Toulouse qualifié en 1/2 et porté par sa jeunesse !

  • il y a 4 mois
Emission présentée par Alexandre Priam. Avec Julien Tomas, Lucien Gasparac, et Rémi Dos Santos et Clément Combes en direct de Jean-Bouin à Paris.

4 temps forts de cette émission :
- Quelle équipe réalise la meilleure opération de la 24ème journée du Top 14 ?
- En Haut de l'Affiche, quelle était la MEILLEURE affiche de cette 24e journée ?
- Pro D2 : barrages à l'horizon
- Paris - Bordeaux Bègles : 2e choc de culture de suite pour les Parisiens

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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-05-19##

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Sports
Transcript
00:00 Vous êtes sur Sud Radio, la radio du rugby.
00:03 On est très heureux d'être avec vous pour suivre et vivre ensemble l'épilogue de cette 24ème journée du Top 14.
00:10 On a déjà bien vécu un week-end, ma foi, assez dense, hein, Quentin ?
00:16 Un peu sur les rotules ce soir.
00:18 - Rik, j'en ai motion. - C'est pas toi ?
00:19 - Non, bon non, moi je suis en Cannes.
00:20 - Mais toi t'as passé ton après-midi à la piscine.
00:23 - Ah non. - Ça va.
00:24 - Non, mais je peux te dire que je me suis requinqué.
00:26 Petit repas diététique à midi et on est en Cannes, on est affûtés comme jamais.
00:31 Voilà, et donc on est prêts pour vivre une belle soirée de rugby, je l'espère,
00:35 avec ce match entre le stade français et l'UBB,
00:38 qui a déjà une énorme importance dans la course au Top 2.
00:41 - J'ai passé l'après-midi chez Julien Thomas, piscine, pétanque et à Nice.
00:45 - Ah, avec modération, évidemment. - C'était parfait.
00:47 - Avec toujours modération. - Salut Julien Thomas.
00:48 - Bonsoir à toutes et à tous.
00:50 - Comment ça va ? - Il y a le soleil, c'est vrai,
00:52 mais moins que quand t'es à Beniz.
00:54 - C'était plutôt grillade, moins diététique.
00:57 - J'ai fait des grillades sous la pluie, quand même.
00:59 - Ah, d'accord.
01:00 - J'avais dit, je fais barbecue. - C'est la Sénémarie, quand même,
01:02 faut pas non plus...
01:03 - Si on est dans les confessions, j'avais dit, je fais barbecue,
01:06 il a plu, j'ai dit, tant pis, je fais quand même barbecue.
01:09 Voilà.
01:10 - D'accord.
01:11 - Avec les huitres entre nous, bon.
01:12 - Mais ceci dit, je me sens bien. - Ça va.
01:15 - En tout cas, vous avez tous les deux la même moustache,
01:16 et félicitations, messieurs, très joli.
01:18 - Ah, merci. - En fait, on est coordonnés.
01:20 Maintenant, je vous dis qu'on a passé l'après-midi ensemble,
01:21 on a vraiment passé l'après-midi ensemble.
01:23 - Vous coupez la moustache tous les deux, c'est mignon.
01:25 - Chacun coupe la moustache de l'autre, c'est comme ça, c'est l'amitié,
01:29 c'est Sud Radio Red Bull, c'est les concours de tir au but et tout ça.
01:32 - Ouais, mais est-ce qu'un jour, moi, je coupe la moustache entre les deux ?
01:35 - Eh ben, on va voir.
01:36 Julien, Thomas et Quentin Kalené sont avec nous,
01:39 on va directement direction Jean Bouin avec Rémi Dos Santos et Clément Combe.
01:42 Salut les gars !
01:43 - Salut.
01:44 - Bonsoir à tous, bonsoir à toutes, comment ça va ?
01:47 - Alors, on vous entend un peu faible.
01:49 Je ne sais pas si c'est qu'il y a zéro ambiance du côté de Jean Bouin
01:52 ou c'est que vous avez plutôt fait la fête hier soir ?
01:55 - Non, non, normalement, ça va.
01:58 Il n'y a pas grand monde pour l'instant à Jean Bouin,
02:00 il y a juste un peu de musique.
02:01 - C'est rare.
02:02 - C'est rare.
02:03 Alors, Magnéto, non, ce n'est pas.
02:06 - Il y aura du monde ce soir quand même.
02:08 - Il y aura beaucoup de monde ce soir, effectivement, du côté de ce stade Jean Bouin
02:12 pour la dernière rencontre de cette 24e journée du Top 14,
02:15 France vs Paris, Union-Bordeaux-Bague.
02:18 Le match important, très important même, notamment pour les Parisiens, Rémi Dos Santos.
02:22 - Exactement, puisque les Parisiens peuvent quasiment acter ce soir
02:28 leur présence dans le Top 2 au côté de Toulouse,
02:31 alors qu'il n'est pas encore officiellement qualifié non plus.
02:34 4 points d'avance sur l'UBB, donc une victoire leur permettrait
02:37 de voir sereinement les 2 dernières journées du championnat.
02:39 Et pour l'UBB, un succès leur permettrait pourquoi pas d'être 2e ce soir.
02:43 Il faudra un succès bonifié pour cela.
02:45 Mais ils pourraient rebattre les cartes dans la course aux demi-finales directement.
02:49 - Oui, oui, avec du côté de l'Union-Bordeaux-Bague, par contre, Clément Combes,
02:53 et bien cette dynamique intéressante,
02:55 cette très grosse victoire la semaine dernière face à La Rochelle,
02:58 il faut maintenant enchaîner.
03:01 - Oui, il faut enchaîner, elle est intéressante cette dynamique.
03:04 Alors malheureusement, il y a eu 2 grosses pertes
03:07 dans la ligne de 3/4 de l'UBB avec les blessures de Buros et de Porter.
03:12 Mais il faut enchaîner et il y a moyen de venir gratter cette 2e place
03:17 au Stade Français en cas de victoire,
03:18 si le Stade Français ne grappille pas un point de bonus défensif.
03:22 - Oui, ça va être un sujet important ce soir sur Sud Radio.
03:26 On revient dans quelques instants, mais aussi dans cette prochaine heure,
03:29 jusqu'au coup d'envoi de ce match entre le Stade Français-Paris
03:31 et l'Union-Bordeaux-Bague, de se poser la question
03:33 "Quelle équipe a réalisé la meilleure opération de cette 24e journée ?"
03:37 Venons parler avec nous 0826 300 300, il y aura en haut de l'affiche
03:40 quelle était la meilleure affiche de cette 24e journée du Top 14.
03:43 Il y aura la bagarre entre Julien, Lucien, Quentin, Rémi et Clément.
03:46 Et puis ensuite, on ira vers la Pro D2.
03:49 On fera un retour sur cette dernière journée de phase régulière
03:51 que vous avez vécue avec nous vendredi soir, qui était exceptionnelle.
03:54 Et on se posera la question des favoris pour les barrages
03:58 qui auront lieu jeudi et vendredi.
03:59 On sera avec Jeff Dubois, le manager de Dax.
04:02 Et puis ensuite, on ira tranquillement vers ce choc ce soir
04:04 entre le Stade Français-Paris et l'Union-Bordeaux-Bague.
04:07 Quentin Cavani, mais d'abord, on va rappeler tous les résultats
04:10 et faire un point sur les news.
04:12 Exactement, les résultats de ce Top 14 pour démarrer avec le succès.
04:17 Toulousain, Montpellier 29 à 22.
04:19 Le Loup qui a battu le Racing 92 20 à 14.
04:22 Succès de Bayonne face à Lussab 23 à 20.
04:24 Ollona s'est incliné face à Toulon 27 à 17.
04:28 Succès de Carmon face à Castres 36 à 20.
04:31 Et puis, Larochelle hier soir a battu la section Palois 25 à 23.
04:36 Il reste une journée à jouer, c'est donc ce Stade Français-UBB.
04:39 Le match de ce soir, coup d'envoi 21h05.
04:41 En Top 14, le maintien se jouera donc entre le MHR et Ollona.
04:45 Montpellier qui compte quand même 10 points d'avance sur Ollona
04:47 à deux journées de la fin.
04:49 Et un goal à vrai âge plus que favorable en faveur du MHR.
04:55 En ce qui concerne la Pro D2, les résultats avec Briefe
04:59 qui a battu Biarritz 34 à 10.
05:00 Colomiers qui s'est incliné à domicile face à Valence-Romand 23 à 14.
05:04 Aix-en-Provence a battu Grenoble 44 à 20.
05:06 Soyeau-Angoulême s'est imposé face à Béziers 30 à 16.
05:09 Aurillac a battu Montauban 27 à 22.
05:12 Mont-de-Marsan a battu Rouen 38 à 31.
05:14 Agen a battu Vannes 27 à 22.
05:15 Et enfin Nevers s'est imposé face à Dax 35 à 23.
05:19 Les barrages, on les connaît.
05:20 Ce sera jeudi et vendredi prochains.
05:22 Grenoble-Dax à 21h à suivre sur Sud Radio.
05:25 Et puis Béziers-Briefe vendredi soir.
05:28 Match également à suivre sur Sud Radio.
05:30 Et autre info, le Stade Nisso a offert le titre
05:33 de champion de France de national hier après-midi
05:35 à Chambéry-en-Bartend.
05:36 Narbonne 39 à 30 en finale.
05:38 Nice monte donc en Pro D2.
05:40 De son côté, Narbonne jouera un match de barrage
05:42 contre Montauban le 15ème de Pro D2.
05:45 Ce sera le 2 juin à 15h.
05:47 Et puis Rouen, on peut le dire, sera en national la saison prochaine.
05:49 Alexandre.
05:50 - Voilà, merci beaucoup Quentin.
05:52 Et bien, ici, on attaque tout de suite les grands débats
05:54 avec le premier débat de cette soirée.
05:57 Quelle équipe réalise la meilleure opération
05:59 de cette 24e journée du Top 14 ?
06:01 Est-ce par exemple Montpellier ?
06:03 Euh... Montpellier, non.
06:05 Le Stade Toulousain qui est bien fait subir un nouveau revers
06:08 à Montpellier avec sa jeune équipe.
