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Des rassemblements sont en cours devant les prisons mercredi matin en signe de soutien aux deux agents pénitentiaires tués dans l'attaque violente, au niveau d'un péage dans l'Eure.

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Transcription
00:00— Alors, pardon, priorité directe, le maire d'Evreux s'exprime, après ce qui s'est passé hier.
00:04— Mais des agents particulièrement dignes et responsables. C'est les échanges que nous avons pu avoir
00:09après la minute de silence, qui ont montré des agents qui souhaitent éviter la surenchère, qui souhaitent montrer
00:15leur tristesse, leur douleur, leur mécontentement aussi, mais qui, en même temps, poursuivent avec beaucoup
00:21de professionnalisme leur travail aujourd'hui. — Vous avez pu discuter un petit peu avec eux.
00:27— Nous avons échangé avec les organisations du personnel, avec les représentants des organisations du personnel,
00:33qui nous ont parlé avant tout de leur tristesse, de leur douleur, de leur inquiétude par ce que ça aurait pu être eux.
00:41Et puis surtout, ils connaissaient les agents qui ont été assassinés ou blessés. Ils les fréquentaient régulièrement.
00:48Et le discours très douloureux qui a été prononcé, c'était de dire qu'ils avaient échangé avec eux le matin même.
00:57Hier matin, ils étaient avec eux. Ils plaisantaient avec eux. Et imaginez que quelques heures après, ils ne seraient plus là.
01:03C'est pour eux quelque chose d'encore non seulement inacceptable mais même inconcevable.
01:08— Est-ce que leur mouvement, ce blocage, va être reconduit dans les prochains jours ? Est-ce qu'ils vous ont expliqué
01:14l'organisation de la prison aujourd'hui ? — Les organisations du personnel ont fait le choix de limiter au minimum
01:21les possibilités aujourd'hui. Néanmoins, ils ont décidé de garder le parloir. Ils ont laissé entrer le personnel médical.
01:29Par contre, les activités sportives ou culturelles, évidemment, sont arrêtées, probablement d'après ce que nous disent
01:35les organisations syndicales pendant plusieurs jours. — Et vous, en tant qu'élu, est-ce qu'il y a des mesures
01:39pour lesquelles vous avez envie que cela change, que les parlementaires prennent à bras-le-corps certains sujets ?
01:46— Vous savez, moi, je suis là aujourd'hui en tant que représentant de la population. Nous sommes là dans le deuil et le recueillement.
01:52Nous aurons l'occasion dans les jours qui viennent, dans les semaines qui viennent, de dire ce que nous pensons,
01:56de ce genre de choses. Mais je pense que c'est trop tôt. Aujourd'hui, par respect pour les morts, par respect pour les blessés,
02:02nous nous concentrons sur le recueillement, sur la douleur et le partage de cette douleur avec les agents.
02:07— M. le maire, vous avez pu échanger avec les agents de la maison d'arrêt d'Evreux. Que savons-nous de l'état de santé
02:13des trois agents qui ont été blessés hier ? — Nous n'avons pas échangé sur l'état de santé des agents.

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