Inclusion & Ruralité : L'équipe du Laboratoire d'évaluation & de mesure d'impact social de l'ESSEC Business School partage pendant 1h les résultats de toutes les données récoltées pendant 3 ans auprès des structures inclusives lauréates du programme, des salariés en insertion et des territoires.
Au programme :
♦ L'insertion en zone rurale peut-elle aider à dynamiser un territoire ?
♦ Qui peut en bénéficier et comment ?
Ce programme porté par la MSA et son appel à projets renouvelé en 2024 s’adressent aux structures de l’insertion par l’activité économique situées en zone rurale en France métropolitaine et portant un projet de développement contribuant à la résilience alimentaire des territoires.
Au programme :
♦ L'insertion en zone rurale peut-elle aider à dynamiser un territoire ?
♦ Qui peut en bénéficier et comment ?
Ce programme porté par la MSA et son appel à projets renouvelé en 2024 s’adressent aux structures de l’insertion par l’activité économique situées en zone rurale en France métropolitaine et portant un projet de développement contribuant à la résilience alimentaire des territoires.
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ÉducationTranscription
00:00:00 Bonjour.
00:00:01 Bonjour.
00:00:02 On va attendre encore une minute si vous êtes d'accord, le temps que tout le monde arrive.
00:00:20 Bonjour.
00:00:30 Bonjour.
00:00:39 Je vous propose qu'on commence ce webinaire puisque le temps nous est compté.
00:01:07 Je vais continuer de faire rentrer des participants au fur et à mesure.
00:01:10 Mais déjà, bonjour à tous les participants présents.
00:01:15 Déjà, merci beaucoup de vous être mobilisés aujourd'hui pour cette heure très importante
00:01:20 pour nous, pour le programme Inclusion et ruralité.
00:01:22 Je m'appelle Lison Lopez, je suis chef de projet au sein de la MSA.
00:01:27 Je vais juste faire une toute petite introduction, puis passer la parole à Élise Leclerc, que
00:01:32 je laisserai se présenter.
00:01:33 En règle du jeu, on se donne comme règle pendant la présentation qui va durer à peu
00:01:38 près 30 minutes de fermer les micros.
00:01:40 Et vous pouvez d'ores et déjà poser vos questions dans le chat.
00:01:45 Au fur et à mesure de la présentation, n'hésitez pas à poser vos questions pour pas qu'elles
00:01:49 ne vous échappent.
00:01:50 Et on les prendra les unes après les autres à la fin de la présentation d'Élise.
00:01:56 Si vous avez des difficultés, n'hésitez pas à écrire dans le chat là aussi.
00:02:01 Donc, Inclusion et ruralité, la MSA, qui est la MSA ? Qu'est-ce qu'Inclusion et ruralité
00:02:10 ? Pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, la MSA, c'est le régime de protection
00:02:16 sociale du monde agricole.
00:02:17 Et au-delà de ses missions de services publics, de sécurité sociale, la MSA a une autre
00:02:24 mission qui est de contribuer au développement des territoires ruraux.
00:02:27 Et ce, au-delà du seul régime agricole.
00:02:29 Et c'est dans ce cadre-là notamment, je le ferai évidemment très bref, puisqu'on
00:02:34 n'a qu'une heure devant nous, mais c'est notamment dans le cadre de cette mission-là
00:02:38 que la MSA a monté il y a quatre ans un dispositif qui s'appelle Inclusion et ruralité.
00:02:45 Donc, j'envoie toutes mes salutations à Aurélie Grélier-Rouvert qui est ici présente
00:02:49 et qui, sans elle, Inclusion et ruralité n'existerait pas aujourd'hui.
00:02:54 Inclusion et ruralité, c'est un programme d'accompagnement de 35 porteurs de projet
00:03:00 à l'origine.
00:03:01 Donc, ils sont rentrés dans Inclusion et ruralité en 2021.
00:03:04 Ils ont été accompagnés pendant trois ans, à la fois sur un volet individuel, aussi
00:03:08 sur un volet collectif.
00:03:09 Ils ont été soutenus financièrement par la MSA et par les fonds de droit commun de
00:03:15 l'État via les services déconcentrés de l'État.
00:03:17 Donc, c'est un dispositif qu'on a monté pour soutenir la création de structures inclusives
00:03:24 en milieu rural, pour mêler des enjeux d'emploi.
00:03:27 Donc, quand on dit structure inclusive, c'est des structures d'insertion par l'activité
00:03:31 économique, de l'IAE, et des structures du handicap, donc des entreprises adaptées.
00:03:35 Il y a quatre entreprises adaptées qui ont été lauréates sur la première mouture
00:03:39 d'Inclusion et ruralité et 31 structures d'insertion par l'activité économique.
00:03:43 Ces structures ont été accompagnées, ont été soutenues et ont notamment été accompagnées
00:03:47 sur un volet assez spécifique, un pilier très fort d'Inclusion et ruralité, qui
00:03:51 était l'évaluation à la mesure d'impact social.
00:03:54 Comment on mesure son impact social ? Comment on prend des décisions en fonction de ce
00:03:58 qu'on arrive à mesurer ? Quel est notre vrai impact sur un territoire, sur des salariés
00:04:02 en insertion, sur les habitants, sur des partenaires, etc.
00:04:06 Ce travail a été réalisé par le laboratoire d'évaluation et de mesure d'impact de l'ESSEC,
00:04:12 qui a travaillé pendant trois ans auprès des 35 porteurs de projets pour récolter
00:04:16 des données qui vont venir nourrir ce que vous allez voir aujourd'hui, c'est-à-dire
00:04:21 l'évaluation d'impact social du programme Inclusion et ruralité.
00:04:24 Et l'équipe de l'ESSEC a aussi accompagné 15 porteurs de projets à mettre en place
00:04:29 une mesure d'impact social au sein de leur projet.
00:04:31 Inclusion et ruralité 1, tel qu'on l'appelle aujourd'hui, est à présent terminé.
00:04:37 On a fait le séminaire de clôture à la fin du mois d'avril.
00:04:40 Nous avons lancé Inclusion et ruralité 2, qui est du coup un nouvel appel à projet,
00:04:46 qui va pour objectif de sélectionner une nouvelle promotion de 35 projets.
00:04:50 Nous n'avons pas encore les lauréats de la saison 2, nous les aurons le 13 juin,
00:04:55 donc restez en veille pour connaître la prochaine promotion, les prochains projets qui seront
00:05:01 donc eux aussi accompagnés pendant trois ans, soutenus financièrement par la MSA,
00:05:06 et accompagnés notamment sur le volet impact social par le laboratoire de l'ESSEC, en
00:05:10 ayant évidemment capitalisé tous nos apprentissages sur les trois dernières années.
00:05:14 Je m'arrête là, je ne fais pas plus long, et Élise, je te laisse la parole.
00:05:19 Merci beaucoup d'être présente aujourd'hui, et je te laisse la parole.
00:05:23 Merci beaucoup Lison, bonjour à toutes et à tous.
00:05:28 Alors je vais partager mon écran, normalement ça fonctionne,
00:05:32 je vais juste vous demander de me le confirmer.
00:05:37 Ça fonctionne.
00:05:38 Super.
00:05:38 Donc je suis ravie de vous présenter la restitution finale inclusion et
00:05:45 rénovalité saison 1, comme le disait Lison.
00:05:49 Rapidement, donc le laboratoire, on est donc le labo évaluation et mesure d'impact social
00:05:55 et environnemental de l'ESSEC, laboratoire qu'on a fondé il y a six ans au sein de l'ESSEC,
00:06:01 et du centre innovation sociale et écologique, et notre activité c'est notamment de travailler
00:06:07 sur l'évaluation d'impact pour les organisations, avec comme vision que toutes les organisations
00:06:14 puissent piloter leur impact et donc savoir le mesurer comme elles gardent une comptabilité,
00:06:23 comme un outil de gestion.
00:06:24 Donc on fait des travaux de recherche action, comme celui d'inclusion et ruralité,
00:06:28 on fait aussi des formations, et c'est notamment ce qu'on a fait avec les porteurs de projets,
00:06:33 donc les lauréats, et puis on écrit des articles et on produit de la connaissance
00:06:38 comme un établissement de recherche.
00:06:41 L'équipe qui a travaillé sur inclusion et ruralité, donc que vous voyez à l'écran,
00:06:47 Jérôme Schatzman, directeur du CIS, moi-même, et puis donc mes collègues Valentin et Solène,
00:06:54 et donc qui a travaillé aussi sur le projet avant, et donc pendant un certain nombre d'années,
00:07:03 donc Clara Coad, mais qui a quitté le labo et qui avait travaillé avec Aurélie,
00:07:09 donc voilà, enchantée de te revoir Aurélie sur ce projet.