06:10 Incroyable succès du Stade Toulousain du côté de Montpellier.
06:14 Est-ce Lyon qui a puni un racing têtu à domicile ?
06:18 Est-ce Clermont, toujours très offensif à sa casse ?
06:21 Est-ce La Rochelle par exemple qui a retrouvé le succès
06:23 mais dans la douleur ?
06:24 Quelle équipe a réalisé la meilleure opération
06:27 de cette 24e journée du Top 14 ?
06:29 C'est la question qu'on se pose.
06:30 On accueille Augustin du Chénet.
06:32 Salut Augustin !
06:33 Augustin, est-ce que tu es avec nous ?
06:37 - Augustin, Augustin, salut Augustin !
06:39 - Oui Augustin, on t'entend, on t'entend.
06:40 Comment ça va Augustin ?
06:43 - Très bien et vous ?
06:44 - Très très bien, on est très heureux de t'avoir sur Sud Radio.
06:46 Tu viens du Chénet, ville d'un certain Victor Wemba Niama.
06:49 Est-ce que tu mesures 2m24 toi aussi Augustin ?
06:52 - Alors, non, non.
06:53 Il me manque quelques dizaines de centimètres.
06:56 - Quelques dizaines, ah ouais carrément.
06:57 Donc tu fais à peu près la taille,
06:59 tu es dans les standards Sud Radio,
07:01 Lucien Gasparrac, Quentin Kebbenis,
07:04 des gens de petite taille.
07:05 - Je suis quand même bien plus grand que Lucien,
07:06 s'il te plaît, respecte-moi.
07:08 - Il va être content Lucien.
07:09 - Il va être content.
07:11 - C'est la confrérie des nains.
07:12 - Ça dépend des cheveux aussi.
07:13 - C'est la confrérie.
07:15 - Ça dépend des cheveux, c'est vrai.
07:16 Augustin, merci d'être avec nous sur Sud Radio.
07:19 D'ailleurs, vous nous écoutez en Ile-de-France sur les 99.9.
07:23 La question est la suivante,
07:25 quelle équipe réalise la meilleure opération de cette 24e journée selon toi ?
07:28 - Pour moi, c'est un peu compliqué
07:31 parce que La Rochelle, à la vue de la physionomie du match,
07:34 on peut dire qu'ils réalisent une bonne opération
07:36 avec ce qu'ils font ces dernières semaines.
07:38 Malgré tout, ça reste normal pour moi qu'ils gagnent face à Pau.
07:41 Toulouse, ils ont beau avoir fait tourner,
07:43 ils roulent sur tout le monde,
07:44 mais contre Montpellier, en crise de confiance,
07:46 il n'a pas forcément surpris.
07:48 J'aurais tendance à hésiter entre Lyon et Clermont
07:52 parce que Lyon, il va aller mieux gagner
07:54 parce que derrière, c'était un match de la peur face à Montpellier
07:56 et réception de Toulouse.
07:57 Et pour ce qui est de Clermont,
07:59 le bonus, en fait, pour moi, est plutôt une bonne affaire
08:03 dans le sens où ils reprennent quatre points à Perpignan,
08:06 ils reprennent des points à Pau,
08:07 ils reprennent 5 à Casse,
08:08 ils reprennent au Racing.
08:09 Et surtout, ils arrivent à enchaîner une troisième victoire de suite
08:12 qui n'était pas trop arrivée cette année.
08:13 Et ça leur permet d'avoir le destin sous leurs mains
08:17 pour la Coupe Sotop6 ou même l'Europe,
08:19 ce qui, je pense, ne croisait plus trop il y a quelques semaines.
08:23 Mais même s'il serait compliqué d'aller gagner à Toulon,
08:24 je pense plutôt pour Clermont.
08:26 Donc toi, tu as mis une pièce sur Clermont.
08:28 C'est vrai qu'hier, Clermont, franchement,
08:30 succès bonifié encore une fois.
08:32 C'est vrai que ça s'enchaîne en ce moment pour l'ASM
08:34 qui est en train de se passer quelque chose dans cet effectif.
08:37 Là, je pense qu'on peut le dire avec, encore une fois,
08:40 beaucoup d'essais marqués hier, marqués par Joris Durand,
08:43 Alex Newsom, Durand à deux reprises.
08:45 Et puis ensuite, Léon Darrecarer et Pitagus Soakoula.
08:49 D'ailleurs, la phrase de Léon Darrecarer, qui est plutôt sympa,
08:51 qui dit en conférence de presse hier en après match,
08:55 "Je sais qu'il a les boules, je suis content".
08:57 Il parlait de son père, David Darrecarer, entraîneur de Castres.
09:00 Ça, c'est marrant de la part de Léon Darrecarer,
09:02 qui fait sa place dans cette équipe de Clermont.
09:04 C'est vrai que c'est une très bonne opération.
09:06 Est-ce la meilleure opération, Clermont, Julien Thomas ?
09:09 Déjà, c'est une bonne opération.
09:11 Après, les ambitions de cette équipe de Clermont,
09:14 est-ce que vraiment, c'est accroché un top 6 ?
09:16 Christophe Furios, même lui, déclare peut-être une top 8,
09:20 mais n'envisage pas, même si dans le fond,
09:22 je pense qu'à 6 minutes dans un vestiaire,
09:26 on se donne l'opportunité, tant qu'on peut y croire,
09:28 d'accrocher le 6, les 6 premiers.
09:31 Mais pour moi, l'opération, elle a été déjà,
09:34 pour qualifier cette phase, en phase finale de cette équipe,
09:37 c'est le Stade Toulousain, et avec une équipe romanier.
09:40 Quand je vois la qualité, la profondeur de cet effectif,
09:43 des jeunes qui peuvent gérer comme ils ont fait à Montpellier,
09:47 et face à une écurie comme Montpellier, qui joue un maintien,
09:50 c'est incroyable, cette expérience avec les jeunes qui arrivent sur le terrain.
09:57 - T'étais au stade, toi ? C'est intéressant Julien,
09:58 parce que nous, on a eu une lecture à la télé,
10:00 et avec nos oreilles, et ta voix, et celle de Rémi Ruggiro,
10:05 mais toi, au stade, je me souviens, on est à la 11e, 12e minute de jeu,
10:09 juste avant de faire la première pause dans le match,
10:11 je me souviens, tu dis, "Ouh là, ces jeunes, ils jouent pas comme des jeunes."
10:15 T'as dit quelque chose dans ce style-là, et ça m'a marqué,
10:18 parce que je me suis dit, "Mais c'est vrai qu'en fait,
10:20 ils arrivent pour casser la gueule des Montpellierains."
10:23 - Ah mais tout à fait, on fait tourner, on met l'équipe 2, l'équipe bis,
10:28 ils ont du talent, ils ont eu de l'expérience engendrée sur les saisons précédentes,
10:34 et c'est là où la force du Stade Toulousain, c'est de monter cette pépinière.
10:37 Alors il y a 5 ans, on râlait, on criait au scandale
10:41 qu'ils en avaient pris 50 à Montpellier justement, ces joueurs-là,
10:44 parce qu'ils étaient venus avec l'équipe 2, voire 2 bis,
10:46 ils en avaient pris 50 au GGL Stadium.
10:48 - Je me souviens très bien, oui.
10:49 - Là maintenant, avec l'expérience, les temps de jeu,
10:52 pendant les phases de signation, c'est ces jeunes qui assurent l'intérim,
10:57 mais plus que l'intérim, et quand il faut faire tourner,
10:59 parce que derrière, il y a une finale quand même de Champions Cup,
11:02 et qu'on met les cadres un peu au repos, mais il n'y a pas de cadre.
11:06 C'est cet effectif, la profondeur, et notamment quand tu amènes en plus de la fraîcheur,
11:11 parce que eux, ils sont frais, et ils ont envie de prouver.
11:14 Alors là, c'est encore plus...
11:16 Et vraiment, j'ai vu une équipe du Stade Toulousain en plus de cette expérience.
11:19 - Ce que tu dis, "envie de prouver",
11:21 on va écouter Dimitri Delibes, il revient d'ailleurs sur cette notion d'envie,
11:25 parce qu'il faut prouver au Stade Toulousain, je pense qu'il faut prouver tous les jours,
11:27 que vous soyez un joueur payé 40 000 euros par mois,
11:30 ou un autre qui est payé 11 000,
11:32 il faut payer tout, il faut prouver absolument tous les jours dans ce club,
11:36 qui est probablement le plus grand club du monde.
11:38 On écoute Dimitri Delibes au micro de Rémi Rudiero.
11:40 - Ça prouve qu'on a une belle...
11:43 Beau vivier au club et qu'on peut faire confiance à la jeunesse.
11:47 Ça prouve aussi qu'on bosse beaucoup, on bosse beaucoup ensemble.
11:51 Au final, le pro, il ne se résume pas à 35-40 joueurs,
11:55 mais plus à 55, voire 60.
11:58 Surpris, je ne sais pas, après, nous,
12:00 on avait en tête de s'envoyer, de rien calculer, ce qu'on a fait.
12:04 Et franchement, un chapeau à toute l'équipe,
12:07 chapeau aux gros qui ont fait un gros match.
12:09 Et ouais, on s'est regardé dans les yeux avant le match
12:11 et on ne voulait pas s'en tirer, on ne s'est pas rendu.
12:13 - Et voilà, donc Dimitri Delibes, effectivement, qui parle de ces joueurs-là,
12:19 en fait, qui ont abordé le match comme une finale pour eux,
12:21 pour ces jeunes qui ont peu de temps de jeu.
12:23 Augustin Duchenne, est-ce que tu as été surpris par la qualité du match
12:29 produit par le Stade Toulousain à Montpellier ?
12:31 - À vrai dire, je pense qu'on ne se rend peut-être pas trop compte à la télé,
12:36 mais c'est une équipe qui joue maintenant comme ça,
12:39 et sachant qu'ils reçoivent Lyon la semaine prochaine,
12:41 il y a peut-être encore un espoir de se qualifier.
12:44 Et je pense qu'en fait, effectivement, Montpellier a dû taper fort.
12:46 Mais en fait, Toulouse a tapé tellement plus fort que derrière,
12:48 c'était beaucoup plus simple de jouer.
