La Promesa Capitulo 358
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00:06 - Mais comment il se trouve, ce salaud ?
00:08 Trafiquer avec des armes dans ma maison, dans ma propre maison !
00:11 - Père, calme-toi, s'il te plaît.
00:12 - Je lui donne le toit et la nourriture pour ça !
00:14 Sors d'ici !
00:16 - Alors, le travail le plus important, c'est que nous nous marions ?
00:19 - Bien sûr que non.
00:20 Mais une chose n'affecte pas l'autre.
00:21 Toi, Maria, vis à ce palais.
00:24 Et fais des mérites.
00:26 - Père, il l'a déjà entendu, il se repete.
00:29 Moi aussi, j'ai pensé à le faire quand je l'ai sauvé, la vérité.
00:31 - Et pourquoi tu ne l'as pas fait ?
00:33 - Que pensez-vous, père ?
00:34 - J'ai pensé que le convaincre n'avait pas de sens.
00:38 - Et encore, je ne sais pas comment tu l'as convaincu, après tout ce qu'elle sait.
00:42 - Et je suis surprenant que tu lui aies raconté tout.
00:44 La plupart des hommes voulaient avoir leur femme enceinte.
00:47 - Oui, je le reconnais, elle se porte très bien.
00:49 Trop bien.
00:51 - Alors, quel est le problème ?
00:52 - J'ai peur de le perdre, Hanna.
00:55 - Et elle sait ce que tu penses ?
00:57 - Non.
00:58 Non, je suis enthousiaste avec elle.
01:00 Je lui dis que tout va bien, mais...
01:02 Mais bien sûr.
01:03 - Tu as peur que le changement soit pire, non ?
01:05 - Non, j'ai peur de le perdre quand nous nous séparerons.
01:08 - La seule façon pour que ta mère ne te gère pas, c'est en faisant ce que tu veux toujours.
01:13 Et pas ce qu'elle veut.
01:14 - La théorie est facile.
01:17 - Alors, Manuel, qu'est-ce que tu veux faire de vrai ?
01:22 - Tu n'as pas intérêt à tout.
01:24 - Tu m'as déjà entendu.
01:26 Tout, sauf toi.
01:32 - C'est pour ça qu'il faut qu'on laisse tomber le coeur, Hanna,
01:34 et qu'on arrête de penser à ce que veulent les autres.
01:37 - Qu'est-ce qui te prend ? Je ne peux pas t'embrasser.
01:40 - C'est que je ne peux pas me lire de la tête, Santos.
01:42 Et je ne peux pas arrêter de penser que celui qui m'aurait touché serait lui.
01:45 - Non, mais c'est moi, ton amie.
01:48 - Si la seigneure Marquesa s'en souvient que Diego est là,
01:51 après ce qu'elle m'a dit, elle peut se faire une bonne.
01:53 - Non, mais elle ne s'en souvient pas.
01:55 Parce que nous avons beaucoup de couteau.
01:57 Et quand la petre est proche, nous inventons le enfant.
01:59 - Maria, si ça dure, on va s'en souviendre. C'est comme ça.
02:02 - Santos, tu ne t'en souviens pas de rien.
02:04 Ce ne sont pas des insécurités, ni de la maladie, ni rien.
02:07 C'est que Vera ne veut pas que tu te prennes.
02:10 Ni que tu lui parles.
02:11 - Ce n'est pas vrai.
02:13 - C'est vrai.
02:14 La prochaine fois, nous avons elle et elle est grande.
02:17 - Je te l'ai dit, Romulo. Ce n'était pas une bonne idée de l'emprunter.
02:20 - Je crois que c'est trop tôt pour dire ça.
02:22 - Mais elle n'a pas donné de prises de sa nature.
02:24 - Mais ça peut changer.
02:25 - Non.
02:26 Ça ne peut pas.
02:28 - Virtudes a voyagé à un endroit.
02:31 Et quand elle est retournée de ce voyage, tout a été enlevé.
02:34 Il ne reste plus qu'à savoir où elle est allée.
02:38 - Nous devons en savoir plus.
02:40 - C'est son soeur, madame.
02:43 Depuis quelques jours, pour nettoyer sa chambre,
02:47 le service a trouvé beaucoup de découpages de journaux.
02:51 Tous sont des nouvelles sur le même sujet,
02:54 et c'est un sujet inquiétant.
02:56 - Ce map et ses découpages de journaux ont une raison.
02:59 Je vais lutter en guerre,
03:01 en faveur des Français.
03:03 - Non, non.
03:09 Pas ça.
03:10 - C'est une décision infirme.
03:12 Je veux aller lutter en guerre en Europe.
03:14 - C'est fou, ça n'a pas de sens.
03:16 - Non, je crois que c'est mon devoir.
03:17 - Ton devoir ?
03:18 - Oui.
03:19 - Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
03:20 Pourquoi tu viens là ?
03:21 - Les choses se décontrôlent, t'es un idiot.
03:23 Il faut faire quelque chose.
03:24 - Et tu dois le faire.
03:26 Mais tu as refusé de faire de la guerre.
03:29 - Mais c'est depuis longtemps.
03:31 - Non, il y a quelques mois.
03:32 Et je t'ai soutenu parce que j'ai compris
03:34 que tu ne voulais pas être en armée.
03:35 Mais maintenant, je ne comprends rien.
03:36 - J'ai le droit de changer d'opinion, non ?
03:38 - Cette proposition t'a emmené à renoncer ton père.
03:40 Je dois te le rappeler.
03:42 - Non, il ne me faut pas que tu me le rappelles.
03:44 Je sais parfaitement ce que ça a supposé.
03:46 - Mais alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
03:47 Qu'est-ce qui a changé ?
03:48 - Rien, rien n'a changé.
03:49 Je n'ai simplement pas changé d'opinion.
03:50 - Mais ce n'est pas un motif !
03:52 - Alors, Kurro.
03:57 Je ne veux pas que tu te sens infrévaloré.
04:00 Mais tu n'es pas prêt à participer à une guerre de ces dimensions.
04:04 - C'est son point de vue.
04:07 - Ce n'est pas une question de points de vue.
04:10 Ce n'est même pas une question personnelle.
04:12 L'Espagne a retenu sa neutralité dans cette guerre.
04:15 - Oui, la Belgique a aussi été neutre.
04:17 Et ça n'a pas servi à l'invasion de l'Allemagne.
04:20 - Le front est très loin.
04:22 C'est pour cela que nos gouvernants ont conclu
04:24 que participer à cette guerre ne peut pas amener de bonnes choses.
04:27 - Mais je veux lutter pour moi-même,
04:29 pas pour mon pays.
04:31 - Et bien, vous avez le même problème.
04:33 Vous n'avez ni les forces, ni les ressources
04:35 pour vous battre contre cet ennemi.
04:37 Alors je vous demande de vous récapaciter.
04:39 - S'il vous plaît, monsieur,
04:40 faites attention à votre tonton.
04:42 Toutes les guerres sont désagréables.
04:44 Vous vous souvenez comment l'a retourné, monsieur Roméo ?
04:47 Monsieur Baeza, ne vous en faites pas.
04:49 - Je ne voulais pas vous embêter. Je vous en supplie.
04:51 - Curro, il n'est pas nécessaire que tu traites ainsi le monsieur Baeza.
04:55 En plus, il a tout raison.
04:57 Le state de Salvador était désagréable.
04:59 - C'était une autre guerre.
05:00 - Les guerres sont guerres, peu importe où elles soient.
05:04 Et dans cette guerre, des milliers de jeunes ont morti.
05:06 Et les prévisions sont désastroses.
05:08 - Oui, et dans nos mains, il est à terminer tout de suite.
05:11 Mais pour cela, nous devons arrêter les Allemands
05:14 et faire de ce monde un monde meilleur.
05:16 - Personne ne sait quand cela va finir.
05:19 Mais je vous assure que après la guerre, le monde ne sera pas meilleur.
05:23 - Mais ça peut être beaucoup pire.
05:26 - Monsieur, je pense que c'est mieux que je me retire.
05:29 J'ai des tâches à faire.
05:31 - Oui, allez-y.
