La Promesa Capitulo 361
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00:06 - Est-ce que être ambitieux n'est pas bien ?
00:08 - Non, mais nous allons avoir besoin de beaucoup d'argent.
00:11 - J'y ai aussi pensé.
00:13 - Ah oui ? Et comment veux-tu le faire ?
00:15 - Avec le commerce des armes.
00:17 Tu as dû gagner beaucoup d'argent avec ce commerce, non ?
00:22 - Elle n'est pas prête à se rendre.
00:24 Elle a même créé un plan pour améliorer le commerce.
00:27 - Améliorer le commerce ? Mais elle est folle !
00:29 - Ce n'est pas un plan si déchirant.
00:31 Je te rappelle qu'elle nous a donné de grands bénéfices.
00:33 Des bénéfices auxquels nous étions habitués,
00:35 mais nous ne les avons plus.
00:37 - Je vais la laisser devant moi, car je lui ai promis.
00:39 Et je ne vais pas manquer mon mot.
00:41 - La respiration semble normale.
00:43 - Mais alors elle est mieux ?
00:44 - Il ne semble pas être un létard, mais un rêve réparateur.
00:47 - Mon amour !
00:49 - Du coup, la médication du ami du Docteur Guillén a fonctionné.
00:53 - Je sais.
00:54 - Cette fille a gagné la bataille.
00:56 - Dio, il devait raconter beaucoup de choses mauvaises de la Virtute.
01:00 Si sa mère voulait le savoir,
01:03 elle préfère venir ici et lui dire tout de suite
01:07 pour s'amuser du mauvais moment que tout va passer.
01:10 - Fais attention.
01:12 Si tu continues à chercher le mal des autres,
01:14 je vais m'en occuper de ce que tu lui reviennes.
01:18 Et sans l'appui de la Marquise,
01:20 tes jours dans la promesse ne seront pas comptés.
01:24 - Qui est cette dame ?
01:26 - Qui est la personne qui t'a fait prendre une décision
01:30 si terrible pour aller en guerre ?
01:32 - Cours !
01:34 - C'est Martina.
01:36 - Au revoir, Santos.
01:38 - Je sais parfaitement qui tu es.
01:41 - Combien de temps va durer cette farce ?
01:45 - Combien de temps vas-tu continuer à te faire la fiche ?
01:48 - De quoi parles-tu ?
01:50 - Je sais que tu es la fille des dux de Carri.
01:54 - La fille des dux de Carri ?
01:57 - Ton visage parle pour lui-même.
02:09 Tu es blanche.
02:11 - J'ai été choquée par la blague que tu viens de dire.
02:15 "Je suis la fille des dux de Carri ?"
02:17 Quelle stupide.
02:19 - J'ai travaillé dans cette maison et je n'oublie jamais la face.
02:22 - Tu ne l'oublies pas, tu la confonds.
02:24 - Et encore moins la face d'une femme jolie comme la tienne.
02:27 - Si c'est une blague pour le galantisme,
02:29 je te dis que ça ne va pas fonctionner.
02:31 - Ce n'est pas ça.
02:32 Mais si tu sais ce secret, je serai plus proche de toi.
02:35 - Arrête de faire des blagues.
02:37 "La fille des dux de Carri", moi ?
02:39 Et à Santos, je serais ici en tant qu'adulte ?
02:42 - Je ne sais pas. Dis-le moi.
02:44 Comment es-tu arrivé ici ?
02:46 - Très simple.
02:48 Je suis une dame et j'ai été employée ici.
02:51 Alors arrête de faire des blagues, Santos.
02:54 Je ne suis pas la reine de Saban ni la princesse de Jerezade de "Les mille et une noités".
02:58 - Tu le défends avec si grande sécurité que tu me conviens presque.
03:04 Dans ce cas, tu ne t'importeras pas qu'il le dise à M. Baeza, par exemple.
03:09 - Je ne m'importe pas.
03:11 Qui m'importe, c'est toi.
03:13 - Et pourquoi ?
03:14 - Parce qu'ils pourraient te prendre pour fou
03:16 et tu ne devrais pas prendre la fame de n'importe qui quand tu es arrivé ici.
03:20 - Mais souvent, les déments ne mentent pas.
03:23 Et même si tu le refuses cent fois,
03:25 je sais la vérité.
03:26 Et tu la sais aussi.
03:28 - Je te le répète, tu t'inquiètes de personne.
03:31 - C'est bien.
03:32 Que le maître me juge seul si ce que je dis est une blague si grande.
03:36 - Alors viens.
03:38 Viens.
03:39 Tu peux y aller et le dire.
03:41 - Tu es sûre ?
03:45 - Tu es le seul qui sera dénoncé et tu ne le diras pas.
03:49 Je te l'ai déjà annoncé.
03:51 - Je ne veux pas te dénoncer.
03:54 Je préfère te donner une chance.
03:56 Je te donne un jour pour que tu penses mieux.
03:59 - Je n'ai rien à penser.
04:09 - Ne réponds pas rapidement et pense bien.
04:15 - Si la fille des dux de Carril travaille en tant que dame,
04:19 c'est parce qu'elle a quelque chose à couvrir.
