• il y a 6 mois
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue en ce 8 mai sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNew jusqu'à 10h30.
00:00:08Il paraît, il paraît qu'il n'existe pas de hasard mais seulement des rendez-vous.
00:00:13Le Paris Saint-Germain n'aurait donc que ce qu'il mérite.
00:00:16C'est une façon de voir le football.
00:00:18J'observe que Paris a frappé deux fois sur les poteaux ronds au match aller et qu'il a touché hier soir à quatre reprises les poteaux toujours ronds du Parc des Princes.
00:00:28La chance existe, le football échappe à la raison.
00:00:31Et comme les résultats dictent les commentaires, j'entends ce matin des conclusions définitives sur le Paris Saint-Germain
00:00:37quand je sais qu'à deux centimètres près, le sort de la rencontre eut basculé différemment.
00:00:43Il n'empêche qu'Ilian Mbappé avait piscine à l'aller comme au retour,
00:00:49Luis Henrique a joué au tableau noir et surtout Gianluigi Donnarumma a confirmé ce que je pensais de lui.
00:00:56Il ne sauve jamais rien.
00:00:58Le but à Dortmund est pour lui, le but hier soir est encore pour lui.
00:01:01Selon la règle que tout ce qui tombe dans les six mètres est pour le gardien de but.
00:01:06Il doit tout faire valdinguer.
00:01:08Il n'existe pas de grande équipe sans grand gardien de but décisif.
00:01:13C'est un axiome du jeu.
00:01:15Pour avoir oublié cette donnée élémentaire, le Paris Saint-Germain est dehors.
00:01:19Et ça hélas, ce n'est pas le hasard.
00:01:22Il est neuf heures.
00:01:24C'est la fin de la Lusto.
00:01:37Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:39La Sorbonne a été évacuée par les forces de l'ordre cette nuit.
00:01:42Des militants pro-palestiniens occupaient à nouveau un amphithéâtre de l'université parisienne.
00:01:47Des agents ont été violemment bousculés et pris à partie.
00:01:51Le ministre de l'Enseignement supérieur a annoncé ce matin que le rectorat allait porter plainte.
00:01:5688 personnes ont été interpellées.
00:01:59Être père implique des devoirs.
00:02:02C'est ce qu'a tenu à rappeler Emmanuel Macron dans une interview publiée par le magazine Elle.
00:02:07Le président de la République veut instaurer un devoir de visite pour responsabiliser les pères dans les familles monoparentales.
00:02:13Selon Sonia Jabri, mère solo de deux enfants, la présence des deux parents est primordiale pour le développement de l'enfant.
00:02:20Au moment du divorce, le parent qui n'a pas la garde se dit
00:02:24bon ben voilà, le week-end là, je suis censée récupérer mes enfants,
00:02:27mais pour X raisons, je n'ai pas envie, je n'ai pas le temps et rien ne m'oblige à.
00:02:31Donc du coup, le lien parent-enfant se casse en toute impunité.
00:02:36Et ça c'est terrible, c'est terrible pour la construction de l'enfant,
00:02:40c'est terrible pour le parent qui a la garde qui ne peut pas se reconstruire ni avoir de temps de répit
00:02:45et c'est terrible pour nos enfants qui sont nos futurs adultes.
00:02:49Ça y est, la flamme olympique est arrivée au large de Marseille.
00:02:52Le Bélème n'est maintenant plus très loin du Vieux-Port.
00:02:55Après 12 jours de traversée, il devrait arriver ce soir à 19h devant 150 000 personnes.
00:03:00C'est le premier temps fort des Jeux 2024.
00:03:02Alors forcément, ce matin, les Marseillais sont impatients.
00:03:05Écoutez ce témoignage.
00:03:06On est marseillais, on est marseillaises, on est heureux, on est très très heureux.
00:03:13Ça représente beaucoup, beaucoup, beaucoup.
00:03:16Il n'y a pas de mots pour dire.
00:03:18Franchement, c'est quelque chose de phénoménal.
00:03:22Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:24C'était à vous Pascal.
00:03:25150 000 Marseillais et quelques poubelles en plus,
00:03:27puisqu'évidemment, il y a grève de poubelles à Marseille.
00:03:30Hélène Tout est avec nous.
00:03:32Elle est tête de liste partie animaliste aux élections européennes
00:03:35et ça nous fait plaisir que vous soyez là,
00:03:37parce que c'est intéressant d'écouter des petites listes,
00:03:41même si le temps de parole est limité.
00:03:44Merci à Dominique Jammet, qui est là aussi,
00:03:46Eric Nolot, Philippe Guybert et Gautier Lebret.
00:03:48Je vous ai vu réagir sur ce que je disais.
00:03:50Je ne souhaite pas entamer une discussion de football avec vous.
00:03:52Je vous le dis.
00:03:53Sur des choses aussi sérieuses, je ne souhaite pas avoir...
00:04:00Non, vous me scandalisez.
00:04:02Sur quoi ?
00:04:03D'abord, ici même, je vous avais mis en garde contre Dortmund.
00:04:07Souvenez-vous.
00:04:08Sous votre air gogneur, ils sont meilleurs.
00:04:11Ensuite, ils ont manqué de réussite, mais ils ont manqué de tout le reste.
00:04:15Quand votre seul plan de jeu, c'est de balancer 25 fois de suite,
00:04:19à l'aile droite, pas à l'aile gauche,
00:04:21on ne va pas surprendre les Allemands, sur Dembélé ou Hakimi,
00:04:24ce n'est pas un match digne de l'hygiène.
00:04:26Je ne souhaite pas entamer une discussion sérieuse avec vous sur le football.
00:04:29Quand vous avez tort, vous ne voulez pas engager à l'hygiène.
00:04:32Quand vous vous plantez dans les grandes largeurs,
00:04:35en sous-estimant Dortmund avec des propos extrêmement dédaigneux,
00:04:39alors je vous ai mis en garde, une fois, deux fois, trois fois,
00:04:42et que le lendemain du match, vous ne faites qu'une analyse
00:04:45qui n'a ni queue ni tête, je regrette.
00:04:47Je regrette, moi, j'interviens, je vous interromps.
00:04:50Je vous dis simplement...
00:04:51Vous esquivez une conversation qui ne vous arrange pas.
00:04:53Je vous dis simplement qu'en sport, comme ailleurs, d'ailleurs,
00:04:56comme ailleurs...
00:04:57Vous vous plantez, c'est vrai.
00:04:58Les gens...
00:04:59Les débuts d'émission, c'est violent.
00:05:01Je vous dis que les gens font leurs commentaires en fonction des résultats.
00:05:05Point.
00:05:06C'est vrai pour nos métiers.
00:05:07Les gens font leurs...
00:05:08C'est-à-dire que quand une émission marche...
00:05:10Mais c'est toujours pareil.
00:05:11C'est-à-dire que quand t'as gagné, les gens font leurs commentaires
00:05:13en fonction du résultat.
00:05:14Je vous dis...
00:05:15Je souligne simplement que le PSG a tiré quatre fois hier sur les poteaux.
00:05:19Quatre fois.
00:05:20Et que c'est à prendre en compte.
00:05:22La faute a pas de chance.
00:05:23Oui, mais c'est pas pas de chance.
00:05:25C'est le football qui est irrationnel.
00:05:27Vous avez vu qu'il y aura ou le Bayern ou le Real en finale ?
00:05:30Vous trouvez pas ça bizarre ?
00:05:31Vous êtes un enfant.
00:05:32Que ce soit toujours les mêmes équipes.
00:05:33Vous êtes un enfant.
00:05:34Et que ce soit jamais le PSG.
00:05:35Vous êtes un enfant.
00:05:36Mais vous êtes un enfant.
00:05:37Je ne souhaite pas entamer une discussion sérieuse avec vous sur un thème aussi fondamental.
00:05:42Ce que je peux vous dire...
00:05:43Non, mais pas vous.
00:05:44Si vous...
00:05:45Pas vous sur le foot !
00:05:46Attendez-vous.
00:05:47Dominique.
00:05:48Vous ne savez absolument pas ce que je veux dire.
00:05:49Oui, mais je...
00:05:50J'ai un témoignage.
00:05:51Oui.
00:05:52Bon.
00:05:53Vous avez joué, vous savez pas que le ballon est rond.
00:05:54Ce matin, ce matin, j'étais dans un bar où j'ai pris un café.
00:05:58Oui.
00:05:59C'est-à-dire que les gens, ils étaient très en colère.
00:06:01Oui.
00:06:02Ils ont licencié Henrique.
00:06:03Oui.
00:06:04Ils ont conspué le gardien de but.
00:06:06Oui.
00:06:07Et ils ont célèbrement jugé Mbappé.
00:06:08Oui.
00:06:09C'est ce que j'ai dit.
00:06:10Bien sûr.
00:06:11Mais c'est normal.
00:06:12C'est un témoignage.
00:06:13Mais...
00:06:14Je ne sais pas en effet si c'est rond ou ovale.
00:06:15Que vous fassiez du grand reportage à 8h du matin dans les bars, j'en suis content.
00:06:20Et vous avez raison.
00:06:21Mais vous avez raison, cher Dominique, en plus.
00:06:24Vous avez raison.
00:06:25Mais les gens, c'est normal.
00:06:26Dominique.
00:06:27Est-ce que quelqu'un a demandé de licencier la chance dans ce café ?
00:06:30Non.
00:06:31Je ne crois pas.
00:06:32Mais ce n'est pas la chance.
00:06:33C'est le football en lui-même.
00:06:34Vous ne comprenez pas ce qu'est le football.
00:06:36Je pensais que vous vouliez que je vous dise.
00:06:37Ça fait 10 ans qu'ils échouent.
00:06:39Bon.
00:06:40Allez.
00:06:41On va passer à autre chose.
00:06:42Le foot, c'est ça.
00:06:43Il y a une part d'irrationnel qu'il n'y a pas dans les autres sports.
00:06:46Il n'y a pas ça au rugby.
00:06:47Il n'y a pas ça au basket.
00:06:48Il n'y a pas ça au tennis.
00:06:49Cette défaite est rationnelle.
00:06:50Ah.
00:06:51Vous me fatiguez.
00:06:52Allez.
00:06:53Retour.
00:06:55Il y avait plus de passion ce matin au bar que pour Gaza.
00:06:58C'est un autre débat.
00:07:00Pour le match.
00:07:01Emmanuel Macron.
00:07:02Moi, ça m'intéresse.
00:07:03Ça me passionne.
00:07:04Parce qu'Emmanuel Macron a plutôt raison.
00:07:06Plutôt raison.
00:07:08De pointer la responsabilité des pères.
00:07:10Et surtout, le devoir des pères.
00:07:13Moi, je cite souvent toujours le même exemple.
00:07:16Les pères ont des droits.
00:07:18Dans un divorce, ils n'ont aucun devoir.
00:07:20Exemple.
00:07:21Ils ont le droit, chaque semaine ou tous les 15 jours, de voir leurs enfants.
00:07:26Mais si, le vendredi à 17 heures, ils prennent leur téléphone et disent
00:07:30« Je ne prends pas les enfants ce week-end. »
00:07:32À ce moment-là, la mère, qui avait peut-être prévu de faire autre chose,
00:07:36de faire…
00:07:38De mener sa vie.
00:07:39Voilà.
00:07:40De mener sa vie.
00:07:41Elle ne peut rien faire.
00:07:42Le père a tous les droits.
00:07:44Et surtout, celui de ne pas prendre les enfants.
00:07:46Donc, je trouve qu'Emmanuel Macron a raison de dire ce qu'il a dit.
00:07:50Il n'y a bien qu'un que ça.
00:07:51Il y a les pères qui sont absents tout à l'heure.
00:07:53Alors ça, c'est encore autre chose et c'est ce dont on va parler.
00:07:55Écoutons-le avec cette séquence qui est diffusée par le magazine Elle
00:07:59et qui nous permet d'ouvrir le débat.
00:08:01Emmanuel Macron.
00:08:03Je veux qu'on puisse ouvrir ce débat,
00:08:05qui est au fond à la fois un débat sur la parentalité
00:08:08et un débat sur l'égalité entre les femmes et les hommes,
00:08:11qui est celui d'instaurer un devoir de visite,
00:08:14un devoir d'accompagnement jusqu'à l'âge adulte des enfants.
00:08:18Quand il y a un père, il faut qu'il exerce tous ses devoirs
00:08:22et que la maman, quand elle est dans cette situation-là,
00:08:25puisse exiger des visites régulières.
00:08:27Elle doit pouvoir s'assurer que le père aussi,
00:08:31il est auprès de l'éducation nationale,
00:08:33dans les réunions parents-prof quand il faut
00:08:35et qu'il est partie prenante de l'éducation de l'enfant.
00:08:37C'est un devoir d'être parent.
00:08:39Et c'est un devoir qui ne s'arrête pas au moment du divorce ou de la séparation.
00:08:42D'abord, il a parfaitement raison.
00:08:44Alors après, est-ce que c'est à lui de le dire ou pas ?
00:08:47Est-ce que c'est efficace, surtout ?
00:08:49Est-ce que ça va changer quoi que ce soit ?
00:08:51Si le père abandonne sa famille, par définition,
00:08:54c'est que ce n'est pas un humain tout à fait remarquable.
00:08:56Est-ce que c'est utile de l'avoir aux côtés des enfants ?
00:08:59Et pourquoi il dit ça ?
00:09:00C'est en réaction évidemment aux émeutes.
00:09:01Je rappelle que pour les mineurs pris dans les émeutes,
00:09:0460% de ces mineurs étaient dans une famille monoparentale.
00:09:07Il faut peut-être changer la loi.
00:09:09Ça peut être efficace si tu changes la loi.
00:09:11Quand un père prend les enfants,
00:09:12ou il a le droit de prendre les enfants,
00:09:13peut-être qu'il faut lui dire qu'il doit les prendre.
00:09:15Ça part d'un bon sentiment, c'est évident.
00:09:18C'est complètement irréaliste.
00:09:20Si un père abandonne ses enfants, s'il n'a pas envie de les voir,
00:09:23ce n'est pas en le rappelant au devoir de visite
00:09:25qu'il va changer de personnalité, d'âme, de nature et de caractère.
00:09:28À un moment donné, il peut y avoir des sanctions financières quand même.
00:09:30Vous êtes vraiment des...
00:09:32Vous êtes extraordinaires quand même.
00:09:34Que voulez-vous dire ?
00:09:35Écoutez, donc il ne faut rien faire en rien.
00:09:37Non, ce n'est pas ce qu'il dit.
00:09:38C'est irréaliste.
00:09:39C'est pas vrai.
00:09:40Il ne va pas rendre les pères responsables s'ils ne le sont pas.
00:09:44S'ils n'ont pas envie de voir leurs enfants,
00:09:46ce n'est pas en disant que vous devriez les voir que ça va changer tout.
00:09:49Alors sauf s'il fait...
00:09:50Laurence Ferrari, qui nous écoute, me dit
00:09:52« Parfois les pères sont tellement toxiques qu'il vaut mieux ne pas voir leurs enfants. »
00:09:56Elle parle dehors, Laurence, comme d'habitude.
00:09:58Bon, allez chez elle à 16h et puis vous reviendrez demain.
00:10:02Elle commence à 17h, pas à 16h.
00:10:04À 16h, c'est Nelly.
00:10:05Elle prépare à partir de 2h.
00:10:07Je salue Lérance, qui est une vraie amie.
00:10:10Madame Twi, qui est aide de liste partie animaliste aux élections européennes,
00:10:13est-ce que c'est un sujet, par exemple, qui sera dans votre...
00:10:15Alors, là, je vous parle avec ma casquette d'avocate.
00:10:18Je suis avocate également et j'interviens beaucoup en droit de la famille.
00:10:20Donc c'est un sujet que je connais particulièrement bien.
00:10:22La question, effectivement, des difficultés pour les mères de faire exécuter des décisions
00:10:28et, effectivement, le cas que vous avez expliqué,
00:10:30qui se retrouve le vendredi soir à ne pas voir le père arriver
00:10:33avec l'enfant et les enfants qui attendent le père et qui ne le voient pas.
00:10:36Et ça, c'est important, effectivement, d'abord, de faire des enfants.
00:10:38C'est une responsabilité.
00:10:39C'est une immense responsabilité qu'il faut assumer.
00:10:41Donc, cette mesure et, en tout cas, cette volonté,
00:10:44elle doit être soutenue, à mon avis.
00:10:45Elle va dans le bon sens.
00:10:46Par contre, je ne voudrais pas laisser dire qu'il n'y a que des pères
00:10:49qui abandonnent leurs enfants.
