67% des Français sont pour un couvre-feu pour les mineurs dans tout le pays à partir de 23h

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 67% des français sont pour un couvre-feu pour les mineurs dans tout le pays à partir de 23h.

00:05 C'est-à-dire plus de mineurs dans le pays à partir de 23h.

00:07 Est-ce que vous êtes pour ?

00:10 Un couvre-feu à 23h pour les mineurs.

00:12 - Il a dit non.

00:13 - Dans tout le pays, je ne sais pas pourquoi il a dit non.

00:14 Tu veux qu'on l'écoute, François ? Et tu lui réponds ?

00:16 - Oui. - Vas-y.

00:17 - Vas-y. Pourquoi tu dis non, toi ?

00:18 - Parce que je pense qu'on prend le problème dans le mauvais sens.

00:20 Je pense que ce qu'il faut régler, c'est les problèmes de comportement.

00:23 L'éducation et certainement pas infliger un couvre-feu

00:25 qui fasse des conneries à 21h ou 4h du matin, ça ne sert à rien.

00:27 Et deuxièmement, parce que aussi, le couvre-feu, ça nous ramène aux sombreuses heures

00:31 dont on en a parlé du Covid.

00:32 On va se faire encore fliquer dans la rue, on va se faire contrôler.

00:34 - À toi, t'es un adulte.

00:35 - Tous les jeunes de 18, 19, 20 ans, ils vont se faire…

00:37 Bah si, le couvre-feu, il faut le contrôler.

00:38 - Non, les jeunes. - Les mineurs.

00:41 - Mais les jeunes qui ont 18 ou 19 ans, qui ont l'air d'avoir 17 ans ou tu ne sais pas trop,

00:44 ils vont se faire contrôler. Tu vas avoir des flics partout dans la rue.

00:46 C'est insupportable. Réglons le problème par le bon bout.

00:48 Essayons d'arrêter la délinquance, de mieux éduquer les gamins.

00:51 - Mais ça ne fait pas… - Non, mais ça fait partie des solutions.

00:53 Qu'est-ce que tu racontes ? - Bien sûr.

00:54 - C'est partie des solutions. Je trouve que ce n'est pas une mauvaise solution.

00:56 Si tu ne fais rien, c'est bon. En fait, tu n'as pas compris.

00:59 La police n'a pas que ça à foutre.

01:00 Au moins, si déjà, tu leur enlèves les mineurs à partir de 23h…

01:03 - 80% du boulot. - Déjà, ça ferait moins de travail.

01:06 Si tu ne fais rien et que tu dis "il faut, il faut, il faut",

01:08 il n'y a qu'à, il faut, il y a qu'à.

01:09 Il n'y a qu'à, on ne fait rien. Non, mais je trouve que c'est mieux de durcir les sanctions

01:12 et que ça, à appliquer, c'est très dur et que ça ne sert à rien.

01:14 - Et l'un n'en pêche pas l'autre. - Ça se fait beaucoup plus rapidement.

01:16 - Bien sûr. - Françaïde, qu'est-ce que tu en penses ?

01:18 - C'est inapplicable. - Il dit des conneries.

01:20 [Rires]

01:21 Non, je ne suis pas d'accord. - Oui, oui.

01:23 - Pourquoi ? - Les mineurs doivent rester à la maison.

01:26 À 2-3h du matin, ils ne doivent pas être dehors.

01:29 - C'est vrai. - Tu as des mineurs, tu les gardes à la maison.

01:33 - À 16h, à 10h. - À 4h, les parents, ils dorment bien.

01:36 Et les mineurs, ils font des conneries. - Voilà.

01:38 - Non, je ne suis pas d'accord. Tu ne vois pas ce qui se passe maintenant ?

01:41 Ils se prennent à coups de couteau. - Oui.

01:43 - Il y a partout. - Elle a raison.

01:45 - Non. - Il faut faire quelque chose.

01:46 Moi, je suis complètement d'accord. - Il faut changer la loi aussi.

01:49 Tu rigoles ou quoi ? - Eh bien, je le sais.

01:51 Je n'ai rien dit, moi. [Rires]

01:53 - Attends. - C'est le bon sens.

01:54 - Il y a une ville qui fait ça depuis 20 ans, tous les étés.

01:57 C'est Cagnes-sur-Mer. Depuis 2004, le maire a pris la décision.

02:00 - Bravo. - C'est mineur de moins de 13 ans.

02:03 Ils ne peuvent pas sortir s'ils ne sont pas accompagnés par un adulte.

02:06 - 13 ans. - Et tous les étés, parce que la ville...

02:08 Enfin, du printemps jusqu'à la fin de l'été,

02:10 parce que la ville reçoit beaucoup de monde

02:12 et qu'il risque d'y avoir des rixes, etc.