04:22 - Je me trompe ?
04:24 - Entre bons collègues, il faut pas avoir de secrets.
04:33 - Je ne sais pas si je peux te raconter
04:36 les choses qui se sont passées depuis que je t'ai vu.
04:40 Les lumières qui ont dansé dans notre jardin.
04:44 Les odeurs nouvelles
04:46 entre le cœur et les murales.
04:49 L'amour,
04:51 le désir,
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05:30 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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06:12 Tout a commencé petit à petit.
06:16 Ni Martina, ni moi, nous nous sommes rendus compte du sentiment qui avait été créé entre nous.
06:23 - C'est ainsi que commence la plupart des histoires d'amour.
06:27 - Au début, ça a commencé comme une chispe.
06:31 Et le lendemain, ça s'est transformé en un feu qui a brisé tout.
06:38 - Je ne m'y avais pas imaginé que ta histoire avec Martina serait si intense.
06:42 - Manuel, la passion nous a brisé.
06:46 Je ne sais pas si tu as eu l'opportunité de vivre quelque chose de similaire, mais c'est incroyable.
06:53 - Elle t'embrasse à l'intérieur et est supérieure à tes forces et à ta volonté.
07:01 - Oui, c'est ça.
07:06 Mais ensuite, la mort de Don Fernando a brisé tout.
07:09 - Oui, le mort de son père a été un coup pour Martina.
07:16 - Et la flamme s'est éteinte petit à petit.
07:21 Il y a eu des moments où elle semblait revenir, mais ce sont des mirages, des fugaces.
07:32 Et elle s'est éteinte tellement qu'au final, je me suis fait en amour avec elle.
07:37 Donc maintenant, j'ai un cœur détruit, cousin.
07:45 Et la présence de Martina, celle qui me donnait la vie,
07:52 je ne la supporte plus.
07:57 Je ne la vois plus. Je m'en fiche comme si c'était la peste.
08:02 - Je suis désolé que tu aies atteint ce point.
08:05 - Moi non plus. Mais je ne peux pas nier ce qui m'est arrivé avec elle.
08:11 Je suis très triste de la voir.
08:14 - Je t'en prie.
08:20 La solution ne peut pas être de aller en guerre.
08:28 - Peut-être pas. Mais je m'en fiche.
08:31 - Comment tu vas t'en ficher ? Tu ne peux pas faire ça.
08:35 Pense à ça. C'est complètement fou.
08:38 - Tu es entré ici en m'assurant que tu ne me ferais pas changer d'opinion.
08:42 Ne le fais pas, s'il te plaît.
08:55 - C'est bon, je ne m'interférerai pas.
08:58 - Je vais te demander de ne pas dire ça à personne.
09:03 - Ne t'en fais pas.
09:06 - Les conséquences que ça pourrait avoir sur elle et sur moi, c'est terrible.
09:11 - Curro, tu m'as ouvert ton cœur.
09:18 Je ne vais pas trahir ta confiance.
09:24 - Je t'en prie.
09:26 - Tu peux me laisser en paix avec Curro ?
09:30 - Bien sûr.
09:35 - J'avais l'espoir que c'était une idée passagère, mais je vois que Curro va en sérieux,
09:50 avec ça, aller en guerre.
09:52 - Comme l'a dit, elle avait contacté un groupe de volontaires.
09:54 C'est évident que la chose va en sérieux.
09:56 - Je sais qu'elle ne peut pas penser à autre chose.
09:59 Elle est si jeune et elle a toute sa vie à l'avant.
10:03 - C'est juste un enfant.
10:04 Et selon ce qu'on peut lire dans les journaux,
10:06 cette guerre est en fait une véritable carnicerie.
10:08 - Un horreur. Elle a un horreur.
10:10 Elle va directement à la mort.
10:13 Parce qu'elle n'a pas d'expérience ni de formation militaire.
10:16 - C'est la vie de la guerre.
10:18 - Et toi, Lorenzo ? Tu ne penses rien dire ?
10:21 Comment un père de la créature peut être comme ça ?
10:24 - Un père de la créature respecte les décisions de son fils.
10:27 - Tu sais mieux que personne qui se met dans le moulin de l'animal.
10:30 Je ne comprends pas comment tu peux supporter une décision comme ça.
10:32 - Supporter ?
10:33 Tu oublies que quand ce garçon était perdu,
10:36 c'était moi qui lui a encouragé à faire une carrière militaire ?
10:38 C'est la meilleure décision qu'il ait pris dans sa vie.
10:41 - Qu'est-ce qui te prend ?
10:42 Tu as l'air d'aimer qu'il soit tué ?
10:44 Tu n'as pas d'esprit.
10:45 - La guerre fera qu'il ne soit plus un enfant et qu'il devienne un homme.
10:48 - Un homme mort.
10:50 - Si c'est ainsi, il aura fallu honneur.
10:52 - S'il te plaît.
10:53 Tu es un père dénaturalisé.
10:56 - Le Front Courte.
10:58 Et c'est l'un des meilleurs professeurs de la vie.
11:01 - J'ai appris presque tout ce que je sais dans un camp de bataille.
11:04 - Oh, oh, s'il te plaît.
