• il y a 5 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 Merci à vous deux en tout cas d'être là.
00:02 Alors De Telle est suspendu de Radio France.
00:04 On va attendre les arguments de Soukaina dans un instant et de Jean Messia.
00:07 Je voudrais d'abord qu'on fasse un petit tour de table.
00:10 Oui, oui, oui, oui, Bernard Montiel.
00:12 - C'est inadmissible tout simplement.
00:14 Je trouve ça parfaitement scandaleux.
00:16 Je ne le croyais même pas qu'on puisse écrire un truc pareil.
00:18 Tellement c'est odieux, scandaleux, inadmissible.
00:21 Je ne sais pas, une femme que j'avais l'impression
00:23 que peut-être elle était plus ouverte que ça.
00:25 C'est inadmissible, scandaleux.
00:27 - Valérie.
00:28 - Elle est suspendue, pas virée bien sûr, suspendue.
00:30 Il faut marquer le coup.
00:31 Il faut dire qu'on ne peut pas tout dire.
00:33 Et en l'occurrence là, ce qu'elle fait c'est qu'elle essentialise tous les Français.
00:37 Elle met tous les Français dans le même panier.
00:39 Et elle dit que vous, les téléspectateurs qui nous regardez,
00:41 nous ici sur ce plateau, ses camarades peut-être,
00:44 sont tous des racistes dégénérés.
00:47 Je lui rappelle qu'elle est française.
00:49 Donc elle fait donc partie du lot.
00:51 Elle se met aussi dans le lot j'imagine.
00:53 Donc voilà, pour moi, je ne comprends pas en fait
00:55 comment on peut essentialiser tous les Français.
00:57 - Un ami journaliste qui me dit ça fait des mois que Nassira El Mouaddeh,
00:59 moi je ne l'avais pas repéré, je ne connaissais pas cette personne,
01:02 ce n'est pas Mike Bonte,
01:04 accumule les provocations sur Twitter pour se faire connaître.
01:07 Le scandale c'est qu'une militante aussi sectaire qui insulte les Français
01:10 soit payée avec de l'argent public.
01:11 Radio France doit réagir.
01:13 Qu'est-ce qui se passe Raymond ?
01:15 - C'est l'argument, j'ai le même argument moi.
01:17 Moi c'est Radio France que j'attends.
01:19 Elle, tu la suspends.
01:21 Parce que encore une fois c'est sur Twitter.
01:23 Ils pensent trop que Twitter c'est la fête et qu'on peut tout faire sur Twitter
01:26 quand tu es payé avec l'argent des Français.
01:28 Là, pays de racisme dégénéré, c'est les racistes qui te payent en fait.
01:32 Va-t'en de Radio France, reste pas là.
01:34 Si la France est un pays de raciste,
01:36 alors on peut comprendre qu'il y a des gens qui disent
01:38 "La France est devenu un pays de fachos, regardez les élections, etc."
01:41 Mais la France a des gros problèmes.
01:43 Mais si c'est un pays de raciste, ne te fais pas payer par les Français en fait.
01:46 Ne te fais pas payer par un service public français.
01:48 Moi j'attends que Radio France réagisse.
01:50 Et j'attends que cette dame-là, elle présente ses excuses.
01:52 Je ne suis pas pour la suspendre parce que je n'aime pas qu'on touche au travail des gens.
01:55 Je n'aime pas qu'on vire les gens.
01:56 Donc j'ai mis un nom, mais j'attends qu'elle, elle s'excuse.
01:58 Qu'elle prenne son Twitter là.
02:00 Et qu'elle fasse maintenant.
02:02 Et qu'elle dise "C'est vrai, j'ai été trop loin, j'ai peut-être déconné."
02:04 Voilà, moi j'attends qu'elle s'excuse.
02:06 Et j'attends que Radio France parle aussi un peu.
02:08 Parce que c'est facile pour Radio France,
02:10 à chaque fois, il y avait eu Guillaume Meurice,
02:12 il y a encore des histoires, il y a tout le temps des histoires avec Radio France.
02:14 Il est suspendu d'ailleurs.
02:15 Il y a tout le temps des histoires avec Radio France.
02:16 Et Guillaume Meurice est suspendu.
02:17 Mais Radio France, il ne faut pas oublier que quand vous rentrez chez Radio France,
02:20 c'est les Français qui vous payent.
02:22 Ce n'est pas vous.
02:23 Vous ne produisez rien.
02:24 C'est les Français qui vous payent.
02:26 Alors insulter les Français, c'est bien.
02:27 - Chez Radio France, c'est les Français qui nous payent.
02:29 - Chez Radio France, c'est les Français.
02:30 A moins que je dise une connerie.
02:31 Mais comment est payé Radio France ?
02:32 - C'est les contribuables.
02:33 - Avec l'info de qui ?
02:34 - C'est les dégénérés.
02:35 - Les dégénérés et les racistes.
02:36 - Exactement. Géraldine ?
02:37 - Je ne sais pas.
02:38 - Je pense que c'est un non-oui.
02:59 - Je ne sais pas.
03:25 - Il faut pas la victimiser.
03:29 - Je vous ai donné la parole.
03:32 Vous vous appelez Gilles Verdez ?
03:33 - Non.
03:34 - Pas encore.
03:35 Je ne suis pas sûr que ça arrivera.
03:36 Qu'est-ce que vous voulez dire ?
03:38 - Je les trouve très indulgents.
03:41 Elle fait partie de Radio France, de France Inter.
03:44 Il y a le mot France.
03:45 Elle insulte ce pays de racistes dégénérés.
03:48 Je vous trouve très indulgents.
03:49 Ce n'est pas suspendu.
03:50 - Elle est soutenue par la LFI.
03:51 - Ce n'est pas suspendu.
03:55 Je sais bien que je n'aime pas mettre des...
03:57 Elle devrait même s'exclure d'elle-même.
03:58 Comment peut-on insulter tout un pays de racistes dégénérés,
04:02 ce n'est pas rien,
04:03 et faire partie de Radio France et de France Inter ?
04:05 - C'est impossible.
04:06 - On est dans quel pays ?
04:07 On est en France.
04:08 - La radio, c'est Radio France.
04:10 - On marche sur la tête, évidemment.
04:12 - Comment ça s'appelle la radio ?
04:13 - Radio France, France Inter.
04:15 - C'est de l'info en France.
04:17 - Elle accepte de représenter la France,
04:19 de travailler pour ces radios.
04:21 - C'est pas le temps de la rire.
04:22 - Je suis d'accord avec Raymond,
04:25 c'est les Français qui l'appellent.
04:26 - C'est très long, on va partir.
04:28 - Cette femme est une journaliste du service public
04:31 et c'est une ennemi du journalisme
04:33 et c'est une ennemi de ce que devrait être le service public.
04:35 Quand on est journaliste, on se doit d'être factuel, d'être précis.
04:37 On ne peut pas balancer des approximations
04:39 qui accusent les gens de racisme,
04:41 qui insultent la France et les Français.
04:42 Et le service public, on vient de le dire,
04:44 se doit d'être neutre.