00:10:52Il y a aussi des difficultés, et je suis confrontée très régulièrement à ça,
00:10:55où des pères font tout pour voir leurs enfants.
00:10:58Et nous avons des difficultés au niveau judiciaire
00:11:01à avoir une équité des droits entre père et mère
00:11:04pour que les enfants puissent voir autant leur père que leur mère.
00:11:07Et souvent, dans ces constanciaux familiaux,
00:11:09on oublie l'essentiel, c'est l'intérêt des enfants.
00:11:11Et donc, effectivement...
00:11:12Je suis d'accord avec vous.
00:11:13C'est l'intérêt des enfants qui doit primer.
00:11:15C'est pour ça que la garde alternée n'est pas forcément une bonne chose.
00:11:18Pour les enfants, on pense une nouvelle fois aux parents.
00:11:21On s'intéresse...
00:11:22Ça dépend des cas.
00:11:23Il n'y a pas que ça dépend des cas.
00:11:25Ça dépend.
00:11:26Les psychologues sont assez...
00:11:27Oui, mais les psychologues...
00:11:29Pour le voir dans la pratique, je le constate,
00:11:32il y a des situations où ça fonctionne,
00:11:34des situations où ça ne fonctionne pas.
00:11:35C'est d'abord l'intérêt des enfants,
00:11:37et c'est ça qui doit nous guider les décisions.
00:11:39Je pense que, globalement, la garde alternée,
00:11:41ça fonctionne moins bien que...
00:11:43Je ne suis pas d'accord.
00:11:44Par expérience, je ne suis pas d'accord.
00:11:46Deuxième passage.
00:11:47Qu'est-ce qu'ils ont fait, les psychologues ?
00:11:49Je n'ai rien contre les psychologues.
00:11:51Je n'ai rien contre personne en général.
00:11:53Mais je fais attention, si vous voulez.
00:11:57J'entends les enfants.
00:11:59J'entends les enfants arriver quand ils sont élevés en garde alternée.
00:12:03Tu les vois d'une semaine à l'autre se faire trimballer
00:12:05d'un appartement à l'autre.
00:12:07Quand un père n'a pas envie de voir ses enfants,
00:12:09généralement, les enfants n'ont pas envie de voir leur père.
00:12:11C'est trop facile, ça.
00:12:13En tout cas, ça fait parler.
00:12:15Est-ce qu'on peut écouter une deuxième fois Emmanuel Macron ?
00:12:17Vous voyez que ça fait parler.
00:12:18Oui, c'est un problème officiel.
00:12:20D'ailleurs, Eugénie Bastier...
00:12:22Eugénie, je ne sais pas.
00:12:23Elle est dans la nature, Eugénie, aujourd'hui ?
00:12:25Elle doit venir, et elle est un peu en retard.
00:12:28Je ne sais pas si Marine Lanson peut me donner des informations.
00:12:31Elle n'en a pas.
00:12:33Écoutons le président Macron une deuxième fois.
00:12:35J'ai eu une peine de réveil.
00:12:36Moi, je suis sûr qu'il faut un père.
00:12:38Une mère.
00:12:39Il faut une famille aimante.
00:12:41Après, il y a des familles dans nos modèles.
00:12:43Mais il faut qu'en effet,
00:12:45les parents exercent leurs responsabilités,
00:12:47et les deux.
00:12:49Je pense qu'il faut que, d'abord,
00:12:51on change culturellement dans la société,
00:12:53et qu'on se dise, voilà, être père...
00:12:55Parce que ce n'est jamais le cas pour les mères.
00:12:57Mais être père, ça ne s'arrête pas au moment de la séparation du couple.
00:12:59Et c'est un devoir.
00:13:01Et donc, je pense qu'y compris pour l'enfant, c'est mieux.
00:13:03Oui.
00:13:04Parce qu'un enfant qui ne voit jamais son père,
00:13:06c'est un enfant qui se sent abandonné.
00:13:08C'est un enfant dont le développement affectif, éducatif,
00:13:10n'est pas le même.
00:13:12Et donc, je pense que c'est une mesure fondamentale.
00:13:14Et après, évidemment,
00:13:16on protège aussi les enfants, les familles.
00:13:18Et ça, c'est un tout autre chantier.
00:13:20Bon, je pense que là aussi, il a raison.
00:13:22Alors, on était avec Sonia Jabri, ce matin.
00:13:26C'est d'elle qu'est venue cette initiative, manifestement.
00:13:30Je rappelle qu'Emmanuel Macron a donné en août
00:13:32une interview à l'hebdomadaire Elle,
00:13:34qui sortira en kiosque ce mercredi.
00:13:36Et écoutons cette jeune femme
00:13:40qui est mère avec deux enfants.
00:13:43Maman solo.
00:13:44Comment ?
00:13:45Qui est une maman solo.
00:13:46Exactement.
00:13:47Et écoutons ce qu'elle a dit sur ce sujet.
00:13:48Concrètement, depuis des décennies,
00:13:50nous avons autorisé le parent.
00:13:52Alors, ce n'est pas un combat genré.
00:13:54Ce n'est pas le papa méchant et la maman gentille.
00:13:56C'est le parent qui n'a pas la garde.
00:13:58Nous l'avons autorisé à se défausser.
00:14:01C'est-à-dire qu'au moment du divorce,
00:14:03le parent qui n'a pas la garde se dit
00:14:05« Bon, ben voilà, le week-end, là,
00:14:06je suis censée récupérer mes enfants,
00:14:08mais pour X raisons, je n'ai pas envie,
00:14:10je n'ai pas le temps et rien ne m'oblige à. »
00:14:12Donc, du coup, le lien parent-enfant se casse
00:14:15en toute impunité.
00:14:17Et ça, c'est terrible.
00:14:18C'est terrible pour la construction de l'enfant.
00:14:21C'est terrible pour le parent qui a la garde,
00:14:23qui ne peut pas se reconstruire
00:14:24ni avoir de temps de répit.
00:14:26Et c'est terrible pour nos enfants,
00:14:28qui sont nos futurs adultes.
00:14:30Elle a parfaitement raison, cette dame.
00:14:32Complètement.
00:14:33Parfaitement raison.
00:14:34Elisabeth Bannater, en marge de cela,
00:14:37« Messieurs, encore un effort,
00:14:38et c'est faire un bébé aujourd'hui,
00:14:40c'est accepter une moindre rémunération
00:14:41tout en assumant les contraintes de la double journée, »
00:14:43dit-elle.
00:14:44« C'est supporter bien davantage que le père,
00:14:45le poids psychologique de la parentalité. »
00:14:48Et puis, elle a dit,
00:14:49« Je pense surtout que la maternity
00:14:50est devenue contraignante aujourd'hui.
00:14:52La double journée de travail des femmes
00:14:53continue à ne pas vraiment choquer. »
00:14:57Je réclamais votre présence, Elisabeth,
00:14:59d'arriver chez Eugénie Bastier
00:15:01depuis une dizaine de minutes.
00:15:03Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:15:04Vous savez, Paris est bloqué pour le 8 mai.
00:15:06Je suis partie de chez moi à 8h10.
00:15:09Je viens d'arriver.
00:15:10C'est vrai qu'alors, Paris était bloqué.
00:15:12Le président chinois.
00:15:13Xi Jinping, c'était invraisemblable.
00:15:16C'est un apéritif des Jeux olympiques.
00:15:18C'est un apéritif.
00:15:19Non, mais là, tout était bloqué.
00:15:20Ça va être pire au moment des JO.
00:15:22Ça pose vraiment un problème.
00:15:23La mongie, il ferme tout.
00:15:24Je ne sais pas pourquoi.
00:15:25C'est vraiment...
00:15:26Paris, on va devoir se déplacer
00:15:27avec des QR codes,
00:15:28prendre rendez-vous pour aller au restaurant.
00:15:30Les présidents, aujourd'hui,
00:15:31vivent dans de l'hyper-sécurité.
00:15:33Ce n'est pas la même chose
00:15:34il y a 20 ans.
00:15:35Ce n'est pas sérieux.
00:15:36Les gens sont...
00:15:37C'est ça, être déconnecté.
00:15:39Tu ne fermes pas Paris
00:15:40parce que tu as le président chinois
00:15:41qui est là.
00:15:42Mais le président chinois,
00:15:43on doit avoir ses propres exigences
00:15:44de sécurité.
00:15:45Il y a le précédent du Covid,
00:15:46à mon avis, qui a joué.
00:15:47On a tout bloqué
00:15:48en un claquement de doigts
00:15:49pendant le Covid, maintenant.
00:15:50Depuis, on bloque tout.
00:15:52Les gens ne pouvaient pas
00:15:53circuler dans Paris.
00:15:54À la mongie,
00:15:55tu fermes toute la mongie
00:15:56parce que le président chinois
00:15:57est là.
00:15:58Il y a une obsession sécuritaire
00:15:59des présidents qui a changé
00:16:00en 20 ans.
00:16:01Les JO, c'est une société
00:16:02de 50 ans.
00:16:03Les JO, on peut...
00:16:04Bon, donnez-moi votre avis.
00:16:05Je vais vous dire
00:16:06de quoi nous parlons.
00:16:07Le président de la République
00:16:08a donné une interview à elle
00:16:09sur combien les pères
00:16:12doivent être plus présents
00:16:14dans l'éducation des enfants.
00:16:15C'est un devoir, dit-il.
00:16:16Il a dit, je veux qu'on puisse
00:16:17ouvrir ce débat
00:16:18qui est, au fond,
00:16:19à la fois un débat
00:16:20sur la parentalité,
00:16:21un débat sur l'égalité
00:16:22entre les femmes et les hommes,
00:16:23qui est celui d'instaurer
00:16:24un devoir de visite,
00:16:25un devoir d'accompagnement
00:16:26jusqu'à l'âge adulte des enfants.
00:16:28Que le père soit
00:16:29un peu plus présent.
00:16:30Alors, évidemment,
00:16:31M. Jamais dit
00:16:32que c'est irréaliste.
00:16:33Vous dites...
00:16:34Mais il n'empêche
00:16:35qu'il sensibilise
00:16:36à une question
00:16:37qui me paraît
00:16:38une question sociétale
00:16:39qui est importante.
00:16:40Évidemment,
00:16:41il ne peut faire
00:16:42que du sociétal,
00:16:44il n'a plus de majorité
00:16:45à l'Assemblée nationale.
00:16:46Mais il n'empêche,
00:16:47c'est intéressant.
00:16:48Oui, et d'ailleurs,
00:16:49après les émeutes
00:16:50de l'été dernier,
00:16:51c'était ce qu'il avait dit.
00:16:52Il avait parlé
00:16:53de l'absence des pères
00:16:54qui avait été soulignée
00:16:55par beaucoup d'observateurs.
00:16:56Et effectivement,
00:16:57quand on voit
00:16:58les familles monoparentales
00:16:59en France,
00:17:00c'est un véritable problème.
00:17:0125% des familles
00:17:02sont monoparentales
00:17:03et c'est essentiellement
00:17:04que des femmes
00:17:05qui sont victimes de précarité.
00:17:06Donc, effectivement,
00:17:07resensibiliser leurs pères
00:17:08à leur devoir
00:17:09et les responsabiliser,
00:17:10pourquoi pas ?
00:17:11Moi, je suis toujours méfiante
00:17:12du sentiment
00:17:13que la famille,
00:17:14normalement,
00:17:15ce n'est pas l'état
00:17:16de s'en mêler,
00:17:17ce n'est pas l'état
00:17:18d'avoir une injonction
00:17:19à la paternité.
00:17:20Mais malheureusement,
00:17:21étant donné l'état
00:17:22de dislocation de la société,
00:17:23on en vient à l'État
00:17:24qui se substitue finalement aux familles
00:17:26et qui va créer
00:17:27une forme de paternité
00:17:28venue d'en haut.
00:17:29J'ai des doutes aussi
00:17:30sur l'efficacité
00:17:31parce qu'effectivement,
00:17:32une paternité obligatoire,
00:17:33on peut se dire
00:17:34que les pères
00:17:35qui vont se sentir obligés,
00:17:36peut-être qu'ils ne seront pas
00:17:37extrêmement motivés,
00:17:38pourront même être coupables
00:17:39de maltraitance
00:17:40envers leurs enfants.
00:17:41Non mais si jamais
00:17:42ils n'ont pas envie
00:17:43de s'occuper de leurs enfants
00:17:44et qu'on les force,
00:17:45on peut, voilà.
00:17:46Mais effectivement,
00:17:47en tout cas,
00:17:48je trouve ça bien
00:17:49de mettre le projecteur
00:17:50sur ce problème de société
00:17:51et essayer de davantage
00:17:52responsabiliser les pères.
00:17:53Mais notons une autre chose,
00:17:54c'est qu'il y a quand même
00:17:55aussi un problème
00:17:56de la justice
00:17:57dans notre pays aujourd'hui
00:17:58où, effectivement,
00:17:59il y a beaucoup de pères
00:18:00qui sont privés
00:18:01du droit de voir leurs enfants
00:18:02par la justice
00:18:03dans des situations.
00:18:04J'ai un cas personnel
00:18:05dans ma famille,
00:18:06par exemple,
00:18:07d'un père qui n'a plus
00:18:08le droit de voir ses enfants
00:18:09parce que la mère
00:18:10a finalement imposé
00:18:11un discours
00:18:12qui a été approuvé
00:18:13par les juges.
00:18:14Et il y a une justice aussi
00:18:15qui est très pro-femme,
00:18:16pro-mère,
00:18:17qui considère
00:18:18que le père,
00:18:19en cas de dispute,
00:18:20est le coupable.
00:18:21Ça existe.
00:18:22Il y a même
00:18:23des associations
00:18:24où des pères de famille
00:18:25n'ont plus le droit.
00:18:26C'est vrai.
00:18:27Donc il y a un peu
00:18:28un double discours.
00:18:29D'un côté,
00:18:30on veut donner
00:18:31un droit de visite obligatoire,
00:18:32mais de l'autre,
00:18:33il y a des pères
00:18:34qui ont envie
00:18:35de voir leurs enfants
00:18:36et qui en sont privés
00:18:37aujourd'hui par la justice.
00:18:38J'interviens souvent
00:18:39pour les pères
00:18:40et j'ai effectivement
00:18:41ce genre de difficultés.
00:18:42André Gilles disait
00:18:43qu'on ne fait pas
00:18:44de bonne littérature
00:18:45avec de bons sentiments.
00:18:46Faire de la politique
00:18:47avec des bons sentiments,
00:18:48c'est attentrissant,
00:18:49c'est ridicule.
00:18:50Il n'insufflera pas
00:18:51l'amour
00:18:52et la responsabilité
00:18:53aux pères
00:18:54qui ne sont
00:18:55ni amoureux
00:18:56ni responsables.
00:18:57Et au lieu
00:18:58de parler
00:18:59de ce devoir de visite,
00:19:00il serait mieux
00:19:01de s'intéresser
00:19:02au paiement
00:19:03des pensions alimentaires.
00:19:04C'est matérialiste,
00:19:05c'est bête, etc.
00:19:06Mais vous avez
00:19:08raison.
00:19:09Énormément de pères
00:19:10ne payent pas
00:19:11la pension alimentaire
00:19:12et il n'y a aucun suivi,
00:19:13aucune sanction.
00:19:14Ça, ce serait concret,
00:19:15ce serait intelligent
00:19:16de dire aux pères
00:19:17il faut que vous soyez
00:19:18des bons pères,
00:19:19c'est ludère.
00:19:20Ça a changé.
00:19:21Je vous rejoins complètement
00:19:22sur les pensions alimentaires.
00:19:23Je vous remercie.
00:19:24Mais il y a
00:19:25une maladie masculine
00:19:26quand même.
00:19:27Il n'y en a plus d'une.
00:19:28Le discours féministe
00:19:29nous fatigue
00:19:30parce qu'à toujours
00:19:31criminaliser les hommes,
00:19:32on est un peu lassés.
00:19:33Mais sur ce point,
00:19:34il y a
00:19:35une maladie masculine
00:19:36qui est quand même
00:19:37extrêmement répandue,
00:19:38qui est, comme vous le dites
00:19:39à juste titre,
00:19:40de ne pas payer
00:19:41les pensions alimentaires
00:19:42et puis de ne pas assumer
00:19:43ses responsabilités parentales.
00:19:45Parce que vous avez raison,
00:19:46mesdames,
00:19:47sur le fait que la justice
00:19:49entre guillemets
00:19:50favorise les mères,
00:19:51pour le dire vite.