11:05 Ne te moques pas de tes mérites, capitaine.
11:08 Ta expérience se limite aux bureaux, loin des fusils,
11:11 les balles et l'artillerie.
11:13 Ton fils vivra quelque chose de très différent.
11:16 - Comment peux-tu parler ainsi de quelqu'un qui a lutté pour ta patrie ?
11:19 - Il a été dans presque tous les fronts auxquels l'Espagne a combattu.
11:22 - Oui, mais à l'abri, loin du bâton et de la sangue.
11:27 - Il parle d'un mequetrefe qui n'a pas sorti de ses 4 murs de palace.
11:34 - C'est assez. Arrête de discuter.
11:37 Cette guerre est un horreur, un espanto, et elle fait le pire de l'humain.
11:42 Regarde, Lorenzo, je vais te dire quelque chose.
11:44 Si ce n'est pas toi, quelqu'un devrait empêcher que Curro fasse cette foussée.
11:48 - Je sais que tu m'as demandé de faire discrétion et que j'ai trahi ton confiance.
12:04 - Je t'ai dit ça de manière confidentielle,
12:07 juste pour éviter le ralentissement qui s'est terminé.
12:10 - C'est ce ralentissement qui est le seul qui peut empêcher que tu te marches devant.
12:16 - D'un côté, je me souviens de t'avoir raconté ton secret, mais de l'autre, non.
12:23 - C'est une manière étrange de demander des excuses, n'est-ce pas ?
12:28 - Peut-être.
12:30 Mais je vais faire tout ce qui est possible pour que tu abandonnes la stupide idée de partir dans cette guerre.
12:36 - Je suis désolé. C'est décidé.
12:41 - Et je suis décidé de te convaincre de l'inverse.
12:44 - Je suis désolé.
12:46 - Et si je ne le fais pas avec des arguments, je vais faire tout ce qui est possible pour que tu restes dans la promesse.
12:52 - Je ne veux pas que tu te tues, Curro.
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13:14 [ Bruits de pas ]
13:19 [ Bruits de pas ]
13:24 [ Bruits de pas ]
13:35 - Elle ne peut pas dormir.
13:37 - Non. Je ne suis même pas capable de faire une tisane relaxante.
13:42 - Ne t'en fais pas. Nous avons tous notre soirée de développement.
13:45 - Merci.
13:49 - Et je peux vous demander quelles sont ces inquiétudes qui vous empêchent de concilier le rêve ?
13:54 - Non, je ne passe pas mon meilleur moment.
13:58 - Tu es un homme qui a l'œil, non ?
14:01 - Je sais que je suis venu ici il y a peu de temps.
14:05 Mais je sais que vous avez tout mon soutien.
14:10 J'ai pu voir que la plupart des membres du service vous ont laissé de côté.
14:15 Et je pense que c'est une injustice souveraine.
14:18 - C'est ça.
14:19 Mais dites-moi, qu'est-ce que vous avez vu exactement ?
14:23 - Bien que tout soit de mauvais moyens et des mots acides envers vous.
14:29 - Tu es très avispé.
14:33 Tu as réalisé l'enfer dans lequel je vis, tous les jours, ici.
14:46 - Ce que je ne comprends pas, c'est comment on peut se battre avec un homme si vague et inutile, sans faire des nerves.
14:53 - Bien, je me lève. Je me lève.
14:57 De toute façon, je serais en train de dormir maintenant, j'ai les jambes libres.
15:01 En plus, je ne passe pas mon meilleur moment avec la Sra. Marquesa.
15:12 Avant, elle ne m'attendait pas, elle ne m'écoutait pas.
15:15 Mais maintenant, elle est trop laxe.
15:19 - Et cela a un impact direct sur la manque de discipline qui est la promesse. Je comprends.
15:27 - C'est ça.
15:28 Je ne comprends pas la permissivité avec la Sra. Pia.
15:32 Cela me déconcerte.
15:34 - Une maison sans un homme de clé suffisant est un bateau à la dérive.
15:41 - C'est ça.
15:42 La Sra. Pia permet le luxe de mettre son fils malade ici, dans la maison, sans que cela ait la conséquence le plus minime.
15:49 - Pochornos.
15:51 - Bien sûr que c'est ça.
15:54 Et je me rends compte que la Sra. Marquesa a été même compréhensive avec elle.
15:59 Un prix pour se dépasser les normes à la torrera.
16:04 Mais où est-ce qu'elle a vu ça ? C'est injuste de regarder par là où elle se regarde.
16:08 - Je crois aussi.
16:09 - Je crois aussi.
16:10 - En tout cas, je ne crois pas que tout soit si négatif.
16:20 - Ah, non ?
16:22 - Si vous avez gardé un lieu de privilège pendant tant d'années à côté de la Marquesa,
16:28 c'est pour une raison.
16:30 - C'est parce que je suis toujours une servante fière et efficace.
16:37 - Et je ne doute pas que vous avez démontré votre valeur avec vos croissances.
16:40 Et que la Marquesa vous aime très fortement, plus que ce qu'elle pense en ce moment.
16:44 - C'est vrai que c'est ça ?
16:46 - Bien sûr.