04:45 Et elle est tout sauf neutre dans ce tweet.
04:47 Pour moi, c'est une honte.
04:48 - Les éditeurs vont entendre faire "pss, pss".
04:50 C'est que je sais que je vais bientôt donner la parole à Gilles Verdet.
04:52 [Rires]
04:54 - Elle a des patrons.
04:55 - Quoi ? Alors j'hésite.
04:57 Moi j'aimerais d'abord avoir l'avis de Soukaina.
04:59 Après, on va souffrir avec Gilles Verdet.
05:02 Mais j'aimerais qu'avant de souffrir, on écoute Soukaina.
05:04 Est-ce que vous comprenez la polémique ou pas du tout ?
05:07 - Pas du tout.
05:08 - Pas du tout, vraiment ?
05:09 - Un peu parce que je trouve que le mot dégénéré, il est poussé.
05:11 Par contre, je pense que sur ce plateau,
05:13 il n'y a pas grand monde qui est concerné par le racisme.
05:15 Donc vous ne pouvez pas comprendre la position de cette dame.
05:17 - Pardon, on n'y peut pas de racisme.
05:21 - Les Français sont concernés par le racisme.
05:23 - Je veux juste finir mon propos.
05:24 - Soukaina, juste pour vous dire un petit truc.
05:26 Je vous dis que les gens soient victimes de racisme, on l'entend complètement.
05:29 - Il y a sûr qu'il y a du racisme.
05:30 - Mais mettre tous les Français et toute la France dans le même bateau,
05:32 c'est ça qui nous a impôts.
05:33 - Justement, c'est pour ça que je veux finir mon propos.
05:35 Le mot dégénéré, il n'est pas du tout approprié.
05:37 Je suis d'accord.
05:38 Cette femme, elle a eu des propos poussés et déplacés.
05:41 Par contre, le racisme, quand on le vit, malheureusement,
05:44 on est poussé à dire des mots qui ne sont pas forcément corrects.
05:47 On rentre dans une sorte de haine de Français contre Français,
05:50 comme vous l'avez dit.
05:51 Et je suis désolée, mais il y a des personnes sur ce plateau
05:53 qui contribuent à cette haine Français contre Français.
05:56 Je ne citerai pas de noms, sauf si vous me demandez de les citer.
05:59 Par exemple, Jean-Mécia.
06:00 - Merci.
06:01 - On en profite pour le dire.
06:02 - Sur votre bouquet.
06:03 - Voilà.
06:04 - Que j'adore.
06:05 - C'est formidable.
06:06 - Je n'ai pas fini.
06:07 - Allez-y Soukaina.
06:08 - Du coup, je disais que le mot...
06:10 Oui ?
06:11 - Prenez votre main.
06:12 - Merci.
06:13 - Non, mais ce n'est pas de vous, c'est nous.
06:15 - Du coup, je disais qu'il faut être concerné par le racisme directement
06:18 et dans la vie de tous les jours, vraiment, moi, en tant que femme maghrébine...
06:22 - Soukaina, j'ai une question à vous poser.
06:24 Est-ce que vous, vous êtes victime de racisme régulièrement ?
06:26 - Quotidiennement.
06:27 - Vraiment ? C'est genre quoi ?
06:28 - Quotidiennement, c'est-à-dire c'est de la discrimination au travail.
06:32 C'est de la discrimination dans la rue.
06:33 - Vous faites quoi dans la vie ?
06:34 - Alors moi, je viens d'être diplômée d'un master.
06:36 - D'accord.
06:37 - Donc j'ai fait Sciences Po.
06:38 - Vous voulez faire quoi plus tard ?
06:39 - J'aimerais bien être députée à l'Assemblée nationale malgré ce que je porte, ne vous en déplaise.
06:43 - J'espère que vous ne serez pas à côté de Louis Boyard, c'est tout, mais sinon, avec plaisir.
06:45 - Voilà.
06:46 - Non, non.
06:47 - Ça, c'est votre avis, mais du coup, voilà, moi, la discrimination, je la vis tous les jours.
06:50 Le racisme, je le vis quand je vais faire mes courses.
06:52 - Vraiment quoi, genre quoi ? Vous sentez quoi ?
06:53 - Des regards, des... Maintenant, en France, on ne se cache plus de dire ce qu'on pense, du voile, de dire ce qu'on pense.
06:59 - C'est-à-dire des regards... Vous sentez des regards de gens...
07:00 - Insistants.
07:01 - Oui.
07:02 - C'est-à-dire des gens qui sont insistants, puis quand on se retourne et on demande à la personne pourquoi elle nous regarde,
07:05 "Franchement, madame, pourquoi vous êtes voilée, quoi ? Vous êtes toute belle."
07:08 - Ah oui.
07:09 - Voilà. Ce genre de choses. Des retours en Afrique...
07:11 - Vous êtes très belle avec le voile.
07:12 - Merci, je le sais.
07:13 - Vous n'avez pas besoin de vous dévoiler.
07:14 - Merci. Je sais, de toute façon, c'est pas... Le but, c'est de laisser les femmes être libres de porter ce qu'elles veulent.
07:20 - C'est vous qui avez fait le choix.
07:21 - Bien sûr.
07:22 - Parce que c'est ça aussi, j'aimerais y revenir à tu.
07:23 C'est qu'il y a plein de gens, et je suis sûr qu'il y a plein de gens qui ont l'argument de vous dire... Ils pensent que vous êtes forcée.
07:28 - Oui.
07:29 - Mais c'est vous qui avez fait le choix de porter le voile.
07:30 - Bien sûr. Ces gens-là, je les invite à s'ouvrir au monde et à discuter avec les gens, avec les femmes voilées, par exemple,
07:34 et ils verront que dans beaucoup de cas, on n'est pas en Iran.
07:36 Ici, les femmes ne sont pas forcées d'être voilées.
07:38 Alors en Iran, par exemple, vu que j'ai sorti le sujet, je termine, je condamne totalement le gouvernement iranien.
07:44 À 100 %, pour moi, une femme doit être libre de vouloir porter ce qu'elle veut.
07:47 Ce n'est même pas une question de voile ou pas voile, c'est ce qu'elle veut.
07:49 - D'accord.
07:50 - Donc voilà.
07:51 - Et vous, vous avez toujours porté le voile ?
07:53 - Non, pas du tout. Je l'ai porté à 22 ans. Je l'ai porté à 25 aujourd'hui.
07:55 - Alors justement, c'est ça que j'aimerais savoir. C'est quoi le déclic ?
07:58 - Un cheminement spirituel, personnel, tout simplement.
08:00 En fait, pour moi, le voile, il n'est pas censé signifier quelque chose pour les autres, mais uniquement pour moi, pour la personne qui le porte.
08:05 Parce que pour moi, le voile, il peut être religieux, il peut être culturel, il peut être dû à un style vestimentaire, à un complexe, ça peut être tout et n'importe quoi.
08:12 Mais aujourd'hui, le voile, il est diabolisé par la France.
08:15 - Mais vous, comment ça se fait ? Un jour, vous vous êtes dit, je ne sais pas, il y a eu un événement spécial, il y a eu quelque chose ou pas du tout ?