12:50 Et au-delà de l'aspect comptable,
12:55 c'est surtout une bonne opération pour moi en termes de gestion de l'effectif,
12:58 parce que ça fait monter, ça fait prendre en confiance
13:01 et ça fait progresser des jeunes joueurs,
13:04 ça équilibre les temps de jeu et surtout, ça fait du frais
13:05 pour ce qu'on appelle les cadres, même si on dit
13:08 il n'y a pas trop de cadres pour les prochaines semaines.
13:11 Donc, je suis surpris par le fait que ça reste huilé.
13:13 Mais une nouvelle fois, quand on a une bonne opposition d'entraînement,
13:18 je pense que c'est un peu plus simple le dimanche ou le samedi pour jouer.
13:22 - Dans un instant, on va poser la question,
13:24 parce qu'il y a beaucoup d'appels au 0800, 26, 300, 300,
13:26 on sera avec William Debrief dans quelques instants.
13:28 C'est vrai que ce Stade Toulousain s'est imposé,
13:30 le Stade Toulousain, bon, équivalent en phase finale.
13:32 Je pense qu'il n'y a plus trop de doute.
13:35 Et puis, même, on va même aller au-delà.
13:36 Le Stade Toulousain, avec ce succès, on rappelle,
13:39 ils sont leaders avec 74 points et ils sont en demi-finale.
13:42 Les Toulousains, voilà, quasiment en demi-finale.
13:45 Ça dépend évidemment de l'Union Bordeaux avec ce soir.
13:47 Si le Stade Français s'impose,
13:48 Toulouse est en demi-finale immédiatement et le Stade Français Paris
13:52 aura fait aussi une très, très grande marche.
13:55 Sur cette équipe du Stade Toulousain,
13:57 tiens, parlons d'un autre club rouge et noir, Lyon.
13:59 Lyon, depuis maintenant, on va dire cinq, six mois,
14:03 joue sa survie dans ce championnat.
14:04 Lyon a même été parfois dernier ou avant dernier de ce championnat.
14:07 Et puis, depuis quelques temps, il y a du mieux quand même
14:10 dans cette équipe du loup rugby.
14:11 Là, il y avait un adversaire qui est meilleur à l'extérieur qu'à domicile.
14:14 C'est le Racing 92.
14:17 Cet adversaire là est venu, a eu l'opportunité de s'imposer.
14:20 À plusieurs reprises, le Racing a refusé les pénalités face au poteau.
14:24 Le Racing a franchement été
14:30 dans l'erreur sur la tactique du match.
14:33 Et le loup rugby a été solide.
14:35 Tiens, William de Brive, bonsoir.
14:37 Comment ça va, William ?
14:39 Bonsoir à tous.
14:40 Est-ce que Lyon, on peut considérer que c'est peut-être la meilleure opération
14:44 de cette 24e journée ou tu en as une autre opération à nous souligner ?
14:47 William ?
14:49 Lyon, c'est forcément une des belles opérations.
14:51 Après, il y avait un match que je voulais absolument voir, c'était la Rochelle,
14:54 parce que même en étant très, très moyen
14:58 et plus que très moyen catastrophique dans la finition,
15:02 ils ont réussi à gagner un match qui était compliqué et qui aurait pu,
15:06 qui aurait pu en cas de défaite, déboucher sur des semaines
15:09 ou des jours pas vifs du côté rocher.
15:11 Donc, victoire importante parce que le double champion d'Europe sorti de la Coupe d'Europe
15:15 est sorti du top 14 quasiment à deux journées de la fin du championnat.
15:19 Ça aurait fait un petit peu moche.
15:21 Donc, résultat vraiment important pour une équipe hyper ambitieuse depuis 3-4 ans.
15:27 Vincent Gasparrac, la Rochelle, Lyon, Clermont, tu mets où le curseur ?
15:33 L'équipe qui fait la bonne opération, c'est Lyon, parce qu'ils se maintiennent.
15:37 Donc, comme ça, c'est réglé.
15:38 Ils vont pouvoir gérer leur fin de saison.
15:41 Ils auront ce dernier match à domicile, qui sera plutôt un match de Gala contre Toulouse.
15:43 Donc, ils ont montré qu'ils étaient solides à domicile,
15:45 parce qu'on a beaucoup tensé les Lyonnais sur leur performance à l'extérieur,
15:48 parce que souvent, quand ils se déplacent, ils reviennent avec les valises pleines.
15:51 Mais ils assurent à domicile et ils ont vraiment enfoncé le racing.
15:55 Et vous connaissez à quel point je n'aime pas le racing.
15:57 Donc, je suis très content de cette victoire lyonnaise.
15:59 Donc, je choisis Lyon.
16:00 Lyon, toi aussi, donc, Lucien Gasparrac, ce loup-loup qui a fait un gros travail hier.
16:08 Est-ce qu'on peut mettre, par exemple, aussi, parce que c'est vrai qu'on ne l'a pas mentionné,
16:12 Toulon, c'est une très bonne opération, une victoire à Ollonnais, 27-17.
16:15 Il n'y a pas de bonus offensif, mais quand même, c'est une victoire qui était attendue malgré tout.
16:19 Mais Toulon, au classement, 63 points.
16:22 Ça fait désormais 6 points d'avance sur le 6e racing.
16:26 Ça fait 7 points d'avance sur Pau, qui est en dehors de ce top 6.
16:30 On peut dire banco, là, ça y est pour Toulon ?
16:32 Oui, il s'installe.
16:33 Il y a une place dans l'étoffe finale ?
16:34 J'ai encore en souvenir, c'était il y a 2-3 mois,
16:36 quand Mignoni avait fait une crise en conférence de presse contre un journaliste.
16:40 C'était le feu à la maison toulonnaise.
16:41 Certains abonnés toulonnais ont déchiré leur carte parce qu'ils n'en pouvaient plus.
16:46 Et là, surtout depuis le match du Vélodrome contre Toulouse,
16:48 on sent qu'il y a un état d'esprit qui est né dans cette équipe.
16:52 Ils se basent autour de quelques joueurs un peu piliers,
16:54 un gros buteur, Melvin Jaminet, un leader de combat, Charles Livon,
16:58 et un peu un magicien capable de débloquer des situations, qui est Baptiste Serin.
17:02 Il y a quelques joueurs capables de les mettre dans l'avancée,
17:05 aussi comme Lexiter Fine et Gaïnoukou.
17:07 Donc, ils ont le profil un peu de l'équipe de phase finale, tu sais,
17:10 l'équipe qui s'est construite dans la difficulté et qui, en fait,
17:13 sur juste un gros pack, un gros buteur, peut aller embêter du monde.
17:16 En plus, ça va peut-être réveiller le chaudron de Mayol
17:20 s'il joue à un barrage de domicile, puisque ça fait des années
17:22 qu'ils n'ont pas reçu un match de phase finale.
17:24 Et qui plus est, il y a un truc pour eux,
17:26 il y a une petite cerise sur le gâteau s'ils vont en finale du Top 14,
17:29 c'est que cette année, la finale est à Marseille, très proche de Toulon.
17:32 Donc, ce serait une belle motivation pour eux d'aller gagner quasiment à domicile
17:37 un titre de champion de France.
17:38 Donc, attention à Toulon.
17:40 Maintenant, voilà, dans le jeu, ce n'est pas encore hyper flamboyant.
17:42 Hier, c'était la 14e équipe du Top 14 qui jouait.
17:45 Il y en a, ils ne sont pas allés gagner à Toulouse non plus.
17:47 Mais on sent qu'il se passe quelque chose,
17:50 et il se passe quelque chose à un bon moment de la saison.
17:52 C'est-à-dire là où il reste deux journées.
17:53 Là où, par exemple, tu vois ce soir, le stade français,
17:56 on les sent un peu plus déclinants.
17:57 Et s'ils perdent ce soir,
17:59 ils vont aborder une dynamique de fin de saison qui ne sera pas du tout la même.
18:01 Et on sait à quel point c'est important les dynamiques dans le rugby.
18:04 Donc, je dis méfiance de cette équipe toulonnaise
18:07 qui a quasiment validé son billet pour les phases finales
18:10 et surtout pour un barrage à domicile.
18:12 - Julien Thauvin ?
18:14 - Non, non, tout à fait.
18:15 C'est une équipe de Toulon qui montait en puissance.
18:17 On en avait parlé déjà à la mi-saison,
18:19 qui retrouvait un petit peu un jeu un peu plus huilé,
18:21 un jeu un peu plus cohérent,
18:23 parce qu'on les voyait perdus.
18:24 On les voyait un peu désordonnés.
18:25 On les voyait pas mettre forcément dans des temps faibles
18:28 de pouvoir gérer nos rencontres.
18:32 Maintenant, on a vu des joueurs revenir de blessures.
18:35 On a vu des cadres être présents.
18:36 On a vu un buteur.
18:37 Mais l'importance, bien sûr, quand on va vers les phases finales.
18:40 Et là, j'ai l'impression que forcément,
18:42 il commence à être dans une spirale très positive.
18:44 Quand on regarde les huit derniers matchs, il n'y a que deux défaites.
18:47 Et il leur reste à aller recevoir clairement et se déplacer au stade français.
18:51 Donc deux grosses écuries qui vont leur faire quand même du rôdage
18:55 pour attaquer ces phases finales.
18:56 Pour moi, ils y seront maintenant.
19:00 Attention, parce que la spirale positive
19:01 que crée cette équipe toulonaise,
19:03 elle peut être dangereuse parce que ça va aller au bout.
19:06 Je me doute que peut-être une demi-finale au minimum,
19:08 je les vois dans ce secteur là.
19:10 Alors, on note quand même qu'il y a pas mal d'équipes
19:12 qui ont réalisé une bonne opération.
19:14 On va essayer de nommer celles qui ont réalisé la moins bonne opération,
19:17 celles qui nous inquiètent le plus à l'issue de cette 24e journée.
19:21 Tiens, Quentin Kamenys, qu'est-ce qu'elle est de ton avis ?
19:23 Celle qui m'inquiète le plus, ça peut être le MHR, évidemment.
19:26 Le MHR, qui par exemple...
19:32 Les BB Toulousains,
19:34 qui va jouer un barrage qui ne sera pas facile.