16:47 Il faut simplement vous rappeler de manière subtile à la Marquesa qu'elle peut retrouver confiance en vous.
16:54 Tant d'années de bons services ne se oublient pas facilement.
16:58 Il est simple de trouver une Sra. de confiance aussi...
17:03 ...fière et attentive que vous.
17:07 - Je suis sûr que bientôt, vous allez retrouver le respect de la Marquesa.
17:11 Je vous le rassure.
17:13 Je vous le rassure.
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35:10 Madame, je ne la trouvais pas.
35:13 Je pensais qu'elle serait au banc et que je lui ai amené les revistes pour lire ce que vous m'avez demandé.
35:17 Je n'ai plus envie de lire. Je n'ai plus envie.
35:20 Tu es toujours en retard, comme toujours.
35:22 Est-ce qu'il se passe quelque chose, madame ?
35:25 Je suis fatigué de cette situation. Je me débrouille.
35:28 Et est-ce que tu sais pourquoi tu la trouves si perturbée ?
35:31 Si tu veux me le dire.
35:33 Que va faire ? Manuel. Toujours Manuel.
35:36 Oui. Il a encore eu un autre débat avec son fils.
35:39 Tu sais quoi ? Je ne veux pas encore parler de ce maladroite.
35:43 Je ne veux pas me faire encore plus énerver.
35:45 Je comprends.
35:47 La vérité, c'est que...
35:50 Au début, je pensais que j'étais si soulevée à cause du conde de Ayala.
35:55 Un autre malheureux.
35:57 Ne me parle pas de ce homme, je me rends malade juste de l'entendre.
36:00 C'est un fort qui a venu à la promesse de me choper la sangle.
36:03 Oui. C'est un insupportable.
36:06 Je comprends bien que tu l'as porté depuis le début.
36:10 C'est une allemagne qui ne fait pas de pointée sans fil.
36:13 Mieux vaut que cette margarite soit la victime.
36:17 Mais tu penses que ton histoire d'amour est une blague ?
36:21 L'amour ? Entre ces deux ?
36:24 Ne me fais pas rire.
36:25 Depuis quand deux vivres peuvent s'aimer ?
36:28 Oui, c'est vrai.
36:30 Je me suis aussi étonnée depuis le début.
36:33 Je pensais que le conde Ayala était un...
36:37 Un lâche.
36:39 Un homme sans scrupules, c'est ce qu'il est.
36:42 Il gère les femmes à son avis.
36:44 Je ne sais pas, j'ai déjà entendu parler de lui de nombreuses malédicences et de blagues.
36:50 Mais je n'ai jamais dit de paulot.
36:52 Vous le savez, madame.
36:54 Quand le riveau sonne, il y a de l'eau.
36:59 Et lui, il a un immense caudal.
37:02 Comment a-t-il pu être si blindé ?
37:06 Et prendre comme ami une salope de ce calibre ?
37:10 Allons.
37:12 Je ne sais pas ce que peut faire mon cousin de prendre une décision si suicidaire.
37:28 - Il veut être tué ? - Je suppose pas.
37:31 Mais il va avoir besoin de faire quelque chose avec sa vie.
37:34 Et il n'a pas d'autre idée que de marcher devant ?
37:37 Les guerres sont la meilleure façon de résoudre les conflits.
37:40 Je suis d'accord.
37:42 Mais il y a des fois où le dialogue n'est pas suffisant.
37:45 Il insiste.
37:46 Mais il ne se réfère pas à la violence ni à la mort de tant d'hommes.
37:51 Les innocents paient toujours les contendants des plus puissants.
37:55 Ils sont assis tranquillement et à l'échec.
37:58 Et à des centaines de kilomètres de distance.
38:00 C'est vrai.
38:01 Mais, malgré tout, je respecte Curro pour avoir pris une décision si courageuse.
38:07 - Décapité, dirais-je. - Mais il montre inconformité et lutte.
38:11 Pour Cuna, Curro aurait pu être avec les plus puissants à qui tu parlais.
38:17 Il n'a pas été en vain. Il a le titre de baron de l'Inaja.
38:20 Au moins, il ne se risquerait pas d'être tué.
38:22 Je le considère maintenant en plus.
38:25 Je trouve honnête de jouer la vie pour gagner l'honneur.
38:29 Il me coûte tant de gagner et de perdre.
38:32 Pourquoi as-tu ces mots de désespoir ?
38:37 J'ai beaucoup pensé à ce sujet.
38:41 Qu'est-ce qui te prend ?
38:44 J'ai perdu mon honneur et ma dignité dans la promesse.
38:48 Ici, tout le monde me regarde comme une oeuvre noire.
38:50 Je suis la même chose que les autres, Pelayo.
38:52 Mais non, ça me fait mal.
38:54 Surtout parce qu'ils ont raison.
38:57 Je n'ai même pas les doigts pour me mettre en terre et partir.
39:01 Et tu sais pourquoi, Catalina ? Parce que tu m'as demandé.
39:05 Et je ne pourrais pas supporter de ne plus te voir.
39:08 Nous tous commettons des erreurs. C'est humain.
39:11 Oui, mais pas autant que moi.
39:14 Alors, au lieu de te plaindre, donne-nous une solution.
