pour le rugby à 15. Donc ça
07:05 paraît très compliqué, mais c'est très bien que le rugby à 15 ait fait son apparition il y a quelques
07:10 années. La France a perdu en finale. La France a perdu en finale. La France a perdu en finale
07:16 contre les... Tiens, qui a battu la France en finale ? Les Etats-Unis.
07:20 Ça devait être les A.
07:22 Oui, les Etats-Unis ont battu la France en finale. C'est les Etats-Unis, oui.
07:27 Alors j'en profite pour saluer Abdel Benazie qui doit nous écouter puisqu'il m'envoie une directe.
07:34 Il était là sur le terrain en 1924.
07:39 C'est très bien conservé.
07:42 En tout cas, salut Abdel.
07:44 Ça nous fait chaud au cœur de savoir que tu nous écoutes. Merci pour l'info. En effet,
07:49 je ne l'avais pas. Mais en tous les cas, c'est bien que le rugby retrouve une place de choix dans
07:56 cet événement. Pour le rayonnement, aujourd'hui, le 7 est un relais de croissance important. On
08:01 attend quand même malgré tout beaucoup de notre équipe de France dans quelques semaines.
08:04 Évidemment, et ce sera sur ce radio pour vivre l'Euro de foot, vivre les JO, le Tour de France
08:13 et le rugby sur la radio du rugby. Ça, vous le savez, c'est gravé dans le marbre. Un dernier
08:18 mot sur cette flamme olympique qui passe à travers Toulouse. Demain, elle ira du côté de Hoche avec
08:22 Paul Henryva, avec Anthony Gelon. Là, si elle arrive fit, la flamme olympique à Paris, moi,
08:30 je demande à voir quand même parce qu'elle passe dans tous les coins de France où on mange
08:33 généralement pas très fit. Si je fais la même route, la Toulouse, Hoche, tout ça, en venant de
08:41 Perpignan, ça ferait beaucoup quand même. Mais c'est pour ça qu'ils t'ont pas proposé de la
08:46 porter. C'est aussi pour ça qu'ils t'ont pas proposé de dépasser le budget. C'est vrai que
08:54 c'est vachement chouette parce que là, on arrive sur un territoire vraiment qui est très rugby.
08:58 Donc c'est super que toutes ces têtes d'affiches, tous ces grands noms portent la flamme. Encore
09:02 une fois, tout ce qui peut faire parler de notre sport, des gens qui en ont été les ambassadeurs,
09:08 on prend. C'est important. C'est extrêmement important pour le sport français et le sport
09:14 olympique au global. Dans un instant sur Sud Radio, on va faire un point sur la bataille du top 6 en
09:18 top 14 puisque vous le savez, demain sur Sud Radio, c'est la 24e journée. Il ne restera que
09:23 4 au total. 24, 25, 26. Que 3 du coup. Au total avec forcément cette dernière ligne droite.
09:31 Tu t'apprêtais à prendre des cours de maths avec Guilhem Garrig ou quoi ?
09:33 A priori, apparemment. Il n'y a pas d'amie en pono pour me corriger effectivement. J'ai
09:43 Quentin Camus, c'est à peu près le même style. Je comprends vite. Ça c'est sûr. C'est sûr et certain.
09:53 Quentin, t'as voulu jouer. Dans un instant, on parle de cette bataille pour le top 6 en top 14 avec Yannick
09:59 Josion, immense joueur du rugby français. C'est à toutes ces... Dans un instant sur Sud Radio.
10:03 À tout de suite. Sud Radio, au cœur de la mêlée, Alexandre Priam. Vous êtes au cœur de la mêlée sur Sud Radio
10:11 On est ensemble jusqu'à 23h avec en point d'or que ce soir, un très grand moment. C'est le dernier multiplex de la saison de Pro D2.
10:17 La 30e et ultime journée de Pro D2 avec ce multiplex. 8 matchs ce soir et vous vivrez ça évidemment en direct et en intégralité sur Sud Radio, la radio du rugby.
10:29 Mais d'abord, le top 14, évidemment. Priorité au top 14 puisque il y a de grandes choses à évoquer, notamment cette bataille pour le top 6
10:38 dans ce magnifique championnat, probablement le meilleur championnat du monde. Et pour en parler, on est avec Yannick Josion. Bonsoir, Yannick.
10:45 Oui, bonsoir.
10:46 Bienvenue sur Sud Radio, Yannick. Très, très heureux de vous recevoir sur la radio du rugby.
10:51 On est avec Félix Panguirau. Je crois que vous vous connaissez plus ou moins.
10:56 A priori.
10:57 Salut Yannick.
11:00 Il y a 73 sélections, Yannick. Une immense carrière en équipe de France.
11:05 Des titres aussi en club. Et forcément, au Stade Toulousain, il y en a quelques uns qui ont été grappillés.
11:11 Trois boucliers de Brenus, trois finales aussi, trois Coupes d'Europe.
11:15 Ça fait quand même pas mal dans la salle de trophée de la maison, j'imagine, Yannick.
11:20 Alors forcément, il y a des équipes qui vont essayer d'aller chercher ce bouclier de Brenus cette année.
11:25 On peut rappeler le classement avec le Stade Toulousain, le Stade Français de Paris, qui sont pour l'instant 1er et 2ème à 70 et 67 unités.
11:31 Mais il y a une énorme bataille ensuite pour participer à ce Top 6 Clément Combes.
11:37 Est-ce que c'est une course au Top 6 particulièrement disputée cette année ?
11:41 Alors oui, mais elle a déjà été un petit peu plus serrée ces dernières années.
11:46 Donc je suis remonté un petit peu sur la dernière décennie.
11:48 Les dix dernières saisons, sans compter la saison Covid, ça a déjà été plus serré.
11:52 Notamment, par exemple, la saison 2013-2014, il y avait à trois journées de la fin,
11:57 donc un point d'écart entre les trois premiers, seulement 11 points d'écart entre le premier et le 9ème.
12:02 Le 6ème, 7ème et 8ème, ils étaient tous à 58 points.
12:06 Il y avait neuf équipes qui étaient en course pour la qualification.
12:08 Mais au final, il n'y a eu aucun changement entre la J23 et la J26 sur les six premiers.
12:13 J'ai noté plusieurs tendances, c'est que ça a déjà été plus serré.