08:19 - Il n'y a rien eu de spécial. C'est un cheminement spirituel qui s'est fait petit à petit.
08:22 - Votre famille, votre maman, elle portait déjà le voile ?
08:26 - Oui, ma famille...
08:28 - Et vous, vous avez dit jusqu'à 22 ans, moi, je ne le porte pas. Donc, c'est ça qui a...
08:31 - Ma maman, elle n'a pas porté le voile très, très tôt. Elle l'a porté, je crois, à 35 ans.
08:35 - Et jamais personne ne vous a forcé ? Vous vous êtes dit à un moment ?
08:37 - Jamais.
08:38 - Vous vous êtes dit, c'est le moment pour moi ?
08:39 - Voilà, je me suis dit, c'est le moment. C'est dans mon chemin spirituel.
08:41 Moi, je ne le porte pas de manière légiférée. Donc, je ne sais pas si vous savez ce que ça veut dire, légiférer.
08:45 Mais c'est porter le voile selon... En fait, moi, je vais carrément aller plus loin.
08:50 Religieusement parlant, je ne suis pas forcément voilée.
08:52 En fait, c'est juste petit à petit, mon cheminement, par la pudeur que je prends.
08:56 Donc, aujourd'hui, stigmatiser les femmes par rapport au voile, je trouve ça bête et méchant, si je peux me permettre.
09:01 - Si je peux me permettre, Soukaina, sur ce que vous avez dit, sur les propos de cette journaliste,
09:05 qui est du racisme, on n'a jamais eu le contraire ici, quel qu'il soit.
09:12 Mais, dégénérer, pays de racisme dégénéré, la honte, pour une journaliste, c'est quand même compliqué.
09:20 Même vous, vous mettez ça sur le coup de la colère, parce que vous dites, à votre avis,
09:25 elle subit tellement de racisme que c'est une réaction.
09:28 - C'est ça. Je ne sais pas ce qu'elle a vécu. Je sais que moi, personnellement,
09:31 ce ne sont pas des termes que j'employerais vis-à-vis du peuple français,
09:34 mais c'est un peuple que j'affectionne et je suis française.
09:36 Donc, je ne peux pas me permettre, en tant que patriote française, malgré ce que je porte sur la tête,
09:40 de mettre tous les Français dans le même lot. Je ne peux pas.
09:43 Il y a une minorité qui est raciste et qui fait beaucoup de bruit, malheureusement,
09:46 qui est sur les plateaux télé, qui est même dans la politique et qui n'est pas condamnée.
09:50 Donc, tout à l'heure, je vous entendais être tous indignés par les propos de la dame.
09:53 Mais, par exemple, il y a des propos de l'extrême droite qui sont très graves au quotidien,
09:57 qu'on entend et qui ne sont pas forcément...
10:00 - Monsieur Zemmour a été condamné quand il a dit des trucs dégueulasses.
10:02 - Je parle des journalistes qui ne condamnent pas. Je ne parle pas de la justice, justement.
10:06 - Encore, on pourrait pas. Monsieur Jean-Michel, vous vouliez parler depuis tout à l'heure.
10:08 - Oui, non, je voulais réagir sur le voile. Moi, ça ne me gêne pas du tout que vous le portiez.
10:11 Je respecte tout à fait votre choix, évidemment.
10:13 Mais je voudrais savoir que vous m'expliquez pourquoi, à ce moment-là,
10:16 dès qu'il y a une révolution dans un pays arabe, le premier geste des femmes, c'est de retirer leur voile.
10:20 En quoi c'est comme symbolique.
10:22 - Alors, je ne peux pas vous répondre, vu que je ne vis pas dans ces pays-là et que je suis française, justement.
10:26 Et que moi, ce n'est pas les musulmans, mon exemple, mais l'islam.
10:29 - Et votre avis sur le monde arabe, quand même ?
10:31 - J'ai mon avis sur le monde arabe.
10:32 - Pourquoi les femmes, dès qu'il y a une révolution, elles retirent leur voile ?
10:34 - Alors, quelles femmes ? Parce que, par exemple, au Maroc, ce n'est pas ce qui se passe.
10:37 De quel pays parlez-vous ?
10:38 - En Iran, c'est une vie de liberté.
10:39 - En Iran, mais vous prenez toujours l'exemple de l'Iran.
10:41 Je ne suis pas iranienne et je condamne à 100% ce qui se passe en Iran.
10:44 Pour moi, c'est carrément contraire à l'islam, si je puis me permettre.
10:47 - Pour en revenir à ce point-là sur le racisme, je voulais dire, il n'y a pas que les musulmans qui sont victimes de racisme.
10:53 On peut très bien être catholique, blanc et se travailler dans Saint-Catherine, être insulté, être voilà, on se fait cracher dessus, etc.
10:59 Ce n'est pas quelque chose qui est propre. On le regrette, évidemment, mais de tout bord.
11:03 Le racisme, il est de tout bord et il est condamnable de tout bord.
11:06 - Ce qui est dommage dans vos propos, c'est que vous mettez au même niveau tout.
11:08 Alors, vous mettez au même niveau le racisme anti-blanc, qui n'existe pas, selon moi.
11:12 - Ah bon ? C'est ça qui est dommage ?
11:13 - C'est mon avis. C'est mon avis.
11:14 - Il n'y a pas de racisme anti-blanc.
11:17 - Il y a de la discrimination envers les blancs. Il n'y a pas de racisme.
11:21 - C'est du racisme.
11:22 - C'est une idéologie qui a été créée par, justement, les blancs.
11:26 Donc, le racisme anti-blanc ne peut pas exister à partir de ce moment-là.
11:29 - Quand vous avez les représentants de certaines immigrations qui traitent des Français de souche de salle blanc, ce n'est pas du racisme ?
11:37 - C'est de la discrimination.
11:38 - Ou de salle français ou de salle goéra ?
11:39 - C'est ce que j'appelle de la discrimination.
11:40 - D'accord, mais si on dit salle arabe, là, c'est du racisme.
11:43 - Non, mais en fait, l'histoire est là.
11:44 - Ou salle juive. Là, c'est de l'antisémitisme. Mais pas quand on dit salle français ou salle blanc.
11:48 - Mais en fait, monsieur, l'histoire est là et les faits sont là.
11:50 - Vous n'êtes pas crédible, tout simplement.
11:51 - C'est vous qui n'êtes pas crédible, monsieur. Bien sûr que si.
11:53 - Non, parce qu'à la limite, si vous disiez que vous luttiez contre tous les racismes, vous seriez respectable, madame.
11:57 - D'accord. Je ne suis pas respectable, du coup ?
11:59 - Pas en disant cela.
12:00 - Je suis contre toutes les discriminations.
12:02 - Et j'ajoute, juste pour, si je peux me permettre de garder la parole, par rapport à la journaliste que vous êtes venue défendre ce soir.
12:08 - Je ne l'ai pas défendue ? Il s'agirait de travailler son sujet, quand même.
12:12 - Une petite seconde. Elle n'est pas venue la défendre, je tiens à le dire.