39:18 Le pire est déjà passé, Pelayo.
39:20 Tu as été malade, oui.
39:22 Tu as menti à tout le monde.
39:24 Mais il n'y a plus de mentir qui te prisonne.
39:27 Bonsoir.
39:33 Je peux vous unir ?
39:35 Bien sûr, Manuel. Je dois y aller.
39:38 J'ai des choses à faire.
39:40 Je vous en prie.
39:43 C'est un monument.
39:45 Il avait une jolie jambe.
39:47 Je ne l'ai pas eu le plaisir de casser, mais...
39:50 C'est de bonne teinte que le marqué a laissé le plat propre.
39:54 Il est content que tu l'aies fait.
39:57 Merci de me le dire, Maria.
39:59 Je te le dis parce que c'est la vérité.
40:01 Il a beaucoup intérêt pour que tu sois à son point.
40:03 Laisse-le, c'est bon.
40:05 Je ne peux pas le dire.
40:07 Je ne peux pas le dire.
40:09 Il a beaucoup intérêt pour que tu sois à son point.
40:12 Laisse-le, c'est bon.
40:14 Il n'y a rien de plus gratifiant que de faire la fête.
40:17 Bien sûr. C'est la récompense pour le travail bien fait.
40:20 Maria !
40:22 Ici.
40:24 T'es bien affaiblie ?
40:26 Je t'ai cherché.
40:28 Je sais ce que c'est.
40:32 Mon coeur s'est arrêté.
40:34 Tu vas l'ouvrir ou pas ?
40:37 Que t'as-tu à nous dire, Maria ?
40:39 Ce sera le duke.
40:42 Ils auront du mal à attendre.
40:44 Ne t'inquiète pas tant, Maria.
40:46 Je te dirai que c'est de bonnes nouvelles.
40:48 Je vais me coucher.
40:52 Tu es bien coincé.
41:03 Je t'ai dit que tu ne devrais pas me dire ça.
41:06 Je te le dis.
41:08 Je t'ai dit que tu ne devrais pas me dire ça.
41:10 Je t'ai dit que tu ne devrais pas me dire ça.
41:12 Je t'ai dit que tu ne devrais pas me dire ça.
41:14 Je t'ai dit que tu ne devrais pas me dire ça.
41:16 Je t'ai dit que tu ne devrais pas me dire ça.
41:18 Je t'ai dit que tu ne devrais pas me dire ça.
41:20 Je t'ai dit que tu ne devrais pas me dire ça.
41:22 Je t'ai dit que tu ne devrais pas me dire ça.
41:24 Je t'ai dit que tu ne devrais pas me dire ça.
41:26 Je t'ai dit que tu ne devrais pas me dire ça.
41:28 Je t'ai dit que tu ne devrais pas me dire ça.
41:30 Ce sont les duques qui veulent me citer pour demain à leur palais.
41:34 Ils veulent que je leur donne une réponse définitive sur l'offre de travail.
41:39 Je leur dirais que si, c'est bon.
41:41 Et ainsi, tu le tireras de la tête.
41:43 Je le ferais aussi.
41:44 Il ne vaut pas la peine d'être si stressé.
41:46 Oui, mais ils croient que ma réponse sera positive.
41:49 Maria, nous sommes tous convaincus que tu vas dire oui la première fois.
41:53 Ils veulent finir les détails pour que je m'incorpore avant.
41:57 Bien, félicitations.
42:00 Félicitations, Maria.
42:02 Tu vois comment c'était de bonnes nouvelles ?
42:06 Oui, très bonnes.
42:09 Bien sûr que oui.
42:11 Rires un peu, tu verras comment tout va.
42:14 Le moment de la vérité est arrivé.
42:17 Rires
42:19 Musique triste
42:22 Musique triste
42:26 El Ayo se sent mal.
42:28 Après tous les problèmes que nous avons eu.
42:31 Je vois.
42:34 Il faut avoir de la patience, tout va bien se passer.
42:38 Oui, je veux croire ça.
42:40 De toutes façons, je pensais que les choses étaient mieux entre vous.
42:47 Oui, depuis longtemps.
42:52 Parfois, je oublie tout ce qui s'est passé et je me souviens de combien je l'aime.
42:56 Tu ne dois pas opposer la résistance auamour, soeur.
43:01 Oui, mais d'autres fois, je me souviens du mal qu'il m'a fait.
43:05 Et ça m'invade le désespoir.
43:09 Je ne m'y comprends même pas, Manuel.
43:13 Tu ne sais pas comment je comprends que tu ne t'y comprends pas.
43:18 Musique triste
43:21 Pardon, Catalina, je ne voulais pas faire un truc de langue.
43:25 Je veux dire que je connais parfaitement ce sentiment contradictoire que tu me parles.
43:31 Et tu sais quelle est la solution ?
43:34 Non.
43:39 Non.
43:41 Mais je sais ce qu'il ne faut pas faire.
43:45 Tu vois, Catalina, je pense qu'il est important de ne pas se faire trop de choses.
43:51 Et de ne pas essayer de comprendre ce qui ne peut pas être compris.
43:55 Ne t'en fais pas trop et laisse le temps mettre les choses en place.