12:17 Oui, donc neuf points d'écart, on le disait, par exemple, entre le premier et le 11ème ou entre le 3ème et le 9ème.
12:22 Il y a d'autres tendances, notamment, c'est qu'il y a au maximum deux entrées dans le top 6 à trois journées de la fin entre la J23 et la J26.
12:33 Sur ces dix dernières saisons, il y a trois saisons où il n'y a aucun changement, finalement, alors que ça peut être très disputé, comme la saison 2013-2014.
12:40 Il y a quatre saisons où il n'y a qu'un seul changement et il y a deux saisons où il y a deux entrées.
12:45 C'est un peu les saisons où il y a les plus grands chambardements.
12:49 Mais par exemple, cette saison actuelle 2023-2024, il n'y a pas tant de différence que ça par rapport à la saison dernière.
12:54 Donc, oui, c'est serré. C'est une des saisons les plus serrées de la dernière décennie, mais on a déjà vu plus serré.
13:01 C'est vrai que quand on regarde l'Union Bordeaux avec 63 points, Toulon 59, Racing 57, La Rochelle 56, Pau 55, Castres 54, Perpignan 53 et clairement 51 points.
13:13 On va regarder évidemment les calendriers de chaque club, mais d'abord, on va attaquer par le haut du classement.
13:20 Et cette troisième place pour l'Union Bordeaux-Begles, l'UBB qui est la mieux placée pour l'instant dans cette bataille pour le top 6.
13:27 Yannick Josion, est-ce qu'on imagine l'UBB être qualifié, se qualifier en tout cas dans les prochains jours pour cette phase finale de top 14 ?
13:37 C'est vrai que l'UBB, ils ont quand même montré des belles choses cette année et surtout en cette fin de saison, après le tournoi, après avoir retrouvé tous les internationaux.
13:48 Du fait qu'ils soient éliminés en Coupe d'Europe, je pense qu'ils seront vraiment compétitifs, voire dangereux pour le titre.
13:54 Je les vois quand même aller assez loin cette année. On sent qu'ils ont raté le coche en Coupe d'Europe malheureusement,
14:03 mais ils étaient quand même présents, bien présents sur le terrain. Ils sont tombés face à une grosse équipe.
14:10 On sent qu'ils sont capables d'avoir beaucoup de confiance en eux et qu'ils ont peut-être un peu plus de maturité aussi.
14:19 Je pense qu'ils en feront partie, c'est sûr. Je pense qu'ils iront assez loin dans les phases finales.
14:26 Quand on regarde un petit peu le programme de l'Union Bordebeugle, il y a donc ce match ce week-end à Jambon face au Stade Français Paris,
14:34 le déplacement à Perpignan et enfin la réception d'Oyonnax. Phyllis Panguirau top 6 ou pas top 6 pour l'UBB ?
14:41 Alors oui, bien sûr. Et puis je les vois recevoir un barrage et je suis plutôt d'accord avec Yannick.
14:45 Top 4, dans ton sens ?
14:46 Je les vois top 4, surtout avec ce dernier match sur la fin contre Royaux qui même aura envie de bien finir, mais aura plus rien à jouer a priori.
14:55 Donc je vois cette équipe de l'UBB en demi. Après, c'est vrai que mon inquiétude par rapport à cette équipe,
15:00 même s'ils ont récupéré des joueurs d'expérience, notamment avec Damien Penault derrière,
15:04 et qu'il y a des joueurs aussi qui étaient déjà au club qui ont pris de l'expérience internationale, des grands rendez-vous,
15:09 on sent que dans les grands rendez-vous, que ce soit en top 14 quand ils y ont été ou là sur ce quart de finale de Champions Cup,
15:18 il manque de patrons qui ont l'expérience de ces matchs coupés de très haut niveau.
15:23 On a l'impression qu'ils perdent un peu pied dans la gestion des matchs.
15:26 C'est un peu ma crainte concernant cette UBB qui est capable en saison régulière d'être flamboyante,
15:31 mais sur les matchs coupés, on sent une équipe beaucoup plus empruntée.
15:35 Donc je les vois s'arrêter en demi cette année.
15:37 Ce ne serait donc pas mieux que la saison dernière, si je ne me trompe pas, Philippe ?
15:43 Oui, c'est une équipe qui a vocation à aller que vers le mieux.
15:51 Il y a eu un super recrutement.
15:53 Je crois que Yannick Brut est l'homme de la situation.
15:55 C'est pour moi un grand coach.
15:57 Il forme un super binôme avec son président.
16:00 Ils sont complètement alignés.
16:02 Il y a des joueurs qui se sentent complètement épanouis dans cet effectif et qui vont encore prendre de l'épaisseur.
16:07 Donc pour moi, c'est quand même l'équipe qui a a priori une voie tracée pour grandir sur les prochaines années.
16:14 Alors on va descendre un tout petit peu au classement.
16:16 On a le RCT. Le RCT a 59 points, donc trois de moins que l'Union Bordeaux-Belges.
16:21 C'est une quatrième place provisoire pour le moment.
16:22 Le RCT va ce week-end à Aulionna avant de recevoir Clermont le dimanche 2 juin et terminer la saison au Stade Français Paris.
16:32 Top 6 ou pas top 6 pour le RCT, Yannick Josion ?
16:35 Oui, mais je disais que je ne regarde pas tous les matchs.
16:40 Je ne peux pas avoir un avis aussi positionné que pour Belges, par exemple.
16:47 Mais il me semble que Toulon est peut-être un peu plus irrégulier.
16:52 Mais oui, ils ont bien sûr la capacité, l'effectif et je pense qu'ils vont s'accrocher sans problème et qu'ils y arriveront.
17:02 Après, je ne sais pas leur tableau pour les trois derniers matchs.
17:05 Ce que je disais pour Toulon, c'est déplacement à Aulionna ce week-end, réception ensuite de Clermont.
17:14 Et puis enfin, ça termine la saison avec un déplacement à Paris.
17:18 À Paris, d'accord.
17:20 Oui, mais ils ont au moins deux matchs à être abordables.
17:24 Le dernier à Paris.
17:28 Je ne sais pas ce qu'ils vont faire.
17:30 Ils vont faire leur signe sur les deux prochains matchs à venir et arriver à se positionner, à se sécuriser avant le dernier peut-être.
