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L'ancien ministre, Philippe de Villiers, sur le meurtre de Matisse : «L'assassin de Matisse n'aurait jamais dû être en liberté»

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Transcription
00:00 Alors bien sûr on écoute le papa et
00:02 quand on est père de famille on peut pas ne pas pleurer avec les parents, avec la famille.
00:10 Père d'un enfant c'est une amputation, c'est une mutilation, c'est comme un bras, on sent qu'il est toujours là.
00:18 Alors qu'on l'a perdu.
00:21 Mais le devoir
00:26 de ceux qui réfléchissent et qui sont en charge du bien commun,
00:30 c'est de faire la bonne analyse
00:34 pour ne pas ajouter au malheur du monde, c'est-à-dire de prononcer les mots.
00:40 Et je vais vous dire quelque chose qui peut paraître
00:44 un peu brutal,
00:48 mais qui est la vérité.
00:54 Ce jeune homme afghan, l'assassin de Matisse,
00:58 n'aurait jamais dû être en liberté et il n'aurait jamais dû être en France.
01:03 Et donc en fait Matisse est mort du laxisme migratoire
01:10 en amont et du laxisme judiciaire en aval.
01:16 Quand on se dit qu'il n'aurait jamais dû être en liberté,
01:20 il était sous contrôle judiciaire,
01:22 alors qu'il aurait dû être en prison, pour des faits qui datent du dimanche d'avant.
01:29 Et si on avait résolu le problème de l'excuse de minorité,
01:36 le problème ne se poserait pas, il devrait être en prison, il serait en prison.
01:45 Si on avait résolu le problème de l'excuse de minorité,
01:49 il serait en prison.
01:51 Si on avait des peines courtes mais fermes,
01:53 et non pas ce que M.Dupond-Moretti appelle les peines alternatives,
01:57 il serait en prison.
02:01 Si en 2021, M.Dupond-Moretti n'avait pas imposé son idéologie,
02:08 c'est-à-dire l'éducation plutôt que la sanction,
02:11 il serait en prison.
02:13 [Musique]
02:15 ♪ ♪ ♪
02:17 [SILENCE]

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