12:14 - Merci.
12:15 - Soukaina, elle est juste venue. Soukaina, ça fait longtemps que je voulais l'inviter.
12:18 - Si.
12:19 - Je trouve qu'elle est... Franchement, sur les réseaux, je trouve qu'elle a un discours qui...
12:24 En tout cas, j'avais envie d'avoir son discours, j'avais envie d'avoir sa voix à Soukaina.
12:27 Mais elle n'est pas venue défendre la journaliste. Elle est venue... Voilà. C'était l'occasion de la faire venir.
12:32 - Non, mais excusez-moi, Cyril, mais...
12:34 - Non, non, juste...
12:35 - Quand elle dit... En fait, ce qu'elle conteste, c'est le mot "dégénéré", mais elle est d'accord avec le pays de racistes au pluriel.
12:40 - Je suis d'accord avec le fait de dire qu'il y a des racistes en France.
12:42 - Vous la défendez de manière timorée, on va dire. Bon.
12:45 - En France, c'est comme...
12:46 - Moi, j'ai juste une question à poser.
12:49 - Laissez-le parler.
12:51 - Madame Nassira Al Mouadam est de parents marocains.
12:54 Si la France était un pays raciste, qui accueille ses parents ?
12:57 Qui, aujourd'hui, lui paye le travail...
13:00 - Le rapport.
13:01 - ...lui paye son travail de journaliste, c'est le contribuable français. Ce sont tous les contribuables français.
13:05 - Et pourquoi...
13:06 - Donc moi, j'en ai assez, si vous voulez, de ces gens qui dénoncent...
13:09 - Mais vous voulez que je vous dise...
13:10 - ...qui dénoncent, en fait, le contraire de ce qu'ils incarnent par leur propre trajectoire.
13:14 - Jean.
13:15 - La trajectoire de Mme Nassira Al Mouadam est intégrée.
13:17 - Vous me dites quand je peux en placer ?
13:18 - Elle est journaliste, elle est payée par tous les Français.
13:20 - Mais elle est française.
13:21 - Et elle ose venir dire que la France est un pays de racisme.
13:23 - Elle est française, selon vous ?
13:24 - Non, attendez, c'est un pays de racisme, pourquoi elle emporte la nationalité ?
13:26 - Elle a qualifié sa nationalité à la frontière et repartir.
13:28 - Alors, moi, je vais vous dire, parce que je lui ai répondu à Nassira Al Mouadam, on l'avait invitée dans l'émission.
13:32 - Elle est française.
13:33 - Et elle nous a répondu, puisqu'elle n'est pas venue. Et donc, je lui ai dit, je lui ai juste mis, je lui ai mis "Nous, on n'insulte jamais la France et les Français, car nous aimons la France et les Français.
13:42 Je remercie tous les jours ce que la France et les Français ont fait pour moi et ma famille." Et ça rejoint un petit peu ce que vous dites, Jean Messia.
13:48 - Oui, voilà.
13:49 - Moi, je vais vous dire, moi, mon père, il est d'origine tunisienne. Il a fait ses études en France. Il est parti de Tunisie pour faire ses études en France.
13:55 Et tous les jours, mon père, il remerciait la France. Et les Français étaient ses patients et sont d'ailleurs ses patients et qui étaient auprès de lui et qui ont fait qu'aujourd'hui, il a pu exercer son métier.
14:06 La France l'a accueilli pour faire ses études. Voilà. Donc, je vous le dis. Et aujourd'hui, nous, moi qui suis issu d'immigration, je peux vous dire que tous les jours, moi, je suis...
14:15 Moi, les Français, je les aime. Voilà. Les Français, je les aime. La France, j'aime la France. Et si je suis là aujourd'hui, c'est grâce à la France et aux Français.
14:21 Et je pense que cette dame-là, si elle a un aussi beau poste, que c'est le rêve de tout le monde d'être journaliste, je pense qu'elle devrait remercier la France et les Français qui ont fait qu'elle soit là.
14:31 On va revenir sur cette affaire. Donc pays de racistes dégénérés là-haut. J'aimerais juste entendre Gilles Verdez qui, lui, pense qu'elle ne doit pas être suspendue de Radio France.
14:40 Gilles Verdez aurait été exactement pareil. Ça aurait été quelqu'un... C'est là, on ne vous suit pas. C'est là, on ne vous suit pas, une fois de plus, avant de vous écouter.
14:48 Moi, voilà, quand Soukaina parle, je la suis. Je comprends son... Après, elle a ses idées. Mais je comprends vous. En fait, vous n'avez pas de ligne directrice.
14:58 C'est-à-dire qu'on sait que si ça avait été quelqu'un de droite qui avait fait le même tweet, vous auriez dit qu'il faut qu'elle soit suspendue de suite.
15:06 Elle avait parlé du Maroc ou de l'Algérie, pareil. Exactement. Mais là, comme c'est quelqu'un de France Info, vous allez dire non, elle ne doit pas être suspendue.
15:16 Donc on vous écoute, Gilles. C'est deux poids, deux mesures à chaque fois. Non, ce n'est pas deux poids, deux mesures. J'aurais dit la même chose.
15:21 Alors d'abord, je la connais. Arrêtez, Gilles. Arrêtez. Je vous le dis. D'abord, je la connais. Qui vous croit ici ? On vous connaît. Moi, je me crois moi-même.
15:27 C'est déjà beaucoup. Demain, je sortirai en Italie. Le journaliste tout à l'heure, vous voyez qu'il s'est rendu. Il y a un exemple, il y a deux secondes.
15:32 Il n'y a rien dit encore. Mais ce n'est pas la même chose. Ce n'est jamais la même chose avec vous. Ce n'est pas la même chose. Je ne la connais pas.
15:38 Mais on s'en fout de ça. Ce n'est pas une question de vous la connaissiez ou pas, Gilles Verdez. Jean-François Killy, vous le connaissez ? Non.
15:45 Pareil, vous l'avez enfoncé. Tout simplement. Pour rien. Mais pas pour rien. Il n'a rien fait. Il n'a rien fait, Jean-François Killy.
15:55 Non mais qu'est-ce qu'il a fait, Jean-François Killy ? Il a travaillé sans autorisation. Je ne peux plus parler avec lui. Valérie.
16:01 La ligne de défense d'Achillie, c'est de dire qu'il a fait une demande. On verra si elle existe ou pas. Et que par ailleurs, son seul tort serait d'avoir pris un café avec Bardella pour évoquer une éventuelle participation à son livre.
16:16 Il va gagner au Prud'homme. Il n'y a pas de problème. Voilà. Très bien. Il va gagner au Prud'homme. Et puis de l'autre côté, il y a une jeune femme journaliste qui écrit, elle, quelque chose et qui assume une pensée avec laquelle on peut être d'accord ou pas.
16:27 Il n'aurait pas été viré s'il avait pris un café avec Mélenchon. Bien sûr. C'est insupportable. Je n'ai rien dit encore. Mais vous êtes insupportable.