17:36 À Toulon, Kéline Demain, une charnière très expérimentée.
17:40 Ben White et Eden Bigard associés du côté de Charles Maton.
17:44 Toulon qui est d'ailleurs la meilleure dynamique de ces cinq dernières journées.
17:48 Tu vas parler d'une équipe qui est en gros grosse difficulté.
17:51 C'est le Racing 92 sur les dix dernières journées.
17:55 C'est la 13e équipe du top 14, le Racing 92.
17:58 C'est quand même très compliqué pour le club francilien avec quatre victoires et six défaites.
18:03 Les Franciliens qui sont cinquièmes avec 57 points, deux de moins que Toulon, un de plus que La Rochelle.
18:09 Et avec un programme pour... du coup, ils vont se rencontrer. Le Racing et La Rochelle, ce sera lors de la dernière journée.
18:15 Mais d'abord, le Racing ira à Lyon demain.
18:17 La match très important, réception de Pau et déplacement donc à La Rochelle.
18:22 On rappelle que du côté du Racing 92, ça a été une grande saison d'irrégularité, Philippe Anguero.
18:29 Ce qui rend un peu les choses difficiles à prononstiquer.
18:33 Alors, irrégularité, je dirais pas trop sur la première partie du top 14 de mémoire, mais ils démarrent plutôt bien.
18:40 Et c'est ce qui fait qu'ils sont encore dans le top 6 aujourd'hui.
18:45 Ils font une campagne européenne, contrairement aux années précédentes, où ils étaient toujours plutôt bien positionnés dans cette compétition.
18:53 Là, ils passent à côté complètement et ça les fait s'engager dans une dynamique qui est négative.
19:01 On pensait vraiment qu'avec l'arrivée du nouveau staff, il y avait un renouveau qui s'était créé.
19:06 Et puis ça s'est délité et là, ils n'y arrivent plus.
19:08 Et clairement, pour moi, c'est une équipe en danger dans le top 6 parce que leur tableau n'est pas très favorable.
19:15 Ils ont deux déplacements compliqués.
19:17 Lyon s'assure un peu sa survie en battant le Racing ce week-end.
19:22 Et donc, après, il restera deux quarts de coups.
19:24 En cas de victoire du Racing, le maintien serait quasiment acquis pour Lyon.
19:30 Oui, c'est un match crucial que les Lyonnais seront abordés.
19:34 Et c'est vrai que ce qui interpelle, c'est ce manque de caractère collectif dans cette équipe du Racing.
19:40 Alors qu'il y a quand même des joueurs de caractère, il y a vraiment des leaders dans cette équipe.
19:43 On voit même que Sia Colissi, qui est quand même un grand capitaine, un grand meneur, est un peu en difficulté.
19:49 Donc voilà, c'est le point d'interrogation.
19:52 Moi, je crois que c'est cette équipe qui est la plus en danger, qui est aujourd'hui dans le top 6 et qui est le plus en danger pour y rester.
19:57 Il récupère Tuisova, par contre.
19:59 Tuisova qui a déjà joué la semaine dernière, mais qui a été déterminant sur son premier ballon avec directement un essai.
20:07 J'ai l'impression quand même Yannick, qu'il y a moins de certitude évidemment sur la Rochelle, sur le Racing,
20:14 qui sont actuellement sixièmes et cinquièmes, avec des poursuivants que sont Pau, Kass et Perpignan.
20:20 Est-ce que le Racing et la Rochelle feront partie du top 6 à la fin de la saison ?
20:23 Ou est-ce que ces poursuivants-là peuvent inverser un petit peu les choses, peuvent changer la hiérarchie,
20:29 qui est encore une fois extrêmement fragile ?
20:33 57 points pour le Racing, cinquième, 56 pour la Rochelle, sixième, 55 points pour Pau, septième, 54 pour Kass, huitième,
20:40 53 pour Perpignan, neuvième, voire même 51 points pour Clermont, dixième.
20:46 Oui, mais c'est sûr que ces équipes comme Pau et Kass peuvent jouer les troubles faites, comme on dit,
20:52 parce que ce sont des équipes qui, alors Kass, ils arrivent quand même à la fin de finale, peut-être un temps,
20:57 mais ils ont vraiment cette grosse envie, et il n'y a peut-être pas au moins de lassitude que dans des grosses équipes,
21:04 où il peut y avoir des tiraillements parce qu'il y a un objectif qui n'est pas atteint.
21:09 Bon, Kass et Pau, je crois que Kass ont vécu quelques matchs difficiles, ils ont une partie des championnats un peu difficile,
21:16 et s'ils arrivent à retrouver effectivement de l'enthousiasme, le moral qu'il faut, le plaisir,
21:22 bon, ça peut faire une équipe compliquée à jouer, on le sait, ils aiment quand même ces finales.
21:27 Et puis, Pau, c'est pareil, ils ont peut-être envie, la nouveauté, de découvrir un peu cet ambiance-là, les finales,
21:32 donc c'est sûr qu'ils vont semer effectivement le trouble, et face à des équipes qui, peut-être,
21:40 où on pense qu'ils sont décevables parce qu'ils ont le potentiel pour être naturellement en finale,
21:44 finalement, s'ils n'ont pas, ça peut être une déception, ils ont peut-être cette pression-là aussi, quelque part, qui se met sur eux.
21:50 Bien sûr, je rejoins totalement ce que tu dis, Yannick.
21:55 Un dernier mot, Yannick, sur la composition du Stade Toulzain pour aller à Montpellier demain,
21:59 avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de jeunes, une équipe vraiment remaniée,
22:03 je vais donner, tiens, très rapidement, du 1 au 15, Marco Trott, Guillaume Cramon, Joël Merkleur, Clément Verge,
22:11 Piola Fassalelli, Matisse Castro-Ferrera, Josh Brennan, autour de Théo Ntamac,
22:15 Baptiste Germain, Valentin Delpy, Arthur Rethier, Barassi, Delibes,
22:20 Bituni Atta et Capuozzo pour la ligne de 3/4, et puis les remplaçons, Boubila, Bertrand, Arnold,
22:25 Senthuberi, Jouhanny, Gourg, Toulzain et Ainou.
22:29 Alors là, pour le coup, il y a un vrai turnover, quand même.