05:33 - Monsieur, je suis désolé de vous embêter.
05:39 - Curro, écoute-moi.
05:41 Sois sensible.
05:43 Aller à cette guerre, c'est une mort sûre.
05:47 Et je vous garantis que ce ne sera pas honorable.
05:51 - Tout sera plus honorable que de rester à la maison
05:55 quand le monde a besoin de toi.
05:58 - Je ne vais pas te convaincre, n'est-ce pas ?
06:03 - Non.
06:08 Mais je dois te demander quelque chose.
06:11 Ne racontes rien à personne, au moins pour le moment.
06:14 - La famille a le droit de le savoir.
06:18 - S'il te plaît.
06:21 - Tionnonso !
06:31 - Tionnonso !
06:34 - Tionnonso !
06:37 Sous-titrage Société Radio-Canada
06:41 Générique
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10:56 - Le quoi? - La pinça. Que si te cuenta lo que hay pa comer.
11:01 - No, Maria. No es eso. Es que no me siento muy bien.
11:06 - Bueno. Todos estamos con el corazón en un puño por los de Diego.
11:11 Pero saldrá de ésta.
11:13 No me digas que estás poniendo esa cara porque crees que no va a salir de éta.
11:19 - Hombre, no, Maria. Que es que he hecho algo que...
11:22 que no correspondía con las circunstancias y tampoco con las labores de don Sella.
11:26 - Uy, ese son rojo...
11:29 Ese son rojo se lo corresponde a una persona. Y el piloto de aeroplanos...
11:33 ¿Me lo vas a contar o te lo voy a tener que arrancar de la lengua con la pinça?
11:38 - Pues... que soy la mujer más feliz del mundo, Maria.
11:43 - Bien. Eres la mujer más feliz del mundo
11:48 y has hecho algo que no se corresponde con las labores de don Sella.
11:51 - Tu as retossado, Mara.
11:54 - Yo que me alegro, niña.
11:57 - ¿De qué no?
11:58 - Bueno, pues no te alegres tanto porque no era el momento.
12:01 - Bueno, siempre hay el momento de ser feliz.
12:04 Y bueno, cuando las penas nos rodean, es el momento de aprovechar la brisnilla de felicidad.
12:09 Así que cuéntame.
12:10 - ¿Qué quieres que te cuente?
12:12 Pues así hasta mañana en la habitación.
12:16 - ¿Qué tendrás en la habitación?
12:18 Ya sé que salten chispas por dentro.
12:20 - La verdad es que era lo que más necesitaba en el mundo.
12:23 - Estar con él.
12:24 - O muy bien. Así que no te tienes que sentir mal por eso.
12:28 - Ya, pero es difícil no tener un poquito de remordimientos.
12:31 - Hay chorro que te den.
12:32 - Que hay que darle una alegría a este cuerpo.
12:35 - Toma, anda.
12:37 - Callate.
12:39 - Déjame en paz.
12:43 Déjame en paz.
12:44 - Señor Artus, permita que me siente con usted.
13:08 - Claro muchacho, no faltaría más.
13:10 - Gracias.
13:12 - C'est vous, l'un des plus amables que l'on peut trouver dans cette maison.
13:15 - Il y a beaucoup de choses ici qui ne me dépassent pas.
13:19 - Comme par exemple le café.
13:21 Vous ne l'avez pas préparé, non ?
13:23 - Non.
13:24 - C'est préparé par Delis y Mona, les cuisinieres.
13:27 - Ça explique le poisson de bar.
13:29 Il y a un temps, j'étais au travail chez des condes qui ont des cafés comme celui-ci en Cuba.
13:35 - Ça sonne très "seigneurial".
13:37 - Et là, ils avaient le café le plus exquis que j'aie jamais goûté.
13:41 - Rien à voir avec celui-ci.
13:43 - Je peux croire.
13:44 - En tout cas, au moins ce fango permet de nettoyer la tête.
13:48 - Mais cette maison que vous m'avez inventée n'est pas la seule dont vous m'avez parlé, non ?
13:53 - Ça peut être.
13:55 - C'est que malgré votre jeune âge, on voit que vous avez servi beaucoup de gens.
14:00 - C'est vrai.
14:02 - Combien exactement ?
14:03 - Je ne sais plus, de ceux que je me souviens.
14:08 - Je suppose que je n'ai pas encore trouvé un endroit où me retrouver.
14:11 - Pour un motivé en particulier ?
14:13 - Un homme s'est réconforté et ça invite la péresse.
14:17 - Pas dans tous les cas.
14:19 - Bien sûr que non, pas dans le seul.
14:21 - Bien sûr que non.
14:22 - Je suis toute ma vie en service à la seigneur Marquesa et je n'ai pas baissé la garde d'un seul jour.
14:27 - Mais vous êtes une dame hors de la norme, seigneur Arcos.
14:30 - Je me sens très déçue de savoir que, un jour, vous nous laisserez ?
14:37 - Je n'ai pas encore trouvé un endroit où me retrouver.
14:39 - Et comment doit être cette maison ?
14:43 - Quel genre de gens sont les meilleurs pour vous ?
14:46 - Et qui dit que je dois servir toute ma vie ?
14:49 - Et à quoi vous serviriez alors ?
14:51 - Je ne sais pas.
14:54 - Mais je suis sûr que je vais me laisser cette vie et alors, je serai celui à qui servir.
15:00 - Vous êtes ambitieux, sans doute.
15:03 - Vous avez quelque chose de mal dans ça ?
15:06 - Non, non, non. Pas du tout. C'est la seule façon de faire quelque chose dans cette vie.
15:11 - Il y a des gens qui disent que je construis des castles en l'air et que je rêve d'un impossible.
15:16 - Non, il n'y a pas de raison de dire ça.
15:18 - En fait, le garçon de Linaha, le déceudé père de la seigneur Marquesa, a réussi à faire une grande fortune, seul en partant de la nulle.
15:26 - Et comment l'a-t-il fait ?
15:28 - En faisant les Amériques, comme tant d'autres. Il a réussi à faire une fortune en Poga.
15:33 - Un Indien ?
15:35 - Et il est revenu comme un grand homme.
15:37 - Quand il est revenu, il a voulu donner à ses filles une meilleure vie que la sienne et la plus émerveillée des éducations.
15:44 - Et à la juge de la Marquesa, il n'a rien fait de mal ?
15:47 - Que s'est-il passé de son autre fils ?
15:50 - Mme Eugénie.
15:51 - Mme Eugénie est la mère de M. Victor.
15:54 - Et malheureusement, elle ne se sent pas très bien.
16:00 - Elle est entrée dans un sanatorium.
16:04 - Je le lame.
16:05 - Si c'est la mère de M. Victor, alors...
16:08 - C'est la femme du capitaine de la mata.
16:10 - C'est ça.
16:11 - Cela explique sa présence ici ?
16:13 - Bien sûr.
16:14 - Et si tu es discret, je te dirais que ce homme n'est qu'une garrapate qui s'en profite pour la générosité des seigneurs Marquesas.
16:21 - Ne t'en fais pas, je suis un tombeau.
16:24 - En plus, de ce que j'ai pu voir, vous avez toute la raison.
16:27 - Je vous remercie de m'avoir eu la valeur de me le dire.
16:32 - Vous me paraissez une personne digne de confiance.
16:34 - Et vous, Mme Arcos, vous êtes la seule personne vraiment professionnelle dans cette maison.
16:40 - Ah oui ? Merci.
16:42 - A vous, pour vos sages conseils.
16:46 - J'espère que tout le monde saura les apprécier.
16:49 - Je me demande si quelqu'un peut faire des oiseaux sourds d'eux.
16:53 - Si je vous le disais.
16:54 - Ne me le dites plus. Mme Pia.
16:57 - Qu'est-ce qui se passe avec Mme Darre ?
17:01 - Je vous assure que vous l'avez alerté pour qu'elle fasse ses tâches correctement.
17:04 - Mais que sais-tu de ça ?
17:07 - Que depuis un moment, elle ne sort pas de sa chambre parce qu'elle est en train d'attendre un enfant malade.
17:13 - Comment ? Que l'enfant de Mme Pia soit là, c'est la promesse ?