16:32 Je n'ai même plus besoin de parler. Vous faites mal à la France. Je le disais tout à l'heure. On aime la France. On aime les Français. Vous avez l'impression que vous n'aimez pas la France et les Français.
16:41 Vous ne pouvez pas avoir ce genre de discours si vous aimez la France. Je n'ai rien dit encore. Je ne la connais pas et je ne partage pas ses mots. Je n'aurais pas utilisé raciste, dégénéré, etc.
16:51 Mais sur le fond, il y en a ras le bol. Je comprends sa colère. Il y en a ras le bol, Cyril, en ce moment. Ne me parlez pas à moi.
16:57 Je ne parle pas à vous. Il y en a ras le bol. Pas Cyril. Je ne parle pas à vous. Il y en a ras le bol. C'est la Fédération française de foot qui vient chercher les musulmans.
17:08 Il va interdire des collants entre le nombril et le genou. Qu'est-ce qu'on en avait à foutre de ces collants que les footballeurs utilisent depuis des décennies ?
17:15 Et là, on est en train de stigmatiser les musulmans. On stigmatise les musulmans en permanence.
17:21 Mais arrête. Dans le tweet initial de RMC Sport, il n'y a aucune référence à l'islam et aux musulmans.
17:28 Arrêtez. Le collant, c'est contre les musulmans et la Fédération. Mais ils n'osent même pas le dire.
17:34 Mais ce n'est même pas nommé.
17:36 Mais c'est pire. C'est de l'hypocrisie.
17:37 Ça justifie qu'elle traite la France, tous les Français de raciste et de dégénéré.
17:41 Est-ce que je peux finir ma phrase, Messiah ? Ça vous dérange d'écouter les gens, parfois ?
17:44 Oui, ça me dérange parce que votre discours est inaudible.
17:46 Je suis un peu d'accord avec lui. C'est insupportable à chaque fois.
17:48 Il y en a marre, Cyril, en ce moment, de stigmatiser les musulmans, de les discriminer.
17:52 C'est ça, le truc, là, sur les collants. Donc, les musulmans...
17:55 C'est d'autres personnes, mais...
17:56 La question est simple.
17:57 La question est simple.
17:58 Doit-elle être suspendue ?
17:59 Non. Non. Non.
18:00 Pourquoi ?
18:01 Non, parce que je ne comprends pas ces mots, mais je comprends sa colère.
18:03 Et cette colère-là, elle est partagée par beaucoup de musulmans qui, en ce moment, disent "Lâchez-nous, il y en a marre."
18:08 Mais il faut arrêter avec ça.
18:09 Mais au bout d'un moment, moi, je vais vous le dire, Cyril, avec le cœur.
18:11 Si les musulmans...
18:12 Arrêtez de faire du mytho, là. Arrêtez de faire du sensationnalisme avec le cœur.
18:16 Non, mais j'y ai rien.
18:17 Je peux juste...
18:18 Alors, finissez, Gilles.
18:19 Non, je ne dis rien.
18:20 Je peux juste dire un mot.
18:22 Tous les musulmans, tous les musulmans, ils ont l'impression de ne pas être les bienvenus.
18:26 Ce n'est pas vrai.
18:27 Tous les musulmans.
18:28 Arrête avec ça.
18:29 Et ça, ça monte parmi les musulmans.
18:30 Et ce n'est pas bien. Et ce n'est pas bien.
18:32 Qu'est-ce qu'il y a, vraiment ?
18:33 Mais j'ai le droit de dire ce que je ressens.
18:34 Il n'y a absolument...
18:35 Attends, attends, j'aimerais répondre.
18:36 C'est pas bien de dire ça.
18:37 Ce n'est pas bien parce que ça engraine les gens.
18:39 Ce n'est pas bien ce que tu dis.
18:40 La fédé, c'est bien ce qu'ils font.
18:41 Non, il y a eu un ramadan incroyable.
18:44 On a vu un ramadan incroyable.
18:46 La fédé qui attise la haine.
18:47 Arrête. Dans les supermarchés, on a vu un ramadan incroyable.
18:50 Partout, on a vu les Français derrière le ramadan. Partout.
18:52 On n'a pas vu de gens qui ont tenté aussi.
18:54 Et là, les collants, vraiment, les collants.
18:55 Les collants. Alors, d'accord, tu peux dire que la fédération, mais les Français,
18:58 ce n'est pas que le foot.
18:59 Là, elle insulte tous les Français.
19:01 Les Français, c'est le football.
19:03 Les musulmans, ils sont français.
19:04 C'est que le football.
19:07 Je ne partage pas les mots, mais je partage la colère.
19:09 Mais les musulmans, ils sont français.
19:10 Donc, elle insulte les musulmans.
19:11 Excuse-moi.
19:12 Je me permets juste de dire que la censure qui a été faite en Vergil Verdea,
19:16 je la trouve dommage et déplorable.
19:18 Vous ne laissez pas placer un seul mot.
19:20 Parce qu'il ne va pas dans votre sens.
19:21 Vous n'êtes pas là tous les jours.
19:22 Je regarde.
19:23 Oui, d'accord, mais là, il n'en a pas placé un seul.
19:25 C'est celui qui parle le plus dans l'émission.
19:27 Ensuite, ce que je voulais dire.
19:29 C'est justement un problème.
19:31 D'accord, mais c'est juste moi, ce que je ressens sur le plateau.
19:33 Donc, je veux en faire part.
19:35 Ensuite, par rapport à l'islamophobie qui, en France, elle existe.
19:37 Vous ne pouvez pas la nier aujourd'hui.
19:38 Elle n'existe pas.
19:39 D'accord, mais il y a de l'antisémitisme aussi.
19:41 Il y a de l'islamophobie.
19:42 Il y a du racisme anti-blanc.
19:43 Il y a du racisme anti-blanc.
19:44 Attendez.
19:45 Est-ce que je peux en placer une sans qu'on me coupe ?
19:48 C'est possible ou pas du tout ?
19:49 Mais c'est vous qui avez le plus parlé aussi.
19:50 Encore heureux.
19:51 Je n'ai pas parlé encore.
19:52 Les invités ne parlent pas souvent.
19:53 Moi, je prends la parole.
19:54 Vous êtes bien là, Soukhaïnar.
19:55 Du coup, je disais que l'islamophobie existe et vous êtes un parfait exemple.
19:58 Vous êtes un islamophobe affamé, décomplexé.
20:00 Pas du tout.
20:01 C'est de la diffamation, ce que vous dites.
20:02 Pas du tout.
20:03 Apportez plainte à l'ordre d'ensemble et on verra qui gagne.
20:04 Qui c'est qui décrète que je suis islamophobe ?
20:06 Mais vos propos, matin, midi, soir, sur les musulmans.
20:08 Parce que mes propos vous choquent.
20:09 Mais vous n'êtes pas un tribunal, Madame ?
20:11 Vous n'êtes pas une juridiction ?
20:12 Je suis un être humain.
20:13 Oui, mais vous n'êtes pas un tribunal.
20:14 En plus, je suis musulmane.
20:15 C'est comme si je vous disais que vous êtes antisémite.
20:16 Je peux vous le dire ?