00:07:13 Voici donc les résultats, en tout cas l'impact de ce que la saison 1 d'inclusion et ruralité
00:07:22 a pu créer comme valeur pour la société.
00:07:27 Alors très rapidement, un rappel de la démarche.
00:07:29 Alors c'est un schéma un petit peu fouillé, mais en gros on a travaillé sur l'évaluation
00:07:37 globale du programme, donc non seulement l'évaluation qui permet de vérifier si
00:07:41 les objectifs étaient atteints et d'apprendre au fur et à mesure, c'est ce qu'on appelle
00:07:45 la capitalisation et qu'on voit la plupart du temps dans des évaluations,
00:07:49 mais aussi l'évaluation globale du programme, c'est-à-dire quels ont été les impacts sur
00:07:56 les parties prenantes et les trois parties prenantes qui ont été identifiées pour cette
00:08:01 évaluation d'impact global étaient d'une part les lauréats, donc les 35 structures
00:08:06 accompagnées, les salariés en insertion, qui puisqu'on est dans un programme d'insertion
00:08:13 par l'activité économique, sont donc bénéficiaires aussi de l'action, et puis les territoires
00:08:20 bruraux sur lesquels les structures d'insertion par l'activité économique se sont déployées.
00:08:28 Donc vous voyez que c'est un programme qui a duré trois ans et pourquoi on a pris autant
00:08:35 de temps, c'est parce que l'impact inclut de vérifier les changements qui ont eu lieu
00:08:40 sur le long terme sur ces trois parties prenantes-là. Alors, sur les résultats, très rapidement,
00:08:51 ce qu'on évalue quand on travaille sur l'impact, c'est de comprendre quels sont les besoins des
00:08:58 parties prenantes, et ici les territoires bruraux en font partie, et ensuite de comprendre dans
00:09:03 quelle mesure le programme inclusion et ruralité a pu répondre à ces besoins. Donc on a travaillé
00:09:10 sur le contexte, donc la France rurale, la place de l'ESS en ruralité, puisque les structures
00:09:15 d'insertion par l'activité économique rentrent dans le secteur de l'ESS, et donc spécifiquement
00:09:23 dans les territoires ruraux. Autre dimension, l'insertion par l'activité économique appliquée
00:09:30 au contexte de la ruralité, sachant que les structures qui avaient été choisies avaient
00:09:34 été choisies parce qu'elles développaient des activités dans des zones blanches d'insertion
00:09:40 par l'activité économique, et puis tout le travail autour de la genèse du programme,
00:09:45 et qui a permis ensuite le travail de capitalisation, qu'on ne partagera pas aujourd'hui,
00:09:50 mais qui a fait l'objet d'une publication. Comment on a travaillé sur cette étude ? Donc,
00:09:55 sur la partie méthodologique, on a fait une revue documentaire et on a allié une approche
00:10:01 qualitative avec un grand nombre d'entretiens pour faire ressortir toute la richesse des impacts
00:10:07 sur ces trois parties prenantes, sachant que sur la partie prenante territoire, vous le verrez,
00:10:12 il y a encore un certain nombre de parties prenantes qui sont concernées dans la partie
00:10:17 territoire, et puis une approche quantitative qui nous permettait de vérifier ce qui ressortait de
00:10:24 l'approche qualitative sur un grand volume de personnes et qui nous permettait de donner des
00:10:29 chiffres, d'avoir en tout cas un certain nombre d'indicateurs chiffrés sur cet impact. En termes
00:10:36 de cadrage, donc, la cartographie des parties prenantes, qui a donc résulté dans ces trois
00:10:43 parties prenantes que je vous ai mentionnées, la théorie du changement qui est un cadre
00:10:48 international qu'on utilise comme une stratégie d'impact pour nous aider à cadrer l'évaluation,
00:10:54 et puis le référentiel d'indicateurs, puisque chacune des 35 structures a identifié un certain
00:11:02 nombre d'indicateurs d'impact qui étaient pertinents pour leur activité, et donc qui
00:11:08 permettait ensuite de créer des croisements et d'agréger un certain nombre d'indicateurs
00:11:16 qui étaient communs. Alors, si je commence par la première partie prenante, j'ai un petit écho,
00:11:21 je ne sais pas si c'est qui vient de commencer, je continue, sur les personnes en parcours
00:11:33 d'insertion, donc qui était la première partie prenante qui avait été identifiée, donc ce sont
00:11:38 les salariés qui ont intégré ces structures d'insertion par l'activité économique. On a
00:11:45 mis en place une collecte de données via un questionnaire unique, mais qui posait toujours
00:11:50 les mêmes questions et donc qui avait des indicateurs fixes et qui permettait d'évaluer
00:11:56 l'évolution des personnes et donc le changement qui avait eu lieu sur ces indicateurs. Donc,
00:12:02 comme vous le voyez, on a l'impression qu'il y a un certain nombre de… voilà, il y a cinq temps
00:12:08 d'administration dans les faits. Ils n'ont pas été administrés tous à plusieurs reprises,
00:12:16 mais l'objectif c'est d'en avoir au moins deux pour pouvoir voir une évolution et idéalement
00:12:23 une évolution après la sortie aussi, donc qui est une collecte en T3 et en T4, c'est-à-dire avec
00:12:30 le long terme de que s'est-il passé pour cette personne une fois qu'elle est sortie de la
00:12:34 structure d'insertion par l'activité économique, puisque, comme vous le savez, ce sont des contrats
00:12:43 qui sont à durée déterminée et qui n'ont pas vocation à être pérennes. Donc, l'objectif
00:12:48 était de comprendre ce qui se passait pour ces personnes après leur sortie. Donc, on a enregistré
00:12:55 un grand nombre de réponses sur un T0, un T1 et un T2, qui correspondent parfois à un T3 ou à un
00:13:01 T4, mais on n'avait pas la granularité suffisante pour en faire davantage, donc on les a agrégés.
00:13:08 Et donc, on a quand même eu un échantillon de 563 réponses sur une population estimée de 759,
00:13:17 avec une marge d'erreur de 2 %, alors c'est un petit peu technique, mais ce que ça veut dire,
00:13:21 c'est que c'est une marge d'erreur qui est très bonne dans le sens où les résultats sont très
00:13:27 significatifs de la plupart des personnes qui ont bénéficié de cet accompagnement par ces 35
00:13:37 structures d'inclusion et ruralité. Donc, leurs caractéristiques de ces personnes,
00:13:42 donc on en a 58 % qui sont des hommes. On a comparé avec les données nationales qui étaient
00:13:48 à disposition, donc on voit qu'elles sont un tout petit peu différentes, puisque à l'échelle
00:13:53 nationale, les personnes accompagnées dans l'institution par l'activité économique,
00:13:57 donc il y a 62 % d'hommes. On en a donc 56 % qui ont entre 26 et 49 ans, donc assez similaires
00:14:06 aux données nationales. On a 21 km, c'est la distance moyenne entre le lieu d'habitation
00:14:12 des répondants et la structure dans laquelle ils travaillent, donc ça c'est une donnée qu'on a
00:14:17 collectée en 2022 spécifiquement. Donc voilà, sur l'échelle rurale, ça montre aussi quelle
00:14:26 était leur proximité par rapport à leur lieu de travail. On en a 35 % qui vivent seuls,
00:14:31 donc c'est aussi représentatif des chiffres à l'échelle nationale. 66 % qui ont un niveau
00:14:37 d'études infrabac et on a 46 personnes sur 90 qui étaient donc concernées par cette réponse,
00:14:44 qui ont déclaré avoir au moins 10 ans d'expérience professionnelle. Alors, sur les besoins exprimés,
00:14:53 puisque comme je l'ai dit au début, quand on travaille sur l'impact et l'impact social,
00:14:59 on va essayer de comprendre dans quelle mesure est-ce que le programme a répondu aux besoins des
00:15:06 parties prenantes. On avait donc à l'entrée dans le programme des personnes qui exprimaient avoir
00:15:12 un besoin d'accompagnement pour accéder à un emploi et on voit donc à la fin de l'accompagnement
00:15:20 ce besoin qui augmente, qui est cohérent finalement avec le fait que l'accompagnement
00:15:30 s'interrompt et donc que quand on collecte cette deuxième donnée, les personnes doivent sortir de
00:15:38 la structure qui peut aussi avoir un effet cocon pour accéder à un emploi hors structure IAE.