17:18 - La main, ici.
17:23 - Et l'autre, ici.
17:26 - Blanca, ce n'est pas très courageux.
17:30 - C'est ce que le tango est allé pour.
17:32 - Répartir un peu de ce qui est déjà fait.
17:34 - D'accord, essayons.
17:37 - D'accord.
17:38 - Deux, cinq.
17:42 - Je suis de retour.
17:43 - Où as-tu appris ça ?
17:45 - De retour de Pérou, j'ai passé par des milongas de Buenos Aires.
17:49 - Milongas ? - Oui.
17:51 - C'est une sucre de Simone Candela ?
17:53 - Non, ce sont les salles où se baille le tango.
17:56 - Et là, j'ai appris quelque chose.
17:59 - Quoi ?
18:00 - Que dans le tango, l'embrassement est fermé.
18:03 Les couples doivent danser avec la partie supérieure du corps, comme ça, en se battant.
18:07 - Et quand on respire ?
18:12 - Manuel, laisse-toi.
18:15 Tu, concentre-toi sur le passage vers le compas de la musique.
18:19 - Blanca, il n'y a pas de musique ici.
18:21 - Je sais, tu n'en as pas besoin.
18:23 C'est dans nos têtes et dans nos cœurs.
18:28 - C'est bien.
18:29 Et comment savons-nous qu'on entend la même chose ?
18:33 - Ne t'en fais pas.
18:34 Dans le tango, il y a beaucoup d'improvisation.
18:37 - Et comment... comment improvisons-nous en même temps ?
18:41 - Manuel, mais pourquoi penses-tu que nous sommes si proches ?
18:45 Regarde, on peut utiliser les mains, ou les bras,
18:49 même les jambes !
18:51 - Blanca, écoute-moi.
18:55 Tu as essayé et c'est très bien, mais...
18:58 c'est clair que je ne suis pas né pour danser.
19:00 - Peut-être que si nous essayions des pas plus simples ?
19:02 - Ou peut-être que si je me renais ?
19:04 - Et si nous nous assiedsions ?
19:07 - Ça me semble bien.
19:09 J'étais déjà surprenue que tu aies accepté de danser avec moi.
19:13 - Bien, pour essayer.
19:14 - Tu extraviais toujours ton carnet de danse pour éviter les coups de pieds.
19:18 Qu'est-ce qui s'est passé ?
19:20 - Tout le monde a le droit de changer.
19:24 Et de réaliser nos rêves.
19:26 Ce n'est pas ce que nous parlons ?
19:29 Oui, nous parlons de beaucoup de choses.
19:32 - Par ailleurs, ce matin, je leur ai dit à vos parents
19:37 que tu avais visité les terres avec les renforts.
19:41 - C'est une bonne excuse.
19:43 Merci.
19:46 - Bien.
19:47 Si tu penses que je vais être satisfaite de ça, tu es prêt.
19:53 - Je vais pleurer dans l'enfer pour mentir, je veux savoir comment ça s'est passé.
19:58 - Ça s'est bien passé.
20:01 - Ça s'est bien passé de manière passionnée ?
20:05 - On pourrait dire que oui.
20:07 - Alors c'était très bien.
20:09 - Je te l'ai déjà dit.
20:10 - Manuel, quelle émotion.
20:14 Tu te vois très heureux.
20:16 - C'est parce que quand je suis avec elle, c'est comme si tu touchais le ciel.
20:22 - Comme quand tu voles avec ton avion.
20:24 - C'est mieux.
20:26 - Je suis très heureuse.
20:29 Vraiment, pour toi et pour Hannah, bien sûr.
20:33 - Blanca, rien n'aurait pu se passer sans toi.
20:38 - Pourquoi me rumeurer ?
20:40 - Je ne veux pas abuser de ta confiance, mais...
20:44 Il y a quelque chose que je veux te demander.
20:48 - Qu'est-ce que ?
20:51 - Oui, les choses qui me manquent.
20:53 - Une tisane, madame Darryl ?
21:11 - Oui.
21:18 - Est-ce convenant de préparer un tisane ?
21:21 Je comprends que pour les petits enfants, c'est la main de saint.
21:26 Et tu peux l'emmener chez son fils, qui est dans son dormitoire.
21:30 - Qui t'a dit ça ?
21:33 - Quelqu'un que tu n'as pas encore pu affronter.
21:37 - Mais qui est ce...
21:39 - Arrêtez.
21:43 - Les saints.
21:46 - C'est ce qui m'importe le moins, madame Pia.
21:48 Ce qui m'importe, c'est que vous avez dénoncé l'ordre exprès de la marquise de l'amener chez son fils.
21:54 - Mme Arcos, mon fils est malade.
21:58 Et il est avec quelqu'un qui doit l'aider, sa mère.
22:01 - Je vois.
22:03 Mais ce n'est pas le problème des marquises.
22:06 Et c'est elles qui sont les plus en danger,
22:09 en tant que fils ici.
22:11 - Tu sais ce que je te dis ?
22:15 Que faites ce que vous voulez avec cette information.
22:18 - Vous me déconnez ?
22:21 - Non.
22:22 Je vous dis de dire ce que vous voulez à qui que vous voulez.
22:25 - Oui.
22:28 - Oui.
22:29 Parce que je suis très fatiguée.
22:31 Je suis fatiguée de lutter.
22:34 - Et contre qui vous luttez ?
22:36 - Contre qui, non, madame Arcos.
22:38 Contre quoi ?
22:41 - La maladie de... de Diéguito ne remette pas.
22:45 Et je me nie à ce que je tue un homme et une femme qui ne soit pas sa mère.
22:50 Je suppose que vous comprenez mieux que personne.
22:53 Alors maintenant,
22:56 avec cette information, si vous voulez, allez et racontez-le à Mme Marquesa.
22:59 Mais je vous demande de me laisser en paix.
23:02 [Musique]
23:19 - D'accord.
23:20 D'accord.
23:21 Vous avez ma parole, je le ferai.
23:23 - Merci de mon cœur, Blanca.
23:25 Mais souvenez-vous que de ça...
23:27 - Ou ni une seule parole.
23:28 - Allez.
23:31 [Rires]
23:32 - Père.
23:36 - Bonsoir.
23:38 - Bonsoir.
23:40 - Quelle joie de te revoir, Manuel.
23:41 Ta amie nous avait dit que ce matin, tu avais sorti avec des vendeurs.
23:47 - Et c'est comme ça que tu es parti.
23:49 - Je ne savais pas que tu étais au courant des changements de la finca.
23:53 - Et je ne l'étais pas, père.
23:56 C'est pour ça que je suis parti, pour connaître les premiers.
23:59 - C'est pour ça que tu es parti, pour connaître les premiers.
24:00 - Je suis heureuse de savoir que tu t'inquiètes pour les affaires de la famille.
24:04 - Bon, c'est fini. Je suis aussi membre de cette famille.
24:08 - Je vois.
24:10 Et avec qui as-tu été?
24:11 - Braulio.
24:13 - Avec... avec M. Braulio.
24:15 - Oui.
24:17 - Alors, tu as été à la finca des Alcornocales.
24:20 - Effectivement.
24:22 - C'est un bon chemin jusqu'ici.
24:24 - Et c'est pour ça que tu n'es pas arrivé à l'heure de la nourriture, non?
24:29 - Oui.
24:30 Mais ne t'en fais pas, je...
24:33 Je suis revenu, j'ai mangé quelque chose de léger.
24:35 - Et que faites-vous ici, si vous pouvez le savoir?
24:40 - Bien, vous verrez...
24:42 - Je lui ai enseigné à Manuel de danser le tango.
24:45 - Le tango?
24:46 - Et pourquoi exactement ce dansement si indécoré?
24:50 - En réalité, techniquement, nous ne dansons pas le tango,
24:54 parce que nous n'avons aucun disque avec cette sorte de musique, alors...
24:57 - Non, en réalité, c'est plus une interprétation libre de la même.
25:02 - Oui, effectivement.
25:03 En plus, ce n'est pas indécoré.
25:06 En fait, si vous le souhaitez, je suis sûr que Blanca peut vous montrer quelques pas.