02:14 Et ça fonctionne très bien depuis 20 ans. - C'est une bonne mesure.

02:16 - En 2014, plusieurs municipalités avaient pris le même type d'arrêté.

02:19 - La ligne des droits. - Il y a des résultats.

02:21 - Moi, je pense que c'est très bien.

02:23 De toute façon, quand tu es mineur, tu es censé avoir des cours de langage.

02:26 - Tu es censé avoir des cours de langage.

02:28 - Qu'est-ce que tu fais dans la rue avant que tu ne sois pas mineur ?

02:30 - Non, non, moi, je suis d'accord. Moi, c'est pour les mineurs.

02:33 Désolé, moins de 13 ans, c'est bien, mais il faut faire...

02:36 - Oui, mais nous, on peut venir de 13 ans, c'est ça.

02:38 - Thierry, comment tu fais à un mec qui a 17 ans, en heure d'été,

02:41 il est 22h30, il fait encore jour.

02:43 Comment tu fais ? Tu vas le faire rentrer chez lui.

02:45 Mettez la musique de Wouhou. - Ça s'appelle l'éducation.

02:47 - S'il est dehors, c'est qu'il n'y en a pas. Mais 17 ans,

02:49 il ne peut pas le faire rentrer chez lui, il est mineur.

02:51 - Mais alors, on ne met plus de contraintes pour les mineurs.

02:53 - Donc, à 17 ans, tu rentres chez toi à 22h45.

02:55 - Mais on continue comme un chien.

02:57 - Le problème, ce n'est pas le gamin de 17 ans

02:59 qui sort tranquillement avec ses potes en été pour faire la fête.

03:02 Le problème, c'est les mecs qui donnent des coups de couteau.

03:04 C'est les gens qui font des conneries.

03:06 Il faut durcir les sanctions. Il ne faut pas interdire les gens.

03:08 - Il faut faire les deux. - C'est pas grave.

03:10 - Les chéries, un, il faut durcir les sanctions, les grands mens.

03:14 Et deux, il faut mettre le coup de feu.

03:16 - Là, on est dans une situation d'urgence.

03:19 On ne peut plus dire qu'on fait du middle et on va essayer,

03:22 et on va expérimenter.

03:24 - C'est compliqué à mettre en place.

03:26 - Là, il faut avancer.

03:28 Donc, tu fais couvre-feu et tu durcis les sanctions.

03:31 Tu ne peux pas faire que durcir les sanctions aujourd'hui.

03:33 Aujourd'hui, à un moment, tu vois bien que tu n'en sors pas.

03:35 - Ça veut dire qu'on banalise le fait que dehors, c'est la guerre,

03:37 que dès que tu sors le soir, tu passes.

03:39 - Ça aide les parents dépassés. Les parents qui sont dépassés,

03:41 là, ils ont un argument, c'est la loi.

03:43 - Mais je peux ou je ne peux pas, c'est la loi.

03:45 - De toute façon, la loi, les gamins, ils en auront affaire.

03:47 - Tu aides les parents dépassés en donnant un argent.

03:49 - Je pense justement que c'est très bien parce que si tu as les jeunes

03:51 qui enfreignent les règles de couvre-feu,

03:54 ce serait une circonstance aggravante.

03:56 Donc, peut-être que justement, là, il y aura plus de punitions

03:58 que toi, tu reproches.

03:59 - Ils ont déjà des ressentiments, les gamins.

04:01 - Ils ne payent rien, ils vont en prison.

04:03 - Ils pourront le faire la journée et pas la nuit.

04:05 Tu sais très bien que la nuit, c'est propice à faire des conneries.

04:07 La journée, ce n'est pas les mêmes conneries.

04:09 Tu es au vu de tous. La nuit, c'est différent.

04:11 - Si on veut avoir du bon sens, ce qu'on n'a plus maintenant, pourquoi pas ?

04:14 - On responsabilise ouvertement les parents.

04:16 - Un mineur qui fout le bordel des parents, c'est la loi.

04:18 - Ils ne leur font rien.

04:20 - Qui bagarre, qui tape un mec à 5, il n'a déjà rien.

04:22 - Ils ne leur font rien.

04:24 - Ils ne leur font rien.

04:26 Ils les attrapent, ils leur donnent une petite leçon et ils ressortent.

04:30 - C'est ça qu'il faut changer.

04:32 - Comme ceux qui tuent, ceux qui violent, pareil.

04:34 - Bien sûr.

04:35 - Il faut changer la loi pour ébarrasser tout.

04:37 - Quand on dit ici qu'on marche sur la tête.