22:32 Oui, il y a un gros turnover.
22:35 C'est vrai que ce n'est pas évident de gérer, à la fois le Top 14, à la fois la Coupe d'Europe,
22:40 on ne sait jamais trop comment faire, de ne pas aligner l'équipe, effectivement, avant la finale.
22:46 Est-ce que c'est la bonne solution ?
22:47 Mais c'est sûr qu'il y a quand même beaucoup de risques aussi de blesser les joueurs.
22:52 Je crois que ça fait plusieurs fois qu'ils affrontent le Leicester et qu'ils n'arrivent pas à la Stade Toulousaine.
22:56 Donc, je pense qu'ils ont envie vraiment, cette fois-ci, d'y aller, d'aller gagner les boissons pour toutes,
23:03 de vaincre le sort.
23:04 Donc, voilà, je pense que c'est une stratégie à respecter.
23:08 Et quand même, ils ont montré depuis le début de Stade Toulousaine qu'ils ont un gros effectif.
23:13 Et c'est ce qui fait pour moi un peu la différence,
23:15 c'est ce qui apporte le fait qu'ils soient réguliers sur chaque match.
23:19 Je me sens qu'ils sont quand même réguliers dans l'engagement, déjà, du fait qu'il y a cet effectif étoffé.
23:24 Donc, pourquoi pas ?
23:25 Après, c'est sûr que, forcément, ça fait un gros remaniement.
23:28 Je ne sais pas s'ils seront compétitifs pour battre Montpellier, mais à la limite, peu importe.
23:33 Il y a une vision peut-être plus à moyen terme, notamment pour la Coupe d'Europe.
23:36 Donc, voilà.
23:37 En tout cas, on regardera avec attention les débuts de Valentin Delpy.
23:42 Donc, lui qui a déjà joué cette saison en top 14, c'était à Ollona, mais il n'avait pas été titulaire.
23:49 Là, c'est la première titularisation en top 14 pour lui, l'ancien joueur de Blagnac, formé au Sporting Club à Pamé.
23:56 C'est encore un autre joueur de Pamier qui peut rébrouiller à Toulouse après Yoann Huget.
24:01 Conseil qu'on retrouvera demain.
24:03 Merci beaucoup, Yannick, d'avoir été avec nous.
24:06 Merci à vous.
24:07 Bonne fin de saison, on va dire.
24:09 Elle promet d'être disputée dans un instant sur Sud Radio.
24:14 On va se poser une question.
24:16 Jérémy Rosier chahuté lors de sa sortie d'Emmegira le week-end dernier.
24:20 L'USAP inquiété, quelle est la limite à ne pas franchir pour exprimer son mécontentement vers l'arbitrage ?
24:26 On se posera la question dans un instant sur Sud Radio avec Vincent Panabier, le représentant des supporters du Perpignan de l'USAP, lui-même arbitre.
24:32 Tiens, allez, dans un instant sur Sud Radio.
24:34 Soyez au rendez-vous.
24:36 Sud Radio, au cœur de la mêlée, Alexandre Priam.
24:40 Vous êtes au cœur de la mêlée sur Sud Radio, vous allez être au cœur du sprint final de cette saison de Pro D2 ce soir,
24:46 avec l'ultime journée, la trentième et dernière sur Sud Radio, avec un multiplex, huit rencontres en même temps.
24:52 Elles seront toutes commentées sur Sud Radio en simultané à partir de 21h.
24:57 Tiens, on prend tout de suite la direction de Monde Marçal.
25:00 Salut, Rémy Mességuet.
25:01 Salut Alex, salut à toutes et à tous.
25:03 Ravi de vous retrouver pour cette dernière journée ici à Monde Marçal,
25:06 ou sur un terrain où il faudra avoir les yeux et même les oreilles sûrement branchés sur Sud Radio,
25:11 pour les Montois qui devront regarder ce qui se passe du côté de Brive et de Nevers,
25:15 et pour des Rouenais qui devront regarder ce qui se passe du côté d'Auriac.
25:19 Double enjeu.
25:20 L'une équipe va essayer d'aller chercher le top 6.
25:24 Pas de top 6, ce serait une vraie contre-performance pour le stade Montois cette année,
25:27 et Rouen qui est toujours là en train de poursuivre son maintien.
25:32 C'est ça, ce serait une vraie contre-performance après deux ans d'affilée,
25:36 dont on se souvient la saison record à 106 points il y a deux ans avec des Léo Colli, Léo Boanos,
25:41 qui fera sa dernière ici ce soir, et côté Rouenais effectivement.
25:44 Il n'y a que deux points sur Montauban qui se déplacent à Auriac,
25:47 et donc il y a cet espoir fou qu'en cas d'égalité de points avec Montauban,
25:53 les Rouenais puissent passer en tant que barragistes.
25:57 A tout à l'heure, Rémi Mességuet, dévanteur pour l'avant-match de ce multiplexe exceptionnel sur Sud Radio,
26:03 la trentième et dernière journée de Pro D2.
26:05 On revient sur le top 14, on est avec Vincent Panamière.
26:07 Bonsoir Vincent.
26:09 Salut à tous.
26:11 Patron de la Pénéral Trabocare du côté de Perpignan, fidèle supporter de l'USAP, arbitre aussi.
26:17 On est avec Phyllis Panguero, avec toute l'équipe Sud Radio,
26:20 et on va revenir sur un épisode qui a marqué le week-end dernier,
26:24 avec la chaude sortie du terrain de l'arbitre Jérémy Rosier à Perpignan.
26:28 On rappelle que le match avait été assez houleux entre Perpignan et Clermont,
26:34 les décisions n'avaient pas toujours été comprises par le public d'Emmey-Giral.
26:38 L'arbitre était sorti évidemment comme le veut le protocole,
26:43 encadré par des forces de sécurité, mais avec des insultes, avec des jets de projectiles, des menaces.
26:49 Et l'USAP est donc convoqué devant la commission de discipline de la Ligue Nationale de Rugby.
26:54 On va essayer de ce soir de poser un curseur sur ce qu'il est possible de faire
27:00 pour exprimer son mécontentement envers un arbitrage, et ce qu'il n'est pas possible de faire.
27:04 Le curseur est évidemment assez subjectif, mais on va essayer de comprendre jusqu'où on peut le pousser,
27:10 et jusqu'où il faut le fixer.