20:17 Je n'ai pas parlé des jeunes.
20:18 Oui, mais non.
20:19 Justement, heureusement que vous n'en parlez pas, d'ailleurs.
20:20 Par contre, je finis mon propos.
20:24 Allez-y, finis.
20:25 Parce que moi, je veux vous répondre quand même.
20:26 Vous n'êtes pas là pour faire monologue.
20:27 Allez-y.
20:28 Je fais ce que je veux.
20:29 J'étais en train de dire qu'en France, il y a de l'islamophobie, il y a de l'antisémitisme.
20:34 J'aimerais bien qu'on la mette au même niveau, justement.
20:36 Le problème, c'est que l'islamophobie, j'ai l'impression que vous voulez la cacher ou la banaliser.
20:39 Ce n'est pas la même chose.
20:40 Elle existe en France.
20:41 Je peux répondre à ça ?
20:42 Oui, alors.
20:43 On va la laisser répondre après sur une question pour Gilles Verdet.
20:45 Je n'aime pas trop quand j'entends « il faut qu'on le mette au même niveau », sous-entendu
20:50 « on serait tous comme des dingues sur l'antisémitisme ».
20:52 Non, je ne serais pas comme des dingues sur…
20:53 C'est ce que vous voulez dire.
20:54 Et moi, j'ai un mal à dessus.
20:56 C'est ce que je ressens et c'est ce que je pense.
20:57 C'est ce que vous ressentez lorsque vous dites.
20:58 Et c'est ce que je pense.
20:59 On n'est pas d'accord avec vous.
21:00 On n'est pas du tout d'accord avec vous.
21:01 Le mot…
21:02 Je suis désolée, mais…
21:03 La Palestine est le parfait exemple.
21:04 Non, mais attendez.
21:05 On parle de ce qui se passe sur le sol français.
21:06 Le mot…
21:07 Je suis désolée, mais un génocide qui est à l'échelle mondiale, on est concerné
21:08 en France.
21:09 Mais on est concerné en France.
21:10 Il n'y a pas de génocide.
21:11 Arrêtez avec ça.
21:12 Mais à partir du moment où la France fournit en armes Israël, on est concerné directement.
21:13 On parle de ce qui se passe en français.
21:14 On est concerné avec ça.
21:15 Il n'y a pas de génocide.
21:16 L'islamophobie est une escroquerie inventée par les frères musulmans pour qualifier toute
21:36 forme de résistance des français à leur islamisation.
21:39 L'islamophobie ne peut pas être considérée sur le même plan de l'antisémitisme parce
21:43 que jusqu'à nouvel ordre, il n'y a pas des congrégations et des millions de juifs
21:48 en France qui cherchent à judaïser la France.
21:51 Il n'y a pas de suprémacisme juif comme il y a un suprémacisme islamique sur des portions
21:59 entières de notre territoire d'où la République et la France sont chassées.
22:03 Ça, c'est la première chose.
22:04 L'antisémitisme, c'est la haine des juifs pour ce qu'ils sont, pas pour ce qu'ils font.
22:09 Maintenant, vous ne pouvez pas vous balader avec un hijab et aller provoquer des employeurs.
22:13 Et aller provoquer des employeurs pour démontrer qu'il y a de l'islamophobie et venir vous
22:20 plaindre à la fin qu'il y a de l'islamophobie.
22:23 L'islamophobie, soyez française et habillez-vous comme une française et vous ne serez jamais
22:31 discriminée.
22:32 Mais ça ne veut rien dire, ça.
22:34 Le droit du sol a créé des millions de Français qui n'ont rien à voir avec l'identité française.
22:41 Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, vous regardez dans les jeux dire que je ne suis pas française ?
22:45 C'est la fille de Gilles Verdez.
22:47 Je ne comprends pas vous, et j'en suis fière.
22:49 À la manière dont vous êtes habillée, vous n'êtes pas française, madame.
22:52 Mais pourquoi ? Parce qu'un habit, pour vous, fait partie d'un patrimoine.
22:56 Non, vous n'êtes pas habillée comme une française et quand on vous regarde, on ne
22:59 pense pas spontanément à la France, excusez-moi.
23:01 Vous non plus.
23:02 Jusqu'à maintenant, je suis habillée comme un français.
23:04 Vous avez une tête d'Arabe.
23:05 Non, mais moi, je ne suis pas déguisée en Bédouin du 8e siècle.
23:08 Mais ça, c'est grave ? C'est grave d'avoir une tête de Bopo ?
23:13 Et vous vous articuliez en parlant comme ça et ça prouve votre histoire de vie en fait ?
23:16 Vous voulez vous autodiscriminer pour ensuite reprocher aux Français de vous y aller de travers ?
23:19 La peuple avec vos poupons.
23:20 C'est quoi, c'est quoi ? Habillez-vous normalement.
23:22 La peuple avec vos poupons.
23:24 S'il vous plaît, s'il vous plaît, stop, stop.
23:26 Gilles Verdez, j'ai juste une question à vous poser.
23:27 Est-ce que pour vous, il y a un racisme anti-blanc ?
23:29 Non.
23:30 Bon, bah voilà.
23:31 Non, mais je l'ai toujours dit.
23:32 Non, mais je l'ai répondu à ma question.
23:33 C'est bon, merci.
23:34 Il n'y a pas de racisme anti-blanc.
23:35 Bien sûr qu'il y a un racisme anti-blanc.
23:36 Non, mais tous les historiens vous expliquent que non.
23:39 Mais quels historiens ?
23:40 Les historiens de gauche.
23:41 On ne parle pas d'historien, on parle de ressenti.
23:43 Ce qui est différent.
23:44 Mais ça, c'est différent, le ressenti des uns et des autres.
23:46 Mais il n'y a pas de racisme structurel anti-blanc.
23:48 Mais arrête un peu.
23:49 Oui, dans les quartiers, si.
23:50 Mais arrête de dire n'importe quoi dans les quartiers.
23:53 J'ai arrêté mon débat, si vous voulez le résultat.
23:56 Mais c'est pour ça que la FFF a fait ce communiqué.
23:58 Le sondage.
23:59 Il n'y en a pas.
24:00 Oui, 90%.
24:01 Oui, 90%.
24:02 Elle doit être suspendue.
24:03 Bravo, public.
24:04 Je suis fier de vous.
24:05 Je suis fier de vous, les chéris.
24:06 Merci.
24:07 Et je suis fier, une fois de plus, de la France.
24:08 Et je suis fier d'être français.
24:09 Et je suis fier des Français.
24:10 Je vous le dis.
24:11 Contrairement à cette journaliste qui est pour moi vraiment la lie de ce qui peut être
24:12 fait en journalisme sur un tweet.
24:13 C'est catastrophique ce qu'elle a fait.
24:14 Je vous le dis.
24:15 Et pour moi, elle doit être sortie directement.
24:16 Il n'y a même pas de débat.
24:17 Et Gilles Verdez, oui, il y a du racisme anti-blanc.
24:18 Mais il y a un racisme anti-blanc.
24:19 On va culturer.
24:20 On va culturer.