25:09 - Ce ne sera pas nécessaire, merci.
25:12 - Merci.
25:13 - Lopez, je me suis déjà fait un délire.
25:34 C'est pour la garniture, non?
25:37 Salvador, c'est la salle de diner.
25:40 Comment on voit que tu as ton câble à l'autre côté?
25:42 - Tu me vois autant?
25:43 - Oui, tu te vois beaucoup.
25:44 Je me suis déjà fait un délire ce matin et ça me préoccupe.
25:46 - Ne t'en fais pas, ce matin, j'ai été trop d'un malade avec toi.
25:50 Puis j'ai pensé à la distance et je crois que ce ne sera pas pour autant.
25:55 - Ah non?
25:56 - Non.
25:57 En plus, je pourrais toujours aller travailler au Palais des Tuques de Orontes,
26:00 si tu veux avoir un endroit libre là-bas.
26:02 - Tu partirais de la promesse?
26:04 - Je veux être avec Maria, Lopez.
26:09 - Je comprends.
26:11 Il ne me reste plus qu'à perdre mes deux meilleurs amis,
26:14 en ce moment.
26:15 - Pourquoi dis-tu ça?
26:18 - Parce que je suis sûr que tu seras là,
26:22 et que Vera sera là.
26:23 - Oui, mais je ne comprends pas pourquoi on doit voir Maria et moi avec Vera.
26:26 - Je ne veux pas me laisser seul et que Vera pense que...
26:32 que je suis insignifiant.
26:35 - Mais quelle bêtise que tu viens de dire, Lopez.
26:38 Tu n'es pas insignifiant, ni du tout.
26:40 Pourquoi penses-tu ça?
26:42 - Je ne sais pas, Salvador. Je me suis passé la tête.
26:45 - Bien, utilise cette tête de laquelle tu parles pour quelque chose de plus enrichissant.
26:49 - Oui, mais c'est que j'étais libre.
26:51 - A toi, tu n'as jamais passé quelque chose de similaire.
26:53 - A moi?
26:54 Penser que je suis moins que Maria Fernandez?
26:56 Bien, je pense que je le suis tous les jours.
27:00 Mais dans mon cas, je crois que c'est vrai.
27:05 Je n'ai pas reçu le poste de premier lacayo et...
27:08 Regarde, elle a reçu un poste beaucoup meilleur et dans un autre palais.
27:11 - Salvador, vous êtes vraiment valables.
27:13 - Bien, je te remercie pour ton opinion totalement impartiale, ami.
27:18 Regarde, je crois que notre plus grand problème, c'est que nous lui donnons trop de tournures à la tête.
27:23 Donc, il vaut mieux qu'on oublie toutes ces "obfuscations" que nous avons.
27:27 - Je suis d'accord avec toi parce qu'ils ne conduisent pas à rien de bon.
27:30 - Et que, au long terme, ils nous feraient des problèmes avec Maria et avec Vera, c'est sûr.
27:34 - Pas si longtemps.
27:36 - Que veux-tu dire?
27:38 - Que Santos, le fils de Don Ricardo, va derrière Vera sans regard.
27:44 - C'est vrai?
27:46 - Oui.
27:47 Entre Santos et Vera, c'est une chose et je le tue en toute règle, Salvador.
27:51 - Mais qu'est-ce qui se passe? Il ne sait pas que c'est ta copine?
27:53 - Oui, il le sait.
27:54 - Mais comment peux-tu être si impudente et si rastre?
27:58 - Il fera tout ce que tu veux, mais il est très courant.
28:01 Et j'ai peur que Vera se fasse attention à lui.
28:03 - Tu n'as pas pensé à le faire arrêter, à lui donner un avis?
28:08 - Salvador, j'ai parlé avec lui et de manière très raisonnable.
28:11 Mais il m'a répondu de manière très impudente en me disant que,
28:13 même si je commence un amour, il finit tout.
28:15 - Il t'a dit ça?
28:17 - Oui, il m'a dit ça.
28:18 - Il fera tout ce que tu veux, mais il est imbécile.
28:23 Il a pas envie de le faire partir?
28:26 - Salvador, bien sûr que je veux le faire partir.
28:28 Mais j'ai maintenu le type.
28:30 Et je crois que c'est le meilleur choix.
28:32 - Oui, tu as bien fait.
28:34 Et toi, comment vas-tu?
28:37 - Je suis peur.
28:40 Parce que on s'est distancié de Vera à cause de son apparence à la promesse.
28:44 Et elle ne le refuse pas, mais...
28:46 Je ne sens pas qu'il n'y ait changé rien, même si on s'est reconcilié.
28:50 - Je ne sais pas, je crois que tout ça est dans ton imagination.
28:53 Si non, regarde, ce moron vient de la promesse et il a mal à tout le service.
28:58 - Bien sûr, à tout le moins à Doña Petra.
29:00 - J'aimerais te croire, mais...
29:04 - Crois-moi, Lopez, vraiment.
29:05 Vera est une fille trop prête pour être avec un mec étreffé et un imbécile comme Santos.
29:11 En plus, elle t'aime.
29:14 - Bien sûr.
29:19 - Oui, oui.
29:20 - C'est bon.
29:21 - C'est bon.
29:22 - Madame Martissa.
29:36 - Monsieur le comte de Agnès.
29:39 Quelle surprise de vous voir ici, loin de tout le monde.
29:43 Vous ne vous retrouvez pas en cachette ?
29:46 - Non, je voulais juste profiter de la lecture du journal.
29:50 - Ne vous inquiétez pas.
29:52 Nous savons tous que vous êtes un intrépide.
29:55 - Je savais que vous vouliez venir me parler.
30:00 - Et comment je ne voulais pas vous parler ?
30:02 Je suis venu ici pour faire l'excuse d'amour à Catalina pour la faire partir de mon présence.
30:09 Et vous aviez un plan occulte beaucoup plus grand.
30:12 Je reconnais que j'ai commis un erreur en le sous-estimant.
30:18 Ça ne me passe pas.
30:20 Mais vous n'aviez pas l'air d'être un peu d'un.
30:22 C'est sûr que vous m'avez trompé.
30:25 - J'ai cru que je pourrais faire partie de mon business avec notre plan.
30:29 Mais vous avez eu un coup de coeur quand...
30:31 - Quand quoi ?
30:34 Vous avez eu un coup de coeur quand vous vous êtes fait amourir d'elle ?
30:37 - Oui, vous le savez.
30:38 - C'est romantique, non ?
30:40 Je suppose que ça donne une note de couleur à la vie d'un trafiquant d'armes.
30:44 - J'ai essayé de me débrouiller de ce business pour protéger Catalina, mais ce n'était pas possible.
30:48 - Ce n'est pas avec moi que vous avez à vous excuser.
30:51 Il y a une autre personne qui est encore plus en colère avec vous.
30:54 - Je sais.
30:56 - La vérité, c'est que ce serait une peine que Amando, comme il aime Catalina, la perde.
31:01 - Je ne l'ai pas encore récupérée.
31:03 - Ni va le faire.
31:04 À moins que je paye un prix, bien sûr.
31:07 - À quoi tu parles ?
31:11 - Vera, je suis sûre que le business d'armes vous a fait de grands bénéfices.
31:16 Alors, maintenant, ce donner est mien.
31:20 - Comment ?
31:23 - Ce que je vois.
31:24 Vous avez fait des affaires à ma maison, en posant en danger toute ma famille.
31:28 Vous me conviendrez que ce donner me pertenait ?
31:31 - Non, non, non, je n'y suis pas d'accord.
31:33 Et ce n'est pas même pas autant de donner que vous imaginez.
31:35 J'ai dû payer à Jeronimo sa part, plus la part que le capitaine de la mata avait.
31:39 - Très bien, alors ce qui reste est mien.
31:41 - Mais pourquoi ?
31:43 - Parce que si vous ne le faites pas, je vais raconter à Catalina ce que consistait notre pacte.
31:47 Et quelles étaient vos intentions quand vous vous êtes approchée d'elle.
31:50 Vous avez été très courageuse en racontant toute la vérité à mon mari.
31:54 Mais nous savons tous que vous avez laissé quelque chose dans le tintel.