00:19:52Mais quand même,
00:19:53beaucoup, beaucoup de pères
00:19:54fuient leurs responsabilités.
00:19:57Et ça, c'est pas possible.
00:19:58C'est pas possible.
00:19:59Et qu'à un moment donné,
00:20:00comme pour les pensions alimentaires,
00:20:02il faudrait des sanctions financières
00:20:04pour que ça soit autre chose
00:20:05que des bons sentiments
00:20:06et des bons...
00:20:07Vous avez des statistiques
00:20:08sur le nombre de...
00:20:09Sur moi, non.
00:20:10Jamais.
00:20:11Non.
00:20:12Mais est-ce qu'on sait
00:20:13le nombre de pères qui ne paient ?
00:20:14Pourquoi vous dites
00:20:15qu'il n'y a pas de suivi ?
00:20:16Il y a des suivis quand même ?
00:20:17Il y a la RIPA
00:20:18qui a été mise en place
00:20:19il n'y a pas longtemps.
00:20:20C'est un mécanisme d'intermédiation
00:20:21qui a été mis en place
00:20:22l'année dernière
00:20:23où, effectivement,
00:20:24les paiements de pensions alimentaires
00:20:25passent par ce mécanisme
00:20:26d'intermédiation
00:20:27où, effectivement,
00:20:28c'est ce mécanisme
00:20:29qui est chargé
00:20:30de recouvrir les pensions
00:20:31et c'est en train de commencer
00:20:32à faire ses preuves.
00:20:33Donc, il y a quand même
00:20:34des choses qui sont mises en place.
00:20:35Mais ça marche.
00:20:36Je vous sens muet.
00:20:37Vous êtes davantage
00:20:38prêt sur ce sujet
00:20:39que sur Donnarumma.
00:20:40Non, mais j'observe
00:20:41la décadence de cette époque
00:20:42où le président de la République
00:20:43doit rappeler aux pères
00:20:44leurs devoirs
00:20:45les plus élémentaires.
00:20:46J'observe encore
00:20:47un stade dans la décadence
00:20:48et voilà.
00:20:49Décadence ?
00:20:50Pardonnez-moi.
00:20:51Quand c'est du sommet de l'État
00:20:52que vient le rappel
00:20:53de choses aussi élémentaires,
00:20:54je dis qu'il y a
00:20:55quelque chose de pourri.
00:20:56Non, mais il y a un problème.
00:20:58C'est en réaction aux émeutes.
00:20:59Il y a quelque chose qui ne va pas.
00:21:00Mais ce qui est pourri,
00:21:01c'est qu'il y a un problème.
00:21:02Il y a un dérèglement général
00:21:03de la société, voilà.
00:21:04Non, mais il n'y a pas
00:21:05un dérèglement général
00:21:06de la société.
00:21:07Il y a une chose nouvelle
00:21:08qui s'est passée
00:21:09depuis les années 70.
00:21:10Ça s'appelle le divorce.
00:21:11Absolument.
00:21:12Avant, il n'y avait pas de divorce.
00:21:13Donc, effectivement,
00:21:15quoi qu'il arrive,
00:21:16les gens restaient ensemble
00:21:17pour le meilleur
00:21:18et pour le pire.
00:21:19Aujourd'hui, divorce.
00:21:20D'accord.
00:21:21Vous n'allez pas remettre en droit.
00:21:22On pourrait imaginer
00:21:23que le divorce
00:21:25pour l'intérêt des supérieurs
00:21:26de l'enfance.
00:21:27Les gens ne divorceraient pas
00:21:28mais ils partiraient quand même.
00:21:29Donc, ça n'a aucun sens.
00:21:30Simplement,
00:21:31quand vous êtes divorcés,
00:21:32vous restez un père.
00:21:33Que ce soit le président
00:21:34de la République
00:21:35qui doit vous dire
00:21:36attention,
00:21:37vous avez encore un père
00:21:38mal fait.
00:21:39Oui, mais vous caricaturez.
00:21:40Pas du tout.
00:21:41On rappelle aux gens
00:21:42des devoirs élémentaires
00:21:43dans ce domaine
00:21:44comme dans d'autres
00:21:45alors que ça devrait être intégré
00:21:46quand même.
00:21:47En quelle année sommes-nous
00:21:48et dans quel pays ?
00:21:49Le propos du président
00:21:50de la République suggère
00:21:51qu'il y a eu
00:21:52un jugement de divorce
00:21:54et des parents qui sont prêts
00:21:55à reconnaître
00:21:56et à assumer
00:21:57les conséquences du jugement.
00:21:58Quand le père
00:21:59est père de plusieurs enfants
00:22:00avec plusieurs femmes
00:22:01et qu'il n'est pas localisable
00:22:02et qu'il n'est pas employé
00:22:03et qu'il n'y a pas
00:22:04de jugement de divorce
00:22:05et qu'il n'y a pas d'avocat,
00:22:06etc.
00:22:07Là, c'est encore autre chose.
00:22:08Eugénie Basquet.
00:22:09Eugénie Basquet.
00:22:10Il faut revenir
00:22:11à ce que disait Elisabeth Barnater.
00:22:12Moi, je ne suis pas
00:22:13tout à fait d'accord avec elle
00:22:14sur la question de l'instinct maternel.
00:22:15Elle dit que l'instinct maternel
00:22:16n'existe pas.
00:22:17Moi, je pense
00:22:18et d'ailleurs,
00:22:20qu'il existe un instinct maternel
00:22:21mais il n'existe pas
00:22:22d'instinct paternel.
00:22:23D'ailleurs, on le voit
00:22:24dans la nature.
00:22:25Les femelles, entre guillemets,
00:22:26s'occupent spontanément
00:22:27des enfants
00:22:28et les pères dans la nature
00:22:29n'existent pas.
00:22:30Il n'y a pas de père
00:22:31chez les singes.
00:22:32Ils partent tout de suite.
00:22:33Il n'y a pas de sentiment
00:22:34de paternité.
00:22:35La paternité est une invention
00:22:36culturelle de l'homme
00:22:37et je trouve d'ailleurs
00:22:38que c'est une bonne invention
00:22:39quelque part.
00:22:40Et je pense que c'est
00:22:41un processus civilisationnel
00:22:42la paternité.
00:22:43Moi, je suis absolument favorable
00:22:44à ce que les hommes
00:22:45s'impliquent dans l'éducation
00:22:47Ça fait aussi, à mon avis,
00:22:48partie du processus
00:22:49de décivilisation
00:22:50que nous vivons.
00:22:51Le congé paternité
00:22:52a été rallongé
00:22:53par Emmanuel Macron.
00:22:54Moi, je suis assez favorable
00:22:55d'ailleurs au congé paternité
00:22:56même si je pense
00:22:57qu'il ne peut absolument
00:22:58pas être égal
00:22:59à celui de la femme
00:23:00parce qu'il y a
00:23:01un rôle différent
00:23:02au moment de la naissance
00:23:03et même une femme
00:23:04porte l'enfant.
00:23:05Vous dites une chose
00:23:06qui est très juste.
00:23:07Elisabeth Basater,
00:23:08ça fait 40 ans
00:23:09qu'elle dit
00:23:10que l'instinct maternel
00:23:11n'existe pas.
00:23:12Donc, évidemment,
00:23:13elle ne peut pas dire
00:23:14le contraire aujourd'hui
00:23:16Moi aussi, je pense au fond
00:23:17mais je n'ai aucune preuve.
00:23:18C'est empirique ce que je dis.
00:23:19Il y a des preuves.
00:23:20C'est empirique ce que je dis
00:23:21parce qu'elle est à part
00:23:22de culture et de nature.
00:23:23C'est vrai que les femmes
00:23:24s'occupent plus
00:23:25de leur bébé,
00:23:26de leur enfant
00:23:27mais est-ce naturel
00:23:28et est-ce culturel ?
00:23:29Au fond, je n'en sais rien.
00:23:30Les deux sont hybridés
00:23:31chez l'homme.
00:23:32C'est vrai qu'il y a
00:23:33quelque chose
00:23:34qui a changé.
00:23:35En revanche,
00:23:36je m'aperçois que les mères
00:23:37ont un lien bien souvent
00:23:38différent avec les pères.
00:23:39On ne doit pas se résoudre
00:23:40à la nature.
00:23:41Nous sommes humains.
00:23:43Votre génération ne prenait
00:23:44pas de congé paternité ?
00:23:45Comment ?
00:23:46Votre génération ne prenait
00:23:47pas de congé paternité ?
00:23:48Si, on commence à m'en prendre
00:23:49un peu.
00:23:50Moi, j'en ai pris quelques-uns.
00:23:51Non, mais vous avez été
00:23:52en congé paternité
00:23:53toute votre vie professionnelle.
00:23:54Vous étiez fonctionnaire.
00:23:55Mais si vous voulez,
00:23:56dans la vraie vie,
00:23:57dans la vraie vie,
00:23:58dans la vraie vie,
00:23:59qu'est-ce qui se passait
00:24:00dans la vraie vie ?
00:24:01Dans la vraie vie,
00:24:02dans les années 90,
00:24:03lorsqu'on venait d'avoir
00:24:04un enfant,
00:24:05on passait à la clinique
00:24:06à 10h
00:24:07et à 13h,
00:24:08on revenait à la clinique
00:24:09d'avoir un enfant,
00:24:10on passait à la clinique
00:24:11à 10h
00:24:12et à 13h,
00:24:13on travaillait.
00:24:14Pourquoi l'instinct paternel
00:24:15n'existe pas ?
00:24:16Oui, c'est bizarre.
00:24:17Autant, je comprends
00:24:18que ce ne soit pas
00:24:19la même chose
00:24:20que l'instinct maternel.
00:24:21La relation, ok.
00:24:22Mais dire qu'il n'existe pas ?
00:24:23Je parle d'un point de vue
00:24:24strictement biologique
00:24:25et évolutionnel.
00:24:26Je ne parle pas
00:24:27d'un point de vue
00:24:28que...
00:24:29Je ne suis pas d'accord.
00:24:30Mais des études
00:24:31ont prouvé que la femme
00:24:32et la femelle
00:24:33chez les animaux
00:24:34ont tout de suite
00:24:35un espèce d'instinct
00:24:36vers le mâle.
00:24:38Parce qu'elle la portait
00:24:39tout simplement.
00:24:40Parce qu'elle la lait.
00:24:41Donc il y a un lien
00:24:42qui se crée
00:24:43qui est biologique.
00:24:44Mais de là à dire
00:24:45qu'il n'y a pas de lien.
00:24:46Mais il y a un lien.
00:24:47Un lien qui se construit,
00:24:48qui est davantage construit.
00:24:49Mais ça ne veut pas dire
00:24:50qu'il est moins fort,
00:24:51évidemment.
00:24:52Eugénie a raison.
00:24:53La plupart des femmes
00:24:54ne portent pas leur enfant
00:24:55pendant 9 mois.
00:24:56La plupart, oui.
00:24:57La plupart.
00:24:58Anissa est avec nous.
00:24:59Anissa.
00:25:00Bonjour, Pascal.
00:25:01Bonjour, chère Anissa.
00:25:02Aujourd'hui,
00:25:03on va parler
00:25:04d'une relation
00:25:06Bonjour, chère Anissa.
00:25:07Aujourd'hui, figurez-vous
00:25:08que M. Thomas,
00:25:09il est malade.
00:25:10Il a une angine blanche.
00:25:11Oui, oui.
00:25:12Il est cloué au lit.
00:25:13Attention,
00:25:14il est cloué.
00:25:15Il est piégeux
00:25:16pour le soleil de mai.
00:25:17Ça peut arriver.
00:25:18Et c'est vrai
00:25:19qu'on est tous un peu
00:25:20à la fois enrhumés
00:25:21ou allergiques.
00:25:22Quelque chose est dans l'air.
00:25:23Je ne sais pas
00:25:24si c'est du pollen
00:25:25ou quoi que ce soit.
00:25:26Et ça nous est tous
00:25:27tombés dessus.
00:25:28Mais pas à vous.
00:25:29Et c'est une bonne chose.
00:25:30Comment ?
00:25:31Oui, je vous vois.
00:25:32Moi, je suis venu regarder.
00:25:33Je suis venu avec
00:25:34l'équipe d'Anissa.
00:25:35Merci.
00:25:36Vous êtes à l'antenne
00:25:37sur Europe 1
00:25:38jusqu'à 11h.
00:25:39Jusqu'à 11h.
00:25:40Merci beaucoup.
00:25:41A tout à l'heure, Pascal.
00:25:42Bonne émission à vous.
00:25:43Bonne émission à vous.
00:25:44Il est 9h25.
00:25:45On va marquer une pause.
00:25:46Que vouliez-vous dire,
00:25:47petit scarabée ?
00:25:48Rien à non.
00:25:49Hier, vous avez dit
00:25:50que si vous vouliez
00:25:51être réincarné,
00:25:52vous vouliez être réincarné
00:25:53en lion, je crois.
00:25:54Oui, j'ai dit ça, oui.
00:25:55C'est la première chose
00:25:56qui me passait par l'esprit.
00:25:57Je n'avais pas réfléchi à la question.
00:25:58Je pense que…
00:25:59Vous dites souvent…
00:26:01Bien sûr.
00:26:02C'est ce que j'allais vous dire.
00:26:03Moi, j'ai pensé cette nuit.
00:26:04J'ai essayé d'escalier.
00:26:05Souvent.
00:26:06J'ai l'esprit d'escalier.
00:26:07Je me suis dit, merde.
00:26:08En fait, c'est scarabée.
00:26:09J'aurais dû répondre
00:26:10à un petit scarabée.
00:26:11Vous n'avez pas encore d'enfants ?
00:26:12Pas encore.
00:26:13Mais vous avez un père.
00:26:14Un père spirituel.
00:26:15Un père spirituel.
00:26:16Absolument.
00:26:17Il va falloir tuer un jour.
00:26:18Un père spirituel.
00:26:19Qui n'est pas venu à mon mariage.
00:26:20Donc, vous savez,
00:26:21un père spirituel
00:26:22qui n'est pas à son mariage.
00:26:23Voilà.
00:26:24On peut parler
00:26:25de l'absence du père.
00:26:31Pour des raisons troubles.
00:26:32Pour des raisons troubles.
00:26:33Souvent, je l'ai dit,
00:26:34Aldo Nauri explique
00:26:35le malaise des banlieues
00:26:36par l'absence de père.
00:26:37Oui.
00:26:38Aldo Nauri.
00:26:39Mais juste un petit mot
00:26:40sur Emmanuel Macron.
00:26:41C'est quand même lui
00:26:42qui a mis en place
00:26:43la PMA sans père.
00:26:44C'est-à-dire...
00:26:45La PMA pour toutes.
00:26:46Et donc, d'un côté,
00:26:47il dit que le père
00:26:48est indispensable.
00:26:49Et de l'autre,
00:26:50il a fait cette réforme sociétale
00:26:51qui ouvre aussi...
00:26:52En même temps.
00:26:53La pause.
00:26:54La pause et nous revenons.
00:26:55Et nous parlerons
00:26:56de beaucoup de sujets.
00:26:57Notamment, ce matin,
00:26:58nous sommes avec
00:26:59Thouy, tête de liste
00:27:00du Parti animaliste
00:27:01aux élections européennes.
00:27:02Et nous dira son programme.
00:27:03Nous sommes le 8 mai.
00:27:04Peut-être que vous nous découvrez.
00:27:05Peut-être que c'est la première fois
00:27:06que vous nous regardez
00:27:07puisque c'est jour férié aujourd'hui.
00:27:08Si c'est la première fois,
00:27:09on vous salue.
00:27:10Ce serait étonnant.
00:27:11Oui.
00:27:12Ils sont rares.
00:27:13Ils n'ont jamais entendu
00:27:14parler de nous.
00:27:15De vous, surtout.
00:27:16On est en train de parler
00:27:17de Pascal Praud.
00:27:18C'est compliqué.
00:27:19Même en Belgique, maintenant.
00:27:20Mais vous êtes insupportable.
00:27:21Somaïa Labidi.
00:27:22Somaïa Labidi.
00:27:23Somaïa Labidi.
00:27:24Somaïa Labidi.
00:27:26Bonjour Pascal.
00:27:27Bonjour à tous.
00:27:28Marseille, trépigneux d'impatience.
00:27:29La flamme olympique
00:27:30est au large de la ville.
00:27:31Arrivée du Bel-Aim
00:27:32en fin de matinée
00:27:33avec au menu paranotique
00:27:34de 11h à 17h
00:27:35dans la rade de la cité phocéenne.