27:11 Phyllis Panguero, c'est vrai que c'est un sujet qui a été maintes fois débattu,
27:17 qui revient un petit peu dans l'actualité.
27:19 Qu'est-ce qui est possible de faire ? Qu'est-ce qui est autorisé de faire selon toi, Philippe ?
27:24 Et en quoi on peut estimer que Emmey-Giral est allé trop loin la semaine dernière ?
27:29 Je ne suis pas le bon client pour ça, moi je suis extrêmement intransigeant là-dessus.
27:36 Non mais si, justement, c'est intéressant, tu as un point de vue.
27:38 Pour toi, on ne transige pas avec l'arbitre.
27:41 Non, il faut faire très attention, parce que malgré tout,
27:45 on vit une époque dans laquelle tout se délite de façon extrêmement rapide,
27:49 quand on n'a plus de règles extrêmement claires.
27:52 Et poser la question en disant jusqu'où on peut aller,
27:55 c'est déjà ouvrir la porte à se laisser l'opportunité de dire
28:00 "on a le droit d'avoir quelques mots, d'avoir quelques gestes",
28:04 et ça c'est non, ni les mots, ni les gestes.
28:07 Donc après, on peut débattre.
28:09 On a le droit de dire "la vie t'es nulle".
28:11 On a le droit de dire ça dans le public, je pense.
28:14 On a le droit de chambrer, de siffler peut-être.
28:17 On peut chambrer un peu, on peut siffler, mais ça s'arrête là.
28:22 On ne peut pas aller menacer sur les réseaux sociaux,
28:25 on ne peut pas aller insulter, on ne peut pas jeter des projectiles.
28:30 Et encore une fois, à chaque fois, ce qui m'interpelle,
28:33 c'est qu'on parle de ça avant de parler de beaucoup de raisons rationnelles
28:39 qui expliquent pourquoi une équipe gagne ou perd.
28:41 Moi je suis désolé, mais Perpignan, il a son match en main,
28:46 avant que l'arbitre dérape, on peut expliquer ce qu'on veut.
28:49 Perpignan, il y a eu plein de situations dans l'année
28:51 où ce genre de match, ils ont su les tenir.
28:53 Donc on peut parler ensuite de ce qui s'est passé,
28:56 mais moi ce que je veux saluer surtout, c'est le discours de Franck Azeman.
29:00 Voilà, qui encore une fois est extrêmement élégant et pertinent dans son analyse.
29:06 Et il a raison d'être assez intransigeant, et il va même loin,
29:09 parce que c'est un public magnifique, le public de l'USAP.
29:12 Et honnêtement, c'est super pour le championnat d'avoir une équipe comme ça,
29:15 avec autant d'émulation, de ferveur.
29:20 Mais il dit, ceux qui sortiront du cadre, c'est dehors,
29:24 on ne les veut pas dans le stade.
29:25 Et il a raison, parce qu'honnêtement, il faut faire très attention à ça.
29:29 Parce qu'aujourd'hui, il manque 400 arbitres à la fédération
29:33 pour pouvoir arbitrer tous les week-ends, ce qui devrait l'être.
29:36 Et aujourd'hui, on est en train de vivre une période
29:39 dans laquelle il n'y a plus aucun levier qui donne envie aux jeunes
29:44 d'embrasser la carrière d'arbitre.
29:45 - On va écouter Vincent Penabier.
29:48 Vincent, tu arbitres et supporteurs de l'USAP,
29:51 ce qui n'est quand même pas toujours évident, j'imagine.
29:54 Quelle est ton analyse sur ce qui s'est passé la semaine dernière ?
29:58 Et quel est le cadre dans lequel il ne faut pas sortir, selon toi ?
30:02 - Je pense que Philippe a posé clairement les limites de ce qui est inacceptable.
30:08 Je pense que les menaces, les insultes et les jets de projectiles,
30:12 en l'occurrence, c'était de la bière, c'est de l'ordre de l'inacceptable.
30:17 Ensuite, je peux vous dire, et je pense que vous êtes allés dans des stades
30:22 tous les week-ends pendant des années, vous savez ce que c'est,
30:25 une bonne bronca, ça n'a jamais fait de mal à personne.
30:29 C'est aussi ce qui fait l'hostilité d'un terrain comme Aimé Gérald.
30:34 C'est aussi l'accueil hostile par des grosses broncas des équipes adverses.
30:39 Et ce n'est pas pour autant qu'on ne s'entend pas bien avec les supporters adverses.
30:43 On fait souvent des avant-matches, demain on fait un avant-match avec les Bayou de Néon,
30:47 on a fait des Toulousains, on a fait des Castrés.
30:50 Mais après, il y a une culture.
30:53 Évidemment, ce n'est pas les insultes, ce n'est pas les menaces, ce n'est pas les jets de projectiles.
30:57 Par contre, la bronca, que vous alliez à Béziers, que vous alliez à Toulon,
31:01 sur tout le portour méditerranéen, c'est une culture.
31:04 Ça crie, ça crie fort. Alors on chante moins que les Basques,
31:07 on chante moins que le Sud-Ouest, mais par contre on crie.
31:10 Et ça, c'est quand même une façon aussi de soutenir nos équipes.
31:15 Je peux comprendre qu'il y a certains fragiles qui vont être outrés
31:19 parce que ça va siffler et ça va crier pendant 80 minutes.
31:23 Je pense que ça, c'est de l'ordre du tolérable.
31:26 Ce qui est de l'ordre de l'intolérable, c'est ce qu'on a dit juste avant.
31:28 Ensuite, je me prends la peau de l'arbitre que je suis
31:32 et qui a eu la chance d'arbitrer des matchs où il y avait 2-3 000 personnes au stade.
31:36 Je peux vous dire que quand il y a 2-3 000 personnes qui gueulent,
31:40 même si c'est contre ses décisions, ça s'appelle du courage.
31:43 Et être courageux, c'est savoir donner une pénalité qui va faire plaisir à personne,
31:47 mais parce qu'elle va être juste.
31:49 Et de l'autre côté, non pas parce que ça va être de la compassion,
31:52 deux minutes après, donner une pénalité pour l'équipe locale,
31:54 non pas parce que ça va faire plaisir, mais parce que ça va être juste également.