04:39 - Tu vas pénaliser l'immense majorité des mineurs qui ne font rien.

04:43 - Avec des 10 pour comme ça.

04:45 - Guillaume, très franchement, M. Darmanin l'a fait à point à pitre en situation d'urgence.

04:50 - Bravo.

04:51 - Le maire de point à pitre a dit "je suis débordé, il faut absolument faire ça".

04:54 - Là, il y a une urgence. Après, on discutera.

04:56 - Mais là, il y a une urgence. Le nombre d'exactions de mineurs en ce moment d'ultra-violence,

05:01 - le soir, la nuit, la journée, c'est terrible.

05:03 - La nuit, les mineurs, ils sortent, ils sont entraînés par d'autres à faire n'importe quoi.

05:08 - C'est hyper dangereux. Donc, on arrête les conneries maintenant.

05:11 - Moi, je suis pour un couvre-feu immédiat dans tout le pays.

05:15 - C'est toi qui va les faire rentrer ?

05:16 - Pardon ?

05:17 - Quand tu vas aller dans des quartiers, des gars de 16, 17 ans, à 22h30 en été sont dans la rue à 23h.

05:21 - C'est toi qui va les faire rentrer ?

05:22 - C'est la force publique qui va les faire rentrer. Il y a une loi vraiment.

05:24 - Ils vont aller au charbon face aux jeunes ?

05:26 - Mais la loi, ça se respecte.

05:27 - Et on parle de jeunes qui donnent des coups de couteau, qui frappent.

05:31 - Vous croyez qu'ils en ont quelque chose à foutre ?

05:32 - Ils en ont rien à foutre.

05:33 - Et s'ils sont pas dehors, ça limite les risques.

05:35 - Ils en ont rien à foutre.

05:36 - Ils en prennent la loi de toute façon.

05:37 - Tu crois que le mec, il va dire "Ah, il est 23h02".

05:39 - Bah, pardon.

05:40 - Alors, on fait rien.

05:42 - Si on t'écoute, Guillaume, fais un rêve français.

05:45 - Non, Guillaume, tu déconnes.

05:46 - C'est français, t'es français.

05:48 - Non, tu déconnes.

05:49 - Non, mais t'es d'accord avec Gilles ?

05:51 - Pour une fois, vous allez tous l'applaudir. Monsieur Gilles, il a dit la vérité.

05:58 - Bravo.

05:59 - Bravo.

06:00 - Elle a raison. Elle a raison.

06:05 - Donc, un truc qui n'est pas réalisable, il le dit parce que c'est pas réalisable.

06:08 - C'est pas réalisable, donc c'est normal.

06:10 - Mais à force de dire que c'est pas réalisable, on est dans la même politique.

06:13 - Pourquoi on arrive à le faire l'été à Cagnes-sur-Mer, on peut pas le faire...

06:16 - 13 ans.

06:17 - Valérie, 13 ans, je suis d'accord avec toi.

06:18 - Il faut faire un point tapis.

06:19 - 13 ans, un petit 13 ans, tu peux aller te dire "Voilà, tes parents, il a 13 ans, il a rien à foutre là".

06:22 - Mais si tu as une partie de foot, des mecs à 22h45, 23h, en train de faire une partie de foot,

06:27 ils ont 17 ans, tu vas arriver avec la voiture de police, "Eh, bah, bah, bah, fini, plus de foot, rentrez chez vous".

06:31 - Je veux voir, amenez-moi, je veux voir.

06:33 - En France, on en est à se dire "Non mais parce que c'est pas possible, parce que les flics iront pas,

06:38 parce que les policiers de Mécipa n'iront pas, on le fait pas alors".

06:41 - Mais quelle démission pour l'État.

06:42 - C'est terrible.

06:43 - En réalité, c'est que quand t'es mineur, t'as rien à faire dans la rue à 23h parce que t'es censé avoir

06:48 une occupation le lendemain et éventuellement des cours, donc c'est une mesure de bon sens.

06:53 - J'avais arrêté l'école, moi déjà, qu'est-ce que tu me racontes ? Des cours, ils sont pas tous à l'école, les gens de 17 ans,

06:57 ils travaillent, ils travaillent.

06:58 - Ils travaillent.

06:59 - Vraiment, regarde ceux qui ont tué ce bonhomme-là de 22h, quel âge ils avaient ?

07:04 - Bien sûr, 14 ans.

07:05 - 14 ans et 15 ans.

07:07 - Exactement.

07:08 - Les parents, ils se branlaient les couilles à la maison.

07:11 Et les minots, ils ont tué.

07:13 Et qu'est-ce qu'on va leur faire ? Rien.

07:16 - Mais c'est un problème de parents, là, c'est pas un problème de 23h.