24:21 – Et les propos de Jean-Michel, vous les condamnez à mon propos ?
24:22 – Laissez-le.
24:23 Oui, bien sûr.
24:24 Vous ne pouvez pas lui dire ça.
24:25 – C'est condamnable ?
24:26 Ben, dites-lui.
24:27 – Qu'est-ce qui est condamnable ?
24:28 Vous avez votre avis, j'ai le mien, Madame.
24:29 – Elle a dit que vous l'attaquiez.
24:30 – Mon avis, mon avis.
24:31 Si, vous m'avez attaqué personnellement aussi.
24:32 – Parce que je vous ai répondu.
24:33 – Vous m'avez cité de hénus et d'islamophobe.
24:34 – Excusez-moi.
24:35 – Non, non, non.
24:36 – Vous êtes un hénus.
24:37 – Non, non, non.
24:39 – C'est pas possible de dire ça.
24:40 – Encore une fois, vous vous rabaissiez.
24:41 – C'est pas possible de dire ça aussi.
24:42 Je suis d'accord.
24:43 – Merci aux deux.
24:44 Juste, Jean-Michel.
24:45 – Vous, vous, pas pour moi.
24:46 – Jean-Michel, juste deux minutes.
24:47 – Non, pas pour moi.
24:48 – Justement, alors moi, si vous voulez, comme…
24:49 – S'il vous plaît.
24:50 – Jean-Michel.
24:51 – Moi, je suis arrivé dans une France française et je ne veux pas que la France, demain,
24:52 revienne en France.
24:53 – Vous avez dit que vous étiez un hénus.
24:54 – Non, non, non.
24:55 – Vous êtes un hénus.
24:56 – Non, non, non.
24:57 – Vous êtes un hénus.
24:58 – Vous êtes un hénus.
24:59 – Non, non, non.
25:00 – Vous êtes un hénus.
25:01 – Non, non, non.
25:02 – Vous êtes un hénus.
25:03 – Non, non, non.
25:04 – Vous êtes un hénus.
25:05 – Non, non, non.
25:06 – Vous êtes un hénus.
25:07 – Non, non, non.
25:08 – Vous êtes un hénus.
25:09 – Non, non, non.
25:10 – Vous êtes un hénus.
25:11 – Non, non, non.
25:12 – Vous êtes un hénus.
25:13 – Non, non, non.
25:14 – Vous êtes un hénus.
25:15 – Non, non, non.
25:16 – Vous êtes un hénus.
25:17 – Non, non, non.
25:18 – Vous êtes un hénus.
25:19 – Non, non, non.
25:20 – Vous êtes un hénus.
25:21 – Je rejoins la liste de Marion Maréchal en 8ème place pour les élections européennes
25:26 avec Éric Zemmour et j'ai un meeting lundi avec Sarah Knafo et Stanislas Rigaud pour
25:32 l'intronisation de la liste et j'espère de tout cœur que cette liste va faire le
25:38 plus gros score possible parce que c'est la seule et unique liste qui lutte pour que
25:43 la France reste française et contre l'islamisation de notre pays.
25:46 – Eh bien, Soukaina, vous allez y aller, le voir ?
25:48 – Pour rien au monde.
25:50 – Pour rien au monde ?
25:51 – Oui.
25:52 – Vous y irez jamais ?
25:53 – Non, jamais de la vie.
25:54 – Non, non.
25:55 – Jean-Méssia, ce n'est pas un politicien, c'est un clown.
25:56 Enfin, on l'a entendu depuis tout à l'heure, ce n'est pas un politicien ça.
26:00 – Vous êtes divisée en bas de 8ème place.
26:02 – Oui, mais moi je ne me plaisante pas aux élections européennes.
26:05 – Mais allez vivre en Arabie Saoudite.
26:06 – Vous regardez, regardez, regardez, regardez les propos que vous avez.
26:10 – Mais dans ce cas-là, je ne veux pas s'étonner que les vagues en gardent un air.
26:13 – Merci Soukaina, merci.
26:14 – Merci à vous deux, merci.
26:15 – Allez, au bout de votre engagement religieux, allez vivre en Arabie Saoudite.
26:18 – C'est l'image du français.
26:19 – Allez vivre en Arabie Saoudite, la charia, c'est parfait pour vous.
26:22 – Merci Jean-Messia, merci Soukaina, merci d'avoir été avec nous.
26:25 – Dans mon pays d'origine, il n'y a pas la charia.
26:26 – L'Arabie Saoudite et la charia, oui, c'est votre pays d'origine.
26:28 – On a un autre chinois qui a mis du chinois au Tandori.
26:29 – Chut, s'il vous plaît, s'il vous plaît.
26:30 Il y a notre Sam qui va vous amener au bout du couloir.
26:31 – Merci, allez-y, allez-y.
26:34 Merci, merci Soukaina, merci Jean.
26:36 Merci les chéries, merci d'avoir été là.
26:39 Et c'est vrai que je pense que les deux, vous devriez faire un rideau avec "Bataille des montagnes".
26:43 Ce serait pas mal, franchement.
26:45 Merci Soukaina, merci d'avoir été là et vous revenez nous voir.
26:48 Et Jean-Messia, merci de cette annonce.
26:50 Et puis il y a l'enfant qui arrive ce soir.
26:52 – Est-ce que l'enfant part ?
26:53 – L'enfant qui arrive ce soir.
26:54 Les chéries, vous avez vu…
26:55 Alors non, je voudrais revenir sur…
26:57 Il y a Jean-Michel Apathie encore qui s'est mêlé,
26:59 donc je fais des puits sur le truc, il s'est encore mêlé,
27:01 donc j'étais obligé de le calmer.
27:03 – Mais qu'est-ce qu'il y a Géraldine ?
27:04 J'ai l'impression que ça…
27:05 C'est quoi le débrief de cette séquence ? C'est incroyable.
27:07 – C'est parce que je suis prise en tenaille en fait.
27:09 J'aimerais bien être au milieu, ni dans cette…
27:11 – Tu as toujours voulu être au milieu.
27:13 – Et je ne suis pas du tout d'accord avec ce qu'a dit la jeune fille.
27:16 J'avais plein de questions à lui poser, j'aurais voulu…
27:18 Voilà, mais c'est pas grave, elle est partie, peut-être qu'elle reviendra
27:20 et à ce moment-là je lui poserai des questions.
27:22 Et surtout je suis très en désaccord avec ce qu'a dit Gilles Verdez
27:24 sur ce communiqué de la FFF qui est à l'origine justement
27:27 de la réaction de cette journaliste.
27:29 Parce que oui Gilles Verdez, il y a une pression religieuse aujourd'hui
27:32 de plus en plus forte dans le foot.
27:34 – Faux !
27:35 – Il y a eu un rapport du Sénat dès 2014, si.
27:39 Franchement tu devrais un petit peu aller sur le terrain.
27:41 – On va aller sur les terrains.
27:42 – Parce que vraiment tu ne te rends pas compte sur le terrain amateur.
27:44 Il y a une pression mais horrible de l'antrisme religieux.