31:57 - Vous aussi, vous serez perjudicée si vous le racontez.
32:00 - Pas autant que vous, je vous le rassure.
32:06 - Et que pense le marquis quand il s'en rend compte que vous pensiez éloigner votre fille de la promesse ?
32:11 - Capiera le temporal, ne vous en faites pas.
32:15 Mais vous ne verrez plus Catalina.
32:19 - Ça fait longtemps que je ne regarde pas le journal des hommes.
32:31 Parce que c'est toujours la guerre, la guerre et plus la guerre.
32:33 - La situation est très difficile.
32:34 Je ne sais pas comment ça va finir, sincèrement.
32:36 - J'espère que ça finira bientôt.
32:38 Et avec le moins de morts.
32:40 - Honnêtement, je le vois compliqué.
32:43 - Mais que les bons gagnent.
32:45 Et ainsi, nous aurons quelque chose à célébrer.
32:47 - Je ne crois pas qu'il y ait quelque chose à célébrer dans une guerre.
32:49 - Moi aussi.
32:51 Les guerres sont horribles.
32:53 - Je suis fière.
32:55 - Il vous arrive quelque chose, monsieur Baeza ?
32:58 - Rien ne m'arrive, qui m'en aura ?
33:00 - Pourquoi vous ne parlez pas avant le dîner ?
33:02 - Pour attaquer le sujet de la guerre.
33:04 - Parce que c'est un sujet horrible.
33:05 Ces pauvres garçons,
33:08 qui se battent,
33:10 souffrent et mourir.
33:12 - Je suis désolé, monsieur Romea.
33:14 Je ne voulais pas en parler.
33:16 - Nous sommes tous en colère, monsieur Baeza.
33:32 Vous avez l'air particulièrement affecté.
33:33 - Je suis affecté, mais je ne sais pas qui parler.
33:36 - Est-ce qu'il y a eu quelque chose à l'avant ?
33:40 - Pas exactement.
33:42 - Ne vous en faites pas, monsieur Baeza.
33:44 - Rappelez-nous ce qui vous est arrivé.
33:46 - Rien de grave.
33:47 - C'est bon, je vais vous le dire.
33:51 Vous allez le savoir bientôt.
33:54 C'est le petit monsieur Curro.
34:00 - Qu'est-ce qu'il a ?
34:01 - Il a une idée de la tête.
34:03 C'est ce qu'il a.
34:04 Il a décidé d'aller à la guerre.
34:07 - Vous parlez de la guerre d'Europe ?
34:12 - C'est ça.
34:13 - Disle assiste.
34:15 Espérons qu'il revienne
34:16 en santé et en sécurité.
34:18 Et plus fortifié dans sa fierté.
34:20 - Comment dit-il ?
34:22 - Les guerres ont toujours existé.
34:23 Et ce sont les jeunes qui les combattent.
34:26 - Qu'est-ce qu'il dit ?
34:29 - C'est fou.
34:30 - Si même notre pays n'y participe pas.
34:32 - Il va se lister comme volontaire.
34:34 - Pourquoi il ferait ça ?
34:36 Il ne sait pas où il est.
34:38 - Bien sûr que non.
34:39 Le marqués n'a pas réussi à le récapaciter.
34:42 - Une chose c'est de vivre la guerre de l'extérieur.
34:45 Les journaux, les romans.
34:47 Et une autre chose très différente c'est
34:49 de vivre en votre sang.
34:50 Dans la guerre il n'y a pas d'héroïcité.
34:53 Il n'y a pas de bénéfices.
34:54 - Bien sûr que non, monsieur Romea.
34:56 - La guerre c'est tout
34:58 sang,
34:59 mort,
35:01 misère,
35:02 douleur,
35:03 bois.
35:04 La guerre ne rend pas les hommes plus forts.
35:07 Elle les transforme en monstres.
35:11 [Musique]
35:14 [Musique]
35:18 [Musique]
35:22 [Musique]
35:26 [Musique]
35:30 - Allez-y.
35:31 Comme on dit, tu es chez toi.
35:34 - En plus, dans ce cas, c'est littéralement vrai.
35:38 Il y a quelque chose d'intéressant dans la presse.
35:41 - Oui.
35:43 Les submarines allemands sont arrivés au Baltic.
35:46 - Oui, j'ai lu ça avant.
35:48 - Ces putains de submarines vont changer le cours de cette guerre.
35:52 Ils ont torpédé un chargeur russe
35:54 et ont tué la vie de 597 hommes.
35:58 - Pauvres garçons.
35:59 - Ils étaient des "cannons", comme on dit.
36:03 - J'imagine que la plupart des qui y sont sont...
36:06 - Pourtant, cette guerre se déroule loin d'ici.
36:10 - Pas si loin.
36:12 Au moins, pas si loin de ce palais.
36:15 - Que veux-tu dire ?
36:17 - Curro m'a demandé de ne pas le dire à personne.
36:22 Mais je ne vais pas rester en armes.
36:25 - En armes.
36:26 - Qu'a-t-il dit ?
36:28 - Il est en train de se préparer comme un volontaire.
36:32 - Dans quel camp ?
36:34 - Dans l'allié. Mais qu'est-ce qui le fait ?
36:37 - Je ne sais pas qui a le plus de chances de gagner.
36:41 - Je vais te dire qui va perdre.
36:44 Ton fils, Curro.
36:46 Surtout si tu ne fais rien pour l'éviter.
36:48 - Moi ?
36:50 Qu'ai-je à faire ?
36:52 - Pour commencer, tu as fait clair que je ne suis personne pour faire des opinions sur sa vie.
36:55 - C'est pas l'important. C'est une question de vie ou de mort.
36:59 - Une question dans laquelle tu devrais montrer ton valeur.
37:02 Comme volontaire, tu as dit ?
37:05 Qui dirait ?
37:08 Au final, il va se trouver qu'il a hérité de mes affaires.
37:12 - Mais alors tu es d'accord ?
37:16 - Bien sûr que oui.
37:18 Le combat est courte, ça fera un homme.
37:21 - Mais tu vas lui permettre de mourir ?
37:22 - Je ne risque pas le destin des hommes sur ce front.
37:25 Il est dans son bras de revenir d'une pièce ou non.
37:27 - Lorenzo !
37:29 - Tu te trompes vraiment ?
37:31 Tu te surprends vraiment que je souhaite que mon fils se colme de honneurs dans une guerre, Alonso ?
37:35 Tu parles avec un capitaine de l'armée ?
37:37 - Mais Curro n'est pas un soldat. Il ne sait même pas tirer, pour l'amour de Dieu.
37:41 - Confions-nous que je suis bien distingué alors.
37:43 - Le dire à cette guerre, c'est comme le dire directement au Paredón.
37:47 - Je n'y suis pas d'accord.
37:50 - C'est précisément dans le front glorieux où les hommes démontrent de quelle maison ils sont faits.
37:53 Seuls ceux qui le méritent de vérité survivent.
37:56 - Ce que tu dis n'a aucun sens.
38:00 - Alonso, aucun père veut survivre à un enfant.
38:06 Mais si le destin de Curro est de mourir, c'est parce que Dieu le veut.
38:10 Et je te rappelle qu'il n'y a rien de plus honorable que de donner la vie en combat.
38:14 - Je te rappelle qu'il n'y a rien de plus honorable que de donner la vie en combat.
38:16 - Je te rappelle qu'il n'y a rien de plus honorable que de donner la vie en combat.
38:19 [Musique]
38:47 - Curro !
38:48 - Bajanar, qu'est-ce qui te passe ?
38:49 - Quoi ? Qu'est-ce qui te passe ? Qu'est-ce qui te passe ?
38:51 - Chut ! Baisse la voix !
38:52 - Tu peux savoir pourquoi tu dis ça ?
39:00 - Parce que je sais que tu vas t'envoyer comme volontaire dans la guerre en Europe.
39:04 - Mais qu'est-ce que l'a dit l'homme d'Alonso ? Il n'a dit rien à personne.
39:07 - Il n'a pas dit rien à Alonso, il a dit ça à Romulo. Il nous l'a dit à tout le service.