19:36 Tout en mettant quand même une belle équipe sur le terrain.
19:39 Il y a un Erdo Sio, Tolofoa, Japaridze, Verrag, Chalureau, Nushito, Len, Simmonds,
19:44 Reynard, Colib, Rich, Serfontein, Cadeau, Gandé, Bétisron,
19:47 enfin c'est quand même très solide.
19:48 Le rêve, ce sera un barrage contre Bézier.
19:51 C'est alluscinant.
19:54 Je veux quand même revenir sur les mots de Bernard Laporte.
19:56 Bernard Laporte, il y a quelques semaines, il y a quelques jours,
19:58 il a complètement détruit ses prédécesseurs
20:01 en disant que la gestion avait été scandaleuse,
20:03 que c'était du travail d'escroc.
20:04 Ce sont quand même ses mots.
20:06 Hier, Louis Carbonelle a été commotionné.
20:11 On met Léo Colli en 10, qui a fait son match.
20:14 Dans les proportions qu'il peut.
20:15 Mais honnêtement, ce n'est pas là qu'il manque un Paolo Garbisi
20:19 qui a été donné comme ça au RCT en mode "Allez vas-y, va-t'en".
20:22 Non mais c'est hallucinant.
20:23 J'ai jamais compris cette opération de livrer un 10 de niveau international
20:27 à une autre équipe en milieu de saison.
20:29 Parce que la preuve en est, ils doivent mettre Léo Colli en 10.
20:32 Donc vraiment, ce move-là, il faudrait m'expliquer en fait.
20:35 Ça, ce n'est pas une gestion douteuse, Julien Thomas ?
20:38 Douteuse, surtout Carbonelle, qui était le troisième meilleur réalisateur,
20:42 qui était, c'est vrai, ces derniers temps, un peu dans le dur,
20:45 que ce soit sur le tir au but, mais aussi dans le jeu.
20:48 Là, sa commotion n'a fait qu'un 6-2 avec quand même Arthur Vincent
20:54 et Thomas Darmon sur le banc, sans avoir de demi-mêlée remplaçant.
20:58 Sauf Léo Colli, qui pouvait passer de 10 à 9.
21:01 Et on l'a vu, Léo Colli s'est fait mal à un moment donné, un peu à la jambe.
21:04 Et il y a Kobi Rennac, qui s'est fait mal à la main.
21:07 Rennac sort, le sud-africain de une mêlée de Montpellier sort.
21:11 Et il y a Léo Colli qui passe à la mêlée, mais lui-même avait mal à la jambe,
21:15 qui fait re-rentrer Kobi Rennac.
21:17 En fait, tu joues avec une charnière qui est à 80%, voire 70%.
21:21 Et surtout, au niveau des buteurs...
21:23 - Il était gentil, hein ?
21:24 - Et oui, au niveau des buteurs, parce que quand même,
21:26 tu as Léo Colli qui était le buteur principal de ce match.
21:29 - Mais comment on t'explique pour que Garmisie ait été éjecté comme ça de l'effectif vers Toulon ?
21:36 - Alors, on peut parler des antécédents de staff, de management, de recrutement ou autre.
21:42 Mais ce joueur-là, pour moi, il fallait le garder jusqu'à la fin de saison.
21:46 Tu sais très bien qu'une épine dorsale et notamment une charnière avec de la qualité,
21:51 comme était Garmisie, et notamment mettre un Léo Colli qui est un peu plus frêle,
21:57 qui est à ce niveau-là, on sait très bien que tous les lancements vont venir un peu dans sa zone défensive.
22:03 Parce que je le regardais défensivement, il le mettait dans le couloir des 5 mètres,
22:07 défensivement, les Montpellierains en touche.
22:10 Il essayait de le protéger, à Léo Colli, parce que pour ne pas prendre des assauts,
22:13 bien sûr, de la ligne des 3/4, voire des avants, quand il y avait une touche à un lancement toulousain.
22:18 Donc, c'est à chaque fois remanier un système par rapport à un joueur que tu replaces en 10.
22:24 Ça, ça a été une problématique côté Montpellierain.
22:27 Après, offensivement, il a fait son match.
22:29 Léo Colli, il ne faut pas dire qu'il s'échappe ou autre.
22:32 Mais c'est quand même Garbizy qui aurait pu être là présent.
22:36 - Et Louis Fourchamp, qui est disponible, n'existe plus.
22:39 - Oui, Louis Fourchamp aussi, qui n'existe plus, exactement.
22:42 Donc, sur le banc, ce qui m'a impressionné et qui m'a surpris,
22:46 c'était juste un tournoi d'Armond et Arthur Vincent,
22:48 mais qui n'ont pas la capacité de pouvoir passer à la mêlée.
22:50 Juste un tournoi d'Armond qui a joué 10 de formation,
22:54 mais qui était beaucoup sollicité en premier centre ces dernières années.
22:57 Donc, ça a posé une problématique, et notamment au niveau du but aussi.
23:02 - William Debrieve, notre auditeur,
23:05 c'est vrai que la gestion de Montpellier surprend un peu.
23:08 Et c'est clairement une opération catastrophique ce week-end.
23:12 - C'est exactement tout ce qu'on peut détester dans le rugby
23:19 et dans la communication qu'il peut y avoir autour d'un club.
23:22 On n'attend pas ça de derrière la porte d'un staff
23:25 qui a une grosse expérience de top 14.
23:29 Après, on s'étonne quand même, je ne sais pas, de la composition du staff.
23:32 Ça peut arriver, tout le monde d'un seul coup,
23:35 avec une complémentarité pas vraiment évidente.
23:38 Un bavard d'apport qui n'a jamais été un gestionnaire humain loin du terrain,
23:43 on sait que c'est un mec qui va apporter,
23:44 même s'il n'entraîne plus en club depuis des années.
23:47 Moi, je l'aurais imaginé sur le terrain, en train d'arronger les mecs,
23:50 en train de les déplumer.
23:51 Au bout de six mois, tout le monde le déteste.
23:53 Mais au moins, il aurait amené les mecs humainement au combat
23:55 avec un édifice pilat.
23:57 Je pense que cette communication n'est pas bonne.
23:59 On est à trois journées de la fin et je dis aux mecs qu'ils ne sont pas bons.
24:01 Et ce n'est pas vraiment leur faute, mais de toute façon,
24:03 il n'y a rien à faire avec cette effectif.
24:05 Donc je trouve que c'est terrible en termes de gestion humaine.
24:08 Et le KGB pose question, parce qu'aujourd'hui,
24:11 Montpellier se plaint de ne pas avoir le numéro 10 s'il y était.
24:14 C'était pour récupérer un talonneur aussi qu'ils ont fait ça,
24:17 parce qu'ils ont récupéré Christophe-Arnaud Lefluad.
24:18 C'était le but.
24:19 Ils en avaient 50 des talonneurs en début de saison.
24:21 Ils ont viré la toux, ils en ont viré plein des talonneurs.
24:27 Et puis ils jouent à la Rochelle.
24:29 Et là, on enlève Garbizy.
24:30 Aujourd'hui, on se plaint de ne pas avoir le 10.
24:31 Garbizy n'est pas le meilleur 10 du monde,
24:32 mais il est champion de France avec Montpellier.
24:34 Donc, c'est-à-dire que dans les matchs en jeu,
24:37 il y a quand même des moments où il a été performant.
24:39 C'est fou de ne plus avoir de joueurs comme ça dans l'effectif
24:42 et de maintenir Louis Carbonelle qui était en difficulté.
24:45 Et même Louis Carbonelle, dans sa tête, il sait qu'il faisait ses 80 minutes
24:48 parce qu'il n'y avait pas d'autre solution.
24:49 - Bien sûr, mais c'est surtout aussi que Garbizy,
24:53 il n'avait pas non plus une volonté première de partir lui aussi.
24:58 C'est que je pense qu'il y a eu un contrat ou autre.
25:02 On l'a mis dans l'avion et puis il a fallu que...
25:05 Et il faut rappeler que le MHR n'est pas aussi au niveau des GIF,
25:09 commence à être en difficulté aussi dans ce secteur-là.
25:12 - C'est quand même très, très surprenant de la part du MHR,
25:17 cette gestion-là du club.
25:19 On va petit tour de table.
25:21 Quand à Kamélies, la pire opération de la journée,
25:24 tu as dit Montpellier, Lucin Gasparrac.
25:26 - La pire opération de la journée, je regarde les résultats.
25:31 Non, le racing, le racing.
25:34 Parce que il fallait qu'ils aillent gagner pour les phases finales.
25:38 Et là, du coup, ça sent le roussi.
25:40 - Julien Thomas.
25:41 - Le MHR, ça fait Perpignan.
25:45 Et puis là, le Stade Toulousain à domicile, ça fait lourd.
25:49 - De ton côté, Augustin Duchesnet.
25:51 - Pour moi, je pense que c'est le MHR aussi.
25:55 Parce que là, perdre à domicile, pour moi, ça entame vraiment la confiance.
25:58 Et vu le potentiel d'un barrage, le manque de confiance, c'est pas top.
26:04 - William, la pire opération ?
26:07 - Montpellier, clairement.
26:09 Parce que je ne les vois pas prêts à aller sur un barrage.
26:11 Il va falloir se battre, combattre.
26:12 Là, ils font peur à personne.
26:14 Donc même sur un barrage,
26:15 si une équipe qui n'est pas comme Perpignan,
26:17 qui n'est pas forcément prête à se battre sur un match,
26:20 et avec un groupe de 40 mecs qui vont bosser ensemble pour sauver le club,
26:24 je pense que ça peut être très compliqué.
26:25 - On veut le barrage contre Bézier.
26:27 - Et oui, il y a une barrage française.
26:29 - Mais toi, tu veux du sang, toi.
26:30 Toi, t'es une mauvaise personne.
26:31 - Non, mais c'est quoi, les 0-2 ?
26:33 - Je veux des cartons rouges.
26:34 - Parce que les équipes de Pro D2 se préparent à jouer le barrage,
26:36 mais les équipes de Top 14 ne se préparent pas forcément.
26:39 - Bah là, Montpellier, la France vient se préparer.