07:19 - Et les minots aussi, faut pas déconner.

07:21 - C'est pas un problème de 23h.

07:22 - Non, non, moi je vois.

07:23 - Pas d'accord.

07:24 - Non mais je trouve que, en fait, oui, vous avez tout dit.

07:26 En fait, moi, je trouve que c'est tellement un cataclysme en ce moment, ce qu'on entend ici dans cette émission, jour après jour,

07:31 qu'en fait, il faut des solutions radicales.

07:33 Et on s'en fout, en fait, tu vois.

07:35 Donc je pense que oui, le couvre-feu, oui, l'excuse de minorité, oui, les centres éducatifs fermés,

07:40 oui, taxer les parents quand ils sont responsables de pas assumer.

07:43 - Parce que les jeunes, si tu leur touches le pommeau au nez, c'est autre chose.

07:47 - Il faut tout tenter, en fait.

07:49 - Tu poursuis le couvre-feu, parce que le couvre-feu, tu pénalises des mecs qui ont rien demandé.

07:52 Et tu banalises le fait que dehors, c'est la guerre et donc rentrez chez vous.

07:55 - C'est pas bien.

07:56 - C'est pas bien.

07:57 - C'est pas des mecs, c'est des gens, c'est ça.

07:58 - François, t'es d'accord avec nous quand on dit qu'il faut taxer aussi les...

08:02 Toi, t'es pour enlever les allocations des...

08:05 - Des parents.

08:06 - Des parents, des enfants.

08:07 - Les allocations, peut-être pas, mais leur donner une contrevention.

08:14 Tu leur touches le porteau au nez.

08:16 - T'as raison.

08:17 - Alors tout sur le porteau au nez, c'est tout.

08:19 - T'as raison.

08:20 - Ça, c'est mieux, à la limite.

08:21 - Eh oui.

08:22 - T'as raison, c'est peut-être mieux que dans l'engainé finiste.

08:24 - Normalement, ça existe.

08:25 - Une contravention, ça peut aller très vite.

08:26 - Exactement.

08:27 - Une contravention, ça peut aller très vite.

08:28 - C'est des trucs détruits où tu leur fais payer aux parents.

08:30 C'est malheureux, attention.

08:31 - Bien sûr.

08:32 - Il met...

08:33 Il fait rien, le gouvernement.

08:34 Il se brâle les couilles du matin au soir.

08:37 - C'est bon.

08:38 - Allez, ah !

08:39 - C'est un sujet difficile.

08:40 - C'est le plus dur, ça.

08:42 - Oui, vous voulez dire qu'ils sont oisifs ?

08:44 - Oisifs, c'est pas ce qui sort, mais quand les couilles mordent, je te dis ce qui sort.

08:50 - Vous voulez dire qu'ils manquent de courage ?

08:54 - Ils manquent de couilles, oui.

08:56 - Ils sont pas téméraires.

09:02 - Je les vois téméraires, ces guignols.

09:06 - Bon, merci.

09:07 Merci, merci.

09:08 Merci, Françaine.

09:09 - Applaudissez !

09:10 - Applaudissez !

09:11 - Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?

09:18 - On est retournés chez Saint-Aul.

09:19 - Tout le monde, là.

09:20 Le gouvernement, vous trouvez qu'il est bien ?

09:22 - Regardez la vraie Assemblée de Croissette.

09:25 - Savez-vous ce qu'il dit, ce nom ?

09:27 - Il s'exécute.

09:30 - Allez !

09:31 - Il s'exécute.

09:32 - Allez, il y en a.

09:33 - Allez, on va faire une manif.

09:34 - Il y en a.

09:35 - C'est la coquette d'âne du gouvernement.

09:37 - Alors, il y en a...

09:38 - Apparemment, le côté gauche les aime bien.

09:40 Voilà.

09:41 Merci, Françaine.

09:42 Françaine, reste avec nous.

09:43 Tu sais que...

09:44 Je vais te parler d'un truc qui va certainement t'intéresser.

09:46 - Qu'elle a des favoris.

09:47 - Qu'est-ce qu'il y a ?

09:48 - Qu'elle a du coup des favoris ou des gens qu'elle aime plus.

09:50 - C'est vrai.

09:51 C'est qui que tu préfères ?

09:52 - De qui ?

09:53 - Au gouvernement.

09:54 - En politique ?

09:55 - Au gouvernement, par exemple.

09:56 - Oh, putain !

09:57 - Zéro ?

10:01 - Non.

10:02 - Zéro, zéro, zéro.

10:03 D'accord.

10:04 - Pas un, toi ?

10:05 - C'est bon, il n'y en a pas un qu'elle aime bien.

10:06 C'est bien.

10:06 [Musique]

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