39:10 - Mais ça ne va pas durer longtemps pour qu'on le sache dans tout le palais.
39:13 - C'est clair.
39:15 - Et tu sais ce qui va se passer ? Que personne ne va comprendre pourquoi tu vas.
39:18 - Alors, Curro, dis-moi que ce n'est pas une décision insolite.
39:22 - Bien sûr que c'est. Je veux lutter dans cette guerre.
39:27 - Mais que vas-tu faire devant le front ? Si l'Espagne n'y participe pas.
39:32 - C'est parce que l'Espagne n'a pas de ressources militaires, Hanna.
39:34 - Alors pourquoi vas-tu ? Tu ne te rends pas compte que c'est une foussée ?
39:37 - Une foussée ? La responsabilité serait de rester en bras croisés.
39:40 - Quand l'Allemagne veut se faire le contrôle de toute l'Europe, Hanna.
39:43 - Curro, ce n'est pas ta responsabilité.
39:45 Et tu ne peux rien résoudre.
39:47 Tout ce que tu vas faire, c'est mettre ta vie en grave danger. Tu ne comprends pas ?
39:51 Tu es seulement une goutte au milieu de l'océan.
39:54 - Regarde, j'ai appris quelque chose de toi.
39:58 Ce sont les petites actions qui peuvent changer le monde.
40:01 - Je sais pourquoi tu veux aller en guerre.
40:04 - Bien sûr, je t'ai juste expliqué.
40:06 - Et ça n'a rien à voir avec le destin du monde.
40:08 - Alors tu insinues que je m'en fiche ?
40:10 - Je n'ai pas insinué, Curro.
40:13 Mais je sais parfaitement que tu es hors de toi, par les effets de Martina.
40:17 - Non, ce n'est pas ça.
40:22 - C'est ça, et je le sais.
40:25 Je veux que tu saches que je te comprends.
40:28 Et que je comprends comment tu te sens.
40:30 Parce que quand tu es très amoureux d'une personne,
40:33 et que tu ressens cette forme si intense,
40:36 que tu peux toucher le ciel avec tes mains,
40:39 mais quand cette même personne te fait mal,
40:41 tu peux tomber dans un poêle très profond et très sombre.
40:46 Et je crois que c'est là que tu es.
40:48 - Je m'en fiche de ce qu'il soit.
40:52 Je m'en fiche de ce que tu me dises, Hanna.
40:54 Je vais me préparer.
40:56 Et je vais devoir partir très loin d'ici.
40:58 - Curro, s'il te plaît.
41:01 - C'est ce que je dois faire, Hanna.
41:03 C'est comme ça que je le sens.
41:05 - Mais tu n'as pas de choix.
41:07 Parce que les gens qui t'aiment sont ici.
41:09 Je suis ici.
41:11 Don Alonso est ici et Martine est aussi ici.
41:14 Si tu pars, tu ne lui donneras jamais l'opportunité de te revoir.
41:19 Alors s'il te plaît, reste.
41:21 - S'il te plaît.
41:23 Je suis désolé.
41:29 Je suis désolé, Hanna.
41:32 J'ai pris la décision.
41:34 Je suis désolé.
41:36 J'ai pris la décision.
41:38 Je suis désolé.
41:40 Je suis désolé.
41:43 Je suis désolé.
41:45 Je suis désolé.
41:48 Je suis désolé.
41:51 Je suis désolé.
41:53 ...
42:04 - Et rappelle-moi, Blanca, le plus important.
42:06 - Oui, je sais.
42:08 - Vous pouvez savoir où vous allez si tôt ?
42:10 Et surtout,
42:12 si heureux ?
42:14 - Bonjour, mère.
42:16 On part ?
42:18 - Vous ne mangez pas avec la famille ?
42:20 - Non.
42:21 On va le faire dans le village.
42:23 On va à Lujan pour faire des recettes.
42:25 Blanca doit aller à la stafette
42:27 pour prendre des cartes photographiques
42:29 envoyées de la capitale.
42:31 - C'est ça.
42:33 Je ne voulais pas empoisonner le service
42:35 avec mon correspondance.
42:37 - C'est mieux comme ça.
42:39 Je dois aussi aller chercher le clocheur.
42:41 - Le clocheur ?
42:43 - Oui, mon cloche.
42:45 Il s'est dépassé.
42:47 - Vous devez aller le chercher.
42:49 - On a entendu que le clocheur
42:51 est un homme très maniaque.
42:53 Quand il va travailler,
42:55 il ne va pas aimer que les gens le molestent.
42:57 - On va le voir d'abord,
42:59 il va prendre sa stafette.
43:01 - C'est ça.
43:03 Mais ne vous en faites pas,
43:05 on reviendra pour manger avec la famille.
43:07 - Manuel, est-ce que c'est une bonne idée
43:09 de vous faire passer avec une femme
43:11 quand la mort de votre femme est si récente ?
43:13 - Manuel, si vous le souhaitez,
43:15 on peut attraper le voyage pour un autre jour.
43:17 - Comment ?
43:19 - On va chercher les cartes
43:21 à un autre moment.
43:23 - Non.
43:25 On va y aller comme on avait planifié.
43:27 - Vous êtes d'accord avec ce que vous avez dit ?
43:29 - Manuel, vraiment ?
43:31 - Non.
43:33 - Manuel, fais le fait de faire attention à ton amie.
43:35 On a déjà eu assez de mal
43:37 contre les dux des enfants.
43:39 Comment pour que tu la mettes en feu ?
43:41 - S'il vous plaît.
43:43 - Très bien.
43:49 Fais ce que vous voulez,
43:51 vous êtes déjà un adulte.
43:53 Mais qu'est-ce que c'est ?
43:55 Vous n'avez pas vu ça ?
43:57 Cet cas, s'il vous plaît.
43:59 Faites le fait de le régler.
44:01 Une bande de nuls.
44:03 - Maman ?
44:21 - Fille,
44:23 j'aimerais que tu me fasses un favor.
44:25 J'ai préparé ces tortillettes de camarades
44:27 et j'aimerais que tu me donnes ton avis.
44:29 - Pourquoi ?
44:31 - Parce que je me suis mis créative.
44:33 J'ai mis du perejil,
44:35 de la herbe,
44:37 et j'aimerais que tu en prennes une
44:39 pour voir ce que ça porte.
44:41 - Mais vous avez déjà dit ce que vous avez mis.
44:43 - Ah.
44:45 C'est vrai.
44:47 - Vous mentez très mal, maman.
44:49 - Fille, je...
44:51 J'ai commencé à me demander et j'ai tout raconté.
44:53 - Vraiment ?
44:55 - J'ai parlé à Marthos et à Antonito
44:57 et j'ai décidé de ne pas le faire
44:59 parce que je me suis rendu compte qu'il n'allait pas servir.
45:01 Il était très en colère.
45:03 - Tu me mens, je sais.
45:05 Je me souviens, quand tu étais petite,
45:09 que...
45:11 que je suis entrée dans la cuisine
45:13 et que je t'ai fait un bain de farine
45:15 de haut en bas.
45:17 - Je ne me souviens pas.
45:19 - Tu étais en train de manger
45:21 et tu as cassé le bain de farine.
45:23 Et je t'ai demandé ce qui s'était passé.
45:25 Tu te souviens de ce que tu m'as dit ?
45:27 - Que c'était la faute de Rita.
45:29 - Oui.
45:31 La chienne avec laquelle tu jouais
45:33 je savais que c'était une menthe
45:35 parce que la chienne,
45:37 c'était impossible qu'elle fasse un bain de farine.
45:39 Et il n'y avait pas
45:41 de traces de la chienne
45:43 nulle part.
45:45 Et je sais que tu mentais
45:47 parce que tu faisais ce geste
45:49 que tu fais maintenant de flipper très vite.
45:51 Je sais que quelque chose s'est passé
45:55 en mars.
45:57 Je crois que ça n'a rien à voir
45:59 avec ton frère Antoine.
46:01 Je dois que tu me dises ce qui s'est passé.
46:03 - Je ne vais rien dire à ma mère.
46:07 Je suis désolée.
46:09 Donc arrête de me demander.
46:11 - Je suis désolée encore plus.