00:15:49 On a aussi sur l'amélioration du revenu, on en avait 40% qui l'avaient coché comme un besoin,
00:15:56 qui en sortant de l'IAE, même chose, on voit une augmentation finalement en T1 du besoin
00:16:03 d'améliorer son revenu qui peut être lié un peu comme le fait d'accéder à un emploi,
00:16:08 à la prise de conscience que ça s'arrête et donc voilà, il y a tout l'enjeu de trouver un emploi
00:16:14 hors IAE. Le besoin d'avoir confiance en soi et en ses capacités augmente aussi. Acquérir des
00:16:24 savoir-faire professionnels et se sentir bien, on voit et ça c'est particulièrement intéressant,
00:16:29 c'est qu'à la sortie de l'IAE, malgré tout l'accompagnement, on pourrait se dire qu'un
00:16:34 certain nombre de besoins vont diminuer, finalement on voit ces besoins qui augmentent,
00:16:39 alors de façon significative ou pas en fonction des besoins, mais finalement ce qu'on peut
00:16:45 interpréter par après un ou deux ans de contrat dans la structure et avec l'accompagnement de
00:16:54 l'IAE, une prise de conscience d'avoir ces besoins et de devoir les combler en dehors de l'IAE. Donc
00:17:02 ça fait partie des impacts et des enjeux aussi pour la suite de ce qui se passe pour les personnes
00:17:11 en parcours d'insertion. En termes de réalisation, que s'est-il passé, en quoi a consisté l'accompagnement
00:17:18 de ces structures d'insertion par l'activité économique ? En 2021, donc on a en moyenne
00:17:25 661 heures d'accompagnement socio-professionnel réalisé par les lauréats, et donc ça augmente
00:17:32 en 2022 et en 2023, parce qu'on a une augmentation du nombre de personnes. Mécaniquement, les
00:17:39 dimensions principales de l'accompagnement, c'est la présentation d'un métier et la visite d'acteurs
00:17:45 de la filière en plus du travail d'insertion. On a 39,6% des personnes qui ont effectué un stage
00:17:53 ou une période de mise en situation en milieu professionnel grâce à leur accompagnement,
00:17:59 et trois quarts des répondants ont participé à une ou plusieurs formations ou ateliers. Donc ça,
00:18:04 c'est toute la partie activité qu'ont fait ces structures d'insertion par l'activité économique
00:18:12 pendant cet accompagnement. En termes de résultats et d'impact, on a identifié plusieurs dimensions.
00:18:21 Sur la dimension employabilité et emploi, on remarque que ce qu'on avait fait, on avait fait
00:18:29 une photographie à mi-parcours. En 2021, on avait 61% de sorties dynamiques, dont sorties en emploi
00:18:38 durable 32%. On voit qu'en 2023, donc plus sur le long terme du développement de la structure,
00:18:46 on est passé à 69%, donc une légère augmentation, dont 35% en emploi durable. En ce qui concerne
00:18:56 l'utilité des formations, on a demandé aux salariés aussi si ces formations avaient été
00:19:04 utiles, et donc on en a 94% qui déclarent qu'elles ont été utiles. Sur l'amélioration des connaissances
00:19:11 sur les métiers, on a aussi une augmentation, comme vous le voyez, entre les connaissances à
00:19:18 l'entrée et les connaissances à la sortie, donc on passe de 72% à 86%. Et sur le sentiment d'avoir
00:19:25 progressé dans la définition de leur projet professionnel, même chose, on a une augmentation
00:19:29 nette de la perception des personnes, ce qui est particulièrement intéressant quand on repense
00:19:36 aux chiffres sur les besoins d'avoir confiance en soi, etc., qui n'étaient pas forcément comblés,
00:19:44 les chiffres que je vous présentais juste avant. Et donc c'est intéressant de pouvoir poser ces
00:19:51 questions un peu plus précises, parce qu'on voit tout de même, malgré la fin de cet effet
00:19:57 potentiellement, que les personnes ressentent un certain nombre d'impacts positifs sur leurs
00:20:06 connaissances et leurs projets professionnels. En ce qui concerne les revenus, donc on leur a
00:20:11 posé la question de leurs revenus actuels, donc au début on avait des revenus très bas,
00:20:18 ce qui n'est pas surprenant, qui en T1, donc pendant l'accompagnement ou juste à la sortie,
00:20:25 avait nettement augmenté, et on voit une très légère diminution en T2, une fois que les personnes
00:20:32 ont quitté l'accompagnement, mais qui reste assez positive dans la mesure où elles ne sont
00:20:36 plus accompagnées, et donc une certaine proportion de ces personnes auront donc augmenté leurs
00:20:41 revenus suite à leur accompagnement. Sur la levée des freins périphériques, puisque
00:20:48 l'accompagnement des structures d'IAE, comme vous le savez, sans doute ne se cantonne pas
00:20:56 à permettre à des personnes de travailler, mais il y a tout un accompagnement pour lever les freins
00:21:00 à l'emploi aussi. On remarque donc la santé est un des facteurs, un des freins à l'emploi,
00:21:10 retour ou l'insertion professionnelle pour les jeunes si c'est un premier emploi. On remarque
00:21:16 le renoncement à une consultation médicale, qui est une des questions qu'on posait,
00:21:21 il diminue. Donc à l'entrée, au début, on avait 28% qui renonçaient à une consultation médicale,
00:21:27 non on en avait 21% et qui passent à 26% en T2. Voilà, donc on voit une augmentation du T1 au T2,
00:21:42 sachant que la première cause de renoncement est le manque de moyens financiers. On a aussi
00:21:48 un tiers des répondants qui a engagé un parcours de soins en milieu de parcours,
00:21:52 donc on attribue à cet accompagnement, et parmi les 59 répondants qui avaient dit être touchés
00:21:59 par une addiction, on a les deux tiers qui affirment avoir réduit leur consommation en T1.
00:22:05 Donc même chose, des impacts positifs sur la santé. Sur toute la partie budget et épargne,
00:22:13 on a, avant de débuter le parcours d'insertion, on avait 83% qui estimaient savoir gérer leur budget
00:22:19 et presque 60, 59,6% qui disaient savoir épargner. Et là aussi, on voit une augmentation sur la
00:22:28 gestion du budget, plus de 5 points de pourcentage, et une très forte augmentation, plus de 12 points
00:22:34 de pourcentage en fin de parcours, sur la partie épargne. L'accompagnement par les structures
00:22:41 d'insertion permet aux personnes d'avoir un meilleur accès aux différents outils numériques
00:22:46 qu'en début de parcours, même si c'est très léger, on a quand même une augmentation de presque
00:22:52 deux points pour l'accès à un petit tel smartphone, internet ou un ordinateur qui était donc un autre
00:22:59 frein qu'on avait identifié. Sur le bien-être et l'épanouissement personnel, on voit donc que
00:23:07 l'évolution de la part de répondants ayant donc un score de bien-être, on a utilisé l'indicateur
00:23:13 de bien-être de l'Organisation mondiale de la santé, et là ce qui est intéressant, c'est qu'on
00:23:21 voit une légère diminution entre l'entrée et la sortie, qui peut être aussi, qui est cohérent avec
00:23:30 les premiers chiffres sur les besoins, et tout l'enjeu finalement de l'effet cocon potentiel
00:23:38 sur le bien-être de sortir d'un programme où on est accompagné sur un certain nombre de dimensions.
00:23:44 Cependant, on a quand même des répondants qui estiment que la participation à une formation
00:23:51 leur a permis de gagner confiance en eux, donc ça représente un tiers des salariés,
00:23:56 et on en a quand même 80% qui déclarent se sentir plus confiants vis-à-vis de leur avenir en fin de
00:24:03 parcours qu'en début de parcours. Donc voilà, on voit qu'en évaluant différentes dimensions,
00:24:09 on peut aussi mitiger et mieux comprendre certains résultats qui ressortent de ces questionnaires.
00:24:18 Alors, peut-être Élise, pour compléter, juste pour illustrer un tout petit peu,
00:24:25 pour bien comprendre comment aussi on a récolté ces données, très concrètement,
00:24:31 c'est les conseillers en insertion professionnelle, dans la grande majorité des cas, qui ont posé les
00:24:35 questions et qui ont travaillé ces sujets-là avec les salariés en insertion lors des rendez-vous
00:24:40 d'accompagnement socio-professionnel. Et c'est aussi pour ça que du coup, il y a quelques résultats
00:24:44 qui peuvent peut-être vous paraître comme à nous au début, un peu contre-intuitifs, justement,
00:24:49 sur l'expression des besoins, parce qu'en fait, il y a vraiment une prise de conscience,
00:24:53 un peu une augmentation de la légitimité, en tout cas, c'est comme ça qu'on peut oser
00:24:58 l'interpréter, notamment en en discutant avec les conseillers en insertion professionnelle,
00:25:02 qui poussent aussi les salariés en insertion à se légitimer dans l'expression de leurs besoins,
00:25:08 de leur bien-être, de leurs compétences professionnelles, etc. Et c'est pour ça qu'on
00:25:11 a des résultats qui peuvent paraître un peu contre-intuitifs au premier regard. Et du coup,
00:25:17 c'est des structures, je ne l'ai pas précisé au démarrage, mais peut-être pour illustrer un tout
00:25:21 petit peu le type de structures que sont les lauréats inclusion et ruralité. Alors, il y en a
00:25:26 35, donc il y en a beaucoup, mais on a pas mal de chantiers d'insertion en maraîchage, on a des
00:25:31 structures du réemploi et de l'économie circulaire, on a des ressourceries, il y a des projets un peu
00:25:38 complets, comme on va avoir des tiers-lieux ou des projets qui sont intégrés dans des PTCE,
00:25:43 des pôles territoriaux de coopération économique, avec des ateliers de réparation, ce genre de
00:25:49 choses. Donc, on est vraiment sur des projets d'utilité sociale forte et du coup, c'est des
00:25:54 projets d'insertion qui ont été créés avec inclusion et ruralité. Donc, on est vraiment
00:25:59 sur de la création d'activités en ruralité et c'est aussi pour ça qu'on a certains nombres de
00:26:03 freins, notamment sur l'accès aux soins, où il faut bien toujours garder en tête que c'est des
00:26:08 projets qui sont intégrés dans des zones rurales, où du coup, il y a des problèmes potentiellement
00:26:14 plus forts d'accès aux soins, à la mobilité, etc. D'ailleurs, il y a une question sur la mobilité,
00:26:19 mais on parlera peut-être des questions après, je te laisse dérouler, Élise.