00:27:36Tu le voyais,
00:27:37accostera au Vieux-Port
00:27:38où la flamme sera officiellement remise
00:27:39à Florent Manoudou.
00:27:40Une déclaration du père de la ville
00:27:41de la ville de Marseille.
00:27:42Une déclaration du père de la ville
00:27:43de Marseille.
00:27:44Une déclaration du père de la ville
00:27:45de Marseille.
00:27:46Une déclaration du père de la ville
00:27:47de Marseille.
00:27:48Une déclaration du père de la ville
00:27:49du Vielle-Port
00:27:50où la flamme sera officiellement remise
00:27:51landfill à Florent Manoudou.
00:27:54Une déclaration du père de la nation
00:27:55qui fait déjà polémique
00:27:56qui fait déjà polémique
00:27:57dans un entretien accordé à elle.
00:27:58Emmanuel Macron avance l'idée
00:27:59dans un entretien accordé à elle.
00:28:00Je cite,
00:28:01« d'un devoir de visite
00:28:02en lieu et place
00:28:03d'un droit de visite pour les pairs,
00:28:05un devoir d'accompagnement
00:28:06jusqu'à l'âge adulte des enfants, »
00:28:07précise le Président.
00:28:08jusqu'à l'âge adulte des enfants, »
00:28:09précise le Président.
00:28:11Et puis, naufrage à domicile
00:28:12pour le PSG. Après des occasions ratées, les Parisiens se sont inclinés 1-0 face au Borussia Dortmund.
00:28:18Défaite qui met donc fin au rêve d'une finale de la Ligue des Champions pour les nombreux supporters parisiens.
00:28:24Naufrage à domicile, dites-vous. Cemaïa, on en parlera peut-être tout à l'heure. On en reparlera tout à l'heure, bien évidemment.
00:28:30Elle a raison, elle s'y connaît en foot. Ce n'est pas le cas de tout le monde.
00:28:34Je vous répète que vous faites vos commentaires en fonction des résultats. C'est la chose la plus facile du monde.
00:28:42Il n'y a rien de plus logique que l'élimination du PSG.
00:28:47Et qu'est-ce que vous faites ? Des six poteaux qui n'existent pas ?
00:28:52Vous vous réfugiez derrière l'anecdotique. Il n'y a pas de plan de jeu, il n'y a pas d'engagement, il n'y a pas d'esprit, il n'y a pas de meneur de jeu.
00:29:00Et il n'y a pas de banc.
00:29:05Vous avez joué au foot ? Sérieux ?
00:29:08Oui, j'ai joué 15 ans au club, camarade.
00:29:12Parlez-moi à vous.
00:29:15Vous êtes jamais approché plus près d'un terrain que des tribunes présidentielles.
00:29:22Ça nous répondrait pas.
00:29:26En revanche, je voudrais qu'on parle de M. Farandou, parce que ça c'est quand même extravagant.
00:29:30C'est scandaleux.
00:29:31Vous trouvez que c'est scandaleux ?
00:29:32C'est un fusible. Il sert de fusible.
00:29:34Lui, c'est le seul qui a le courage au moins d'assumer cet accord. Il l'assume, il l'a défendu hier devant le Sénat.
00:29:40Deux heures avant son audition au Sénat, le communiqué tombe, le PDG est remercié après les JO.
00:29:45C'est vrai que la manière dont il est traité est quand même humiliante.
00:29:50C'est humiliant parce que sans doute Hématignon et Lévisé étaient au courant de cet accord.
00:29:57À ce niveau-là, on ne peut pas imaginer qu'il ne soit pas dans la boucle de près ou de loin.
00:30:03Ce n'est pas sûr.
00:30:07Je n'ai pas commencé.
00:30:08Lui, il a dit, M. Farandou, hier devant le Sénat, il a dit qu'il n'y avait pas d'opacité.
00:30:12Ça veut dire que le gouvernement était au courant, évidemment.
00:30:14Nadine Morano, d'ailleurs, a un faux fusible saute.
00:30:17Bien sûr.
00:30:18C'est curieux d'ailleurs, c'est un fusible saute.
00:30:21Le gouvernement, parce qu'un faux fusible...
00:30:24Ça veut dire un faux responsable.
00:30:26C'est ce que ça veut dire.
00:30:28Le gouvernement ne pouvait niérer cet accord en étant le seul actionnaire.
00:30:31Il a cédé devant la menace d'une grève pendant le JO.
00:30:33Le ministre des Transports doit être congédié.
00:30:35C'est vrai que c'est un milieu très cruel, la politique.
00:30:38Parce que quand tu es toxique pour un responsable, il te lâche à la seconde.
00:30:43Là, il n'y a plus d'amis, il n'y a plus rien.
00:30:45Bien sûr.
00:30:46Et c'est la règle.
00:30:48Le gouvernement ne voulait pas de blocage au JO, donc tout était bon.
00:30:50Écoutons M. Farandou, parce qu'il s'est exprimé devant le Sénat.
00:30:54C'est une commission d'enquête ?
00:30:55Exactement.
00:30:56Écoutons-le.
00:30:57Le timing du communiqué.
00:30:59Les pouvoirs publics nous demandent à l'automne 2023 d'engager des négociations
00:31:06sur la cessation progressive d'activité, sur les fins de carrière liées à la pénibilité.
00:31:11Je rappelle que pendant toute la réforme, Laurent Berger, par exemple, à la CFDT,
00:31:15avait dit qu'un des grands absents de la discussion sur les prolongements des carrières,
00:31:19c'est la pénibilité.
00:31:20Donc nous le faisons.
00:31:22On peut considérer que le gouvernement est donc au courant
00:31:24qu'on engage une négociation, au moins dans son principe,
00:31:27puisqu'il nous le demande.
00:31:28Bon.
00:31:29Ensuite, j'ai dit que la négociation démarrait.
00:31:31Comment ça se passe à la SNCF depuis mon arrivée ?
00:31:33Il y a en gros une tutelle à deux branches.
00:31:36La tutelle technique, ministère des Transports, les normes, etc.
00:31:41La tutelle sociale et politique, les deux souvent marchent ensemble,
00:31:44Transports Matignon.
00:31:45Et la tutelle économique, Bercy.
00:31:47C'est ce qu'on fait depuis mon arrivée.
00:31:49Par exemple, les grandes négociations annuelles,
00:31:51où je rappelle qu'à la SNCF, on brasse 500 millions d'euros par an à chaque fois.
00:31:55Ça peut vous paraître curieux,
00:31:57mais en fait, on n'en parle pas directement à Bercy.
00:31:59On le traite avec les Transports et Matignon.
00:32:01Dans mon conseil d'administration, par ailleurs,
00:32:03j'ai des membres, bien sûr, de l'État, de l'administration et de Bercy.
00:32:07Donc dans mon conseil d'administration,
00:32:09ex ante, j'explique les stratégies et les objectifs,
00:32:12et ex poste, je rends compte du résultat des négociations et de leurs enjeux.
00:32:16Voilà.
00:32:17Les choses sont très claires.
00:32:19Si je devais rajouter encore un élément de preuve supplémentaire
00:32:22sur le caractère non caché, transparent du processus,
00:32:26j'ai retrouvé, presque par hasard, un article que j'ai fait,
00:32:30une interview que j'ai faite, dans le journal Le Monde,
00:32:32le 23 février de cette année.
00:32:34Long article sur ma conception du dialogue social.
00:32:37On était en plein dans la grève des chefs de bord.
00:32:39Vous avez un paragraphe de 10 lignes
00:32:41qui mentionne de manière explicite
00:32:43que je vais ouvrir une négociation
00:32:45sur l'effet de carrière et la pénibilité.
00:32:47Il y en a 10 lignes.
00:32:48Tout le monde peut lire Le Monde.
00:32:50Je ne comprends pas les accusations d'opacité,
00:32:53de manque de transparence ou de manque d'information.
00:32:56Je ne les comprends pas.
00:32:58Écoutez, là, c'est clair.
00:33:00C'est le contenu de la négociation qui importe.
00:33:03Le fait qu'une négociation s'ouvre et qu'il en rende compte ex poste
00:33:06ne dit pas que c'est le contenu de la négociation.
00:33:08Est-ce que le PDG de la SNCF peut prendre seule la responsabilité
00:33:11d'annuler l'effet de carrière ?
00:33:13Vous êtes naïf.
00:33:14Vous faites semblant de ne pas connaître ce milieu.
00:33:17Il y a des gens du Conseil d'administration
00:33:19qui sont informés ex poste.
00:33:22C'est ce qu'il vient de dire.
00:33:24Il dirige la SNCF.
00:33:27Il a dans ce Conseil d'administration
00:33:29des représentants du ministère des Finances.
00:33:31Et le ministère des Finances et le gouvernement
00:33:33voudraient faire croire qu'ils n'étaient pas au courant.
00:33:35Il y a des mensonges qui sont habiles et hontés.
00:33:37Le contenu de la négociation.
00:33:39Le résultat de la négociation.
00:33:42C'est un gros mensonge.
00:33:44Vous jouez sur les mots.
00:33:47Ces gens se parlent tout le temps.
00:33:49Arrêtons de dire n'importe quoi.
00:33:51Vous changez de scandale.
00:33:53Le scandale, ce n'est pas l'opacité.
00:33:54Le scandale, c'est l'accord en lui-même.
00:33:56Oui, bien sûr.
00:33:58Sauf que le gouvernement a dit oui.
00:34:00Le vrai scandale, c'est l'accord.
00:34:02Je suis d'accord avec vous.
00:34:04C'est la manière dont il fait gérer la SNCF
00:34:06depuis plusieurs années.
00:34:08Les Jeux Olympiques arrivent.
00:34:10Le problème de la SNCF,
00:34:12ce n'est pas que les Jeux Olympiques.
00:34:14Le contribuable doit mettre 20 milliards chaque année.
00:34:18Un tout dernier mot.
00:34:20Et après, on passe au parti animaliste.
00:34:22Pour nous dire que l'accord n'était pas le fruit du gouvernement,
00:34:26le ministre des Transports est allé jusqu'à nous dire
00:34:28que la SNCF était une entreprise privée.
00:34:30Avec le seul actionnaire, l'État.
00:34:32Madame Thouy,
00:34:34sauvez les animaux et nous sauvez nous-mêmes.
00:34:40Dites-vous.
00:34:42C'est votre programme.
00:34:44Mais sauver les animaux, tous les animaux ?
00:34:46Alors, effectivement,
00:34:48cette phrase, c'est le titre d'un livre
00:34:50que l'on avait écrit pour la présidentielle
00:34:52pour montrer le lien qu'il y a extrêmement clair
00:34:54entre la façon dont nous traitent les animaux
00:34:56et les conséquences sur les humains.
00:34:58Le parti animaliste, il a été créé pour répondre
00:35:00à une attente très forte des citoyens, d'abord,
00:35:02concernant la question animale.
00:35:04Je voudrais juste reprendre un sondage.
00:35:06Pour 84% des Français, la cause animale est importante.
00:35:08Et quand on regarde en détail,
00:35:10pour 85% des électeurs de gauche,
00:35:1283% des électeurs du Rassemblement national,
00:35:1683% des électeurs du centre
00:35:18et 80% des électeurs de droite.
00:35:20Ça veut dire quoi ?
00:35:22Ça veut dire que la cause animale,
00:35:24elle concerne tous les citoyens
00:35:26de toutes les sensibilités politiques.
00:35:28Et c'est aussi un des éléments fondamentaux
00:35:30du parti animaliste.
00:35:32Nous sommes transpartisans.
00:35:34Nous rassemblons des personnes
00:35:36de toutes les sensibilités
00:35:38politiques.
00:35:40Ça serait la pire des façons pour l'empêcher d'avancer.
00:35:42Donc nous partons du constat,
00:35:44un, que la cause animale,
00:35:46elle concerne l'immense partie des citoyens
00:35:48qui sont révoltés de ces 8 animaux sur 10
00:35:50qui sont enfermés dans des bâtiments.
00:35:52Parce que c'est ça, 95% des cochons
00:35:54sont enfermés dans des bâtiments.
00:35:56Ils ne sortent jamais, sauf pour l'abattoir.
00:35:5884% des poulets sont dans des bâtiments.
00:36:00Entassés, on ne parle pas d'ailleurs
00:36:02d'animaux en bâtiment, on parle de kilos par mètre carré.
00:36:04C'est dire le mépris que l'on peut avoir
00:36:06des animaux qui subissent les pires des souffrances.
00:36:08Donc nous, ce que l'on dit, c'est qu'il faut
00:36:10arrêter, c'est l'une de nos premières mesures
00:36:12avec l'élevage industriel intensif
00:36:14pour des raisons évidentes
00:36:16de protection des animaux. On ne peut pas, c'est une honte
00:36:18pour l'humanité de traiter les animaux de cette façon.
00:36:20Pour des raisons aussi
00:36:22de rationalité, j'ai envie de dire
00:36:24de souveraineté alimentaire, puisque c'est aussi
00:36:26un des sujets fondamentaux.
00:36:28Avec ces élevages, nous ne produisons pas de la nourriture,
00:36:30nous en gaspillons. Et ça, il faut lutter contre
00:36:32l'idée de dire, on n'a pas le choix, il faut ces élevages
00:36:34pour nourrir tout le monde. Et je termine juste là-dessus,
00:36:36pour faire un kilo de protéines animales,
00:36:38il faut, en moyenne, sept kilos
00:36:40de protéines végétales. Donc, vous gaspillez
00:36:42six septièmes de protéines végétales, sachant
00:36:44que nous importons la majorité,
00:36:46l'immense majorité de ces céréales,
00:36:4854 kilos par an et par habitant
00:36:50de soja. Donc, c'est irrationnel.
00:36:52Et ça nous expose en plus
00:36:54à des problèmes de santé, c'est également documenté,
00:36:56et des risques sanitaires. Donc, il n'y a pas
00:36:58de rationalité
00:37:00à continuer ce modèle.
00:37:02Alors, j'ai lu votre programme,
00:37:04il y a quand même deux, trois choses qui peuvent, m'étonner,
00:37:06intégrer dans le calcul du quotient
00:37:08familial les animaux de compagnie.
00:37:10Tout à fait.
00:37:12Alors, ça, c'est le programme présidentiel.
00:37:14Ça va relancer la natalité.
00:37:16Vous avez un chat, il va y avoir une réduction d'impôts.
00:37:18C'est vrai que ça peut me...
00:37:20Ça m'a fait sourire, vous voyez bien.
00:37:22Tant mieux, d'ailleurs.
00:37:24Le programme des Européennes n'est pas encore en ligne, c'est le programme de la présidentielle.
00:37:26Mais oui, sur cette mesure précise.
00:37:28Pourquoi ? Parce que les animaux de compagnie
00:37:30et toutes les personnes qui ont des animaux de compagnie,
00:37:32c'est-à-dire des milliers, des millions
00:37:34même de Français, ont des animaux de compagnie.
00:37:36Et tous les gens qui ont des animaux de compagnie savent à quel point
00:37:38c'est le seul animal de compagnie qui vous trahira jamais,
00:37:40qui sera toujours à votre côté.
00:37:42Je suis d'accord avec vous.
00:37:44Vous comprenez bien que
00:37:46je ne me moque pas de vous, mais je trouve
00:37:48formidable si... C'est une réponse aussi
00:37:50aux difficultés financières des gens.
00:37:52Le quotient familial, c'est hyper intéressant sur le plan
00:37:54financier, sur le plan des impôts.
00:37:56Donc, si effectivement je baisse
00:37:58les impôts d'un tiers parce que j'ai deux chats,
00:38:00c'est très important,
00:38:02le quotient familial. Très important.
00:38:04Je dis, depuis la réforme Hollande
00:38:06des allocations féminines et du quotient familial,
00:38:08ça n'est plus aussi important. Les animaux de compagnie sont
00:38:10partie de la famille. Je suis parfaitement
00:38:12d'accord avec vous. Ici, on a parlé du
00:38:14petit chat. Et c'est le seul
00:38:16Gérald Darmanin qui avait
00:38:18remarqué combien c'était
00:38:20important. Et moi-même, j'en avais beaucoup parlé.
00:38:22Le petit chat de la SNCF.
00:38:24Pourquoi j'en avais parlé ? Parce que tout d'un coup,
00:38:26je peux le dire, ma mère m'appelle,
00:38:28le chat, on a laissé
00:38:30partir un TGV avec
00:38:32un chat, mais c'est une honte, etc.