26:41 - On rappelle qu'il y a encore deux semaines, Patrick Scoiseau,
26:44 il s'est énervé sur un journaliste en disant
26:46 "Non mais attendez, pourquoi vous me parlez de barrage ?
26:48 C'est pas du tout une actualité."
26:50 Hier, Marco Tolegn, malgré la défaite qui est venue justement dresser ce message,
26:57 il ne faut absolument pas croire qu'un barrage,
26:59 c'est gagner d'avance pour un club de Top 14.
27:01 C'est tout l'inverse.
27:02 Merci beaucoup, William.
27:03 Merci à Augustin.
27:04 Dans un instant, sur Sud Radio, en haut de l'affiche.
27:07 A tout de suite.
27:08 - Sud Radio, au cœur de la mêlée, Alexandre Priam.
27:12 - Vous êtes au cœur de la mêlée sur Sud Radio.
27:15 Une demi-heure du coup d'envoi de Stade Français par Union Bordeaux-Bègle
27:18 sur notre antenne pour clôturer cette 24e journée du Top 14.
27:24 On avait toute l'équipe Sud Radio avec Lucien Gasparra,
27:26 avec Quentin Cabanix, avec Julien Thomas, avec vous au 0826-300-300.
27:32 On va faire en haut de l'affiche.
27:34 C'est tout de suite.
27:35 - Je me voyais déjà en haut de l'affiche
27:39 En dix fois plus gros que n'importe qui mon nom s'étalait
27:42 Je me voyais déjà...
27:43 - En haut de l'affiche c'est quoi ? C'est très simple.
27:45 On va essayer de déterminer quelle fut la meilleure affiche
27:49 de cette 24e journée du Top 14.
27:51 Il sont cinq aujourd'hui à concourir.
27:53 Cinq.
27:54 Julien Thomas, Lucien Gasparra, Quentin Cabanix, Rémi Dos Santos,
27:57 on espère les retrouver dans des petits soucis techniques avec Jean Bouin,
28:00 et Clément Combe aussi du côté de Jean Bouin.
28:03 Chacun aura...
28:04 Combien de temps aujourd'hui ?
28:07 Chacun aura une minute.
28:10 - Oh la vache !
28:11 - Oh la la la la la la !
28:13 Chacun aura une minute pour défendre son affiche.
28:16 Généralement une minute à partir de la 40e,
28:19 à partir même de la 30e seconde, c'est le mur.
28:21 C'est le mur et là ça part en sucette complète.
28:23 Ils vont chacun faire une plaidoirie argumentée,
28:27 avec des stats, avec de l'émotion,
28:29 avec des mots choisis,
28:30 avec du cœur pour défendre leur affiche qu'ils ont choisie,
28:33 qu'ils vont défendre à bras le corps.
28:36 Il y aura un juge impartial exceptionnel ce soir.
28:38 Franchement je suis très très heureux de l'avoir en juge ce soir.
28:41 C'est une première cette saison, c'est moi !
28:43 - C'est pas une première non plus !
28:45 Mais...
28:46 Mais un juge de qualité en tout cas.
28:50 - Merci Quentin Kévenis, merci beaucoup.
28:53 - Et il n'y a aucune flatterie, il n'y a que de la sincérité évidemment.
28:56 - Allez ça commence.
28:57 - Quoi ça commence ?
28:58 Excuse-moi, ça fait quand même quelques années que je travaille avec lui,
29:01 j'ai su connaître son excellence.
29:03 - Combien de temps qu'on bosse ensemble Quentin ?
29:04 - Pas loin de 8.
29:05 - 8 ans ?
29:06 - Ouais je crois.
29:06 Deux Coupes du Monde.
29:07 - En tout cas comme ça.
29:08 - 3 Coupes...
29:09 2 Coupes du Monde.
29:10 - 2 Coupes du Monde.
29:11 Moi j'ai connu celle avant mais t'étais pas encore arrivé.
29:13 - Non.
29:14 - Ça fait 10 ans que je suis dans cette maison qui est sous le radio.
29:18 Bon bah on va commencer par...
29:20 - Vous étiez ensemble pendant la Coupe du Monde ?
29:22 - Bah oui.
29:23 - Dans la même baroquée ?
29:24 - Bah oui.
29:25 - Bah oui.
29:26 - Salon France, tu sais il était chez lui, j'étais chez moi.
29:28 - Ouais ouais.
29:29 - Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
29:30 - Façon de parler en plus.
29:32 - Et puis le Japon, j'étais ici, il était ici.
29:35 - Ouais, on était là tous les deux.
29:37 Alors, en haut de l'affiche, ça va être une minute de pure bonheur par spécialiste.
29:43 Qui va commencer ?
29:45 Bah il est étonnant du titre.
29:49 - Ah.
29:50 - Il est double étonnant du titre.
29:52 - Tranquille.
29:53 - Quentin Kévenis.
29:54 - Oui.
29:55 - Es-tu prêt ?
29:56 - Non.
29:57 Si tu veux tout savoir, absolument pas.
29:59 Le 1 minute me perturbe beaucoup, sache-le.
30:02 C'est mon record personnel.
30:03 - Allez.
30:04 - Quentin Kévenis, Bayonne, Perpignan, 1 minute.
30:08 - Alors, Bayonne, Perpignan, que dire de ce match si ce n'est qu'il s'est déjà disputé
30:11 dans une ambiance complètement folle avec des tribunes pleines à craquer,
30:16 Jean Daugé qui a vibré et un match à suspense.
30:19 Cette rencontre, elle a démarré très fort avec les 4 allants qui ont très rapidement
30:23 pris les devants dans cette rencontre avec notamment Thomas Soilan qui ouvrait le score
30:26 avec une pénalité.
30:27 Ensuite, ça a été un véritable chassé-croisé tout au long de la rencontre.
30:30 On a vu Lussap dominer, puis Camille Lopez ramener les siens, Hodge inscrire un doublé
30:36 dans cette rencontre, lui qu'on a très peu vu cette saison et finalement qui s'est là
30:40 chargé de faire gagner son équipe.
30:43 Et au bout, il y a eu du suspense.
30:44 Il y a eu du suspense, énormément de suspense.
30:47 Alexandre, 3 points seulement d'écart à l'issue de cette rencontre 23 à 20.
30:51 C'est le score final de ce match et c'est une victoire très importante pour les Bayonnés
30:56 puisque ça y est, ils sont assurés d'être en top 14 la saison prochaine, maintien assuré
31:01 grâce à ce succès.
31:02 Et puis Lussap décroche un petit point de bonus qui peut peut-être leur permettre de
31:06 jouer le top 6 encore d'ici la fin de saison.
31:08 Ça peut être un point qui permet de se qualifier, on ne sait jamais pour Lussap.
31:12 Alors, il est dans les temps toujours parce que c'est lui qui gère le temps en fait.
31:16 C'est lui qui est derrière la régie, qui est dans la régie derrière la console.
31:19 Mais il doit aussi réaliser, mettre le son prêté avec beaucoup d'amitié de la part
31:25 de Jean-Pierre Foucault.
31:26 C'est un frère Jean-Pierre.
31:28 C'est un vrai.
31:30 Donc Quentin Cavanis, cette minute a été bien remplie, il n'y a pas de problème.
31:34 Et c'était plutôt satisfaisant, je le dis.
31:37 Merci.
31:38 Je le dis, je le dis.
31:39 Qui s'élance en deuxième position Quentin ?
31:41 Bah écoute, on va dire Julien Thomas.
31:45 Julien Thomas qui a fait un choix.
31:49 Un choix fort, Julien Thomas.
31:51 Un choix très fort.
31:52 Il a choisi Larochelle-Pau, une minute.
31:55 C'est parti, sortez les pop-corn.
31:57 Ah bah là, sortez les pop-corn parce que c'est carrément le match de ce week-end.
32:02 C'est Larochelle-Pau, quand on joue le top 6, c'est forcément cette transition,
32:07 le match charnière quand il reste deux journées pour accéder dans ces six premiers,
32:12 les phases finales.
32:13 Et Larochelle, double tenant du titre quand même, championne d'Europe, a des ambitions.
32:17 Et elle était en difficulté ces derniers temps.
32:19 Maintenant, le recevez, cette équipe paloise qui n'a jamais été dans le top 6,
32:24 se doit d'aller chercher des points, se doit de venir gagner peut-être dans le côté maritime.
32:30 Et c'est ce qu'ils ont presque fait avec un bonus défensif 25-23 à l'arrivée.
32:34 Des palois qui ont quand même sorti leur batout parce que ce point de bonus défensif est très important.
32:40 Il va falloir récapituler un petit peu le match.
32:43 C'est-à-dire qu'il a commencé à la 70e minute avec quand même un essai de casquette de Julien.
32:48 Un peu casquette de Jules Favre, qui a permis au maritime d'avoir ce tournant 25-9
32:54 et dans les dix dernières minutes, c'est des palois qui ont été très ambitieux, très offensifs,
32:59 qui sont revenus dans le match, qui ont permis d'aller chercher un défensif.
33:02 Maintenant, j'ai envie de voir la fin de cette saison.
33:06 C'est fini ? Mais vous m'avez dit quoi ? Une minute trente, moi j'étais.
33:09 Alors une minute trente.
33:10 Non, une minute.
33:11 Ah d'accord.
33:12 Une minute trente, ça va bien au-delà de tout ce qu'on est capable de faire.
33:18 Trois quarts d'heure putain et toujours là.
33:20 En tout cas, tu avais des choses à raconter Julien Thomas.
33:23 J'en avais, avec grand plaisir.
33:25 C'était un match plutôt intéressant, au moins dans le top 6.
33:28 Une sacrée purge.
33:29 Non, non, non, très intéressant.
33:32 C'est vraiment pas bien qu'on soit en train de faire ça.
33:34 Parce que là, tu viens de déféquer sur la plaidoirie de ton adversaire.
33:40 Ah non, la plaidoirie était exceptionnelle.
33:42 Ah non, la plaidoirie était très bonne.
33:44 Lucien, qu'est-ce qu'il y a à raconter ?
33:49 Bonsoir, la plaidoirie est prête.
33:52 La plaidoirie est prête.
33:54 Lion Racing 92, une minute.
33:57 Bonsoir messieurs.