44:01 Tu me dis que je dois avoir de la patience.
44:04 Oui, la patience est importante.
44:09 Mais il faut aussi que tu te laisses guider par le cœur, soeur.
44:12 Et que tu arrêtes de t'analyser.
44:14 Tu as eu une personne qui tente de tout analyser.
44:19 Je sais.
44:20 Catalina, ce n'est pas comme les comptes de la promesse.
44:25 Qu'il y ait plus de calculs, tu ne vas pas trouver les comptes.
44:28 L'amour est imprévisible.
44:33 Et assez contradictoire.
44:40 Et tu vas devoir t'y habituer.
44:42 - Bonsoir. - Bonsoir.
44:59 - Et pour quoi il faut que nous nous réveillions ici ? - Je vais me le faire.
45:03 - Alors parle, Zascandil. - Non, mais il serait mieux que nous attendions que M. Romeo nous informe.
45:08 Oui, je pense que c'est mieux.
45:10 Alors, je ne vous ai pas montré la goulotine, je la prends pour nous la retirer.
45:13 Il arrive Salvador. Il ne faut pas perdre la patience.
45:17 - Bonjour. - Bonjour, et ?
45:20 - Pourquoi nous avez-vous réunis ici, pendant notre repos ? - C'est ce que je dis, M. Romeo.
45:24 - Est-ce qu'il s'est passé quelque chose ? - Non, rien de mauvais.
45:27 Je vous ai réunis ici pour organiser une fête.
45:30 - Une fête ? - Oui, mais baissez la voix.
45:33 - Mais c'est une fête secrète. - Plus ou moins.
45:37 - On peut commencer du début ? - Tu penses que c'est une fête ?
45:40 Oui, tu nous as tous confondus.
45:42 Je ne sais pas si vous savez que Maria a reçu une carte des duques d'Abrantes,
45:47 qui lui a demandé d'aller à la palace demain.
45:49 - Mais elle va t-elle si vite ? - Non, demain, c'est juste pour fermer la contratation.
45:53 Mais je ne pense pas que ça dure beaucoup.
45:55 - C'est logique, c'est une opportunité qu'on ne peut pas laisser passer. - Oui, c'est une opportunité d'or.
46:00 Bien sûr.
46:02 J'ai donc pris l'occasion de parler avec vous,
46:04 pour voir si on pouvait organiser une fête de surprise et de partie.
46:08 Ah, c'est ce qui vient de la fête.
46:10 Maintenant, tout est plus clair pour moi, mon petit.
46:13 Que tu t'enlèves plus que le moine, mon ami.
46:15 Mais vous avez l'air d'avoir bien compris ?
46:19 Oui, il va nous donner la pleine lune quand il part.
46:22 Parce que je vais en avoir très peu.
46:24 Oui, mais vous trouvez cette idée géniale.
46:27 Je ne sais pas si c'est le bon moment d'organiser un fête,
46:30 en regardant comment le fils de Doña Pia se sent.
46:32 Tu n'as pas compris ?
46:33 Dieguito est encore beaucoup mieux.
46:36 Oui, il semble que le petit va se récuperer.
46:38 Avec la tristesse que nous avons vécu.
46:40 Je suis contente alors.
46:42 Oui, la médication commence à avoir un effet.
46:44 Merci, adieu.
46:45 Alors, Maria Fernandez a un bon moment de partage.
46:50 Et on peut aussi utiliser la fête pour célébrer que Dieguito s'est récuperé.
46:54 Bien, il ne s'est pas récuperé du tout.
46:57 Il est très malade.
46:58 Je pense qu'il a au moins deux jours pour se marier à Beni.
47:02 L'important c'est qu'il soit hors de danger.
47:04 Bien sûr, il faut aussi le célébrer.
47:06 Alors, on va célébrer.
47:08 Maria Fernandez a tout et plus.
47:12 Vous pouvez compter sur nous tous.
47:14 Je ne veux pas perdre cette partie pour rien dans le monde.
47:17 Quand allons-nous le monter ?
47:19 Si vous le trouvez bien, quand Maria revient du palais des duques.
47:23 On le trouve parfait. Je pense que je parle en tout cas.
47:27 Bien sûr, ne dites pas que c'est une surprise.
47:30 Bien sûr, en boucle fermée, on ne me promet pas.
47:34 Oui, mais précisément à vous, Madame Candela, je vous crains plus que un nuage.
47:38 À moi ?
47:39 Mais si je suis plus discrète, je ne peux pas.
47:42 Ah, non ?
47:44 Je vais manger une gâchette pour que vous vous calmez.
47:53 L'enquête du journal, ce qu'il faut faire, c'est le dégâter le jour.
47:57 Tu as raison. Je suis fatiguée de lire et de ré-lire les nouvelles de la guerre.
48:01 C'est pour ça que je voulais proposer qu'on fasse quelque chose ensemble.
48:04 On va voir si on améliore notre humour.
48:06 Que pensez-vous de faire un tour ici ? Ou mieux encore, on va manger à Lujan.
48:10 Regardez, tout ce qui me sort de la tête, c'est cette putain de guerre.