31:57 Et je pense que dans ce match, on a, nous, supporters,
32:01 senti qu'il n'y a pas eu cette justesse dans les décisions arbitrales.
32:05 Et je pense que c'est ça qui a fait dégoupiller.
32:07 Alors évidemment qu'on a 3 personnes, 3 abrutis, on peut le dire,
32:10 qui ont jeté des bières à la fin du match,
32:12 il y a une partie du public qui a scandé des insultes envers l'arbitre,
32:16 et ce n'est pas acceptable.
32:18 Mais quand Franck Azéma dit ça, je le partage,
32:21 mais je pense que si vous avez écouté aussi l'interview qu'il a faite le lundi,
32:24 non, le lundi, c'est rugby,
32:26 il a également rappelé les erreurs qu'ils font aussi parce qu'il a eu le match.
32:31 Je ne dis pas que c'est que de sa faute,
32:32 mais on a quand même aussi le droit, je pense,
32:34 de rappeler que l'arbitre aussi a un devoir de cohérence dans son arbitrage.
32:41 Et quand ce n'est pas le cas, on a le droit aussi de le dire.
32:43 Et je pense que ce n'est pas antinomique de le dire,
32:46 au contraire, c'est bon de rappeler qu'on n'a pas le droit de...
32:50 Ce n'est pas autorisé de l'insulter, de menacer, etc.
32:54 Mais par contre, on a quand même le droit de dire qu'un arbitre, ce n'est pas bon.
32:58 Je prends les mots de Florian Grille.
33:01 On a besoin de défendre les arbitres,
33:03 la spécificité de notre sport et de respecter l'arbitre.
33:06 Je cite Franck Maciello aussi,
33:07 qui était là pour d'ailleurs superviser Aimé Giral, Jérémy Roset,
33:11 donc il était aux premières loges.
33:12 On a quand même des valeurs cardinales dans notre sport,
33:14 dont le respect, c'est ce qui fait la force et la beauté de notre sport.
33:17 Quand il y a une partie du public qui insulte un officiel,
33:20 c'est manqué de respect.
33:22 Voilà ce que dit Franck Maciello.
33:24 - Je pense que désigner un Clermontois pour arbitrer Clermont,
33:26 c'est un manque de respect aussi.
33:28 Si on tire la ficelle, au bout d'un moment,
33:30 il faut réussir à avoir de la bonne intelligence dans les désignations qui sont réalisées.
33:34 Le match qu'il y a...
33:34 - Ça a fait le terreau de cette ambiance ?
33:38 Ça a été le terreau de cette ambiance, cette désignation ?
33:41 - Déjà, je pense que c'est monté toute la semaine.
33:44 Il y a eu des articles de jour non.
33:46 Il y a eu des personnes qui en parlent.
33:48 Ça monte, ça monte, ça monte.
33:49 Il y a la frustration du match que du sape,
33:51 à des grosses occasions, tu ne les mets pas.
33:53 Donc finalement, une frustration a cumulé.
33:56 Et on a notre part de responsabilité, à la fois l'équipe et à la fois le public.
33:59 On n'a pas à réagir comme ça.
34:01 Mais malgré tout, on peut comprendre la réaction.
34:03 Je ne dis pas qu'on la tolère ou qu'on l'accepte,
34:06 mais on peut la comprendre d'où ça vient.
34:08 Et faire arbitrer un arbitre comme ça,
34:10 qui n'a pas arbitré une mêlée du match,
34:12 qui s'est trompé sur des décisions importantes dans le match,
34:15 et qui fait basculer sur un carton jaune inexistant,
34:17 qui fait également une série de pénalités contre du sape à un moment du match,
34:22 où je ne pense pas qu'une série de cartons,
34:25 notamment trois cartons jaunes consécutifs en l'espace de 20 minutes,
34:27 basculent dans notre saf.
34:28 Si demain Mathieu Reyna, l'arbitre du sape à Bayonne,
34:30 il met trois cartons jaunes dans les 20 minutes et du sape, il gagne,
34:32 qu'est-ce qu'on va dire ?
34:34 À Saint-Catalan, il les a aidés.
34:35 Mais est-ce qu'on peut s'éviter ce genre de situation ?
34:38 Et je pense que la bonne intelligence d'une désignation,
34:40 c'est d'être capable de ne pas désigner tes arbitres sur des matchs,
34:43 de tant plus quand l'USAP, c'est un match à 15 heures sur Canal+,
34:47 avec tout l'enjeu qu'il y a sur cette fin de saison de la calif pour l'USAP,
34:52 est-ce qu'on a le droit quand même aussi d'avoir des arbitres,
34:54 une désignation arbitrale qui soit cohérente avec un Ludovic Kerr,
34:57 qui fait partie des meilleurs arbitres européens qui étaient arbitres de touche ce week-end ?
35:01 Donc voilà, comment on peut éviter ça ?
35:03 Non mais alors, ce sur quoi on peut débattre en effet,
35:08 c'est cette désignation maladroite,
35:10 mais une fois qu'on a dit ça, je pense que notre devoir à tous,
35:13 c'est de se dire en priorité, d'abord, on a beaucoup moins d'indulgence qu'avec les autres.
35:19 C'est-à-dire que si tu as ton buteur à l'USAP qui loupe deux pénalités
35:25 et qui te fait perdre le match parce qu'il a loupé deux pénalités faciles,
35:28 il ne sortira pas sous des jets de bière.
35:30 Et pourtant il t'aura fait perdre.
35:32 Mais Gérald, tu vas avoir l'exigence du public,
35:35 parce que quand ça ne va pas, au début de saison,
35:36 qu'il se faisait insulter de tous les noms,
35:38 je pense que les joueurs ne te diraient pas la même chose.
35:41 Parce qu'ils n'ont perdu pas le match facile, ils avaient zéro point,
35:43 c'était délétère.
35:44 Voilà, c'est la même chose.
35:46 Non mais tu comprends ce que je veux dire ?
35:48 Je ne parle pas que de l'USAP, je parle de façon générale.
35:50 On a de l'indulgence avec les autres.
35:52 Mais les autres, c'est des bisounours.
35:53 Il faut le dire aussi.
35:54 Tu vas à Toulouse, tu vas à Bordeaux, tu vas à Lyon,
35:57 tu vas au Racing, tu vas au Montpellier,
35:58 c'est des bisounours.