33:59 Alors j'ai hésité pour cette plaidoirie.
34:01 Je me suis dit, est-ce que je fais une minute de silence pour la fin de saison du Racing ?
34:04 Mais non, ça va lancer le 10 de secours.
34:05 Alors du coup, on va vraiment expliquer pourquoi ce Lion Racing était en haut de l'affiche.
34:09 Tout d'abord parce que Baptiste Couilloux, on l'aime, on l'aime ce demi de mêlée.
34:12 Et il a marqué son 15e essai en top 14 cette saison.
34:16 Il va peut-être devenir un jour le meilleur marqueur du top 14.
34:18 Et donc pour ça, c'est en haut de l'affiche.
34:20 Ensuite, on a vu le Racing perdre.
34:23 Je continue mon militatisme anti-Racing, moi le supporter du stade français.
34:26 Et surtout, on voit que les Lyonnais se sont maintenus.
34:30 Et ça c'est important.
34:31 Et j'ai fait du travail, j'ai fait une petite enquête sur ce qui s'est passé hier soir après les joueurs lyonnais.
34:35 J'ai contacté l'analyse vidéo du Lou, qui m'a dit, ce soir je vais me massacrer.
34:38 Donc voilà, il faut mettre aussi en avant les joueurs qui fêtent leur maintien.
34:41 Et pour toutes ces raisons, on est vraiment très très content d'avoir eu la victoire du Lou contre le Racing 20-14.
34:46 En plus, c'était totalement irrespirable.
34:48 Et on a commenté ce match hier sur Sud Radio, c'était Alexandre Priam aux commentaires.
34:51 Et avec le talent qui le caractérise, il a su nous faire vivre les 5 minutes de match qu'il y a eu en plus.
34:57 Pour voir le Racing incapable de ramener une victoire ou un point de bonus défensif.
35:01 Voilà, voilà.
35:02 Non, non.
35:06 - Je fais l'arbitre, tu peux pas accepter ça.
35:09 - J'apprécie.
35:10 Non, non, j'apprécie.
35:12 Il souligne mon excellence, ça me ravit.
35:16 Merci Lucien, pour tout ça.
35:20 J'ai quand même l'impression qu'on a du mal à voir le stade Jambouin, Quentin.
35:24 - Messieurs, je crois que j'ai une bonne nouvelle.
35:26 Sur le Gong.
35:27 - On va être augmenté.
35:28 - Écoutez ça.
35:29 C'est le stade Jambouin.
35:31 - Oui, bonjour, Monsieur Jambouin.
35:34 - Clément Combes, vous êtes là, c'est magnifique.
35:37 - Ah ouais, j'arrive vraiment sur le Gong.
35:39 - On vient d'entendre les plaidoiries de Lucien Gasparrag, de Julien Thomas et de Quentin Cabanis.
35:44 Lucien Gasparrag va devoir choisir qui va passer en suivant entre Rémi Dos Santos et Clément Combes.
35:49 Rémi Dos Santos qui d'ailleurs ne m'a pas donné son affiche, si je ne me trompe pas, mais qui prendra ce qui reste.
35:54 - Et tu lui imposeras de force, priorité aux plus jeunes.
35:59 Donc c'est Clément qui va commencer.
36:01 - Clément qui a été le premier à répondre, comme souvent.
36:04 Et il va défendre Montpellier-Toulouse.
36:07 - Une minute, Clément.
36:08 - Une minute, Clément, c'est parti.
36:10 - Une minute ?
36:11 - Oui, une minute.
36:12 - Ok, Montpellier-Toulouse, c'est la meilleure affiche de cette 24ème journée de Top 14.
36:18 On ne s'y attendait pas tellement, puisqu'il y avait une équipe romaniée de Toulouse.
36:21 On se disait que Montpellier devait survivre, tout simplement, dans ce championnat, pour, pourquoi pas, éviter le barrage.
36:26 Finalement, Toulouse, ils ont envoyé du jeu.
36:28 Ils ont fait ce qu'ils savent faire de mieux.
36:30 Flamboyants, cette jeunesse, ils se sont fait des passes après contact.
36:32 Baptiste Germain, en maestro, vraiment, un formidable animateur.
36:35 Je ne sais pas s'il a déjà fait un meilleur match au stade toulousain depuis qu'il est arrivé.
36:39 Puis ça a très bien défendu derrière, c'est ultra solide.
36:42 C'est la 4ème victoire à l'extérieur de cette saison du stade toulousain.
36:46 Montpellier, finalement, derrière, ne montre pas grand-chose.
36:51 Puisqu'ils ont essayé de répondre présent, à l'orgueil, en deuxième mi-temps.
36:55 Mais comme le disait Lenny Nouchy à la mi-temps, ils ne réagissent que quand ils sont au fond du saut.
36:59 Donc, forcément, ça ne peut pas fonctionner.
37:02 Le point positif pour eux, pour le MHR à mon sens, c'est qu'au moins ils savent, ils sont fixés.
37:06 Ils ont 4 semaines pour se préparer, 4 semaines pour préparer un barrage.
37:09 Contre qui ? J'ai envie de dire qu'on s'en fout un peu et ils s'en fichent un peu.
37:13 Mais, ouais, c'était la meilleure affiche de cette 24ème journée.
37:16 Voilà, Clément, timing respecté.
37:21 Rémi Dos Santos, il te reste... Il y a deux affiches disponibles.
37:25 Euh... Bah non, il y en a qu'une, en fait.
37:28 Il en reste qu'une, on est trop là. Il en reste qu'une, bah oui, oui.
37:31 Il va te proposer de choisir.
37:33 J'ai comme l'impression que c'est l'arracher le pont qui reste, non ?
37:35 Ah non, c'est le fait fait.
37:36 Ollona Toulon, Rémi Dos Santos, il faut une minute.
37:39 Est-ce qu'il a des suites ? C'est parti !
37:42 Alors, moi je suis désolé, mais déjà, c'est un match magnifique sur une pelouse magnifique,
37:47 dans un stade magnifique, qui est Charles Maton.
37:49 Ollona, c'est une équipe qui sait qu'elle va descendre en Pro D2 depuis plusieurs mois,
37:52 depuis plusieurs semaines, mais qui continue d'envoyer du jeu,
37:55 qui joue comme elle sait le faire.
37:57 Et on a vu de l'autre côté une équipe de Toulon qui galère à l'extérieur cette saison,
38:02 qui a réussi à s'en sortir, et qui a réussi à s'en sortir avec les armes qu'elle maîtrise le mieux,
38:07 à savoir le pied de Melvin Jaminet, à savoir la folie de Giutta Vainicolo.
38:13 C'est une équipe qui est en train, petit à petit, de monter en puissance,
38:17 de trouver ses automatismes, de trouver sa manière de jouer,
38:21 et qui a eu, avec ce test, face à une équipe qui n'a plus rien à perdre,
38:25 comme Ollona, qui donne tout, qui lâche les chevaux,
38:28 ça lui a permis de voir ce qui va se passer, notamment en phase finale,
38:32 quand les matchs vont compter.
38:33 Parce que quand les matchs vont compter, il va y avoir ce truc en plus,
38:37 et de jouer ce genre de match un peu compliqué, je pense que ça peut souder un groupe,
38:42 et je pense que les Toulonais ont réussi exactement à faire ce qu'il fallait.
38:45 Donc voilà, face à une équipe d'Ollona qui, comme d'habitude...
38:48 - C'est fini, c'est fini, tu peux t'arrêter ! - Tu perds !
38:51 En vrai, je n'ai entendu qu'une fois le décor, j'étais trop concentré sur ce que j'avais à dire.
38:56 - Excusez-moi. - Bravo, bravo, au pied levé, comme ça,
38:59 Rémi Dos Santos, c'est là qu'il est meilleur.
39:02 - Au pied levé ? - Ah oui, au pied levé.
39:04 En haut de l'affiche, quelle était la meilleure affiche de cette 24ème journée du Top 14 ?
39:07 Vous avez entendu les 5 plaidoiries de nos spécialistes.
39:12 Et Clermont-Castre, d'ailleurs j'ai dit qu'il n'y avait qu'un seul match,
39:16 mais en fait il y avait aussi Clermont-Castre, mais j'ai fait exprès de ne pas le mentionner,
39:18 ça aurait été trop facile.
39:20 Parce que c'est vrai que Clermont-Castre, c'était un magnifique match, donc c'est pour ça.
39:23 Du coup on t'a envoyé casse-pipe sur Ollona tout le long,
39:26 et tu en es pas mal sorti quand même.
39:28 Comment ça va se passer ? Je vais donner le 4ème, le 3ème, le 2ème,
39:32 puis on découvrira qui s'impose et qui est une merde.
39:37 Moi, je suis juge.
39:39 - Ah d'accord. - D'accord, j'aime bien.
39:42 C'était super.
39:44 - C'était agréable. - Non, c'était pour avoir une confirmation.
39:47 Non, très bien.
39:48 En 4ème position, ce soir...
39:51 Ah c'est dur. Vous avez fait des belles prestations, il faut le dire.
39:58 De vraies belles prestations.
40:00 4ème, ce soir...
40:04 Clermont.
40:10 Ah ouais ?
40:12 - Ah ouais. - Bravo Clermont.
40:14 Même lui, il s'en revient pas.
40:17 Je sais pas si c'est un bruit de satisfaction ou de détresse, tu sais.
40:21 Non, un peu les deux, franchement.
40:23 Première fois que je suis full impro sur une minute, comme ça, pris dans le feu.
40:28 On me dit, ça se connecte, on me dit "t'as une minute, c'est parti".
40:32 T'es le meilleur, je te jette ça dans ma presse, t'es le meilleur Clermont.
40:35 - 4ème. - J'ai des confiances en toi.
40:37 3ème, ce soir, sur Sud Radio.
40:42 - Quentin Cabanis. - C'est pas mal, ça va.
40:45 - Tu es que 3ème ? - Pour ce que j'ai fait, ça va, je suis content.
40:48 Je suis que 3ème, mais finalement, avec une ligne d'écrit,
40:51 parce que j'essayais de régler des problèmes du côté de Jean-Bouin.
40:54 Écoute, c'est pas mal.