00:26:22 Ok, merci, je ne vois pas les questions comme le présentent les écrans, mais n'hésite pas,
00:26:27 en effet, s'il y a besoin de compléter, je pense que c'est très utile, en effet. Merci,
00:26:34 Elison. Alors, sur la partie territoire, donc deuxième partie prenante qui avait été identifiée
00:26:40 lors du cadrage de l'étude, avec les lauréats et puis les référents MSA et voilà, tous les
00:26:47 acteurs du programme inclusion et ruralité, et la partie prenante territoire. Donc, la partie
00:26:52 prenante territoire, en soi, c'est toujours un enjeu parce qu'on dit c'est qui, c'est quoi le
00:26:57 territoire. Donc, ce qu'on a identifié suite à ces travaux comme partie prenante du territoire
00:27:05 auquel on allait administrer le questionnaire, finalement, à qui est-ce qu'on va poser ces
00:27:10 questions ? Donc, sur qui est-ce qu'on veut avoir un impact sur le territoire ? Donc, ce sont
00:27:15 surtout les habitants du territoire, les clients et les usagers ou les bénéficiaires du projet,
00:27:21 qui peut-être viennent d'autre part et qui ne sont pas forcément aussi habitants du territoire,
00:27:27 certains peuvent être les deux en même temps, les entreprises et les associations du territoire
00:27:32 qui vont être les acteurs socio-économiques, qui ne sont pas forcément des habitants non plus,
00:27:39 tout ce qui est acteurs publics locaux, donc tout ce qui représente la collectivité, l'État,
00:27:46 et puis les élus locaux qui sont élus par les habitants, donc qui les représentent d'une
00:27:53 certaine mesure mais dont la perspective va être un petit peu différente. Donc,
00:27:59 sur ce questionnaire-ci, il a été auto-administré en ligne, c'est-à-dire qu'il a été envoyé au fil
00:28:06 de l'eau par les structures elles-mêmes ou par les référents MSA parce que ce sont eux qui avaient
00:28:12 la liste de contacts, qui connaissaient les canaux de diffusion de questionnaires sur leur
00:28:19 territoire et l'objectif, comme l'objectif était vraiment que les lauréats puissent intégrer
00:28:27 l'évaluation de leur impact dans leur structure et dans la gestion de leur structure, qu'ils
00:28:34 puissent à travers ce programme et cette expérimentation, eh bien, commencer à se
00:28:40 créer des bases de données, des liens avec les acteurs du territoire pour leur poser la question
00:28:44 sur leur impact à travers ce processus. Donc, l'idée c'était vraiment que ce soit fait par
00:28:51 les structures elles-mêmes pour qu'elles puissent s'emparer du processus aussi.
00:28:55 La population estimée de ces territoires sur les 35 structures était de 50 177 personnes,
00:29:05 donc ça ce sont les lauréats qui nous ont donné chacun la taille de la population de leur
00:29:13 territoire qui leur paraissait pertinente, puisqu'évidemment il faut définir ce qu'on
00:29:16 entend par mon territoire. Et donc on a obtenu un échantillon de 627 réponses qui donne une
00:29:23 marge d'erreur, donc là c'est la petite partie méthodologique de 4%, donc qui reste très bonne
00:29:28 puisque dans l'idéal on aime avoir une marge d'erreur en dessous de 5%. Et donc là ça veut
00:29:35 dire que si on prend au global les réponses sont significativement fiables, cependant comme c'est
00:29:46 séparé sur plusieurs territoires, vous allez le voir, en fait on n'a pas une répartition qui est
00:29:53 égale. Voilà, donc c'est juste pour vous donner les limites méthodologiques d'usage sur ce type
00:30:01 de restitution. Donc les caractéristiques des territoires, donc on a 13 des 35 projets qui se
00:30:07 situent en zone de revitalisation rurale, vous voyez la carte à l'écran, et on en a deux qui
00:30:16 étaient répertoriés sur des quartiers de politique de la ville, quartiers prioritaires de politique
00:30:22 de la ville, et donc vous voyez une répartition assez éclatée sur le territoire français. Alors
00:30:33 les caractéristiques des personnes qui ont été interrogées, sur la plupart des répondants,
00:30:40 donc suite à l'envoi de ces questionnaires, on a surtout des particuliers, des personnes qui se
00:30:47 disent soit particuliers, clients ou usagers, ou des habitants du territoire. Donc ça pour 25 et
00:30:54 pour 21%. On a dans une moindre mesure 13% des personnes qui travaillent pour une association
00:31:00 implantée sur le territoire, des personnes qui travaillent pour un service public, on a aussi 7%
00:31:07 de bénévoles qui ont répondu, 7% de personnes qui travaillent pour une entreprise, donc acteurs
00:31:12 socio-économiques, entreprises implantées sur le territoire, 6% d'élus, on a 4,8% de personnes
00:31:20 qui travaillent pour une collectivité, et puis 3,4% pour une autre structure d'insertion du
00:31:26 même territoire. Il faut savoir que sur ces données, donc sur ces 610 réponses, on a en
00:31:33 fait 22 sur les 31 structures, donc on parle de 35, mais sur ces données on est sur 31 structures
00:31:41 parce que 4 ont cessé leur activité, donc on a des données que pour 31 structures, et sur le
00:31:48 questionnaire territoire seulement 22 des structures ont pu envoyer et faire cette collecte
00:31:54 au niveau de leur territoire, habituellement parce qu'elles étaient à un stade de développement
00:31:58 qui ne leur permettait pas, donc qui n'était pas assez avancé, pas assez mature pour envoyer ces
00:32:04 questionnaires au territoire, puisqu'il faut donc un certain recul pour pouvoir mesurer l'impact.
00:32:11 Et il faut aussi savoir toujours dans les limites méthodologiques qu'on a 4 structures,
00:32:16 donc Maison-Glaze, Assey en Argonne-Ardènes, l'Irémandère et la Ferme-Debout, qui
00:32:22 concentrent 53% des réponses. Donc ce qui va être partagé va être particulièrement vrai pour ces
00:32:33 4 structures-là et pour ces territoires, mais ça ne veut pas dire que ça ne l'est pas pour les autres,
00:32:38 c'est juste qu'en termes de chiffres, la répartition des résultats n'est pas égale sur tous les
00:32:45 territoires. Alors sur les besoins identifiés, puisqu'on part toujours du besoin, essayer de
00:32:49 comprendre quels étaient les besoins des territoires, on a demandé aux habitants
00:32:54 quels étaient les besoins prioritaires qu'eux identifiaient, sachant qu'on est sur des zones
00:33:00 rurales. Donc vous voyez les besoins à l'écran dans l'ordre de priorité, la mobilité et se
00:33:06 déplacer étant le premier, mais aussi l'accès aux soins, qui rejoint les questions et les
00:33:11 résultats qu'on a partagés par rapport aux salariés, renforcer le lien social, rompre
00:33:16 l'isolement. En quatrième position, développer l'emploi, la formation, la lutte contre la
00:33:22 précarité et accéder à une offre alimentaire locale et de saison. Donc ça c'est pour les
00:33:27 six premiers avec les enjeux environnementaux qui arrivent juste après. Et donc on a en termes
00:33:35 de… on remarque aussi sur la mobilité, la santé, des scores qui sont un petit peu différents. Donc
00:33:48 on a 5,4 sur la mobilité quand on a demandé aux personnes de donner un score sur 10, c'est-à-dire
00:33:58 dans quelle mesure est-ce que votre territoire répond à ces enjeux. Et on retrouve en ordre,
00:34:04 donc toujours la mobilité en tête, la santé qui arrive en deuxième position, l'engagement citoyen
00:34:11 et la protection de l'environnement avec la cohésion sociale et le dynamisme économique.