00:38:34Et puis, une autre amie m'appelle
00:38:36et puis ma fiancée m'appelle et
00:38:38je vois la réaction que ça fait. Et les politiques
00:38:40complètement déconnectées. Et moi,
00:38:42j'ai eu des témoignages. Le TGV,
00:38:44il ne part pas. Si c'est mon chat,
00:38:46le TGV ne part pas.
00:38:48Alors vous, ça vous fait sourire.
00:38:50Mais le TGV, il part
00:38:52pour vous ou pas ? – Ah non, certainement pas, non.
00:38:54– Donc il ne doit pas partir. Je suis d'accord avec Eric.
00:38:56– Bien sûr, mais les gens sont révoltés de la façon
00:38:58dont traitent les animaux. – Je suis d'accord avec ce petit chat.
00:39:00– Je vous pose une question, pardon.
00:39:02Est-ce que vous vous considérez comme antispéciste ?
00:39:04C'est-à-dire, est-ce que vous considérez qu'il n'y a pas de différence
00:39:06de dignité entre un homme et
00:39:08un animal ? Si il y a un animal et un homme sur
00:39:10un bateau, pour vous, est-ce que c'est
00:39:12la même chose ? – Ça, ce n'est pas du tout déjà la définition d'antispéciste.
00:39:14– Ça dépend de l'homme.
00:39:16– Alors, nous ne définissons pas comme antispéciste
00:39:18parce que le parti animaliste,
00:39:20il rassemble des personnes d'une grande diversité.
00:39:22Il y a des personnes qui se reconnaissent
00:39:24dans l'antispécisme, mais pas avec la définition que vous
00:39:26dites. La définition de l'antispécisme, ce n'est pas
00:39:28l'égalité entre les animaux et les humains.
00:39:30– Non, mais vous ne considérez pas qu'un homme…
00:39:32Soyons courts, vous. Vous ne considérez pas
00:39:34qu'un homme est l'équivalent
00:39:36d'un chat ou d'un chien, j'espère.
00:39:38Ah si, c'est le sujet, parce qu'il y en a qui le considèrent.
00:39:40– Le sujet, c'est qu'on ne prend pas en compte
00:39:42les intérêts des animaux. Le minimum
00:39:44des intérêts des animaux, on les
00:39:46enferme dans ces bâtiments. Vous ne pensez pas qu'un animal…
00:39:48– Mais moi, je suis à d'accord avec vous, madame.
00:39:50Je suis parfaitement d'accord avec vous.
00:39:52Pour moi, le TGV ne doit pas partir.
00:39:54– Est-ce que vous considérez qu'on peut manger
00:39:56un animal, par exemple ? – C'est une question éthique.
00:39:58C'est une question qui doit être portée au niveau sociétal.
00:40:00Nous, nous n'avons pas au programme l'interdiction.
00:40:02– Oui, mais il faut que vous répondiez.
00:40:04Est-ce que vous, vous mangez des animaux ?
00:40:06– Moi, je n'en mange pas, mais ce n'est pas au programme
00:40:08du parti animaliste.
00:40:10– Oui, mais on cherche à savoir qui vous êtes, forcément.
00:40:12– Oui, forcément, évidemment. Vous pensez bien que
00:40:14quand on crée un parti politique pour les animaux,
00:40:16on a quand même des convictions qui sont très fortes.
00:40:18– Mais bien sûr, bien sûr. – Ça fait tant de temps que je passe
00:40:20à défendre les animaux. – Pardonnez-moi deux minutes, c'est madame.
00:40:22– Je voudrais juste se finir ça.
00:40:24L'affaire de la consommation des animaux n'est pas au programme
00:40:26du parti animaliste, c'est la diminution
00:40:28de 50% des produits…
00:40:30– Oui, alors ça, ça me pose problème.
00:40:32– … conforme à toutes les études scientifiques.
00:40:34– Oui, mais les études scientifiques, c'est comme
00:40:36les psychologues, je m'en méfie, vous ne pouvez pas savoir.
00:40:38– Non, mais… – Non, mais j'en m'en méfie.
00:40:40Je ne dis pas, je m'en méfie.
00:40:42– Le CRS, le GIEC, des choses sérieuses quand même.
00:40:44– Mais c'est vrai qu'il y a un consensus sur le fait…
00:40:46– Je m'en méfie, pourquoi ? Parce que…
00:40:48D'abord, je me méfie en général
00:40:50de tout et de tous les avis, de la même manière que le…
00:40:52– À part le nom, hein ? – Non, le patient.
00:40:54Mais pardonnez-moi, le patient que…
00:40:56– Vous vous méfiez peut-être des psychiatres aussi ?
00:40:58– Le patient que je suis, quand il va voir un médecin,
00:41:00c'est bien que s'il va en voir un autre,
00:41:02il y aura deux avis, vous le savez quand même.
00:41:04On a le droit quand même d'être un peu…
00:41:06– Sur la viande rouge, il y a un consensus sur la viande en général.
00:41:08– Alors en revanche, je fais attention.
00:41:10En fait, c'est le rôle critique du journaliste.
00:41:12Je veux bien qu'on ne se méfie de rien.
00:41:14Mais bon, en revanche,
00:41:16ce qui m'intéresse, réduire en France
00:41:18la production et la consommation de protéines animales
00:41:20de 50% en 5 ans.
00:41:22Je vous assure, ça, ça pose problème.
00:41:24– On ne va pas avoir le choix en fait.
00:41:26Non, mais on ne va pas avoir le choix.
00:41:28On parle de souveraineté alimentaire.
00:41:30On ne peut pas avoir la souveraineté alimentaire
00:41:32à consommation actuelle de viande, c'est impossible.
00:41:34Je vous l'ai dit, on importe 70%
00:41:36des protéines animales pour nourrir les animaux.
00:41:38Donc la seule solution,
00:41:40et ce n'est pas le parti animaliste,
00:41:42je vous le dis, c'est l'ADEME, c'est le GIEC,
00:41:44c'est le CNRS qui le disent.
00:41:46On ne peut pas, si on veut être souverain alimentairement,
00:41:48ce qui est un enjeu aussi géopolitique,
00:41:50parce que du coup, la France est complètement dépendante.
00:41:52Il ne faut pas juste voir la question animale
00:41:54sur l'aspect question animale.
00:41:56Il y a aussi tous les enjeux qui s'agrémentent autour.
00:41:58Et donc, si on veut être souverain alimentairement
00:42:00et être indépendant,
00:42:02il faut réduire notre consommation
00:42:04pour arrêter d'importer.
00:42:06Dominique Jamais veut poser une question.
00:42:08Tout simplement, dans une société
00:42:10où les animaux seraient convenablement traités,
00:42:12le parti animaliste n'existerait pas.
00:42:14Et son existence
00:42:16et son relatif succès
00:42:18lors de la dernière élection présidentielle
00:42:20s'explique simplement par les lacunes,
00:42:22les erreurs et les fautes commises
00:42:24par la société vis-à-vis des animaux.
00:42:26Monsieur Nolot.
00:42:28D'abord, la cause animale m'est très chère.
00:42:30Et si un jour je me lance en politique,
00:42:32ce sera uniquement dans le cadre d'un parti animaliste.
00:42:34Voilà. Je ne le ferai pas pour un autre parti,
00:42:36je le ferai.
00:42:38Ensuite, il y a une manière très simple de poser le problème,
00:42:40de reconnaître aux animaux le statut d'êtres sensibles.
00:42:42Et à partir de là, tout en découle.
00:42:44Il faut simplement en tirer les conséquences.
00:42:46Ce sont des êtres sensibles et le sort qui leur est fait
00:42:48est absolument inadmissible.
00:42:50On parle de centaines de millions
00:42:52d'êtres vivants qui sont traités de manière indigne.
00:42:54D'ailleurs,
00:42:56vous mettez tous les animaux
00:42:58tous.
00:43:00Les êtres sensibles.
00:43:02Tous.
00:43:04Animaux de compagnie et animaux de consommation.
00:43:06Absolument.
00:43:083 millions d'animaux terrestres.
00:43:10Par exemple,
00:43:12lorsqu'on veut construire un stade de football,
00:43:14un TGV, une ligne, etc.,
00:43:16et qu'on découvre
00:43:18des grenouilles, par exemple,
00:43:20qui allaient disparaître,
00:43:22pourquoi pas,
00:43:24et qui empêchent la construction de cette ligne,
00:43:26ça dépend toutefois des américains.
00:43:28Je vous pose la question.
00:43:30Vous avez le droit.
00:43:32Pour qu'on les respecte, mais effectivement,
00:43:34prendre le problème animaliste
00:43:36à travers un exemple,
00:43:38c'est la vérité.
00:43:40Entre des millions de cochons
00:43:42et de poules.
00:43:44C'est pour ça que je vous ai dit, est-ce que vous pensez
00:43:46que tous les animaux sont les mêmes choses ?
00:43:48Oui, je suis plutôt pour qu'on respecte.
00:43:50Vous avez le droit.
00:43:52La question,
00:43:54l'angle qu'on apporte,
00:43:56et les raisons de notre création,
00:43:58c'est de dire, au lieu de toujours penser les politiques publiques
00:44:00et les décisions politiques exclusivement pour les humains,
00:44:02s'intéressant aux causes humaines,
00:44:04on va intégrer dans le champ de nos décisions l'intérêt des animaux.
00:44:06Autre chose, interdiction de la chasse.
00:44:08On va faire des arbitrages, on est d'accord.
00:44:10Mais il faut arrêter systématiquement
00:44:12de considérer les animaux comme des ressources
00:44:14et des misibles que l'on peut tuer, massacrer.
00:44:16Dans votre programme, dans votre interdiction de la chasse.
00:44:18Oui.
00:44:20Et interdiction, évidemment, de la corrida.
00:44:22La corrida, c'est une évidence.
00:44:24C'est le législateur qui dit que c'est un acte de cruauté.
00:44:26Mais moi, je suis plutôt...
00:44:28J'entends également ce que vous dites.
00:44:30Je suis pro-corrida.
00:44:32Vous êtes pro-corrida.
00:44:34Les taureaux élevés pour la corrida,
00:44:36ils ont une vie qui empirait beaucoup d'animaux.
00:44:38Ce sont des animaux qui sont nés pour le combat.
00:44:40C'est des animaux...
00:44:42Si je voulais être incarné en animal,
00:44:44je me ferais incarner en taureau.
00:44:46Ce sont des animaux qui sont nés pour le combat.
00:44:48Ils ne sont pas nés pour être torturés.
00:44:50Si ils torturent des taureaux,
00:44:52ils n'ont pas le plus grand respect.
00:44:54Pour faire le lien avec le sujet tout à l'heure
00:44:56sur la question parentale et familiale,
00:44:58on parle toujours de la question des valeurs,
00:45:00de l'éducation.
00:45:02Mais vous voyez quel message,
00:45:04quelle valeur on enseigne à des enfants
00:45:06en tolérant sur nos territoires
00:45:08le fait de torturer un animal,
00:45:10que ce soit un jeu, un loisir.
00:45:12C'est une question de valeur.
00:45:14C'est de la torture.
00:45:16C'est un acte de cruauté.
00:45:18C'est pas un combat égal.
00:45:20La liste est longue des taureaux qui ont été tués
00:45:22ou blessés par des taureaux.
00:45:24C'est un combat extrêmement dangereux.
00:45:26Vous avez vu des corridas ?
00:45:28Vous en avez vu vraiment ?
00:45:30Pour avoir cette position ?
00:45:32Vous êtes allé dans une arène
00:45:34et vous avez vu une corrida ?
00:45:36Qu'est-ce que ça change, le fait d'avoir vu une corrida ?
00:45:38Ça change qu'on sait un peu plus de quoi on parle.
00:45:40Le sujet, je le connais depuis tellement d'années.
00:45:42Je suis contre la peine de mort.
00:45:44Je veux dire...
00:45:46Non.
00:45:48Il n'y a pas besoin d'avoir vécu personnellement des horreurs
00:45:50pour être contre les horreurs.
00:45:52L'exemple de M. Noulot est assez clair.
00:45:54C'est un combat, Madame.
00:45:56Non, ce n'est pas un combat.
00:45:58C'est de la torture.
00:46:00C'est un acte de cruauté.
00:46:02Vous êtes dans la négation de ce que c'est que la corrida.
00:46:04Les jeux du cirque aussi, c'est un combat.
00:46:06En plus, c'est un...
00:46:08En tout cas, interdiction de la chasse
00:46:10et tout l'aspect culturel de la chasse,
00:46:12convivial, tout ça, vous l'oubliez.
00:46:14Non, les culturels.
00:46:16Ça existe. Il y en a dans la corrida aussi.
00:46:18Ce qu'il faut dire sur la chasse,
00:46:20c'est qu'il y a 20 millions d'animaux
00:46:22qui sont tués à la chasse qui sont élevés.
00:46:24C'est-à-dire des animaux, les faisans.
00:46:26Moi, j'habite à la campagne.
00:46:28On oppose toujours la question animale
00:46:30avec le fait que ce sont des bobos urbains déconnectés.
00:46:32Moi, je suis une vraie rurale.
00:46:34J'ai vécu dans un village de 200 habitants.
00:46:36La chasse, c'est les faisans qu'on élève, qu'on lâche
00:46:38pour leur tirer dessus comme des cibles vivantes.
00:46:40Est-ce que quelqu'un peut dire que c'est normal
00:46:42de lâcher un animal qui n'a aucune expérience
00:46:44de la vie sauvage et lui tirer dessus ?
00:46:46C'est pas la majorité de la chasse.
00:46:48Une grande partie de la chasse.
00:46:50Il y a la régulation, souvent, ce qui est l'argument
00:46:52pour légitimer la chasse, mais la régulation,
00:46:54c'est pareil, on peut en parler.
00:46:56C'est toujours une question de point de vue.
00:46:58On va toujours appréhender la question,
00:47:00notamment des sangliers qui sont en trop grand nombre,
00:47:02sur le fait qu'ils posent des problèmes aux cultures.
00:47:04On ne va pas le nier. Et donc, on va les tuer.
00:47:06Mais il y a des solutions alternatives.
00:47:08Il faut les étudier, ces solutions alternatives.
00:47:10La question des cultures, quelle culture on prend.
00:47:12La question des stérilisations. Il y a beaucoup de choses.
00:47:14Écoutez, d'abord, je trouve que ce serait bien
00:47:16que vous soyez venu.
00:47:18Moi, je suis un peu comme l'ami Éric Nolot.
00:47:20Je suis plutôt sensible à la cause animale.
00:47:22Mais il ne faut pas, évidemment,
00:47:24tomber parfois dans la caricature.
00:47:26Je pense que vous avez tout résumé.
00:47:28Lorsqu'on dit que les animaux sont des êtres sensibles,
00:47:30bah oui, évidemment, les animaux sont des êtres sensibles.
00:47:32Il suffit d'avoir un chien, un chat,
00:47:34évidemment que c'est...
00:47:36On ne peut pas les traiter comme ça.
00:47:38Évidemment, on peut tout dire de la corrida.
00:47:40C'est difficile de dire que ce n'est pas une torture.
00:47:42Mais on peut l'accepter.
00:47:44À partir du moment où vous mettez une épée dans un taureau,
00:47:46ça s'appelle une torture.
00:47:48Je veux bien qu'on en parle et qu'il termine en sang.
00:47:50Ça s'appelle un combat.
00:47:52Et la corne du taureau dans le corps du taureau
00:47:54est adorée.
00:47:56Mais enfin, je veux dire que...
00:47:58Vous pouvez trouver...
00:48:00Vous pouvez trouver
00:48:02que c'est formidable sur le plan culturel,
00:48:04tout ce que vous voulez. J'entends ça.
00:48:06C'est difficile de dire que l'animal
00:48:08n'est pas torturé, quand même.
00:48:10C'est difficile. Je ne vois pas comment on peut le dire.
00:48:12La notion de torture, c'est un combat.
00:48:14Écoutez, je vais vous lire.
00:48:16Je vais vous lire précisément.
00:48:18Écoutez.
00:48:20Mort dans l'après-midi aussi.
00:48:22Je vais vous dire.
00:48:24Écoutez, c'est simple, la torture.
00:48:26On va prendre la définition.
00:48:28La définition du petit Robert.
00:48:30Comment définir ?
00:48:32Le terme torture désigne tout acte
00:48:34par lequel une douleur ou des souffrances aiguës,
00:48:36physiques ou mentales sont intentionnellement
00:48:38infligées à une personne afin notamment
00:48:40d'obtenir d'elle ou d'une tierce personne des renseignements
00:48:42ou des aveux...