40:56 Abed, on te remercie pour cette 3ème place.
40:58 2ème, ce soir, il a défendu l'indéfendable.
41:02 Rémi Dos Santos, au Unatour.
41:04 - Ah c'est un bel honneur, merci beaucoup. - Oh la dernière place.
41:08 Il est en train de partir.
41:11 Il y a Julien Thomas qui est en train de s'en aller.
41:15 Là, je pense que... De toute façon, il n'y a pas besoin d'un juge pour le savoir.
41:21 - Comment ? - Parce que c'est assez évident, ce soir.
41:24 - Non. - Je suis suspendu.
41:26 Julien, il y a le temps géré, il y a les infos données.
41:30 Remporte, sur le haut de l'affiche ce soir, Julien Thomas !
41:34 - Oh ! - Yes !
41:38 - Bravo Julien ! - C'est la dernière fois que je viens.
41:45 - C'est tombé. - Dernier !
41:47 - Lui aussi, il a gaspardé. - Dernier ?
41:50 - Bah oui, du coup, t'es dernier. - C'est logique, mais bon.
41:53 - C'est ça, ça a été ça qui aide. - Oh la vache.
41:56 - Julien Thomas ! - Je vais envoyer un message à RMC, moi.
41:59 - Oh la non ! - Vous avez besoin d'un journaliste.
42:03 - Je me sors plus en confiance dans cette réaction. - Tu veux être relégué, c'est ça ?
42:06 - On m'humilie. - Julien Thomas, explique-nous pourquoi,
42:10 selon toi, t'as été largement meilleur que Lucien Gasparrac.
42:13 - Mais ce suspense, ces dix dernières minutes de La Rochelle,
42:16 vous méritez vraiment son pesant dedans.
42:19 Il a eu tellement d'émotions, et notamment côté Rochelet,
42:23 quand je te connais, monsieur l'arbitre, monsieur... - Non mais c'est bon, t'as gagné.
42:26 - Ah pardon, excusez-moi, je croyais qu'il fallait avoir... - Non mais c'est pas ça qu'on demande.
42:30 - Julien, t'adresses un petit mot à Lucien Gasparrac, qui termine dernier de son haut de l'affiche.
42:34 - Il y a toute la France du rugby qui se moque de nous parce qu'on a élu la plus belle affiche, La Rochelle.
42:38 - Non mais il y a un moment où, de base... - Une turge de 80 minutes.
42:41 - Je pense que déjà la différence entre Julien et toi, c'est une question de génétique.
42:45 Vous êtes tous les deux bruns, frisés, mais lui il est beau.
42:48 Vous êtes tous les deux bruns, frisés, mais lui il est petit.
42:52 - Mais il y en a qui bouffent la chute, alors... - Moi je dors en guérinage.
42:55 - Non mais Julien Thomas, ce que je vous laisse, c'est avec ton expérience d'international,
42:59 que tu adresses un petit mot d'encouragement à Lucien Gasparrac, qui termine dernier.
43:03 - Lucien, non mais Lucien... - Entends-le.
43:05 - Non, non, il faut persévérer. Non, non, pas à l'intérêt, au contraire.
43:08 Du management positif, il faut toujours persévérer.
43:10 Et comme dirait peut-être Alessandre Priam, il n'y a pas de défaite négative.
43:15 C'est toujours de l'apprentissage et pour mieux rebondir.
43:18 - C'est fait ton courage, j'ai honte. - Maintenant, inspire-toi de...
43:20 Inspire-toi si tu es à côté de mon ami,
43:23 et pépite, pépito, pépita, Quentin Cavanisse, de son talent.
43:28 Et là, tu pourras te permettre de venir dans la table des trois derniers.
43:32 - Je vais y travailler. - D'ici là, va-t'en.
43:34 - C'est ça un petit peu, en fait. - Je vais me briser le crâne et...
43:37 - Tu vas te briser le crâne ? - Voilà, peut-être que j'ai brisé le crâne.
43:39 - Si tu le fais, tu gagnes. - Un choc de pouce.
43:41 - Bravo, Julien Thomas, comme d'habitude.
43:43 On va parler de Pro D2 avec la dernière, la trentième et dernière journée de Pro D2,
43:48 avec les résultats. Quentin Cavanisse, la victoire de Brive face à Biarritz,
43:52 qui a été déterminante, parce que ça a permis au Brivez d'être sixième de mon équipe.
43:57 - Il a permis d'être sixième devant Nevers. - Exactement.
43:59 Dans les autres résultats, Colomiers s'est incliné face à Valence, Romand 23 à 14.
44:04 Succès d'Aix-en-Provence face à Grenoble, 44 à 20.
44:07 Soyeau, Angoulême a battu Béziers, 30 à 16.
44:10 Montauban s'est incliné à Aurillac, 27 à 22.
44:13 Mont-de-Marsan a battu Rouen, 38 à 31.
44:15 Agin a battu Vannes, 27 à 22.
44:17 Et Nevers s'est imposé face à Dax, 35 à 23.
44:20 Les barrages de cette Pro D2, Grenoble, Dax, jeudi soir, 21h.
44:25 Béziers, Bré, vendredi soir, 21h.
44:27 Tout ça, suivons en direct sur Sud Radio, la radio du rugby, Alexandre.
44:30 Alors, il y a un véritable exploit, mais est-ce qu'on peut vraiment utiliser le mot "exploit" ?
44:33 Oui, on va l'utiliser au regard de la saison, quand même, pour les Dax.
44:37 - Un exploit mérité. - Ah bah oui, parce que...
44:39 - Voilà, un exploit n'est plus une surprise. - Voilà, exactement.
44:41 J'allais le dire quand à Kali, c'est un exploit, mais ce n'est plus une surprise.
44:43 Bonsoir, Jeff Dubois.
44:45 Bonsoir, messieurs, et félicitations à Julien.
44:48 - Félicitations, il a été très très bon. - Ah, merci.
44:50 - Il a été très bon, merci. - Salut, salut.
44:52 Il a été absolument excellent.
44:54 - Jeff, plusieurs fois, on a eu le plaisir de t'avoir cette saison. - Oui.
44:59 On te parlait de phase finale, tu nous disais "bon, c'est vrai qu'on prend le bon chemin, mais ce n'y est pas encore", et ainsi de suite.
45:06 Bon, bah là, pour le coup, vous l'avez fait.
45:08 Vous avez d'ailleurs fait ce que personne n'avait jamais fait en Pro D2,
45:11 c'est-à-dire de monter en Pro D2 et d'aller directement à la cinquième place.
45:14 C'est exceptionnel, c'est une saison extraordinaire qui n'est pas terminée pour Dax.
45:18 Alors, mon nom est déjà un peu le rétroviseur pour revenir sur la saison,
45:22 mais j'imagine que vous, vous regardez toujours devant.
45:24 Oui, franchement, c'est historique.
45:28 C'est génial pour ce groupe de joueurs dont on avait conservé 75% de l'effectif de la Nationale.
45:37 Donc, c'est vraiment top.
45:39 Ça avait été dur au début, mais ils se sont mis au niveau assez rapidement.
45:44 Et là, on y est.
45:48 On va jouer Grenoble, qu'on a battu deux fois en cette saison,
45:51 mais là, ce sera un match totalement différent.
45:53 Je connais ça.
45:54 Jusqu'à Vébayonne, on avait perdu deux fois, mais on avait gagné la finale.
45:58 Donc, je me doute qu'il vaut mieux se préparer.
46:00 Et on aborde ça avec beaucoup d'enthousiasme et l'envie de faire le plus grand match possible.
46:08 Voilà, le meilleur match possible.
46:11 C'est vrai qu'il y aura ce barrage, évidemment, sur Sud Radio, jeudi, Grenoble, Dax, au Stade des Alpes.
46:17 Cette saison, il y a eu des moments très forts.
46:20 À quel moment vous vous êtes dit, vous êtes peut-être, je ne sais pas, en arrivant à l'entraînement un jour,
46:25 ou en revenant chez vous le soir, en vous disant, on peut peut-être le faire, en fait.
46:29 À quel moment il y a eu le déclic dans votre tête, Jeff, où vous vous êtes dit,
46:33 bon, on va peut-être y arriver, on va peut-être aller en phase finale, en fait ?
46:36 Alors, à quel moment je me suis dit ça ?
46:40 Non, je…
46:41 Jamais ?
46:42 Non, non, ben si, forcément, sur les dernières semaines.
46:46 Après, franchement, j'étais relativement confiant quand on abordait les matchs, avec tout le staff notamment,
46:54 parce qu'on faisait des entraînements de qualité.
46:57 Ça fait quelques mois qu'on s'entraîne vraiment très bien.
47:02 Et du coup, on abordait les matchs assez sereinement.
47:06 Et ce qui s'est produit, ça donnait de la…
47:10 Nous, on avait confiance et du coup, on donnait confiance aux joueurs.
47:14 Et ils ont fait le boulot.
47:16 Après, je ne me souviens pas exactement quand c'est que je me suis dit qu'on pouvait accéder aux phases finales,
47:21 parce qu'on avait quand même un déplacement à Haute-Marsan qui n'était pas facile.
47:25 Et qu'est-ce qu'on avait fait avant ?
47:28 On était à l'avant, le dernier bloc n'était pas simple.
47:32 Et puis finalement, c'est peut-être un des meilleurs blocs de la saison qu'on ait fait.
47:38 On est avec Thierry, auditeur Sud Radio.
47:40 Thierry de Lavernause-Lacaze.
47:42 Bonsoir Thierry.
47:43 Bonsoir.
47:44 Commune du sud-ouest de Toulouse, derrière Muray.
47:49 Thierry, bienvenue sur Sud Radio.
47:52 Merci d'être auditeur Sud Radio Rugby.
47:54 On est avec Jeff Dubois, ancien entraîneur de l'équipe de France,
47:58 manager de l'USDAX aujourd'hui.
48:00 Thierry, est-ce que tu as été surpris par la saison d'Aquaz
48:04 et cette cinquième place arrachée en Pro D2 ?
48:07 Dax, au début c'était pas évident.
48:13 Mais au fil de la saison, je pense que Dax a pris confiance.