00:34:16 Donc ça c'est une photographie des besoins qui ont été identifiés pour ces territoires. Alors
00:34:22 sur les résultats et les impacts justement de ces structures sur leur territoire, en ce qui
00:34:28 concerne le rayonnement, on a donc des structures qui elles-mêmes déclarent avoir principalement
00:34:34 un rayonnement entre 30 et 60 km, qui est donc un rayonnement important puisqu'on est dans des
00:34:40 zones rurales, ça c'est en termes de ventes de produits et services et de partenariats
00:34:45 socio-économiques. Et on a la moitié des structures qui disent avoir un rayonnement
00:34:50 supérieur à 10 km mais inférieur à 30 km, donc on est sur les 21 km de moyenne, c'est cohérent
00:34:57 avec ce que nous ont dit les salariés, en termes de recrutement des personnes, donc un recrutement
00:35:02 local. Et plus d'une structure sur quatre ont aussi un rayonnement supérieur à 100 km, donc
00:35:09 ça veut dire qu'elles vont potentiellement vendre des produits et des services assez loin, donc au
00:35:16 delà de 200 km. Alors depuis le lancement on a 22 structures sur 31 qui ont touché un total de
00:35:22 50 177 personnes, ça c'est les personnes hors personnes en insertion, ça c'est le nombre de
00:35:30 personnes qu'elles ont touchées sur leur territoire, clients, usagers, etc. Mais là encore on a donc
00:35:37 cinq structures sur les territoires qui touchent à elles seules un grand nombre de bénéficiaires,
00:35:46 puisque ça représente trois quarts de ces bénéficiaires. On a 27 structures qui ont
00:35:51 également touché un total de 3 331 organisations bénéficiaires et donc ça c'est la question sur
00:35:58 finalement tout ce qui est fournisseurs, clients, etc. de B2B, on peut dire sur la partie client,
00:36:07 donc de partenariats de lien avec d'autres acteurs socio-économiques. Sur les particuliers eux-mêmes,
00:36:15 donc on a 89% des particuliers qui considèrent que le projet avec lequel ils sont en lien,
00:36:21 donc le projet sur leur territoire, contribue à la cohésion sociale du territoire, donc un impact
00:36:27 fort, et qui disent que les projets leur EA ont permis à 44% d'entre eux de consommer de manière
00:36:36 plus durable, puisqu'un certain nombre de projets comme la Dilizon étaient autour du maraîchage,
00:36:39 bio, etc. Pour 40% d'entre eux d'avoir accès à des produits ou à des services auxquels ils n'avaient
00:36:48 pas accès avant, et donc ce qui rapproche l'enjeu de mobilité, et 39% d'entre eux de s'engager aux
00:36:57 services d'une cause ou d'un projet citoyen, donc c'est potentiellement toute la partie bénévolat,
00:37:01 ou en tout cas participation au projet d'une autre manière. Donc seule une personne sur 10
00:37:06 indique que le projet leur a permis de réduire leur temps de transport par sa proximité,
00:37:11 qui est cohérent finalement avec l'activité des projets dans la mesure où il n'y en avait qu'un
00:37:19 sur les 35 qui était autour de la mobilité, mais que tout de même le projet a facilité
00:37:25 les déplacements de 20% de répondants quand c'était dans son activité et dans sa stratégie.
00:37:32 Alors sur les acteurs socio-économiques, on a donc, enfin ceux qui ont répondu au questionnaire,
00:37:40 déclarent que les partenariats noués avec des projets lauréats ont permis,
00:37:44 donc dans 87,4% des cas, d'élargir le champ de leur action, donc ça c'est aussi très positif,
00:37:53 l'impact sur les acteurs socio-économiques du territoire, et on a 6 répondants sur 10 qui
00:37:58 affirment que ça a aussi permis à leurs propres structures d'augmenter son impact à travers ce
00:38:05 partenariat avec les lauréats en plusieurs ruralités. Ces partenariats ont aussi permis à
00:38:12 15% des structures qui ont répondu de réduire leurs coûts et à 11, presque 12%, d'augmenter
00:38:20 leurs revenus. Donc on voit aussi que ces partenariats, au-delà de créer de la cohésion
00:38:25 sociale et d'augmenter leur champ d'action, eh bien il y a des impacts financiers aussi sur les
00:38:34 acteurs socio-économiques. Sur l'environnement, qui est donc une dimension qui est indissociable
00:38:41 des dimensions sociales, mais notamment sur les territoires, où on va regarder ces deux
00:38:47 éléments, et un certain nombre de structures avaient aussi, notamment tout ce qui est recyclage,
00:38:52 un impact environnemental comme objectif de son activité principale. On a plus des deux tiers
00:39:00 des structures qui déclarent agir sur quatre dimensions environnementales, qui sont les
00:39:04 achats et les ventes locaux, tout ce qui est circuit court, donc le circuit court, pardon,
00:39:11 la sensibilisation à l'environnement et l'économie circulaire. En 2023, on a les 18 structures qui
00:39:19 travaillaient avec ce type d'activité et qui ont en moyenne 54% de leurs achats et 81% de leurs
00:39:28 ventes en circuit court, et on a 16 structures qui disent avoir sensibilisé à l'environnement,
00:39:34 4 656 personnes, donc en moyenne 291 personnes sensibilisées par structure. La moitié des
00:39:40 structures indiquent avoir revalorisé un total de 815 tonnes de matières premières, donc en moyenne
00:39:46 45 tonnes par structure, et on a donc 15 structures qui s'inscrivaient dans une démarche d'économie
00:39:53 circulaire et qui ont elles revalorisé 666 tonnes de matières premières sur l'année. On a 9
00:39:59 structures qui indiquent également agir pour réduire leurs émissions de CO2, et donc en 2023,
00:40:06 émissions qui ont été réduites de 314 tonnes, c'est-à-dire si on faisait une moyenne 34,
00:40:15 presque 35 tonnes par structure. Donc ça c'est l'impact des structures d'insertion par l'activité
00:40:25 économique, inclusion et ruralité sur la dimension environnementale de leur territoire.
00:40:31 Est-ce que tu veux compléter, Lison, ou est-ce que je me lance dans la troisième et dernière
00:40:37 partie prenante ? Juste un tout petit mot pour dire que pour récolter ces données-là,
00:40:42 ça a été quand même un travail assez laborieux pour les structures d'insertion,
00:40:46 parce qu'il y a une vraie question, comment on touche les habitants de son territoire,
00:40:49 comment on touche les parties prenantes, les acteurs socio-économiques, etc. Et du coup,
00:40:53 ça s'est vraiment intégré dans une réflexion un peu plus large du lien du projet à son territoire,
00:40:59 et comment on peut faire synergie avec les acteurs de son territoire, créer des espaces
00:41:03 de coopération. Les lauréats ont aussi redoublé d'inventivité pour aller récolter ces données
00:41:10 avec des QR codes dans les toilettes, avec des mails derrière des réunions. Il y a eu plein de
00:41:15 choses d'inventer pour aller récolter ces données-là, et ça a été vraiment l'occasion
00:41:18 de réfléchir un peu en profondeur son lien au territoire. Et merci à tous ceux qui ont
00:41:25 participé à cette collecte, qui était pour beaucoup une première, mais on espère le début
00:41:33 d'une série de collectes pour comprendre son impact sur son territoire. Sur la dernière partie
00:41:39 prenante, je vais passer rapidement pour qu'on ait quand même du temps pour les questions. Et
00:41:43 donc là, c'était vraiment l'évaluation du projet inclusion et réalité et de son accompagnement sur
00:41:49 les structures elles-mêmes, sur les porteurs de projets. Donc collecte de données, on était sur
00:41:55 une population, sur la dernière collecte de fin de programme de 31 structures, on en a 22 qui ont
00:42:03 répondu, donc on a une marge d'erreur qui est assez élevée à 11%, puisque plus l'échantillon est
00:42:09 petit, plus la population totale est petite, plus l'échantillon va devoir être important
00:42:15 proportionnellement. Et donc voilà, ce n'est pas forcément significatif, mais ce sont déjà des
00:42:23 signaux faibles de l'impact sur les lauréats. Donc ça représentait 23 chantiers ou ateliers
00:42:29 d'insertion, 4 entreprises adaptées, 4 entreprises d'insertion, 2 groupements d'employeurs, donc GIEQ
00:42:37 pour l'insertion et la qualification, une association intermédiaire et puis une entreprise
00:42:41 d'insertion par le travail indépendant. Sur les statuts juridiques, on a 4 structures sur 5 qui
00:42:50 sont des associations, avec des structures pour la moitié assez jeunes, puisqu'elles ont 5 ans ou
00:42:57 moins. Donc en termes de projets, on a deux tiers des projets qui n'étaient pas lancés avant le
00:43:04 début du programme, donc une expérimentation de nouveaux projets pour une grande partie,
00:43:09 et on a un tiers qui n'était pas encore après un an de programme, donc c'est aussi pour ça que
00:43:15 certains questionnaires territoires n'ont pas pu être administrés. En termes de budget,
00:43:21 on avait des structures qui avaient pour les trois quarts un budget inférieur à 500 000 euros en 2023.