00:48:44de la punir.
00:48:46Vous avez répondu à
00:48:48mon objection.
00:48:50D'infliger une souffrance.
00:48:52Voilà. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:48:54C'est un combat. Vous infligez une souffrance.
00:48:56Souffrance infligée. Souffrance physique
00:48:58infligée à quelqu'un. Souffrance infligée.
00:49:00Je suis désolé de vous le dire.
00:49:02Non mais quelle est la légitimité ?
00:49:04Bon. Allez. Je vais remercier
00:49:06madame Hélène Thuy.
00:49:08Oui mais on est en retard.
00:49:10A priori. Est-ce que vous
00:49:12ne croyez pas que dans une société normale
00:49:14la défense des animaux serait seulement
00:49:16un chapitre dans le programme d'un parti politique ?
00:49:18Alors, je vais reprendre un
00:49:20deux points. D'une part, si le parti s'est créé,
00:49:22c'est parce que aucun des...
00:49:24Pardonnez-moi, vous allez répondre après la pause.
00:49:26Et surtout, ce que j'ai expliqué, c'est que la question animale, c'est pas juste
00:49:28la protection des animaux, c'est des enjeux majeurs de société.
00:49:30La souveraineté alimentaire, la santé publique,
00:49:32des questions de pouvoir d'achat. Oui, mais
00:49:34si j'avais plus de temps pour l'exposer, je pourrais le développer.
00:49:36J'ai esquissé quelques éléments de réponse.
00:49:38Ça vous fait rire, mais il y a des éléments
00:49:40quand même que j'ai commencé à développer
00:49:42pour dire qu'effectivement, non, c'est pas que la protection
00:49:44des animaux. On déborde vraiment. Pardonnez-moi.
00:49:46Vous n'êtes pas sérieux, Dominique.
00:49:48Je ne suis pas content. C'est madame qui répond. Non.
00:49:50Je vous demande... Bon. Alors, vous allez
00:49:52rester quelques secondes encore, parce que
00:49:54de ce fait, vous allez rester... Vous avez un animal chez vous ?
00:49:56Oui. Vous avez quoi ? Un chat.
00:49:58Un chat. Bon. Non.
00:50:00Un chien. Vous avez un chien ?
00:50:02Enfin, il n'est pas... J'ai trouvé
00:50:04un chien en arrivant dans l'appartement où j'habite
00:50:06aujourd'hui. Tiens. Ah oui ?
00:50:08Il était là. Il y avait un chien qui était là.
00:50:10Il était là.
00:50:12Vous, vous avez des... Des chats.
00:50:14Des chats, bien sûr. Comme
00:50:16c'est Léo Thau qui avait des chats. Bah oui.
00:50:18Et vous, vous avez un chien ?
00:50:20Moi, j'ai un chien. J'ai le psy.
00:50:22Avec vous à Paris ?
00:50:24Ah, il vient de temps en temps. Ah, voilà, voilà.
00:50:26La pose.
00:50:28Il y a un compagnon.
00:50:30Vous patez avec lui à coup de couteau ou pas ?
00:50:32Mais j'ai grandi, moi, avec des chiens.
00:50:34La pose et nous revenons
00:50:36et on sera... On se verra avec Madame...
00:50:38Madame Thouy reste encore
00:50:40cinq minutes avec nous et M. Deverdière
00:50:42vient nous rejoindre tout de suite après.
00:50:46Notre ami Jérôme Deverdière,
00:50:48que j'aime beaucoup, est la mauvaise mère.
00:50:50Il écoute, il est dans un coin du studio.
00:50:52Il n'en croit pas ses oreilles.
00:50:54Parce que le débat
00:50:56continue, notamment sur le plan du football
00:50:58avec Éric Nolot qui a joué
00:51:00à la Estade Cailloux pendant de nombreuses années
00:51:04et qui donne son avis.
00:51:06Et puis Hélène Thouy est restée
00:51:08avec nous. On va terminer. D'ailleurs,
00:51:10vous êtes la chasse
00:51:12contre, mais la pêche également ?
00:51:14Oui.
00:51:16Ce qui est plutôt logique.
00:51:18Heu...
00:51:22Somaya Labidi.
00:51:24On considère de façon générale qu'on ne peut pas s'amuser
00:51:26de la souffrance des animaux. C'est un principe
00:51:28assez élémentaire dans la morale publique.
00:51:30Quand on pêche, on ne s'amuse pas de la souffrance des animaux.
00:51:32C'est pas un loisir si vous préférez.
00:51:34Ça ne peut pas être un loisir.
00:51:36Les pêcheurs, ils y vivent.
00:51:38Les pêcheurs, ils y vivent.
00:51:40C'est là qu'il y a la discussion.
00:51:42On ne s'amuse pas
00:51:44à faire souffrir un animal.
00:51:46On peut aimer...
00:51:48manger, déjeuner...
00:51:52Vous avez eu une mauvaise expérience avec le tofu, je crois.
00:51:54Non, mais...
00:51:56Une expérience caricaturale.
00:51:58Si effectivement
00:52:00de votre alimentation
00:52:02vous enlevez
00:52:04le poisson et la viande,
00:52:06il reste des choses
00:52:08sûrement
00:52:10très délicieuses.
00:52:12Elle me tente moins, mais je ne doute pas.
00:52:14Claire Vallée, elle est chef étoilée Michelin vegan.
00:52:16C'est de la haute...
00:52:18J'entends bien.
00:52:20On ne peut pas vivre sans fromage.
00:52:22J'entends bien.
00:52:24Je vous assure, j'entends bien.
00:52:26Je vais battre ma coulpe
00:52:28et je vais manger du tofu.
00:52:30Somaya Labidi.
00:52:3479 ans déjà
00:52:36que les Allemands capitulaient à Berlin.
00:52:38Cérémonie de commémoration
00:52:40du 8 mai 45 à partir de
00:52:4210h30.
00:52:44Cérémonie présidée par Emmanuel Macron
00:52:46qui remontera les Champs-Elysées
00:52:48avant de raviver la flamme du soldat inconnu
00:52:50sous l'Arc de Triomphe.
00:52:52Deux personnes en garde à vue
00:52:54après un vaste coup de filet contre des marchands de somailles
00:52:56du Val d'Oise.
00:52:58Deux procédures ont été engagées contre eux.
00:53:00L'une administrative, l'autre judiciaire.
00:53:02Des opérations qui se multiplient dans le département
00:53:04et dont se félicite la préfecture.
00:53:06Et puis des confessions
00:53:08sans concession.
00:53:10Comment ce star du X a livré les détails
00:53:12de sa rencontre avec Donald Trump
00:53:14et comment il aurait acheté son silence ?
00:53:16L'ancien président est poursuivi
00:53:18pour dissimulation d'un paiement de 130 000 dollars
00:53:20en faveur de l'ancienne actrice porno.
00:53:22On pourrait évidemment
00:53:24interdire l'abattage halal
00:53:26qui fait énormément souffrir les animaux.
00:53:28On pourrait être tous d'accord sur ce point.
00:53:30Le parti animaliste porte depuis sa création
00:53:32la fin de l'abattage sans étourdissement.
00:53:34Je vous remercie grandement
00:53:36d'être passé par notre...
00:53:38C'est un sujet, je le répète
00:53:40avec l'histoire du chat
00:53:42de la garde montparnasse.
00:53:44Je pense que beaucoup de gens sont
00:53:46sensibles à ce thème.
00:53:48Bien évidemment, ils ne vont pas
00:53:50sans doute jusqu'à vouloir interdire la chasse et la pêche.
00:53:52Ça dépend.
00:53:54Les sondages sont plutôt majoritairement
00:53:56contre ces pratiques. Mais ce que je voudrais dire
00:53:58c'est qu'en fait le parti animaliste
00:54:00pour une fois c'est un parti
00:54:02qui permet de réconcilier le vote du coeur
00:54:04et le vote de la raison.
00:54:06Il faut que les personnes pour une fois puissent
00:54:08voter avec leurs convictions et aussi avec leurs raisons
00:54:10parce que comme je l'ai indiqué, rationnellement
00:54:12le vote pour le parti animaliste
00:54:14et les mesures que l'on porte sont les seules à permettre
00:54:16notre souveraineté alimentaire et lutter
00:54:18contre des enjeux majeurs de société.
00:54:20Les animaux sont au terme de l'article 515-14
00:54:22du code civil des êtres vivants
00:54:24doués de sensibilité
00:54:26non dotés de la personnalité juridique.
00:54:28Il n'y a aucun droit pour nos animaux
00:54:30et ça c'est effectivement
00:54:32quelque chose sur lequel on peut réfléchir.
00:54:34Je vous remercie grandement.
00:54:36On est toujours limité par le temps de parole
00:54:38Hélène Thouym et c'est la deuxième fois que vous venez
00:54:40c'est un plaisir vraiment de vous écouter.
00:54:42Mauvaise mère M.E.R
00:54:44c'est Jérôme Deverdière qui arrive sur ce plateau
00:54:46et qui va prendre votre place
00:54:48et je voudrais qu'on voit une séquence
00:54:50dans la place de la République
00:54:52hier avec une manifestation
00:54:54et des slogans qui ont été
00:54:56scandés, entendus et je voulais
00:54:58que nous réagissions
00:55:00ensemble sur ces slogans
00:55:02tremblinka
00:55:04Varsovie, on imaginait
00:55:06que ça ne se reproduirait plus, c'était cela
00:55:08les slogans sur la place de la République
00:55:10avec des manifestants
00:55:12pro-palestiniens. Écoutez cette séquence.
00:55:14Varsovie
00:55:16tremblinka
00:55:18et maintenant Gaza
00:55:20On avait dit
00:55:22plus jamais ça
00:55:24Varsovie
00:55:26tremblinka
00:55:28et maintenant Gaza
00:55:30On avait dit
00:55:32plus jamais ça
00:55:36C'est une honte absolue
00:55:38et je voudrais dire quelque chose quand même parce que tremblinka
00:55:40c'est le summum
00:55:42de l'abomination de l'histoire humaine
00:55:44800 à 900 000
00:55:46juifs ont été exterminés à tremblinka
00:55:48ce n'était même pas un camp de concentration
00:55:50mais un camp d'extermination où les rails arrivaient directement
00:55:52sur les chambres à gaz et je voudrais rappeler
00:55:54quand même que sur le campus de Columbia on a entendu
00:55:56l'écrit retourner en Pologne
00:55:58d'un manifestant qui s'adressait
00:56:00ainsi aux juifs
00:56:02voilà ce que c'était la Pologne
00:56:04voilà le sort qui a attendu les juifs en Pologne
00:56:06les juifs polis pendant la seconde guerre mondiale
00:56:08et cette comparaison est absolument indécente
00:56:10elle montre bien l'espèce d'orgie
00:56:12analogique dans laquelle nous baignons avec des références
00:56:14historiques obsessionnelles à la seconde guerre mondiale
00:56:16qui sont manipulées et instrumentalisées
00:56:18et qui sont absolument détestables
00:56:20et c'est la même chose pour le mot génocide je suis désolée
00:56:22ce qui se passe à Gaza est
00:56:24absolument tragique
00:56:26nous émeut tous et je pense
00:56:28qu'on peut peut-être questionner la question
00:56:30de crime de guerre
00:56:32mais la question du génocide elle a une définition juridique
00:56:34précise et on est rentré
00:56:36vraiment après la seconde guerre mondiale
00:56:38dans une espèce d'obsession
00:56:40en fait qui tourne autour de
00:56:42ce qui s'est passé autour du génocide
00:56:44et qui aujourd'hui aboutit à ce genre
00:56:46de comparaison absolument vertigineuse
00:56:48et qui sont absolument monstrueuses
00:56:50ce qui est fascinant c'est le mélange
00:56:52de haine militante et d'ignorance
00:56:54parce que parmi les gens qui scandent ça
00:56:56il y en a beaucoup qui ne savent pas ce que représente
00:56:58Treblinka. Moi je pense qu'ils savent
00:57:00oui ils veulent retourner
00:57:02contre les juifs. Mais il y a une abjection au carré
00:57:04c'est que c'est utilisé par
00:57:06certaines forces politiques comme la France Insoumise
00:57:08comme moyen de propagande électorale
00:57:10ça c'est vraiment abject.
00:57:12On peut parler d'antisémitisme là
00:57:14je crois vraiment on doit parler d'antisémitisme
00:57:16à un moment, parce que c'est vraiment retourner
00:57:18la Shoah contre les juifs
00:57:20c'est vraiment utilisé et comme tu le disais
00:57:22très bien on peut critiquer
00:57:24l'intervention à Gaza
00:57:26mais c'est utiliser la Shoah pour la retourner
00:57:28contre les juifs en disant finalement
00:57:30c'est vous les coupables
00:57:32c'est vous les nouveaux nazis
00:57:34et là il y a un retournement historique
00:57:36qui est considéré. Mais prendre cette comparaison là
00:57:38pour parler de ce qui se passe en Israël aujourd'hui
00:57:40c'est effectivement derrière il y a quelque chose d'antisémite
00:57:42parce que pourquoi prendre Treblinka
00:57:44et ne pas prendre
00:57:46Srebrenica ou d'autres génocides
00:57:48pourquoi ne pas parler du Rwanda ?
00:57:50Parce qu'on veut retourner la Shoah
00:57:52contre les juifs, derrière effectivement
00:57:54il y a une obsession antisémite.
00:57:56C'est ça qui nous intéresse, les mots Treblinka
00:57:58Il y a deux plans tout à fait différents
00:58:00il y a des fanatiques, il y a des irresponsables
00:58:02il y a des ignorants, il y a des malfaisants
00:58:04c'est une chose
00:58:06pour autant toute personne sensée
00:58:08et toute personne normale
00:58:10ne peut que souhaiter que ça arrête à Gaza
00:58:12Mais ce n'est pas le sujet Dominique Jamais
00:58:14ça fait plusieurs fois que vous intervenez
00:58:16ce n'est pas le sujet
00:58:18ça fait plusieurs fois que vos propos
00:58:20ont une sorte d'ambiguïté
00:58:22ce n'est pas le sujet
00:58:24le sujet c'est l'antisémitisme
00:58:26c'est pas autre chose
00:58:28c'est ce qu'a dit, c'est ce qu'a dit également
00:58:30c'est ce qu'a dit également
00:58:32en début de conversation
00:58:34notre ami Eugénie Bastier qui a rappelé très clairement
00:58:36non non, à chaque fois
00:58:38vous faites une ambiguïté
00:58:40et qui me gêne
00:58:42c'est Treblinka et Varsovie
00:58:44qui sont pointés pour pointer les juifs
00:58:46c'est tout
00:58:48et c'est tout ce qui m'intéresse
00:58:50nous sommes le 8 mai 2024
00:58:52il n'empêche que malgré ces excès
00:58:54ces provocations, ces absurdités
00:58:56ces propos
00:58:58ou ces slogans criminels
00:59:00il y a à l'heure actuelle au moment où nous parlons
00:59:02un drame qui n'est pas Treblinka ou Varsovie
00:59:04mais ça n'a pas de rapport
00:59:06avec cette manifestation
00:59:08et bien c'est pour cela que je souhaite préciser
00:59:10on peut parfaitement désapprouver ou condamner
00:59:12les propos des pro-palestiniens
00:59:14mais ça n'a aucun rapport
00:59:16considérer qu'à l'heure actuelle au moment où nous parlons
00:59:18le problème de Gaza est urgent
00:59:20et actuel
00:59:22écoutons Claude Moniquet
00:59:24mais c'est ce qu'a dit d'ailleurs très bien Eugénie Bastier
00:59:26en début d'intervention
00:59:28maladroitement
00:59:30dont acte
00:59:32Claude Moniquet
00:59:34Jérôme Boeuf de Verdière qui est là
00:59:36c'est des sujets
00:59:38non dites pas ça parce que c'est des sujets sérieux
00:59:40et c'est pas du théâtre
00:59:42je vous écoute régulièrement
00:59:44évidemment dans la revue de presse
00:59:46qui passe sur Paris 1ère
00:59:48tous les 15 jours
00:59:50qui fait une audience
00:59:52absolument formidable
00:59:54alors que c'est sur le câble
00:59:56donc c'est pas de la TNT
00:59:58on dit pas le câble ?