48:14 Je ne sais pas quoi. Ils parlent des morts comme si c'était un numéro,
48:17 comme si ils n'avaient pas de vie ou de sentiments.
48:20 La famille est en colère, qu'est-ce qu'elle laisse ?
48:23 Je dois reconnaître que depuis que Curro est prêt à entrer en combat,
48:27 tout cela m'affecte au double.
48:29 Je me suis étonné. Il n'a très peu de possibilités de sortir de cet enfer.
48:34 Cependant, votre père ne semble pas très inquiet.
48:39 Non. Je le vois comme un inconscient ou un désalé.
48:42 J'appuie pour le second.
48:43 Il le prend comme si Curro allait en vacances à un campement militaire.
48:47 Quand il y arrive, une mort sûre.
48:50 On ne le considère pas encore comme mort.
48:53 Il a très peu de possibilités, c'est vrai, mais peut-être que Dieu lui garde une bonne carte.
48:58 Et le meilleur des cas sera encore enceint de voir l'horreur de si près.
49:04 C'est certain.
49:06 Je ne comprends pas. Je ne sais pas pourquoi Curro doit aller à cette putain de guerre.
49:10 Même le roi a déclaré l'Espagne neutre.
49:13 Il a peut-être des problèmes dans son propre pays.
49:17 C'est terrible, non ? Pas seulement pour lui, mais pour toute la famille.
49:20 Vous voyez comment il faut faire un plan urgentement ?
49:23 Votre tête va d'un pensement sombre à un plus sombre.
49:26 Je sais. Je ne peux pas arrêter.
49:29 Je vais y aller. Confiez-en.
49:32 - Vous m'avez appelé, messieurs ? - Oui.
49:38 Faites le favor de porter le chapeau de madame Margarita.
49:40 Nous allons faire un tour.
49:43 - Vous m'avez entendu ? - Parfaitement.
49:50 Je cherche une dame pour qu'elle porte le chapeau de madame Margarita.
49:55 Ce n'est pas une des mes obligations.
49:58 Comment as-tu l'air d'en parler avec cette impertinence ?
50:02 Je n'ai aucune impertinence, monsieur.
50:05 Je vous rassure simplement
50:07 que mes contributions ne sont que pour obéir aux ordres de madame Margarita.
50:12 Pourquoi cherchons-nous des informations sur des grands entrepreneurs ?
50:32 Pour qu'ils nous inspirent dans le commerce, il faut regarder les grands hommes.
50:36 Et aussi dans les grandes femmes comme toi. Tu n'as pas de mérite.
50:39 Malheureusement, il y a peu de femmes à observer.
50:42 Mais il y a beaucoup de chemin à traverser.
50:44 Regarde, le type dont m'a parlé mon père, Matthew Boulton.
50:47 Et quels sont ses mérites ?
50:49 Il a réussi à faire un tour dans le commerce familial.
50:51 Et il est devenu une des figures claves de la révolution industrielle.
50:55 Ecoute.
50:57 La vie de Boulton a changé de 180 degrés
51:00 quand il s'est associé à James Watt,
51:02 un inventeur et ingénieur escocais
51:04 qui a développé de significatives améliorations dans la machine à vaporiser.
51:07 Il faut toujours se protéger de bons alliés.
51:09 Je suis d'accord.
51:11 La collaboration entre Boulton et Watt
51:14 a été essentielle pour amener la machine à la production commerciale.
51:17 Boulton a soutenu le financement,
51:20 tandis que Watt a concentré son attention sur le perfectionnement technique de la machine.
51:24 On sait que l'union fait la force.
51:27 Nous formons aussi une bonne société,
51:30 pour ce qui nécessite beaucoup de compénétration.
51:33 On continue à lire.
51:36 - Qu'est-ce que vous lisez ?
51:39 - Nous cherchons des informations sur des sujets.
51:42 - Je vois.
51:44 - Vous voulez quelque chose ?
51:46 - Non, je suis surpris de vous voir...
51:49 ... absorbés.
51:51 - Non, pas absorbés.
51:53 Concentrés sur la lecture, ce n'est pas pareil.
51:56 Et maintenant, si vous permettez,
51:58 nous allons continuer.
52:00 ...
52:08 - Merci.
52:10 ...
52:15 ...
52:21 - Vous avez besoin de quelque chose ?
52:23 - Il y a des yeux indécrets.
52:25 - Et des oreilles.
52:26 - On peut entendre jusqu'à la porte.
52:28 - Il y a tellement de secrétisme.
52:30 - Nous avons besoin que vous nous faites un favor, et de l'argent.
52:33 - Il faut être discret et nous confier.
52:36 - Bien sûr que je vous confie,
52:38 mais vous me faites un peu nerveuse.
52:41 - Tranquille.
52:43 C'est un ordre simple, pas de l'autre monde.
52:45 - Très bien.
52:46 - Et à quoi s'agit-il ?
52:48 - Il faut juste que demain, à midi,
52:51 mon virtu des ne s'approche pas de la cuisine.
52:53 - Voyez comment il vous a sucé.
52:54 Plus que de sucer un bâton de régal.
52:56 - Vous le ferez ?
52:59 - Bien sûr que je le ferai.