46:13 Je suis ta mère et je dois t'aider.
46:15 Je dois insister sur la tortille de camarade
46:17 jusqu'à ce que tu me dises ce qui s'est passé.
46:19 - Theresa.
46:21 Theresa m'a accordé
46:23 comment on planche les vêtements en sèche
46:25 et c'est une leçon que je ne peux pas perdre.
46:27 - Bien sûr, ma fille.
46:29 Marchez.
46:31 - On en parlera un autre moment.
46:35 - Alors ?
46:39 - Je pense que c'est une très bonne idée
46:41 de substituer le déjeuner familial
46:43 pour ça.
46:45 - Mais je dois te confier
46:47 que je ne t'ai pas apporté seulement pour boire du champagne.
46:49 - Ah non ?
46:51 - Non.
46:53 Je voulais te donner ça.
47:01 - Bien alors...
47:09 Merci beaucoup, Ayala.
47:11 - Ayala ?
47:13 Mais...
47:15 Pourquoi me donnes-tu un arbre ?
47:17 - Un arbre ? Non. C'est un bonsai.
47:19 - Un quoi ? - Un bonsai.
47:21 C'est un arbre de vrai, mais en miniature.
47:23 Il est présenté sur une plaque
47:25 et tu prends son nom.
47:27 - Je n'avais jamais entendu parler
47:29 de quelque chose comme ça.
47:31 - En Asie, c'est très commun.
47:33 C'est un symbole de dédication et de patience.
47:35 - Et pourquoi ?
47:37 - Parce que pour les cultiver,
47:39 il faut tous les moyens.
47:41 Les poissons, les transplants, les moules...
47:43 - Tu penses vraiment
47:45 que je pourrais faire quelque chose comme ça ?
47:47 - J'espère que tu apprécies
47:49 parce que ça m'a duré beaucoup de temps.
47:51 - Bien.
47:53 Alors je vais être très prudente.
47:55 Et merci, encore une fois.
47:57 - Merci pour l'accepter.
47:59 Et sois au courant
48:01 que c'est un symbole d'éternité.
48:03 C'est ce que je veux que ça signifie pour nous.
48:05 Un symbole
48:07 de notre amour éternel.
48:09 - Alors,
48:11 c'est une grande responsabilité.
48:13 - Je t'aiderai à le garder.
48:15 - Martina, qu'est-ce qui se passe ?
48:17 - Ils nous ont appris.
48:19 - Apprendre de quoi ?
48:21 - Ils ne savent rien de ce qui se passe dans le palais
48:23 parce qu'ils sont occupés par leurs blagues
48:25 et leurs blagues d'adolescence.
48:27 - Que se passe-t-il ?
48:29 - Il s'agit de la guerre d'Europe.
48:31 C'est ce qui s'est passé.
48:33 - La guerre ?
48:35 - Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
48:37 - L'Espagne n'est pas en train de participer à cette guerre.
48:39 - Je sais ça et on le sait tous.
48:41 - Alors pourquoi faire des kilomètres
48:43 pour se préparer à l'armée d'un autre pays ?
48:45 - Je trouve ça fou.
48:47 - Merci de le dire, Mère.
48:49 - Il ne doit pas être si évident
48:51 si il a fait quelque chose comme ça.
48:53 ...
49:01 ...
49:03 ...
49:05 ...
49:07 ...
49:09 - Allez-y.
49:11 ...
49:13 - Je suis désolé, Mme Adare.
49:15 Je voulais pas vous embêter.
49:17 - Non, je suis désolée, M. Abbé,
49:19 de me montrer ainsi.
49:21 - Ne vous en faites pas.
49:23 Je sais que vous faites tout pour être forte
49:25 et pour maintenir l'entraide.
49:27 - Oui, mais je n'ai plus beaucoup d'énergie, en fait.
49:31 - Vous devez la conserver.
49:33 Grâce à elle, votre fils se mettra bien.
49:35 - Peut-être c'est pour ça.
49:37 Pour ce qui ne s'améliore pas.
49:39 - Ne dis pas de bêtises.
49:41 Vous faites très bien.
49:43 ...
49:45 - Je peux...
49:47 Je peux vous dire quelque chose ?
49:49 - Oui.
49:51 ...
49:57 - Je me souviens, une fois,
49:59 mon fils était très petit et il se faisait mal.
50:03 Ma femme, Anna, qui, en paix,
50:05 était très triste.
50:07 Je ne savais pas quoi faire
50:09 car je servais le jour et je ne libérais que.
50:11 - Et qu'est-ce qu'il s'est passé ?
50:13 - Il s'est passé que...
50:15 que Santos s'est empeuré.
50:17 Et beaucoup.
50:19 Le médecin ne donnait pas ce qu'il avait besoin.
50:21 Et il avait pratiquement renoncé.
50:25 J'étais tellement désespéré,
50:27 tellement,
50:29 que j'ai même pensé à quitter mon travail
50:31 et m'y dédier pour le soigner.
50:33 - Et il l'a fait ?
50:35 - Non.
50:37 Je me suis gardé calme, je suis resté dans mon poste
50:39 et j'ai commandé sa vie à Dieu, notre Seigneur.
50:43 - Mais alors il a fait comme...
50:45 comme Abraham,
50:47 avec son fils Isaac ?
50:49 - Je ne me suis pas l'esprit de monter dans une montagne
50:51 ni de sortir de l'altar.
50:53 - Mais il l'a laissé en main de Dieu.
50:55 - Et après deux jours,
50:57 le enfant s'est complètement réveillé.
50:59 - Ah, alors...
51:01 Vous avez risqué beaucoup,
51:03 Monsieur Pellicer.
51:05 - Non, pas vraiment.
51:07 C'est ce que je voulais expliquer.
51:11 Regarde,
51:13 nous pensons que les choses sont pires
51:15 que ce qu'elles sont en réalité.
51:17 Et notre esprit
51:19 se met toujours au plus grave.
51:21 - Mais je ne suis pas loin.
51:23 - Non, mais tu ne sais pas
51:25 ce qui se passe à ton fils.
51:27 Et ça lui fait souffrir.
51:29 Jusqu'à ce que tu finisses en amour.
51:31 - Ah oui, sans plus ?
51:33 J'aimerais être aussi optimiste que vous,
51:37 mais...
51:39 Je ne vois qu'à l'instant
51:41 que c'est les obstacles
51:43 qui me mettent dans la vie, dans le chemin.
51:45 - Quels sont-ils ?
51:47 - Madame Petra.
51:49 - Qu'est-ce qu'elle a fait cette fois ?
51:51 - Non, pour l'instant, je n'ai rien fait.
51:53 Mais tu sais que l'enfant est ici.
51:55 Je suis en colère,
51:57 en pensant qu'elle va le dire à Mme Marquesa.
51:59 - Je ne savais pas que Mme Alcos
52:01 était au courant de tout.
52:03 - Bien...
52:05 C'est son fils qui l'a raconté.
52:07 - Ah, mon Dieu.
52:09 Je ne savais pas qu'elle allait le dire.
52:11 C'est pareil pour Mme Marquesa.
52:13 - Quand on arrivera à ce riveau...
52:15 - Non, ça sera trop tard.
52:17 Parce que Mme Marquesa
52:19 va faire la promesse de Diego
52:21 et moi,
52:23 je ne le ferai pas.
52:25 - Vraiment ?
52:27 - Tu sais ce que je te dis ?
52:29 C'est la plus grande de mes préoccupations.
52:31 - Je ferai tout pour que ça ne se passe pas.
52:33 Je m'en occuperai de Mme Alcos et de Santos.
52:37 - Je te l'ai déjà dit, ce n'est pas nécessaire.
52:39 - Ce que je t'ai dit, c'est que ne t'en fais pas.
52:41 Et je vais essayer
52:43 que ça ne se passe pas.
52:45 Tu dois t'occuper de ton fils.
52:47 - Merci beaucoup.
52:51 Monsieur Payès...
52:59 Pardonnez-moi.
53:03 - Pourquoi ?
53:05 - Parce qu'au début,
53:07 quand on s'est rencontrés,
53:09 j'étais...
53:11 j'ai perdu les nerfs
53:13 et je n'étais pas tout à fait juste avec vous.