00:43:27 Les activités développées, donc comme en a parlé Lison, agriculture, économie circulaire,
00:43:32 donc beaucoup sur l'agriculture, économie circulaire 7, services à la personne et aux
00:43:37 entreprises 7 et commerce et tiers-lieu 6. En termes de réalisation, ça représente donc
00:43:45 sur l'accompagnement 31 points de formation collective, 212 points de suivi, c'est-à-dire
00:43:50 que ça c'est l'accompagnement par Make Sense et par l'ESSEC autour des sujets soit de développement
00:43:56 de modèle économique, de ces structures soit des sujets de mesurer son impact et l'impact de sa
00:44:04 structure sur son territoire. On avait des subventions, donc données par inclusion et
00:44:09 ruralité, qui étaient entre 60 et 110 000 euros. On a 11 structures sur les 31 qui sont encore en
00:44:16 activité, qui ont bénéficié d'un accompagnement renforcé réalisé par Make Sense en 2023,
00:44:23 et puis on en a 11 autres qui ont bénéficié d'un accompagnement par nous-mêmes à l'ESSEC sur la
00:44:32 mesure de l'impact social. Sur l'évolution des projets, on a une taille des équipes qui a
00:44:37 augmenté, donc on voit un développement de ces structures qui était l'objectif du programme,
00:44:41 donc on passe de 3 à 5 personnes entre 2021 et 2023. On a aussi des structures qui ont levé des
00:44:49 fonds grâce au programme à hauteur de 5,21 millions d'euros, donc c'est conséquent. On a 21 porteurs
00:44:59 de projets sur les 22 qui estiment que grâce à inclusion et ruralité leur offre répond aux
00:45:04 besoins de leurs bénéficiaires et que la moitié d'entre elles, donc de ces structures,
00:45:12 identifient mieux leurs cibles bénéficiaires. On a aussi le fait que l'accompagnement a été
00:45:18 clé dans la stratégie de mise en œuvre de leurs projets pour 21 structures sur 22, donc la plupart
00:45:24 d'entre elles, et de manière générale, les porteurs de projets qui sont soit accompagnés
00:45:29 par Make Sense ou par le Labo éprouvent plus fortement les effets du programme. Donc l'accompagnement,
00:45:36 il y a une corrélation entre l'intensité de l'accompagnement et le ressenti des effets.
00:45:44 En termes de compétences développées, qui était donc un des objectifs du programme pour ces lauréats,
00:45:49 on en a donc 18 sur 35 qui estimaient avoir les compétences nécessaires en marketing. Alors
00:45:56 aujourd'hui, comme on n'est pas sur les mêmes chiffres, voilà, il y a un petit calcul à faire
00:46:01 et c'est pas forcément les mêmes personnes qui ont toujours répondu, mais donc on est
00:46:07 contre 9 sur 22 aujourd'hui, donc moins. On a 21 porteurs de projets sur les 35 qui jugeaient
00:46:15 avoir les compétences nécessaires en communication. Au début, à la fin du programme, on en a 16 sur 22,
00:46:22 donc là il y a encore des compétences à acquérir. Sur 35 pensaient avoir des compétences nécessaires
00:46:30 en développement commercial et on en a 14 sur 22 aujourd'hui. Donc même chose, on voit que
00:46:36 malgré l'accompagnement, en tout cas pour les structures qui ont répondu, on a un certain
00:46:43 nombre de compétences qui restent à développer et 16 structures déclarent avoir entamé une
00:46:49 évaluation d'impact social depuis le début du programme, donc accompagnées par l'ESSEC,
00:46:55 mais donc sur les 35, sachant qu'il n'y en avait que 11 que l'ESSEC accompagnait. On a 22 structures
00:47:04 qui ont collecté des données pour la partie prenante personne en parcours d'insertion et on
00:47:09 en a 30 pour la partie prenante territoire. Alors sur les résultats et l'impact côté territoire,
00:47:21 on a donc l'ensemble des porteurs de projets qui disent être reconnus sur leur territoire et on
00:47:28 n'en avait que 20 sur 35 qui le pensaient au début d'inclusion et d'euralité. Donc là on voit une
00:47:33 là un impact, un changement conséquent. Au début du programme, donc on avait 679 partenariats qui
00:47:42 avaient été noués et à la fin du programme on en est à 758 partenariats actifs, donc une augmentation
00:47:51 de 11 points de pourcentage et 23% de ces partenariats auraient été développés grâce
00:47:57 à inclusion et euralité. On a aussi 16 sur les 22 porteurs de projets qui ont répondu en 2023 qui
00:48:06 estiment que le projet est visible et sollicité par des partenaires qualifiés grâce à l'accompagnement
00:48:11 inclusion et euralité et même chiffre sur le fait que le programme leur a permis de mieux
00:48:17 identifier les acteurs avec lesquels travailler et de mieux connaître leur territoire. Bon ça
00:48:22 c'est sur toute la partie développement. Sur la communauté, donc on en a 16 sur les 22 qui
00:48:28 déclarent que inclusion et euralité leur a donné le sentiment de faire partie d'une communauté
00:48:33 alors qu'ils étaient moins de deux tiers à avoir ce sentiment avant d'entrer dans le programme. Et
00:48:41 je m'arrête là pour vous remercier de votre attention et voir s'il y a des questions puisque
00:48:48 je ne vois pas le chat. Merci beaucoup Élise. Pour préciser donc inclusion et euralité à
00:48:55 l'origine avait été montée, créée, modélisée pour une promotion de 15 porteurs de projets. Pour
00:49:01 des décisions, voilà pour des raisons politiques, d'ambition et tout ça on est monté en fait à 35
00:49:07 porteurs de projets mais c'est ça aussi qui explique que les 35 projets lauréats n'ont pas
00:49:12 tous été accompagnés de la même manière puisque la modélisation du programme avait été faite à
00:49:17 l'origine pour 15 projets. Donc on a 15 projets qui ont été plus accompagnés que d'autres par
00:49:22 l'association Make Sense et 15 projets qui ont été accompagnés spécifiquement par l'ESSEC sur
00:49:27 la mesure d'impact. Pour les questions, il y en avait une vraiment sur la méthode, est-ce qu'il
00:49:35 s'agit toujours des mêmes répondants ? Alors la question a été posée plutôt quand on parlait
00:49:39 des salariés en insertion en T0, T1, T2. Est-ce qu'on a des informations Élise sur
00:49:46 est-ce que ce sont les mêmes personnes qui ont répondu pour analyser l'évolution ? Alors sur
00:49:54 les salariés en insertion, on n'avait pas toujours à chaque fois les mêmes personnes,
00:50:02 sachant qu'on ne pouvait pas demander le nom et le prénom des personnes et donc on avait un code
00:50:08 pour les reconnaître. Donc nous ce qu'on a analysé, ce qu'on a restitué, c'est quand on avait en effet
00:50:13 deux points, c'est-à-dire qu'on avait eu un questionnaire rempli par la même personne à deux
00:50:19 temps au début et à la fin, a priori. Alors la fin pouvait être à la sortie, pouvait être trois mois
00:50:25 après ou pouvait être six mois après, mais donc nous on a fait ce nettoyage de vérifier que cette
00:50:32 évolution allait bien pour les mêmes personnes. Donc ce qu'on appelle suivi de cohorte. Voilà.