48:19 Avec tout l'équipe qu'il y a, je pense qu'ils peuvent vraiment arriver
48:26 à sortir un petit peu du lot et peut-être gagner les barrages.
48:33 Le barrage est là, avec un barrage qui aura lieu du côté de Grenoble.
48:38 Jeff Dubois, là le top 14, je veux dire, j'imagine pas qu'en début de saison
48:43 vous étiez dit "bon on va faire un budget top 14, un budget Pro D2".
48:46 On sait qu'il y a des clubs qui ont les deux plans sur la table
48:52 dans le bureau du président.
48:54 Mais vous, c'est pas impossible en fait Jeff Dubois ?
48:58 Oui et non.
49:02 Vous allez pas refuser la montée si elle se présente un jour ?
49:05 Oui et non. Rien n'est impossible bien entendu.
49:09 De là à penser au top 14, on va quand même jouer une équipe de Grenoble
49:16 qui est sur une belle dynamique.
49:19 Honnêtement, ils étaient sur 8 victoires d'affilée.
49:23 C'est quand même quelque chose de solide.
49:28 Bon, on va y aller avec nos armes.
49:30 De là à envisager le top 14, là honnêtement, je pense que c'est quand même...
49:36 Ouais, ce serait être un peu arrogant de se dire qu'on pourrait amener le top 14.
49:42 Non, non, on va jouer avec nos armes.
49:44 C'est le plus important.
49:46 On a très peu de blessés aussi, donc on va pouvoir encore continuer
49:50 à faire confiance à tout le groupe.
49:53 Et puis on verra bien ce qui se passera.
49:57 Julien Thomas, toi qui as fait toute la saison de Pro D2 avec nous, depuis fin août dernier.
50:03 Dax et Valence-Romand, deux promus qui d'ailleurs finissent 5e et 11e,
50:09 donc quand même assez loin de la bataille pour le maintien.
50:12 Ça, c'est quand même particulièrement surprenant et particulièrement historique peut-être aussi.
50:19 Mais surprenant.
50:21 D'ailleurs, salut Jeff, il fait une station, honnêtement.
50:25 C'est à l'image du personnage, de ton management, de ton attitude envers un groupe.
50:33 Et honnêtement, j'ai vu évoluer cette équipe Dax toute la saison,
50:37 parce qu'on a suivi la Pro D2 avec Sud Radio et ça a été plaisant à pouvoir jouer.
50:42 Et au fur et à mesure, ça a monté en puissance, mais c'est à ton image.
50:46 Et en fait, tu stimules un petit peu cette spirale positive.
50:51 Et comme je t'ai vu, parce qu'il faut le rappeler quand même aux auditeurs,
50:55 on a été champion en 2015 avec le Stade français,
50:58 tu étais mon entraîneur des trois quarts avant que tu ailles avec l'équipe de France.
51:01 Moi, ma question, elle est justement, quand je t'ai vu cette équipe de Dax qualifier,
51:06 ça m'a de suite fait penser à toi en me disant c'est 2015, pourquoi pas ?
51:11 Pourquoi pas ? Est-ce que tu t'es posé cette question toi ?
51:15 Ça ressemble un peu parce que franchement en 2015, on n'avait peut-être pas le meilleur groupe de joueurs de top 14,
51:25 mais il y avait une telle confiance dans les gars.
51:31 C'est vrai que nous, on était inquiets, le staff, mais quand on vous parlait,
51:36 quand on parlait à Julien, quand on parlait aux joueurs, les joueurs étaient assez sereins.
51:40 Là, il y a peut-être aussi un manque d'expérience.
51:45 À l'époque en 2015, il y avait quand même beaucoup de joueurs qui faisaient partie, qui avaient cette expérience-là.
51:50 Là, on a un petit manque d'expérience qui nous efface le final,
51:53 même si on en a fait un sur l'année dernière.
51:56 Mais oui, c'est pour ça que je disais que rien n'était impossible,
52:00 mais je pense que la marche va être quand même assez costaud.
52:05 On s'est déplacé à 9h là, on est rentré à 9h30 hier, on repart mercredi matin.
52:14 Avec un caporonge dans la musette malheureusement aussi.
52:16 Oui, les heures de bus vont compter aussi un peu à un moment donné.
52:22 En tout cas, comme tu dis Julien, franchement, on se régale, moi je me régale avec ce groupe et avec le staff.
52:30 On essaie de transmettre ça justement et les gars se régalent aussi.
52:36 Ils sont conscients qu'ils font quelque chose d'extraordinaire.
52:39 Ils n'ont pas envie que ça s'arrête, moi j'ai l'impression.
52:43 Mais bon, on va jouer des équipes qui sont quand même costauds, notamment Grenoble.
52:47 On est avec Philippe Delagrande Motte aussi, auditeur Sud Radio.
52:50 Bonsoir Philippe.
52:51 Bonsoir les amis.
52:53 Bienvenue sur notre antenne.
52:55 Tu as une liaison directe avec Jeff Dubois, champion de France 2015 avec le Stade Français Paris.
53:00 Coach désormais de l'US Dax.
53:02 Philippe, un mot à dire sur cette équipe de Dax ?
53:05 Je suis très heureux de leur parcours, franchement étonné.
53:10 Pas étonné parce que Jeff Dubois, un collé, c'est un bon coach.
53:15 Mais par contre, c'est vrai qu'ils repartent de bas et ils font une superbe saison.
53:21 Moi je trouve qu'ils jouent un beau rugby, c'est vraiment plaisant.
53:26 C'est vraiment agréable de voir un club historique comme ça, qui remonte de nulle part.
53:31 Moi ça fait plaisir, chapeau.
53:33 C'est vrai que tout le monde vous le dit Jeff, que votre équipe est agréable à voir jouer.
53:40 Et il y a une statistique que je veux souligner, que je trouve très impressionnante.
53:44 On a l'habitude de dire que les équipes promues ont des effectifs un petit peu réduits.
53:48 Eh bien je suis allé chercher le temps de jeu par joueur en pro D2.
53:53 Le premier joueur de Dax arrive à la 69ème position seulement.
53:57 Il n'y a aucun autre club qui passait un joueur aussi loin.
54:00 C'est Jean-Baptiste Barrère.
54:02 Ça montre quand même quand finalement votre effectif est profond.
54:05 Quand même plus que prévu peut-être Jeff ?
54:08 Oui, oui.
54:09 C'était un souhait aussi de ma part.
54:14 Comme j'avais conservé 75% de l'effectif de National, on avait recruté quand même 10 ou 11 ou 12 joueurs qui avaient de l'expérience.
54:25 Jean-Baptiste Barrère.
54:27 Et le souhait au début de la saison c'était que ces joueurs-là de National montrent qu'ils avaient le niveau de pro D2.
54:34 Et du coup on a instauré pas mal de roulement avec beaucoup de confiance et de faire confiance aux gens malgré les deux premières décètes.
54:44 Et ça a payé.
54:45 Et puis ça a payé surtout dans le fait que grâce à nos préparateurs physiques aussi qui ont fait du bon boulot.
54:51 Mais ce roulement plus la bonne préparation physique, on a eu très peu de blessés.
54:56 Et ça fait qu'on a gardé une dynamique parce que je savais que la pro D2 c'était un marathon.
55:01 C'était très long.
55:04 Et d'ailleurs mentalement il faut se remettre en question parce qu'on a enchaîné les entraînements sur une longue saison.
55:11 Et comme je disais tout à l'heure que depuis deux mois il y avait de très bons entraînements.
55:16 Et encore aujourd'hui on s'est bien entraînés.
55:18 Donc c'est un régal.
55:21 On arrive en fin de saison mais dans la tête des joueurs ils sont frais.
55:26 Tout le monde en vit.
55:28 On connait ça, les phases de finale arrivent.
55:31 Tout le monde a envie de les jouer.
55:33 Mais en fait on a un ou deux blessés et tout le groupe est disponible.
55:37 Donc ça fait que j'ai utilisé effectivement plus quelques jeunes à Genes Espoir.
55:42 On a utilisé pas loin de 40 ou 42 joueurs.
55:47 C'est beaucoup.
55:49 Ça fait qu'il y a beaucoup de temps de jeu pour pas mal de joueurs.
55:54 La dernière question, Lucien Gasparrac très rapidement avant de basculer sur le match de soir.
55:58 Il y a Jop Nassaira qui a fait une saison extraordinaire.
56:01 Vous lui prédisez un grand avenir à cet LFG1 ?
56:04 Oui. Honnêtement oui. Il est arrivé il avait 19 ans.
56:08 Il a fait bête tard.
56:10 C'est un joueur qu'on doit façonner encore un peu.
56:14 Lui c'est un des rares que j'ai fait pas mal jouer en début de saison.
56:18 Il s'attendait pas à jouer déjà avec l'équipe première.
56:22 Il pensait qu'il avait de l'espoir.
56:24 Mais il a quand même un gros potentiel.
56:27 Il faut encore un peu de temps.
56:30 Il reste encore un peu sur son aile.
56:33 Quand il aura compris de venir prendre quelques ballons après le 9, après le 10.
56:37 Julien il connaît ça.
56:39 Je pense qu'il est capable de faire des onées.
56:43 On parle des onées, j'ai jamais une telle arme.
56:46 Il est promis franchement un grand avenir.
56:50 Il est plus vite, il est plus sain.
56:53 Il est passeur aussi.
56:56 C'est un joueur à en devenir.
56:58 Merci beaucoup Jeff Dubois.
57:00 J'espère qu'on me prendra pas de suite.
57:03 Il a re-signé.
57:05 Pas de suite mais bon.
57:07 Peut-être qu'à la fin de la saison prochaine,
57:09 c'est aussi ça, si un club de top 14 vient, il faudra allonger le chèque.
57:13 Et ça reviendra.
57:15 Que le joueur puisse jouer et évoluer au plus haut niveau.
57:19 Merci beaucoup Jeff d'avoir été avec nous.
57:22 C'est toujours un immense plaisir.
57:24 Merci.
57:26 On sera jeudi du côté de Grenoble pour cette rencontre.
57:31 Merci beaucoup à Thierry de Lavernaus-Lacasse.
57:35 Philippe reste avec nous pour l'avant-match dans quelques instants
57:38 de Stade Français Paris UBB.

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