01:00:00On sent l'homme de la modernité
01:00:02on dit plus ça sur le câble
01:00:04en tout cas c'est sur
01:00:06vous avez probablement raison
01:00:08c'est pas sur la TNT
01:00:10c'est pas en gratuit
01:00:12et à chaque fois vous faites 300 000 personnes
01:00:14et c'est formidable
01:00:16mais grâce à vous
01:00:18en plus vous êtes romancier
01:00:20et on en parlera dans une seconde
01:00:22mais écoutez ce que dit Claude Moniquet
01:00:24c'est ignoble
01:00:26pour les survivants
01:00:28pour les parents des survivants
01:00:30pour leurs descendants d'aujourd'hui
01:00:32c'est épouvantable
01:00:34il faut bien comprendre ce qui se passe
01:00:36ce qui se passe à Gaza
01:00:38c'est difficile à supporter
01:00:40c'est une guerre, c'est affreux
01:00:42mais le ghetto de Varsovie
01:00:44c'était le rassemblement forcé
01:00:46de plusieurs centaines de milliers
01:00:48de juifs polonais
01:00:50qui ont été presque tous exterminés
01:00:52et Treblinka
01:00:54c'était un des 6 centres de mise à mort
01:00:56donc c'était pas un camp de concentration
01:00:58on ne vivait pas à Treblinka
01:01:00on y arrivait pour mourir
01:01:02c'est un camp qui a fonctionné à peu près
01:01:0413 mois entre le printemps 1942
01:01:06et l'été 1943
01:01:08habituellement les trains de déportés
01:01:10y arrivaient le matin, plusieurs milliers de déportés
01:01:12et le soir vers 17-18h
01:01:14tous étaient morts
01:01:16à Treblinka
01:01:18on tuait jusqu'à 3000 personnes
01:01:20par heure
01:01:22donc voilà ce à quoi
01:01:24ces gens qui se sont rassemblés hier
01:01:26place de la République
01:01:28comparaient ce qui se passe à Gaza aujourd'hui
01:01:30qui est une guerre, c'est affreux
01:01:32mais ça n'a rien à voir avec la Shoah
01:01:34ça n'a rien à voir avec un génocide
01:01:36et ça n'a certainement rien à voir
01:01:38avec le gâteau de Varsovie ou avec Treblinka
01:01:40il n'y a rien à rajouter
01:01:42à cette remarquable intervention
01:01:44de Claude Monique
01:01:46Aurore Berger disait la semaine dernière
01:01:48pour les manifestants pro-palestiniens
01:01:50soit ils sont incultes, soit ils sont antisémites
01:01:52on l'a vu avec la séquence qu'on a diffusée
01:01:54certains sont sans doute les deux
01:01:56et maintenant leur slogan c'est salle sioniste
01:01:58salle sioniste c'est le nouveau salle juif
01:02:00c'est ça que ça cache
01:02:02c'est un point spectaculaire de la Shoah contre les juifs
01:02:04c'est un marqueur absolument vertigineux
01:02:06de notre temps
01:02:08on a fait à juste titre
01:02:10de la Shoah le mal absolu
01:02:12le crime parmi les crimes
01:02:14et effectivement toute communauté désormais
01:02:16veut revendiquer ce crime
01:02:18et l'appliquer à sa propre condition
01:02:20parce que c'est le mal absolu
01:02:22comparer au mal absolu c'est forcément
01:02:24rendre coupable du mal absolu
01:02:26ce qu'on dénonce
01:02:28il y a une utilisation de la Shoah comme ça
01:02:30dans un processus absolument épouvantable
01:02:32on a beaucoup parlé de François-Xavier Bellamy
01:02:34hier soir donc je ne vais pas en revenir longuement
01:02:36simplement ce qui m'a frappé c'est l'échange
01:02:38qu'il a eu avec cette dame qui se dit professeure
01:02:40j'ai pas pu vérifier
01:02:42mais manifestement elle est professeure d'université
01:02:44en plus on ne voit pas son visage donc c'est compliqué
01:02:46on ne voit pas son visage mais on l'entend
01:02:48et je trouve que cet échange en dit long sur l'université française
01:02:50et sur ce que pensent
01:02:52parfois
01:02:54ceux qui y travaillent
01:02:56elle va interpeller monsieur Bellamy
01:02:58elle lui dit vous fâchisez
01:03:00la société française
01:03:02cette dame est prof
01:03:04prof d'université et elle dit à monsieur Bellamy
01:03:06vous fâchisez la société française parce que
01:03:08il a voté une loi d'immigration dans laquelle
01:03:10pour le coup il n'y a pas grand chose
01:03:12lui il n'a même pas voté en plus parce qu'il est député européen
01:03:14oui mais bon peu importe
01:03:16donc on voit bien que
01:03:18on est dans une polarisation
01:03:20qui va durer trois ans d'ailleurs
01:03:22ce qu'on disait hier soir c'est à dire que les trois prochaines
01:03:24années sur le plan politique vont être les plus
01:03:26dures que nous avons connues
01:03:28depuis que nous sommes nés. Pourquoi ?
01:03:30Parce que Marine Le Pen
01:03:32l'hypothèse qu'elle soit présidente de la République
01:03:34est importante
01:03:36et il y a des gens qui ne vont pas l'accepter en France
01:03:38le monde universitaire ne l'acceptera pas
01:03:40le monde artistique ne l'acceptera pas
01:03:42le monde de l'extrême gauche ne l'acceptera pas
01:03:44donc ça va être extrêmement tendu
01:03:46extrêmement tendu et déjà
01:03:48on le voit cette année est plus dure que l'année
01:03:50passée et elle sera sans doute moins dure
01:03:52que l'année prochaine parce que c'est ça
01:03:54la logique c'est la guerre civile au bout
01:03:56je n'irai pas comme ça
01:03:58j'en sais rien mais je voudrais qu'on écoute
01:04:00cette dame dans un état d'ailleurs de
01:04:02crispation et je l'ai dit hier soir
01:04:04si cette dame veut intervenir sur ce plateau
01:04:06vraiment je l'accepte volontiers
01:04:08qu'elle m'explique comment M. Bellamy
01:04:10fascise la société française, vraiment ça m'intéresse
01:04:12ses arguments parce qu'en fait il n'y en a pas
01:04:14et ça se polarise chez les jeunes, les deux premiers parties
01:04:16chez les jeunes c'est l'ERN 33%
01:04:18j'ai le sondage sous les yeux pour les européennes
01:04:20et en deuxième position la France insoumise 14%
01:04:22alors écoutons cet échange
01:04:24et entendez, tendez l'oreille
01:04:26de ce que dit cette dame
01:04:28professeur d'université
01:04:34on assume absolument de vouloir
01:04:36maîtriser nos frontières
01:04:38mes parents ont été colonisés, ils ont fait l'honneur
01:04:40de la France en venant la reconstruire
01:04:42après la seconde guerre mondiale et après la guerre d'Algérie
01:04:44et vous aujourd'hui des gens comme mes parents
01:04:46vous voudriez les exclure de la société française
01:04:48vous avez
01:04:50vous avez pavé la voie
01:04:52pour l'extrême droite
01:04:54tous ceux qui sont à la droite
01:04:56de Jean-Luc Mélenchon sont pour ces gens là
01:04:58des fascistes, donc c'est l'intolérance
01:05:00on le dit matin, midi et soir
01:05:02mais c'est vraiment, et ça serait formidable
01:05:04qu'elle vienne d'ailleurs cette dame sur ce plateau parce que ça serait intéressant
01:05:06de l'écouter
01:05:08comme ça va être intéressant peut-être d'écouter
01:05:10Jérôme Deverdière
01:05:12je vais pas dire que vous fascisez la société
01:05:14assurez-vous Pascal
01:05:16d'abord je vous en remercie
01:05:18je vous en remercie grandement
01:05:20c'est toujours ça de pris
01:05:22bon mais
01:05:24c'est vrai que vous êtes
01:05:26l'homme proté
01:05:28c'est à dire que vous avez des multiples
01:05:30casquettes
01:05:32vous écrivez
01:05:34je peux venir faire une machine chez vous si vous voulez
01:05:36vous écriviez pour l'ami Laurent Gérard
01:05:38d'ailleurs parfois il m'arrivait
01:05:40c'est pour ça que je suis très ému d'être là
01:05:42parce que je vois mes personnages
01:05:44il m'arrivait de caricaturer
01:05:46ceux qui sont là
01:05:48oui alors Monsieur Geoffrin est parti
01:05:50alors malheureusement Laurent Geoffrin est parti
01:05:52on adorait ce processus
01:05:54de sadomasochisme entre vous
01:05:56et lui était absolument merveilleux
01:05:58c'était un plaisir
01:06:00et vous trouvez que c'est le même avec Monsieur Guybert ?
01:06:02non c'est plus doux
01:06:04parce que là vous êtes Laurent Geoffrin d'enfance
01:06:06donc c'est plus doux
01:06:08mais surtout je suis heureux
01:06:10de rencontrer
01:06:12Is No Good
01:06:14Gautier
01:06:16le calife à la place du calife
01:06:18j'ai observé en arrivant ici
01:06:20je ne savais pas quelle veste vous alliez mettre
01:06:22ces vestes magnifiques
01:06:24et je crois que hier ou avant-hier
01:06:26avant-hier ouais
01:06:28Gautier avait la même
01:06:30c'était son pyjama qu'il avait mis
01:06:32il faut savoir que Pascal a deux passions
01:06:34culpabiliser les gens sur leurs vacances
01:06:36et dire qu'ils sont mal habillés
01:06:38il y a que lui qui est bien habillé
01:06:40il veut vous piquer la place
01:06:42je ne dirais pas ce qu'il dit en coulisses quand il voit quelqu'un de mal habillé
01:06:44Is No Good n'y arrive jamais
01:06:46est-ce que vous pensez que Gautier va y arriver ?
01:06:48moi je pense qu'il va y arriver, il est très intelligent Gautier
01:06:50et il va y arriver
01:06:52et effectivement je vois qu'il vous pique même
01:06:54votre vestiaire
01:06:56un jour vous allez rentrer chez vous, vous allez le voir dans votre canapé
01:06:58voir dans votre lit
01:07:00c'est attention à Gautier
01:07:02je n'irai pas plus que là
01:07:04modérez-vous là
01:07:06c'est le contraire puisque
01:07:08je lui propose de travailler l'été
01:07:10moi je ne veux pas être son suppléant
01:07:12et maintenant
01:07:14il est en CDI
01:07:16il met Monsieur Nedjar en difficulté
01:07:18il fait les plannings
01:07:20c'est la partie culpabiliser sur les vacances
01:07:22et maintenant
01:07:24c'est arrivé pour lui
01:07:26donc il part en vacances
01:07:28il a beaucoup de talent
01:07:30je suis d'accord avec vous mais comme Eliott Deval
01:07:32et comme beaucoup de gens dans cette rédaction
01:07:34pourquoi nuancer ?
01:07:36parce que tous le veulent piquer sa place
01:07:38les autres ne sont plus là
01:07:40comme Florian Tardif qui lui donne
01:07:42des vraies informations sur la politique
01:07:44quand il est là le matin avec nous
01:07:46dommage qu'on ait plus d'hornaises sportives qui donnent des vraies informations sur le foot
01:07:48mais c'est d'une analyse
01:07:50ce n'est pas une information
01:07:52mauvaise mer, parlons sérieusement
01:07:54parce que d'abord votre premier roman
01:07:56La Robe avait été un vrai succès
01:07:58ça avait bien marché, grâce à vous entre autres
01:08:00non arrêtez
01:08:02et alors là
01:08:04c'est formidable parce que je trouve que c'est un joli thème
01:08:06que je vais vous...
01:08:08c'est une sorte de face à face
01:08:10il y en a dans le désert des tartars
01:08:12le capitaine Drogo attendait
01:08:14qu'il arrive
01:08:16qui n'arrive jamais
01:08:18c'est un peu le désert des tartars
01:08:20voilà plus de 30 ans qu'Elisabeth
01:08:22va tous les jours s'asseoir sur un muret face à l'océan
01:08:24ce qu'elle y fait, rien
01:08:26elle attend, figée, le retour de son mari
01:08:28parti au large des côtes bretonnes
01:08:30et jamais revenu
01:08:32sa fille Simone est désespérée de voir ainsi sa mère perdre la raison
01:08:34elle avait 5 ans quand le bateau paternel
01:08:36a quitté le port pour la dernière fois
01:08:38avec lui s'en sont allées une vie de
01:08:40famille normale et une mère normale
01:08:42c'est un beau thème
01:08:44c'est un beau thème, je me dis toujours
01:08:46pourquoi ce thème
01:08:48d'où il vient ?
01:08:50Je ne décide jamais d'un sujet
01:08:52j'ai un début d'histoire
01:08:54qui m'est venu par les hasards de l'imagination
01:08:56de l'imaginaire
01:08:58j'ai imaginé cette femme, 70 ans
01:09:00assise sur un muret à Concarneau
01:09:02elle regarde l'océan
01:09:04sa fille, 40 ans à ce moment-là, vient la voir
01:09:06elle lui dit, maman rentre, tu vas attraper froid
01:09:08c'est ridicule, on comprend très vite que cette femme
01:09:10vient tous les jours à la même heure
01:09:12au même endroit
01:09:14elle lui dit rentre, c'est ridicule
01:09:16et sa mère lui répond
01:09:18non j'attends, qu'est-ce que tu attends maman ?
01:09:20j'attends ton père, mais enfin maman
01:09:22il est mort il y a 35 ans, donc pourquoi cette femme
01:09:24attend son mari disparu en mer
01:09:26au large de Concarneau depuis 35 ans
01:09:28pourquoi cette fille qui a 40 ans est venue vivre à nouveau
01:09:30chez sa mère
01:09:32avec sa mère et surtout quelle est la nature
01:09:34de leurs relations
01:09:36et en effet
01:09:38au milieu de l'écriture du roman
01:09:40je suis un peu long à la comprenote moi
01:09:42au milieu de l'écriture du roman je me suis aperçu
01:09:44que j'écrivais un livre sur les relations mère-fille
01:09:46et je me suis dit à ce moment-là
01:09:48et je suis sûr que j'ai mis
01:09:52un avis éclairé sur la question
01:09:54je me suis rendu compte
01:09:56en me souvenant de nombreuses conversations
01:09:58que j'ai pu avoir avec des amis I.E.S
01:10:00vous avez des sœurs ? j'ai trois sœurs
01:10:02je me suis rendu compte
01:10:04que vous auriez aimé être une des trois sœurs ?