00:50:39 Il faut avoir au moins deux données, c'est ça ? Voilà. OK. Il y avait une autre question quant à
00:50:45 la mobilité. Donc Élise, quand tu as parlé du rapport au frein périphérique à l'emploi pour
00:50:53 les salariés en insertion, on avait notamment des infos sur l'accès aux soins etc. mais pas
00:50:58 d'infos sur la mobilité. Est-ce que toi tu as des données ou des éléments à faire part sur la
00:51:03 mobilité ? Alors ça, comme on était en milieu rural, en effet c'est pas une question qu'on a
00:51:09 posée spécifiquement parce qu'on sait qu'il y a, en fait on savait sur les territoires qu'il y
00:51:16 avait ces enjeux de mobilité, mais ça faisait pas partie des indicateurs que les structures ont
00:51:21 retenu spécifiquement pour les salariés en insertion au-delà de dans quelle mesure ils
00:51:27 étaient proches, enfin en tout cas du kilométrage autour de la structure, mais ça faisait pas partie
00:51:32 des indicateurs en effet de comment est-ce que vous venez de travailler potentiellement,
00:51:41 ou est-ce que vous avez des enjeux de mobilité, sachant notamment que ça rentrait pas dans la
00:51:46 théorie du changement puisque l'objectif de l'accompagnement social n'était pas forcément
00:51:51 de répondre à des problématiques de mobilité pour les structures, pour ces 35 structures. Ça
00:51:58 veut pas dire que dans d'autres structures d'insertion par activité économique ce serait
00:52:02 pas le cas, mais là en tout cas il n'y avait pas d'activité visiblement qui justifiait d'aller
00:52:08 évaluer l'impact de la structure sur la mobilité des salariés. Et pour le coup ça ressort par
00:52:15 contre beaucoup dans l'évaluation de la partie prenante territoire, sans trop de surprises,
00:52:19 mais du coup quel rôle peut jouer la structure lauréate dans la réponse à des enjeux de mobilité,
00:52:25 et du coup on a quelques exemples de projets qui ont mêlé les enjeux qui ressortent du
00:52:31 territoire avec ceux qui ressortent des salariés en insertion pour développer notamment des
00:52:35 solutions de mobilité partagée ou ce genre de choses. Donc voilà, il faut bien avoir en tête
00:52:41 sur des projets qui sont relativement récents puisque la fin de la récolte des données s'est
00:52:47 fait trois ans après le lancement d'Inclusion et de Viralité. C'est important je pense justement
00:52:53 pour la dimension expérimentation et innovation sociale du programme, c'est-à-dire qu'une fois
00:52:58 qu'on a vu que la mobilité était un enjeu principal, si on décide de créer une structure
00:53:02 d'insertion autour du recyclage de déchets ou de l'alimentation, c'est comment est-ce qu'on peut
00:53:09 réfléchir à son activité avec l'enjeu de la mobilité et donc répondre à ce besoin, même si
00:53:16 a priori on se dit "moi mon activité c'est le recyclage, donc c'est pas la mobilité", mais
00:53:21 donc on est vraiment dans l'innovation à l'échelle d'un territoire et de répondre à ses besoins.
00:53:26 C'est ça aussi qui est passionnant. Il y en a par exemple un projet qui a développé une
00:53:32 solution de mobilité en complément du projet initial et où du coup les salariés en insertion
00:53:37 contribuent en fait à cette solution de mobilité partagée, donc ce sont aussi eux qui font passer
00:53:44 les questionnaires de récolte de données dans la voiture partagée auprès des personnes qui
00:53:51 sont amenées à être bougées d'un endroit à un autre, donc ça crée aussi des synergies dans
00:53:56 le rapport entre les salariés en insertion et les territoires et c'était aussi toute la logique de
00:54:01 pouvoir ne pas réfléchir en silo par rapport aux parties prenantes mais d'avoir une vraie logique
00:54:06 systémique en fait dans l'impact social qu'on peut avoir sur un territoire. Il y a une autre
00:54:12 question et donc ça moi j'ai quelques éléments mais Elise a peut-être aussi d'autres éléments
00:54:16 sur les actions qui ont été mises en place pour favoriser l'emploi durable, est-ce que voilà c'est
00:54:20 l'augmentation des temps d'accompagnement socioprofessionnel ou est-ce qu'on a d'autres
00:54:24 exemples ? Je sais pas si toi tu as des données là-dessus ? On n'a pas de données sur en fait
00:54:31 ce qui a été fait spécifiquement pour l'emploi durable, ce qu'on a c'est en effet tout ce qui a
00:54:35 été fait globalement pour accompagner les personnes et c'est un peu ce qu'on a situé dans
00:54:42 les heures d'accompagnement mais on n'a pas de données plus précises donc je te laisse donner
00:54:50 tes exemples. Ouais donc c'est quelques exemples alors je me fais de manière très humble mais la
00:54:56 porte-parole de tous les projets super qu'on a dans inclusion et ruralité mais effectivement sur
00:55:01 l'accompagnement socioprofessionnel on a vraiment des porteurs de projets qui se sont vraiment posé
00:55:06 la question de comment ils peuvent aller plus loin sur l'accompagnement socioprofessionnel au regard
00:55:11 des enjeux notamment de ruralité et donc sur l'accès aux soins, l'accès à la mobilité, ce dont on
00:55:16 parlait et donc il y a plusieurs projets qui ont réfléchi, qui ont un peu changé de paradigme par
00:55:21 rapport à l'accompagnement socioprofessionnel en inversant en fait le service et c'est toujours un
00:55:26 peu la question qu'on se pose en milieu rural, est-ce que c'est le service qui va aux bénéficiaires
00:55:30 ou c'est les bénéficiaires qui doivent venir au service et en fait c'était un peu la même
00:55:34 logique sur l'accompagnement socioprofessionnel donc on a par exemple des projets qui ont fait
00:55:38 venir par exemple en pied de parcelles de vignes si c'est un chantier en l'occurrence auquel je
00:55:44 pense d'insertion en maraîchage, un chantier viticole pardon, ils ont fait venir au pied des
00:55:51 parcelles de vignes et bien les sessions d'accompagnement socioprofessionnel avec l'auto
00:55:57 école qui vient faire les heures de code dans le bus qui est au pied des parcelles de vignes,
00:56:02 je ne sais pas si Frédéric est dans le coin mais bon voilà, donc c'est un projet qui s'appelle
00:56:06 Arescope en Gironde, donc voilà il y a eu des vraies réflexions en fait sur comment on peut
00:56:11 aller plus loin dans l'accompagnement socioprofessionnel pour justement favoriser
00:56:16 l'emploi durable avec aussi une vraie question sur comment, qu'est-ce qu'on qualifie de durable
00:56:21 comme emploi dans l'IAE et est-ce que c'est juste un CDI on va dire dans une entreprise classique
00:56:29 dans un milieu ordinaire ou est-ce qu'on réfléchit vraiment aussi sur la durabilité de l'emploi en
00:56:34 lien avec les activités d'utilité sociale qui ont servi de support d'insertion et du coup c'était
00:56:39 vraiment une logique assez complote, assez hétérogène en fonction des projets, des ressources
00:56:44 humaines aussi à disponibilité bien sûr, des réalités de terrain, on a plusieurs projets qui
00:56:50 ont partagé par exemple des conseils en insertion professionnelle ou réfléchit l'accompagnement
00:56:54 socioprofessionnel, les mises en situation, les stages etc en lien avec les autres structures
00:57:00 d'insertion du territoire donc on a vraiment des choses assez intéressantes qui se sont passées,
00:57:05 je vois Frédéric Chaouini qui fait coucou et qui est le fameux porteur de projet qui a une vraie
00:57:10 réflexion hyper intéressante sur l'accompagnement socioprofessionnel en Gironde. Il est 11h55,
00:57:19 est-ce qu'il y a une autre question, des choses qui vous ont interpellé, des réactions ? C'est
00:57:29 vraiment le moment. Peut-être le temps que les questions en une minute émergent mais voilà,
00:57:39 vous vous reprécisez que pour Inclusion et Ruralité c'était vraiment un pilier fort en fait d'avoir à
00:57:45 la fois un pilier de soutien financier qui est indispensable pour le bon développement des
00:57:50 structures d'utilité sociale dans les territoires ruraux, un volet accompagnement qui lui aussi
00:57:54 est indispensable et effectivement du coup la partie évaluation d'impact social, comment on
00:57:59 mesure, comment on prend des décisions pour être ensuite à même derrière de piloter par l'impact
00:58:05 et c'est vraiment l'objectif, c'est pas juste d'évaluer en fait ce qu'on fait mais c'est
00:58:10 plutôt de se dire "ah là on peut faire mieux du coup qu'est ce qu'on prend comme décision,
00:58:13 vraiment comme aide à la décision". Alors il y a des questions ? Oui, c'est Christophe Chénier,
00:58:22 président de la ZERE emploi. Je voulais tout simplement vous remercier et vous féliciter
00:58:28 de cet énorme travail que vous avez réalisé et ça nous permettra aussi de s'en inspirer pour la
00:58:35 deuxième mouture comme on dit et apprendre comment on peut encore améliorer les choses
00:58:42 pour que les projets ont plus de facilité d'aller jusqu'au bout et s'implanter dans la durée.
00:58:49 Voilà c'était un peu avant, c'est pas notre question mais il faut aussi soulever le travail
00:58:57 qui est fait par l'ensemble des acteurs et un bon jour à Aurélie. Merci beaucoup monsieur Schneider
00:59:05 qui est président du réseau la ZERE emploi qui porte pour la MSA le programme inclusion
00:59:09 et ruralité et effectivement tous ces éléments là on s'en est beaucoup inspiré pour construire
00:59:14 la saison 2 d'inclusion et ruralité. Je serais ravie de vous en parler davantage mais il est
00:59:19 midi et je ne veux pas vous faire dépasser. Aurélie un petit mot de la fin peut-être ?