27:46 C'est dramatique aujourd'hui et c'est pour ça qu'ils sont obligés de se tatuer.
27:49 – Et sur l'échange, là les deux c'est des insultes.
27:52 – En fait c'est des caricatures.
27:54 – Non mais les deux qui s'insultent, c'est insupportable.
27:56 – C'est insupportable.
27:57 – Voilà, on est pris dans une tenaille.
27:59 La tenaille extrême droite et islamo-gauchiste.
28:02 – Non mais quand Jean Messia lui dit "vous êtes habillés comme un mec".
28:05 – C'est insupportable.
28:06 – Et elle qui lui dit "c'est compliqué".
28:09 – C'est la merde qu'on est parce que autant Jean Messia raconte des conneries,
28:12 autant l'admoiselle qui nous dit qu'il n'y a pas de racisme anti-blanc,
28:15 elle ne sait pas.
28:16 – Mais elle dit des conneries.
28:17 – Mais il y a du racisme droit, il y a du racisme anti-blanc.
28:19 – Il y a du racisme partout, il n'y a pas que par les blancs.
28:21 Il y a de l'antisémitisme, il y a du racisme partout.
28:23 Tu ne peux pas dire "ici il n'y a que les musulmans qui sont victimes de racisme".
28:26 – Elle dit ça, j'ai jamais dit ça.
28:28 – Même les blacks sont victimes de racisme.
28:30 – C'est déplorable qu'on en arrive là dans les bas où ils s'insultent tous les jours.
28:32 – Et quand tu vois lui qui lui dit "ton accoutrement", elle qui lui dit "t'as un clown",
28:35 on est dans une merde incroyable.
28:37 – Oui, c'est vrai.
28:38 – On est dans une merde incroyable.
28:39 – Oui, bah toi t'es pas bien.
28:40 Oui, qu'est-ce qu'il y a ?
28:41 – Non mais le racisme en Tunisie.
28:43 – Oh, ça recommence.
28:44 – Oui, mais là vous me pointez en disant…
28:46 – Gilles, tu sais qu'il y a du racisme en Maroc, il y a du racisme en Tunisie,
28:49 il y a du racisme en Algérie, il y a du racisme en Arabie Saoudite
28:52 contre les Yémenites aujourd'hui.
28:53 – Vous faites un monologue, il n'y a même pas l'occasion de parler.
28:55 – Pourquoi elle ne parle jamais des musulmans qui sont trottus entre eux ?
28:57 Pourquoi c'est toujours les Français qui sont…
28:59 – C'est pas le sujet mais il y a des pays plus racistes.
29:01 – Les Chinois qui détruisent les Ouïghours.
29:03 – Il y a madame qui veut parler depuis longtemps et je pense qu'en analyse politique,
29:05 on n'aura pas mieux ce soir.
29:07 – Je voulais parler mais on ne pouvait pas parler
29:09 parce que Jean Messia a été obsédé par la femme voilée.
29:12 D'ailleurs ses propos étaient vraiment déplorables.
29:14 – Ah oui ? – Non mais c'était vraiment dégueulasse.
29:16 – Non mais des deux côtés. – Voilà, moi je dirais…
29:18 – Et Soukaina était super au début de ça et après c'est vrai que ça a commencé.
29:21 Et eux ils ont bien démarré, ils sont foutus sur la gueule.
29:24 – Après les propos qu'il a eus, c'est vrai que c'est un clown.
29:27 Moi je suis désolée, je suis d'accord avec elle.
29:28 Après pour rester sur le sujet de base, moi je n'aime pas qu'on fait des généralités
29:32 mais je trouve que là on peut comprendre sa colère
29:34 parce que je suis désolée, qu'est-ce qu'on a à foutre ?
29:35 Qu'il y ait des joueurs, qu'ils mettent des collants ou pas ?
29:37 Je pense qu'il y a des problèmes plus graves.
29:39 – C'est le principe de la laïcité.
29:41 – Mais qu'est-ce qu'on s'en fout ? Je pense qu'il y a des problèmes plus graves.
29:43 – Tu ne peux pas, quand tu défends la laïcité, traiter l'islamophobe, c'est trop facile.
29:46 – Mais est-ce que ça vous touche personnellement ?
29:48 – Chut, pas que ça m'attende.
29:50 – Est-ce que ça te touche ?
29:51 – Mais ce n'est pas une question de me toucher, je ne fais rien de foot, je ne joue pas au foot.
29:54 La vie est faite de symboles.
29:56 – Mais il y a des choses plus graves, on s'en fout de ça.
29:58 – Est-ce que ça te touche, ça te fait mal qu'il mette des collants ou pas ?
30:00 – Mais ce n'est pas une question de ça me faire mal, je suis théopée.
30:02 – Le sport c'est l'émancipation, c'est l'égalité hommes-femmes, c'est l'ascenseur social,
30:05 ce n'est pas le séparatisme.
30:07 Il y a des clubs aujourd'hui par exemple où les femmes ne peuvent pas aller à 7 par exemple
30:10 parce que ce sont des femmes et parce qu'il y a aujourd'hui un tel antrisme religieux,
30:14 si tu veux, qu'en fait la religion est au-dessus des lois de la République.
30:17 C'est ça le problème et c'est pour ça que la FFF elle est obligée de s'attuer.
30:20 C'est pas une question de collant, pas collant et tout ça, c'est qu'on est obligé d'avoir…
30:23 – Je veux comprendre sur le parable de la dame…
30:25 – Je veux préciser que les joueurs tunisiens, marocains et algériens ont des shorts,
30:30 ils n'ont pas de collant.
30:32 – Oui, qui est cette personne ?
30:34 [Rires]
30:36 – Qui est cette personne ?
30:38 – Vous êtes ?
30:40 – En tout cas il est dans l'atmosphère, c'est sympa qu'il soit là.
30:42 – Qui est cette personne ?
30:44 – D'abord j'apporte toujours un peu de guesse.
30:46 – Oui bonsoir.
30:48 – C'est un collant dans le foot.
30:50 – Bonsoir mais qui est ce type ?
30:52 – Du nombril au genou, on connaît l'histoire.
30:54 Bon, ça c'est la loi islamique.
30:56 – Ne me regardez pas, je ne vous connais pas.
30:58 – Si, je vous connais, oui.
31:00 Non, je rappelle simplement, regardez les matchs, les joueurs de foot,
31:02 je répète donc pour ceux qui ont les oreilles bouchées…
31:04 – Mais non, on parle d'un niveau amateur.
31:06 – On parle bien des amateurs, il ne convient pas.
31:08 – C'est pareil, c'est interdit.
31:10 – C'est les pros, il n'y a pas.
31:12 – Mais c'est interdit.
31:14 – C'est interdit de signer, et d'ailleurs Pascal Praud l'a signalé encore ce matin.
31:16 C'est l'Algérie, Tunisie, Maroc, ils ont des shorts, ils n'ont pas de collant.
31:20 – C'est un collant.
31:22 – C'est pourtant triste pour les pays qui sont déjà musulmans,
31:24 rentrer dans les pays que tout le monde veut.
31:26 [Musique]

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