53:01 Mais vous pouvez me dire ce qui se passe ?
53:04 - Euh...
53:05 On ne peut pas vous le dire.
53:07 - C'est pourquoi nous vous avons demandé confiance.
53:08 Si elle arrive, elle arrive et elle est sourde.
53:10 Et elle est mûre si elle s'éternise.
53:12 - Vous ferez ce petit favor pour nous, Thérésa ?
53:15 - Virtudes.
53:20 Vous voulez vous unir à la conversation que nous avons ?
53:24 - Non, merci.
53:26 J'ai beaucoup à faire.
53:29 - Nous devrions nous laisser lire
53:50 et nous mettre les mains sur la construction
53:51 pour reflotter le commerce de la marmelade,
53:53 au plus vite possible.
53:54 - Je vois que vous vous en fâchez très vite de la théorie.
53:56 Je pensais que vous vouliez vous inspirer
53:58 par les connaissances de l'autre.
54:00 - Rien n'inspire si on ne passe pas la pratique
54:02 à un moment.
54:04 Nous devons commencer par les investissements
54:06 dont nous parlons.
54:08 - Les investissements ?
54:09 - Oui.
54:10 Je veux matérialiser les idées que j'ai
54:12 pour publier les marmelades.
54:14 Quand pouvez-vous obtenir l'argent ?
54:17 - Euh...
54:18 Je ne sais pas ce que dire.
54:20 - Le plus vite possible.
54:22 Je veux me mettre les mains sur la construction,
54:23 celle-là.
54:24 - Euh...
54:25 Je ne sais pas, Catalina.
54:26 C'est que...
54:27 - Bien, je peux attendre quelques jours, tranquille.
54:30 - C'est que je n'ai pas ce donnée.
54:32 - Comment que tu n'en as pas ?
54:34 - Oui, c'est vrai que j'ai amassé une petite fortune
54:37 avec le commerce de la marmelade.
54:39 Mais je t'assure que de tout ça,
54:40 je n'en ai plus rien en tout.
54:42 - Comment ?
54:43 Mais tu n'as même pas bougé
54:44 de la promesse en semaines.
54:46 Tu n'as pas pu le gâter si facilement.
54:49 - Je suis désolé, Catalina.
54:50 L'argent s'est effondré.
54:52 - Qu'est-ce que tu as fait avec cette petite fortune
54:58 de laquelle tu parlais ?
55:00 A qui as-tu donné ça, mon chéri ?
55:02 - Tes rejets, ton désir, tes malheurs
55:12 ont fait que ce l'amour s'arrête.
55:14 Il n'y a plus rien.
55:15 - Je ne crois pas.
55:16 - Non, c'est que il n'y a plus rien.
55:17 - Il doit y avoir quelque chose.
55:18 - Il n'y a rien, Martina.
55:19 - Et qu'est-ce qui se passe, selon toi ?
55:21 - Que c'est un délire.
55:23 Parce que comme il n'y a pas d'autorité,
55:24 chacun fait ce qu'il veut.
55:26 - Je ne crois pas que ce soit ainsi.
55:27 - Il a parlé de ce qui manquait.
55:28 - Comment il dit ?
55:30 Parle-moi avec respect, Madame Petra.
55:33 - Tu penses aussi que j'envie quelqu'un ?
55:35 - Je me limite seulement à citer Napoléon,
55:37 pas à entrer dans toutes les guerres, comme lui.
55:40 - Il n'y a pas besoin de le juger.
55:42 Pour être militaire,
55:43 tu aimes beaucoup éviter les guerres.
55:46 - Tu sais quoi ?
55:47 Je vais m'y mettre.
55:49 - Il s'est fait amourir de lui sans honte, Salvador.
55:51 - Amourir, amourir... Je ne dirais pas tant.
55:53 - Je te le dis.
55:54 C'est pour ça que je suis resté blanc quand il m'a vu.
55:56 Parce que je les découvre presque.
55:57 - Attends, attends,
55:58 ne nous en aventurons pas.
55:59 - Non.
56:00 Salvador me trompe, il me ment.
56:02 - Je ne vous demande pas de le faire.
56:04 Je vous ordonne.
56:05 Laissez vos compagnons en paix.
56:07 - Je me défends simplement.
56:09 - Vous me dites que vous ne vous en faites pas ?
56:12 - Je vous dis seulement
56:13 que je continuerai à me comporter
56:15 comme la marquise.
56:16 - Je n'ai pas de faute si ton amie est inutile
56:18 et ne sait rien résoudre.
56:19 - Très bien.
56:20 Alors, soyez prudente.
56:22 - Quelles conséquences ?
56:23 Regarde, maldite petite fille,
56:25 je compte les heures
56:27 pour que ton affaire de marmelade
56:29 passe à mes mains complètement.
56:31 - Ils vont penser que je t'ai trompé.
56:33 Et ils vont penser que je cherche seulement ta fortune.
56:36 - Que pensent ceux qui veulent.
56:39 - C'est très facile pour toi de dire ça,
56:41 parce que tu es un homme
56:42 et parce que tu es un riche héritier.
56:44 Mais les autres me verront comme une marquise.
56:46 Sous-titrage Société Radio-Canada
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