35:59 Non mais là, ce n'est pas le débat.
36:01 Là, le débat, franchement, je parle de sujets d'arbitrage.
36:04 Après, je sais que c'est particulier.
36:07 Moi, ce que je dis, c'est juste que...
36:09 Moi, je n'ai aucun problème avec l'idée de siffler un arbitre.
36:11 Moi, qui ai un public qui siffle un arbitre,
36:13 je n'ai pas de problème avec ça.
36:15 Moi, je n'ai aucun problème avec le public de l'USAP.
36:17 D'habitude, ce qu'a dit Vincent, ça fait une particularité.
36:19 Ça fait partie du charme et de ce qui fait que c'est dur d'aller jouer à Perpignan.
36:23 Il n'y a zéro débat.
36:24 Personne n'a parlé de l'USAP cette année avant ce match-là.
36:29 Et pourtant, il y a la bronca à chaque fois,
36:31 il y a des sifflés, ça fait partie du jeu.
36:33 Il n'y a aucun sujet. Personne ne stigmatise l'USAP.
36:35 Mais aujourd'hui, moi, ça me gonfle parce que
36:37 en quart de finale de Coupe du Monde, c'était pareil.
36:39 On peut parler de l'arbitre, mais pour moi, ça vient après plein de choses.
36:42 Parce que sur ce match, encore une fois,
36:44 il y a plein de trucs avant les erreurs d'arbitrage sur la fin du match
36:48 qui expliquent pourquoi Perpignan ne gagne pas.
36:50 Et en quart de finale contre les Sudaf, il y a plein de choses avant l'arbitre
36:53 qui expliquent pourquoi on ne gagne pas.
36:55 Est-ce qu'il n'aurait pas fallu désigner Ben O'Keefe pour arbitrer le match ?
36:57 C'est exactement ce que j'allais rebondir sur.
36:59 Ben O'Keefe, à deux ans, il ne fait pas le match de sa vie.
37:01 Comment on explique derrière, au supporter français,
37:05 qu'il a envie de la demi-finale ?
37:07 Armando, si tu veux,
37:09 si on ne veut pas créer de frustrations et de problèmes auprès du grand public,
37:15 il faut aussi avoir la bonne intelligence de ne pas créer ces problèmes.
37:17 Et quand Ben O'Keefe est désigné pour la demi-finale de Coupe du Monde,
37:21 il n'y a plus de responsabilité.
37:25 Conclusion ?
37:27 Si on peut conclure sur ça,
37:29 il faut avoir la bonne intelligence pour ne pas avoir de ces situations et pour préserver l'arbitrage.
37:33 Et préserver l'arbitrage, c'est une façon d'avoir des bonnes désignations, notamment.
37:37 Ce sera le cas l'année prochaine.
37:39 Et les bons arbitres, ils arbitrent tous les week-ends.
37:41 Les désignations, l'année prochaine, seront faites par Mathieu Renel et Romain Poit à priori.
37:47 Ce sera fait de très bonne manière.
37:51 Merci Vincent d'avoir été avec nous sur Sud Radio.
37:53 Dans un instant, on va parler de ce salari-cap.
37:55 C'est un casse-tête qui, parfois, est possible de contourner ou de surpasser.
38:03 Vous allez essayer de comprendre dans un instant avec Félix Panguirau pour la chronique en avant l'écho.
38:07 Sud Radio, au cœur de la mêlée, Alexandre Priam.
38:12 Vous êtes au cœur de la mêlée sur Sud Radio ce soir.
38:16 On nous sauront du côté de 8 stades.
38:20 Ils vont animer cette dernière journée de la saison de Pro D2 2023-2024.
38:26 Sur Sud Radio, on voulait évoquer le casse-tête du salari-cap.
38:33 Mais on n'aura pas forcément le temps jusqu'à 20h.
38:38 On est pris par toute l'actualité.
38:42 On va d'abord aller faire un petit tour du côté de Nevers avec Julien Vert.
38:46 Bonsoir Julien.
38:47 Bonsoir à toutes et à tous. Bienvenue dans ce stade où il fait très bon.
38:53 Un petit parfum de phase finale déjà, avec le temps.
38:56 Quel enjeu ce soir, Julien ?
38:59 Il y a de l'enjeu pour les deux équipes.
39:01 Ce soir, Nevers accueille l'équipe de Dax.
39:05 Dax, c'est la surprise du chef pour les avoir suivis la saison passée en national.
39:10 On ne les imaginait pas un an après leur montée les voir se mêler à la lutte pour le top 6.
39:16 Et même avant la dernière journée de championnat, ils sont assurés d'avoir une place dans le top 6.
39:21 Ils sont en cinquième avec 77 points, six longueurs d'avance sur le sixième brief.
39:26 D'à quoi ils vont essayer de chercher un barrage à domicile.
39:32 Devant, on venait à trébucher du côté de Béziers et de Grenoble.
39:37 On suivra ça avec attention sur les autres stades.
39:40 De l'autre côté, Nevers risque d'avoir beaucoup de regrets.
39:43 Nevers a perdu beaucoup de matchs sur le fil.
39:46 Cette saison a eu un revers à domicile face à Grenoble il y a quelques semaines.
39:50 Et puis, un match forcément très difficile à digérer la semaine dernière du côté de Béziers.
39:56 Ils risquent de manquer quelques points pour les Neversois.
39:59 Toutefois, ils sont quand même encore en course.
40:01 Pour cela, il leur faut sans doute une victoire bonifiée.
40:05 Et que dans le même temps, Brive ne réussissent pas à en faire de même de son côté.
40:10 Il y a de l'intérêt pour les deux équipes.
40:12 Il y a forcément l'envie de bien finir du côté des Neversois
40:16 si jamais ils ne parvenaient pas à s'inviter en phase finale.
40:19 On l'a dit, il y a ce petit grain de folie qu'ont apporté les d'Aqua dans ce championnat de Pro D2.
40:23 On va suivre ça avec intérêt ce soir, de voir s'ils continuent de créer la surprise
40:28 et de finir la saison régulière en beauté pour ensuite être un petit grain de sable en phase finale.
40:36 On évoquera cette bataille du top 4, la bataille du top 6, la bataille du maintien.