01:10:06je crois que
01:10:08je préfère être le fils
01:10:10de ma maman
01:10:12mais même si ma maman est formidable
01:10:14elle n'est pas du tout comme ce personnage
01:10:16mais en tout cas je me suis rendu compte
01:10:18que c'était un sujet presque tabou les relations
01:10:20mère-fille, on n'en parle pas beaucoup
01:10:22on parle par exemple
01:10:24Freud a remis ça au goût du jour mais depuis l'antiquité grecque
01:10:26de tuer le père, c'est-à-dire le fils
01:10:28qui veut prendre la place du père
01:10:30on parle de Gautier
01:10:32par rapport à vous évidemment
01:10:34il y a des mères toxiques pour leurs filles
01:10:36par exemple Marie-Estelle Dupont est venue ici
01:10:38en parler
01:10:40c'est formidable d'ailleurs le livre qu'elle a fait
01:10:42et effectivement il y a
01:10:44parfois, mais comme sans doute
01:10:46entre les pères et les fils
01:10:48et peut-être même entre les pères et les filles
01:10:50il y a parfois des relations toxiques
01:10:52il faut espérer que ce ne soit pas la norme
01:10:54c'est pas la norme mais je pense que
01:10:56à des degrés, là j'y vais
01:10:58fort, c'est important
01:11:00en plus ça rejoint d'ailleurs votre premier sujet
01:11:02de l'émission
01:11:04c'est la disparition du père
01:11:06quand le père n'est plus là, qu'est-ce qu'il se passe
01:11:08et par exemple la jalousie
01:11:10mais je vous ai coupé parce que vous disiez
01:11:12j'ai pensé à Eugénie, vous aviez peut-être une question à lui poser
01:11:14non mais est-ce que par exemple
01:11:16alors je sais que la disparition de la place
01:11:18du père
01:11:20ou la disparition du père est un sujet
01:11:22qui la touche
01:11:24pas directement je veux dire qu'il l'intéresse
01:11:26mais par exemple est-ce que vous êtes d'accord
01:11:28avec le fait que souvent
01:11:30on observe chez les mères
01:11:32une jalousie à l'égard de leurs filles
01:11:36je sais pas mais en tout cas c'est vrai que c'est compliqué
01:11:38je trouve que c'est plus compliqué les relations mère-fille
01:11:40que les relations mère-fils et moi je viens d'une famille
01:11:42où on est quatre filles
01:11:44et un fils
01:11:46j'ai trois soeurs et je trouve que ce qui est
01:11:48compliqué pour les filles c'est que
01:11:50quand elles deviennent mère à leur tour
01:11:52elles s'interrogent beaucoup sur leurs relations
01:11:54avec leur propre mère
01:11:56est-ce que je serai la même mère que ma mère
01:11:58est-ce que je vais faire les choses différemment
01:12:00je pense que le fait d'être soi-même mère
01:12:02crée une relation
01:12:04compliquée avec sa propre mère
01:12:06et nous fait regarder à nouveau la relation
01:12:08avec sa mère
01:12:10ce n'était pas le cas chez les garçons
01:12:12à priori vous avez la relation
01:12:14avec votre fille
01:12:16que votre mère avait avec vous
01:12:18sauf si
01:12:20je suis d'accord avec vous
01:12:22la règle
01:12:24la règle souvent
01:12:26c'est que tu reproduis
01:12:28c'est-à-dire que tu as de la même manière
01:12:30que les hommes ont parfois la relation
01:12:32avec leur fille qu'ils avaient avec
01:12:34leur mère
01:12:36c'est assez simple
01:12:38après on peut tenter
01:12:40d'échapper à ces reproductions
01:12:42pour rebondir sur ce que vient de dire Eugénie
01:12:44dans le roman justement
01:12:46qu'Elisabeth à la fois reproche
01:12:48à sa fille de ne pas avoir d'enfant
01:12:50de ne pas s'être mariée, de ne pas avoir d'enfant
01:12:52et en même temps fait tout pour qu'elle n'en ait pas
01:12:54évidemment
01:12:56je trouve que c'est un titre très lacanien
01:12:58Mauvaise Mère
01:13:00Jacques Lacan
01:13:02pour une fois je ne suis pas doué dans les titres
01:13:04mais pour une fois il m'est
01:13:06venu assez rapidement parce qu'en fait
01:13:08il faut expliquer
01:13:10pour qu'il y ait cette
01:13:12Mauvaise Mère M-E-R-E
01:13:14qui est une Mauvaise Mère M-E-R
01:13:16le 11 mai 1981
01:13:18ça ne vous aura pas échappé
01:13:20j'ai choisi cette date parce que
01:13:22cette femme, cette mère
01:13:24elle déteste Mitterrand
01:13:26qu'elle appelle Mitterrand
01:13:28parce que j'ai observé que tous les gens
01:13:30à l'époque quand j'étais gamin et que Mitterrand arrivait
01:13:32tous les gens qui détestaient Mitterrand
01:13:34disaient Mitterrand
01:13:36encore aujourd'hui mon grand-père dit Mitterrand
01:13:38vous venez d'une famille où on déteste
01:13:40François Mitterrand
01:13:42mon grand-père en tout cas oui
01:13:44ça explique beaucoup de choses
01:13:46Jancot l'appelait la mythe
01:13:48et c'est exactement ce que dit
01:13:50ce personnage
01:13:52je me suis inspiré de Jancot
01:13:54elle dit Mitterrand, pourquoi je l'appelle Mitterrand
01:13:56parce que c'est une mythe
01:13:58alors pourquoi je dis lacanien
01:14:00parce que le principe lacanien
01:14:02et notamment c'est avec les rêves
01:14:04on te fait raconter ton rêve et à partir
01:14:06des mots qui sont utilisés
01:14:08tu tires le fil de chaque mot
01:14:10Gautier
01:14:12on va te trouver une explication
01:14:14et tout est comme ça
01:14:16donc les lacaniens faut
01:14:18les prendre parfois avec
01:14:20oui mais bien sûr
01:14:22par exemple Nolo
01:14:24tout est dedans pardonnez-moi
01:14:26tout est dit
01:14:28Nolo
01:14:30Jamais ?
01:14:32il n'y a rien à ajouter c'est monsieur Jamais
01:14:34ça c'est un
01:14:36les lacaniens
01:14:38c'est monsieur Jamais
01:14:40c'est la première fois
01:14:42qu'on plaisante sur mon nom
01:14:44je ne plaisante pas
01:14:46je ne plaisante pas
01:14:48je dis que les lacaniens
01:14:50voilà comment ils l'interprèteraient
01:14:52avant de voir la couverture du livre
01:14:54j'avais cru que vous aviez écrit un livre sur Hidalgo
01:14:56j'aurais pu être
01:14:58MAIR
01:15:00le personnage adore une Simone qui s'appelle Simone
01:15:02Signoret
01:15:04c'est pour ça qu'elle l'appelle
01:15:06la fille qui s'appelle Simone
01:15:08s'appelait Simone quand on est né
01:15:10en 75
01:15:12pas une enfance très facile
01:15:14et donc elle reproche
01:15:16à sa mère et sa mère lui dit
01:15:18et on sait pas évidemment si c'est vrai mais au contraire
01:15:20c'est un hommage j'adorais Simone Signoret
01:15:22et la fille lui répond oui mais Simone Signoret
01:15:24version casque d'or
01:15:26parce qu'après c'est un peu plus compliqué
01:15:28Simone n'a jamais eu envie de tuer sa mère
01:15:30la faire taire en revanche
01:15:32parfois elle se prend si ce n'est à espérer
01:15:34tout du moins à envisager qu'un AVC
01:15:36lui coupe sa langue de vipère
01:15:38pourtant elle vit avec elle
01:15:40pour lui éviter l'AVC
01:15:42justement la vie est pleine de paradoxes
01:15:44il faut s'y faire
01:15:46et c'est vrai que c'est la relation qui existe
01:15:48entre les parents
01:15:50parfois qui est ambigu
01:15:52et puis ça raconte aussi
01:15:54un petit peu ce qu'on est probablement
01:15:56un certain nombre à vivre
01:15:58c'est à dire l'accompagnement de nos
01:16:00parents quand ils deviennent
01:16:02âgés
01:16:04c'est très difficile
01:16:06Vipère est un topos
01:16:08littéraire assez
01:16:10universel
01:16:12de la tragédie grecque
01:16:14jusqu'à Jules Renard
01:16:16ou Moriac
01:16:18mais Vipère au poids, Folcoche
01:16:20quand on était enfant Alice Sapritch
01:16:22avait joué Folcoche
01:16:24Folcoche
01:16:26les enfants bon
01:16:28et c'était Hervé Bazin
01:16:30Hervé qui était toujours très bien coiffé
01:16:32chez Apostrophe
01:16:34et qui avait écrit
01:16:36Vipère au poids
01:16:38Génitrix
01:16:40de Moriac
01:16:42c'est un topos
01:16:44littéraire très fort
01:16:46vous vous entendez bien avec votre mère ?
01:16:48je l'adore
01:16:50elle est formidable
01:16:52elle est complètement squée
01:16:54ça veut dire quoi complètement squée ?
01:16:56elle est formidable
01:16:58je vais vous raconter une anecdote rapide
01:17:00un jour on fête Noël
01:17:02normal, il y a le repas de Noël
01:17:04qui arrive
01:17:06elle a dressé la table
01:17:08on était rarement dans une espèce de délire de Noël
01:17:10mais on pensait avoir un peu de saumon
01:17:12un peu de foie gras
01:17:14ma mère arrive et elle nous pose un bol de riz
01:17:16à chacun
01:17:18vous aviez quel âge ?
01:17:20je devais avoir 7-8 ans
01:17:22on était 7 autour de la table
01:17:24un bol de riz
01:17:26il n'y a rien qui viendra d'autre
01:17:28c'est un bol de riz
01:17:30j'ai calculé combien me coûtait un bol de riz
01:17:32combien m'aurait coûté un repas de Noël traditionnel
01:17:34j'ai fait la différence
01:17:36j'ai tout envoyé au petit frère des pauvres
01:17:38c'est génial
01:17:40on comprend mieux votre personnalité
01:17:42et votre positionnement à droite
01:17:44c'est ce côté vraiment
01:17:46aristo que vous avez
01:17:48dans ces familles parfois
01:17:50sans doute
01:17:52en tout cas je recommande
01:17:54papa est parti en 81 à bord de son bateau
01:17:56pour aider un autre bateau en perdition
01:17:58et nous sommes en 2016, 35 ans, c'est long pour un sauvetage
01:18:00encore ton défaitisme
01:18:02ça aussi je vais le dire
01:18:04à ton père dès qu'il rentre
01:18:06et crois-moi
01:18:08il va te mettre une bonne paire de claques
01:18:10il déteste les gens dans ton genre
01:18:12ce n'est pas pour rien qu'en plus d'être
01:18:14marin pêcheur, il est sauveteur en mer
01:18:16il va te le dire, comme il m'a dit des milliers de fois
01:18:18tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir
01:18:20c'est une réflexion
01:18:22sur l'espoir
01:18:24sur ce qu'on attend
01:18:26espérer c'est démentir l'avenir
01:18:28disait Cioran
01:18:30ah là tout de suite là on est
01:18:32Cioran ça calme
01:18:34le débat
01:18:36au niveau monde d'un cran
01:18:38vous êtes moqueur j'ai l'impression
01:18:40il's no good
01:18:42il's no good
01:18:44je remarque quand même que la phrase la plus importante
01:18:46a été dit par Eric Nolot
01:18:48il's no good ne réussit jamais
01:18:50écoutez si vous voulez vous complaire
01:18:52dans cette phrase, reprenez la
01:18:54vous rassurez
01:18:56vous rassurez
01:18:58sick transit
01:19:00Gloria Mundi
01:19:02comme vous le savez
01:19:04Gloria
01:19:06Soraya
01:19:08Soraya
01:19:10Somaya
01:19:12Somaya
01:19:14la midi
01:19:16Marseille
01:19:18Trépigne d'impatience
01:19:20la flamme olympique est au large de la ville
01:19:22arrivée du Belem en fin de matinée
01:19:24avec au menu
01:19:26parade nautique de 11h à 17h
01:19:28dans la rade de la cité fosséenne
01:19:30puis le voilier accostera au vieux port
01:19:32où la flamme sera officiellement remise à Florent Manoudou
01:19:34une déclaration du père de la nation
01:19:36qui fait déjà polémique
01:19:38dans un entretien accordé à elle
01:19:40Emmanuel Macron avance l'idée je cite
01:19:42d'un devoir de visite en lieu et place
01:19:44d'un droit de visite pour les pères
01:19:46d'un enseignement jusqu'à l'âge adulte des enfants
01:19:48précise le président
01:19:50et puis 4 jours après sa fermeture
01:19:52suite à des tirs de roquettes
01:19:54réouverture du passage de Kerem Shalom
01:19:56pour faire entrer l'aide humanitaire
01:19:58dans l'enclave palestinienne
01:20:00des camions transportant vivres et médicaments
01:20:02arrivent déjà au point de passage
01:20:04annonce l'armée israélienne
01:20:06merci Somaya
01:20:08je salue Nathalie Legarda qui nous écoute
01:20:10et qui dit hello hello
01:20:12pas du tout du même avis au sujet des relations mère-fille
01:20:14j'ai la chance d'être la mère de ma formidable
01:20:16fille et d'être aux antipodes de la relation
01:20:18que ma mère a eu avec moi
01:20:20et j'en suis tellement fier
01:20:22oui mais ça reste la référence
01:20:24nous pouvons être dans une relation des plus saines
01:20:26si l'on est conscient très tôt
01:20:28que notre propre relation familiale
01:20:30était négative. Dieu merci
01:20:32c'est vrai c'est toujours pareil
01:20:34est-ce qu'on reproduit ou pas ?
01:20:36c'est quelque chose qui touche plus les femmes que les hommes
01:20:38est-ce que les hommes sont censés ne pas vouloir reproduire
01:20:40les mères
01:20:42quand elles deviennent mère ont effectivement cette obsession
01:20:44de leur propre mère
01:20:46on va terminer avec le Paris Saint-Germain
01:20:48d'abord il y a le petit tweet
01:20:50le tweet de
01:20:52Sandrine Rousseau qui a dit
01:20:54idée de merde, elle parle du
01:20:56président de la république, c'est encore une fois ignoré
01:20:58les mécaniques des violences intrafamiliales
01:21:00sur les femmes et les enfants
01:21:02idée de merde que les pères aient un peu plus de devoir
01:21:04bon Sandrine Rousseau
01:21:06on parle du PSG
01:21:08on va pas commenter Sandrine Rousseau j'ai pas envie
01:21:10en revanche je trouve
01:21:12que c'est lui donner trop
01:21:14en revanche
01:21:16on a une discussion de fond
01:21:18sur ce qu'est le football
01:21:20là on va être sérieux
01:21:22il y a une part toujours forcément
01:21:24d'irrationnel dans le foot
01:21:26une part de chance, de réussite
01:21:28parfois la pièce tombe du bon côté
01:21:30ou pas
01:21:32parfois on pronostique une victoire du PSG
01:21:34et ça ne se produit pas
01:21:36j'ai le sentiment que sur ces deux matchs
01:21:38Paris Saint-Germain la réussite n'était pas du PSG
01:21:40quand vous tirez six fois sur les poteaux
01:21:42je suis désolé
01:21:44vous êtes obligé de le prendre en compte
01:21:46et vous vous dites, bah non, il n'y a pas de hasard
01:21:48je dis que la réussite
01:21:50joue un rôle mais pendant
01:21:52180 minutes
01:21:54vous vous obstinez dans une seule tactique
01:21:56c'est de balancer des grandes balles
01:21:58hier c'est ce qu'on a vu
01:22:00en plus ils attaquaient que d'un côté
01:22:02regardez les statistiques
01:22:04en fait vous dites deux choses qui sont fausses
01:22:06on n'a pas balancé des grandes balles
01:22:08tu essayes de contourner avec une défense
01:22:10très regroupée derrière et ce n'est pas facile
01:22:12quand tu n'y arrives pas 50 fois
01:22:14il me semble qu'un grand entraîneur
01:22:16ou un meneur de jeu qui était absent hier
01:22:18change de tactique
01:22:20tente quelque chose
01:22:22mais tu as 10 joueurs derrière Eric
01:22:24c'est très dur le foot
01:22:26c'est très dur parfois le foot
01:22:28parce que d'abord ce n'est pas n'importe qui
01:22:30et ils savent bien défendre ces gens là
01:22:32vous nous disiez il y a 15 jours que c'était n'importe qui Dortmund
01:22:34jamais j'ai dit ça
01:22:36le PSG est meilleur tout ça
01:22:38vous êtes en train de perdre génie total
01:22:40jamais j'ai dit ça
01:22:42mais ce que je veux vous dire c'est que
01:22:44le foot, aujourd'hui le foot
01:22:46forcément quand vous avez 10 joueurs derrière
01:22:48de cette qualité là, de cette énergie là
01:22:50c'est pas facile et si vous ne débloquez pas
01:22:52la situation par un but qui change tout
01:22:54après ça peut être compliqué
01:22:56et c'est pas loin
01:22:58c'est quand même étonnant
01:23:00que Paris Saint Germain
01:23:02de toutes ces années n'arrive toujours pas
01:23:04au moins à
01:23:06je vous assure tout le monde
01:23:08se rangera derrière votre avis et tout le monde dira ça
01:23:10c'est ce que dit Dominique
01:23:12j'ai regardé le budget
01:23:14c'est fini
01:23:16je vais y arriver
01:23:18c'est la moitié de celui du Paris Saint Germain
01:23:20j'entends ce que vous dites
01:23:22ce qui est assez beau d'ailleurs
01:23:24c'est le 8 mai
01:23:268 mai 45, célébrons nos anciens
01:23:28qui se sont battus pour nous
01:23:30que vous soyez là bien évidemment
01:23:32Mauvaise Mère, Le Cherchemidi
01:23:34Jérôme Deverdière
01:23:36Jérôme vous revenez quand vous voulez
01:23:38parce que ce livre est vraiment émouvant, touchant
01:23:40et il nous parle
01:23:42au coeur et à l'âme
01:23:44François Lemoyne était à la réalisation
01:23:46Rémi était à la vision, merci à Éric Boismar
01:23:48qui était au son, merci à Marine Lanson
01:23:50à Félix Perola, toutes ces émissions sont retrouvées
01:23:52sur cnews.fr
01:23:54bonne journée, Jean-Marc Morandini, dans une seconde
01:23:56Ah c'est Elodie Huchard
01:23:58dans une seconde, me dit Marine Lanson
01:24:00Elodie Huchard, dans une seconde