00:59:24 Non, bonjour à toutes et tous. Du coup moi je connais bien le projet puisque j'ai eu l'occasion
00:59:30 de travailler dessus à ses débuts. J'avais juste une question du coup pour Lison et Elise,
00:59:36 Jérôme je crois qui est aussi là. Je serais preneuse de votre retour d'expérience à vous,
00:59:42 enfin peut-être un peu plus qualitatif. Quelle leçon vous en tirez le fait d'avoir mêlé cette
00:59:50 étude d'impact sur trois ans avec l'accompagnement ? Qu'est-ce qui a bien fonctionné,
00:59:56 moins bien fonctionné ? Quel retour vous en tirez ? Et peut-être Elise par rapport à ce que vous
01:00:02 faites habituellement, le fait que là ce soit dans la durée avec beaucoup de projets, qu'est-ce qui
01:00:06 a bien marché, moins bien marché en quelques mots ? Alors peut-être je commence puisque tu
01:00:12 m'as interpellée. Donc c'est vrai que nous on a tendance à travailler dans la durée sur tous
01:00:17 nos projets puisque pour l'impact c'est difficile donc on est plutôt sur deux trois ans donc pour
01:00:21 nous c'était parfait. L'enjeu et qu'on a toujours c'est la collecte de données et là la collecte
01:00:30 de données territoire était particulièrement le défi par rapport à potentiel et ça dès le début on
01:00:35 l'avait identifié c'est comment est-ce qu'on va aller récupérer ce qu'en pensent les gens sur
01:00:40 les territoires et en fait dans la collecte c'est vrai que et comment s'y prendre avec les lauréats
01:00:47 notamment on va pouvoir capitaliser en saison 2 sur s'assurer que dès le début ce soit bien
01:00:55 compris et qu'il y ait le plus d'outils possible et de s'inspirer de ce qui a été fait en saison 1
01:01:02 pour que la collecte se passe et qu'on ait un échantillon qui soit plus grand en fait et qui
01:01:08 soit plus représentatif puisque là donc on avait des échantillons qui étaient parfois partiels.
01:01:13 Voilà donc mais bon il y aurait beaucoup beaucoup de choses à dire je pense mais en tout cas c'était
01:01:20 très très pour nous beaucoup d'apprentissage aussi sur l'articulation entre ces parties
01:01:26 prenantes et puis ces différentes couches finalement d'évaluation pour atteindre quelque
01:01:33 chose de global et répondre aux indicateurs spécifiques de chacune des 35 structures tout
01:01:39 en ayant des indicateurs communs à tout ce qui est tout notre enjeu au laboratoire sur des
01:01:45 référentiels sectoriels en fait et donc là clairement on s'en approche. Et peut-être pour
01:01:53 compléter d'un point de vue du coup un peu différent au moins le nez dans les données,
01:01:57 moi le retour que je peux faire ça a été un peu d'impatience en fait parfois parce que du coup
01:02:05 il y a beaucoup la période de récolte de données elle est quand même assez longue et donc il y a
01:02:10 eu donc une phase de restitution intermédiaire de l'ESSEC et cette phase là du coup de restitution
01:02:16 finale de l'évaluation d'impact donc un peu d'attente d'impatience notamment de la part des
01:02:21 porteurs de projets qui récoltent plein d'infos, passent des questionnaires etc et qui se demandent
01:02:25 mais quand est-ce qu'on a les résultats donc ça c'était un premier élément aussi de garder en
01:02:32 vigilance de pouvoir en fait faire un peu évoluer un certain nombre de choses la manière dont on
01:02:37 pose les questions mais sans dénaturer aussi les données récoltées notamment sur les questionnaires
01:02:46 auprès des salariés en insertion qui étaient les questions n'étaient pas forcément toujours
01:02:49 faciles à poser et du coup on a eu voilà quelques retours de conseillers en insertion professionnelle
01:02:56 qui nous disaient ben en fait moi j'arrive pas à poser ces questions là parce qu'elles sont pas
01:02:59 j'arrive pas à les poser elles sont la formulation est pas adaptée au ton que moi je prends en fait
01:03:06 dans mes sessions d'accompagnement socio-professionnel donc voilà c'était évidemment une expérimentation
01:03:11 pour nous aussi donc toute cette capitalisation on en prend bonne note pour la pour la suite et
01:03:17 peut-être un enjeu aussi qu'on a vu au séminaire de clôture quand du coup on a partagé aux lauréats
01:03:24 cette évaluation cette mesure d'impact social du programme qui est les lauréats étaient vachement
01:03:30 un peu soulagés justement sur les indicateurs un peu contre-intuitif dont on parlait où en fait
01:03:37 il ya eu ça a créé un peu de peur chez certains lauréats qui disaient mais en fait moi ça fait
01:03:41 deux ans que je bosse avec ces salariés en insertion et en fait ils ont plus de besoins
01:03:45 ils sont ils ont plus besoin de bien être plus besoin de compétences en fait ça a vachement
01:03:50 remis en doute les certains des lauréats qui se disaient mais main c'est ce que je fais bien
01:03:55 mon travail en fait et du coup de voilà de pouvoir partager à un niveau national aussi d'une
01:04:01 communauté en fait ces résultats et de dire mais en fait qu'est ce qui se passe pourquoi on a ces
01:04:06 résultats là et de pouvoir décortiquer ensemble l'interprétation de ces résultats ça a été super
01:04:11 aidant et du coup c'est vraiment la logique d'avoir à la fois deux échelles en fait l'échelle
01:04:15 individuelle par projet d'avoir une évaluation d'impact de son projet de son action etc intégrée
01:04:22 à une dynamique commune et du coup ce double niveau j'ai trouvé que c'était très intéressant en fait
01:04:27 de pouvoir le partager voilà jérôme j'ai vu que tu as mis ta caméra est ce que tu veux dire dire
01:04:34 à moi ouais on dépasse un peu le temps désolé pour le pour le repas un peu en campement là ici
01:04:40 à la maison de la caméra salut au réaliste plaisir de te voir les autres aussi mais au
01:04:46 réel et que je t'ai pas vu depuis longtemps non moi c'est juste pour ajouter je trouve
01:04:50 c'est intéressant de toujours la question de faire une mesure d'impact et mettre en place
01:04:56 un système de pilotage par l'impact dans le temps et ce serait intéressant de regarder comment ces
01:05:03 organisations elles évoluent en termes de maturité vis-à-vis de l'évaluation d'impact et est ce
01:05:08 qu'elles l'ont fait mal à passer dans le cadre du programme effectivement ils ont essuyé un
01:05:10 certain nombre de plates et c'est très bien mais est ce que ça reste une fois ou est ce que c'est
01:05:16 quelque chose qui leur est utile au delà du programme au delà du cadre qu'on leur a proposé
01:05:20 là et comment comment ça devient une pratique chez eux qui est qui est récurrente qui est normal
01:05:27 donc moi j'ai cet enjeu là et ce serait intéressant de se poser la question dans six
01:05:33 mois dans un an d'aller voir où ils en sont ça peut être dans le cadre du de la version 2 mais
01:05:37 de se dire on regarde aussi l'oreille du premier du premier programme pour voir combien on continue
01:05:46 à mesurer l'impact et combien le font plus forcément qui m'a arrêté mais voilà c'est ce
01:05:51 point là parce que nous au final ce qu'on a envie c'est qu'effectivement ça devient une pratique
01:05:54 normale et effectivement on a on observe que les porteurs de projets qui ont voilà récolté le plus
01:06:05 de données ce sont aussi ceux qui ont réussi à trouver de la ressource à dédier du temps de
01:06:10 travail à dédier à cette mesure d'impact donc voilà sur la saison 2 on va aussi pousser à
01:06:15 dédier du temps en fait vraiment à cette mesure d'impact et du coup des ressources c'est vraiment
01:06:20 tout l'enjeu sans trop de surprises sur les structures de l'essai je vous propose concluture
01:06:28 concluture là merci beaucoup et lisse pour la présentation n'hésitez pas à nous écrire si
01:06:34 vous avez des questions vous en verra le lien du du replay quelques informations aussi sur la sur
01:06:40 la saison 2 on va voir pour prendre peut-être les envoyer aussi les le support avec et avec
01:06:45 élis dans tout cas le replay sera sera accessible un grand merci pour votre pour votre participation
01:06:52 j'espère que ça vous a intéressé stimulé vous avez envie d'en savoir plus sur l'impact social
01:06:57 et inclusion et ruralité merci à tous merci beaucoup au revoir tout le monde merci bonne
01:07:06 journée merci pour l'appétit au revoir tout le monde au revoir
01:07:09 tout le temps
01:07:10 à bientôt
01:07:11 et
01:07:11 à bientôt
01:07:12 à bientôt
01:07:12 [SILENCE]