40:42 Tout ça sur ce radio à partir de 20h15.
40:45 Avant ça, on évoquera le Salary Cap avec Philippe Spanguero et la chronique à partir de 20h03.
40:50 Mais d'abord, un dernier point sur ce match ce soir entre Nevers et Dax.
40:54 Julien Verne, Nevers-Dax.
40:56 Franchement, il y a encore 6-7 mois, on n'aurait jamais imaginé
41:02 que Dax viendrait pour aller chercher un top 4 à Nevers, c'est le cas de le dire.
41:07 Mais on n'aurait pas forcément non plus imaginé de Neversoir dans cette difficulté-là.
41:11 Parce que quand on regarde un petit peu la saison du club Bourguignon,
41:16 c'est loin d'être un long fleuve tranquille pour les hommes de Xavier Peméja.
41:19 Et je dirais même, sur les 10 dernières journées, c'est une 12ème place en termes de dynamique.
41:24 La dynamique n'est pas bonne, mais il y a eu plein de petites choses,
41:28 il y a plein de petits regrets qui vont vraiment venir gréver le bilan de cette équipe neversoise.
41:35 Et c'est vrai qu'on avait pris l'habitude aussi de voir cette équipe s'inviter en phase finale,
41:40 ça nous semblait un petit peu logique dans sa croissance.
41:43 Donc c'est sûr que ce serait un coup d'arrêt s'ils ne parvenaient pas à arracher une place parmi ce top 6.
41:50 Après, c'est vrai qu'ils ont subi aussi le gros coup de brive la semaine dernière du côté de VanNes et Neversois.
41:55 Et ils n'étaient pas loin d'en faire de même à Béziers.
41:59 Il y aura forcément des regrets, notamment avec des joueurs blessés, des joueurs majeurs blessés sur la fin de saison.
42:06 On sait que l'équipe neversoise s'est déplacée à Béziers,
42:10 ce sont des joueurs comme Derieux, Loloa, Elia Elia ou encore Lely Embadjang,
42:16 Embadjang qui d'ailleurs sera de retour ce soir.
42:19 Et c'est sûr que tous ces joueurs là, c'est un peu ces factor X qui peuvent faire la différence dans une fin de partie.
42:24 Quand on a un match aussi cadenassé que celui de la semaine passée, forcément ça peut faire la différence.
42:29 Et puis alors pour dire un dernier petit mot du côté d'Axe, parce qu'on pourrait se dire "Dax ils sont contents d'être là,
42:34 ok bon c'est très bien, on va aller jouer un match de barrage la semaine prochaine".
42:39 Mais je sens quand même...
42:40 Ils veulent le jouer à domicile non ?
42:42 Voilà, je sens quand même pointer un petit truc, et pourquoi pas.
42:46 Parce que je me suis amusé à regarder le top 10 des joueurs qui ont le plus joué de la saison.
42:51 C'est simple, sur 10 il y a un blessé, Gatelier, et sinon 9 des 10 plus gros temps de jeu de la saison sont sur...
43:00 seront sur la pelouse ce soir, il y a 7 titulaires qui font partie du top 10 des plus gros temps de jeu de la saison,
43:07 et 2 remplaçants.
43:08 Donc très clairement on n'est pas en mode petite balade, on garde les joueurs cadres pour le barrage de la semaine prochaine.
43:17 Non, pourquoi pas, pourquoi pas essayer d'aller gratter une victoire à Nevers,
43:22 et donc de s'inviter un petit peu plus haut dans le classement en allant doubler par exemple des gros no-blocs qui chuteraient du côté d'Aix-en-Provence.
43:31 Voilà, donc ça fera partie des grands enjeux ce soir, une rencontre qu'on suivra évidemment sur ce radio.
43:37 C'est vrai que Philippe, voire Dax, va être à la bataille pour aller chercher un barrage à domicile sur la pelouse de Nevers aujourd'hui,
43:43 qui lui-même tombe d'aller dans le top 6, c'est quelque chose quand même, c'était pas forcément prévu.
43:50 Ah mais c'était pas du tout prévu, je me souviens des 2-3 premières journées à l'issue de ce démarrage,
43:57 on se disait que ça allait être extrêmement compliqué pour Dax et qu'ils allaient décrocher,
44:01 et puis finalement ils ont pris leur rythme et leur marque assez vite,
44:05 avec un effectif quand même principalement composé de joueurs qui jouent en national,
44:09 et puis par un projet de jeu en plus ambitieux, ils s'en sont sortis avec brio,
44:14 donc c'est magnifique honnêtement, c'est un peu la surprise et la bouffée d'oxygène de ce championnat,
44:22 parce que c'est un tout petit budget, donc on se rend compte quand même que dans ce championnat,
44:26 on peut exister avec de petits budgets, Carcassonne l'a montré de longues saisons,
44:30 donc c'est super encourageant pour les clubs qui montent aussi,
44:33 de se dire qu'ils peuvent avoir les armes pour rivaliser, et surtout ils ont leur destin en main.
44:39 C'est clair que le destin est dans la main des hommes de Jeff Dubois ce soir,
44:43 sur la pelouse de Nevers, avec donc Multiplex qui sera exceptionnel à 21h,
44:50 Brive, Biarritz, Colomiers, Valence, Romand, Aix-en-Provence, Grenoble, Soyon, Goulaine, Béziers,
44:56 Aurillac, Montauban, Mont-de-Marsan, Rouen, Agin, Vannes, et enfin Nevers-Dax,
45:02 toutes les rencontres à 21h pour vous faire vibrer dans cette rencontre ultime,
45:10 journée de cette phase régulière de Pro D2, avant les phases finales, avant les barrages,
45:14 avant les demi, avant la finale, et une potentielle montée en top 14 pour l'un de ces clubs,
45:19 voire peut-être deux, il y aura un access match pour en décider.
45:22 Ce soir sur Swedradio, c'est une immense soirée de rugby,
45:25 et dans quelques instants avec Tunis Panguero, on va vous parler de ce casse-tête du Salary Cap,
45:30 avec notamment un cas pratique qui a eu lieu il y a quelques jours et qui est en cours,
45:37 c'est le cas du transfert de Dan Bigard de Northampton vers Toulon.
45:42 On en parle dans un instant sur Swedradio, dans la chronique en avril et côté. A tout de suite.

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