53:15 - Ne sois pas triste, ma fille.
53:17 Tout ça est oublié.
53:19 [ Musique ]
53:21 [ Musique ]
53:49 - En avant.
53:51 - Madame Marquesa.
53:57 - Monsieur le Comte, passez, passez.
53:59 Je vous attendais.
54:01 - J'imagine que, après notre conversation hier,
54:03 vous avez eu l'impatience.
54:05 - Absolument pas.
54:07 Je n'avais aucune doute
54:09 que je ferais mes demandes.
54:11 Ou est-ce que je me trompe ?
54:13 - C'est tout ce que j'ai pu obtenir.
54:17 - C'est moins que ce que j'attendais.
54:19 - Je vous ai déjà dit que le commerce a dû
54:21 affronter des dépenses inattendues.
54:23 - Il ne me demande pas de croire en son mot.
54:25 - Il n'en a pas d'autre ?
54:27 - J'ai aussi mes manières.
54:29 Je me trouverai à travers Lorenzo
54:31 et quand il découvre qu'il m'a trompé...
54:33 - Je ne l'ai pas fait.
54:35 Et maintenant, je m'excuse.
54:39 - Oui.
54:41 Partez, courtez Catalina.
54:43 - Je vais parce que je n'en supporte pas
54:45 respirer le même air que vous.
54:47 - Vous êtes toujours si sentimentale.
54:49 - Et vous, toujours si retournée et si fâchée.
54:51 - C'est ce que vous pensez ?
54:53 - Non, c'est ce que c'est.
54:55 Toujours intriguée,
54:57 toujours en train de faire.
54:59 Sous cette apparence de dame
55:01 distinguée et élégante,
55:03 il n'y a que un cœur noir et rouge.
55:05 - Il me fait plaisir de le dire
55:07 à quelqu'un qui n'a pas le droit
55:09 d'utiliser une famille innocente
55:11 comme couverture de son commerce
55:13 - Vous n'êtes pas qui pour me donner
55:15 des leçons de morale, monsieur le comte.
55:17 - Par ailleurs, connaissez-vous cette novelle ?
55:21 "Le Primo Basilio"
55:23 Il s'agit de l'adulterie
55:25 de Luisa,
55:27 une bourgeoise rêvante
55:29 qui, fatiguée de son mariage,
55:31 reçoit la visite de son primo,
55:33 qui était la copine de son primo Basilio.
55:35 - Et je suppose que c'est là que vient le titre.
55:37 - Ils commencent une relation sentimentale
55:39 et un bon jour,
55:41 une copine les découvre
55:43 et les blackmail.
55:45 - J'imagine que vous vous sentez
55:47 identifié avec elle, avec la copine.
55:49 - La morale de cette histoire
55:51 est que la vérité
55:53 toujours trouve un chemin pour voir la lumière.
55:55 - Vous me menacez encore ?
55:57 - Non, je vous dis que vous pouvez
55:59 vous en prendre soin de récupérer l'amour de Catalina.
56:01 Parce que, tard ou tard,
56:03 avec mon aide ou sans elle,
56:05 ce secret qu'elle garde
56:07 sortira à la lumière.
56:09 (musique)
56:11 (musique)
56:13 (musique)
56:15 (musique)
56:17 (musique)
56:19 (musique)
56:21 (musique)
56:23 (musique)
56:25 (musique)
56:27 (musique)
56:29 (musique)
56:31 (musique)
56:33 (musique)
56:35 (musique)
56:37 (musique)
56:39 - Bonsoir, Vera.
56:41 - Tu m'as manqué ! - Ne t'inquiète pas, je t'en prie.
56:43 Je suis venu te demander
56:45 pardon pour hier.
56:47 - Comment ?
56:49 - J'ai pensé à ce que tu m'as dit et j'ai réalisé
56:51 que peut-être j'ai été un peu
56:53 un peu trop agressif avec toi.
56:55 - Au moins, tu as commencé à te récapaciter.
56:57 - Compris. Je ne changerais
56:59 pas une seule des mots que j'ai dédiés à toi.
57:01 Je pense toujours que tu es extraordinaire.
57:03 - Arrête-toi.
57:05 - Mais je peux comprendre
57:07 que peut-être je n'ai pas choisi le ton adéquat.
57:09 - Ni le ton, ni le moment, ni le lieu, Santos.
57:11 - Et je ne le nie pas.
57:13 J'aimerais pouvoir te montrer
57:15 que je suis une personne à confier.
57:17 En plus de être beau, intelligente,
57:19 vraiment charmante.
57:21 - Et sans grand-mère.
57:23 - Je ne nie pas que j'ai un haut concept de moi-même.
57:25 - Qui pourrait le nier ?
57:27 - Mais parfois,
57:29 je devrais prendre ce que j'ai à main
57:31 pour le mettre dans ma bouche et ainsi le garder fermé.
57:33 - Comme par exemple quoi ?
57:35 - Une pince.
57:37 - Un pince ?
57:39 - Oui.
57:41 - Oh !
57:43 - Santos, donne-moi la pince.
57:45 - Santos, donne-moi la pince.
57:47 - Que la chute parait raonnable.
57:49 - Santos, ne me laisses pas.
57:51 - Santos, ne me laisses pas.
57:53 - Santos, ne me laisses pas.
57:55 - Santos, ne me laisses pas.
57:57 - Santos, donne-moi la pince.
57:59 - Santos, donne-moi la pince.
58:01 - Santos, donne-moi la pince.
58:03 - Santos, donne-moi la pince.
58:05 - Je ne te donne pas de pince.
58:07 - Comment pouvez-vous être si tranquilles ?
58:11 - À quoi tu parles ?
58:13 - Vous ne nous avez pas entendu ?
58:15 - Non.
58:17 - Que Dieu soit le victime.
58:19 - Qui peut penser à ça, Maria ?
58:21 - J'ai été séparée de mon frère depuis toute ma vie
58:23 et maintenant que je peux être avec lui,
58:25 qui peut penser à aller à la guerre ?
58:27 - Ne lui donne pas plus de force.
58:29 - Comment ne pas lui donner plus de force,
58:31 si la décision est prise ?
58:33 - Je dois que tu m'aides.
58:35 - Je dois que tu m'aides.
58:37 - Je vais donc te demander de ne pas aller à la guerre.
58:39 - Et peut-être que tu n'aimes pas...
58:41 ...Santos.
58:43 - Comment, de près ?
58:45 - Très près, Maria.
58:47 - Ils ne ressemblaient pas à des collègues de travail à l'USO.
58:49 - Ils ressemblaient plutôt à...
58:51 - À quoi, Salvador ?
58:53 - Comme si ils se moquaient, Maria.
58:55 - Oh, ma mère.
58:57 - Je ne suis pas en train de me rendre compte
58:59 de la idée d'aller voir mon fils.
59:01 Mais ça ne peut pas être,
59:03 et c'est différent de toi.
59:05 - Comment ?
59:07 - Je te demande de revenir à Martos
59:09 pour parler avec Antoñito.
59:11 - Ne t'en mèles pas, Madame.
59:13 Ce n'est pas son problème.
59:15 - Je devrais décider de ça, n'est-ce pas ?
59:17 - Que va-t-il décider ?
59:19 Ou est-ce qu'il pense que son arrivée ici
59:21 peut faire des choses qui ne lui viennent pas ?
59:23 Faites attention, M. Pellicer.
59:25 - Au-delà de la guerre,
59:27 n'est-ce pas plus sensible
59:29 que tu participes au conflit
59:31 que l'Afrique a en Afrique ?
59:33 - Mais qu'est-ce qu'une guerre ou une autre ?
59:35 - Si il doit mourir, au moins pour sa père.
59:37 - Vous avez tous eu l'opinion ?
59:39 Si comme père, je lui ai aussi dit quelque chose ?
59:41 - Et penser que nous voulions envoyer
59:43 lui étudier à l'Angleterre
59:45 ou qu'on organise une casserie
59:47 pour l'enfermer.
59:49 Au final, il va s'en sortir
59:51 de son propre chemin.
59:53 ...
59:55 ♪ ♪ ♪