• il y a 6 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


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Transcription
00:00Il s'est fait éclater sur les réseaux. Est-ce que vous êtes choqués ?
00:05Non.
00:06Il n'y a que Gilles Verdes qui est choqué. On n'en peut plus.
00:10Je demande aux téléspectateurs, est-ce que vous êtes choqués ?
00:13Expliquez-lui pourquoi vous n'êtes pas choqués, Valérie.
00:15Quand un message est donné, il faut connaître l'émetteur du message.
00:22Qu'est-ce qu'il est, qui il est et qu'est-ce qu'il veut dire ?
00:25Et on voit bien que ce qu'il veut dire, il n'y a aucun sous-entendu homophobe,
00:28aucune volonté de blesser l'autre.
00:30C'est Philippe Candeloro qui parle sans filtre,
00:34mais sans vouloir aller heurter une communauté en raison de son orientation sexuelle.
00:39Il me semble qu'il faut toujours se demander qui parle.
00:41Et en l'occurrence, c'est Philippe Candeloro.
00:43Vous êtes le seul à être choqué ici.
00:45Ça m'étonne.
00:46Oui, mais vous êtes toujours étonné.
00:49Je reste premier degré là-dessus.
00:51Sur quoi vous n'êtes pas premier degré ?
00:53Sur la compréhension immédiate.
00:55Valérie explique bien, mais pour moi, ça ne me suffit pas.
00:57Très bien, Valérie.
00:58Très bien, elle explique.
01:00Elle dit n'importe quoi, mais c'est bien expliqué.
01:03Je n'accepte pas qu'on qualifie de maladie une orientation sexuelle quelle qu'elle soit.
01:10Et ça me fait mal.
01:11Elle le sait Valérie aussi, elle n'a pas besoin de vous pour que vous lui disiez ça.
01:15Oui, mais vous croyez que Valérie Benalim a besoin de vous ?
01:17Non, mais je réponds à votre question.
01:19Je suis choqué parce qu'être homo, hétéro, n'importe quoi, bi, ce n'est pas une maladie.
01:24Et ça me choque parce que ça peut être retourné par des...
01:27C'est une interrogation, regarde, il y a un point d'interrogation.
01:30Ah, c'est ça votre argument ?
01:32Ah, vous voulez un argument ?
01:34Non, mais quand on connaît, vous l'avez dit tout à l'heure, on en a bien débattu tout à l'heure,
01:37quand on connaît Philippe de Candelon, on n'est pas étonné.
01:39Ce qu'il regrette, ce garçon, c'est qu'il puisse plus s'exprimer comme avant, librement,
01:43durant ses commentaires, qui étaient drôles et qui plaisaient à tout le monde.
01:46D'un coup, maintenant, il est brimé, le mec, et c'est comme ça, il le ressent, et il a raison.
01:50Et on est choqués, nous aussi, qu'on puisse plus s'exprimer comme avant.
01:53Mais c'est une expression. En revanche, ce qu'il veut dénoncer est intéressant.
01:56Je ne sais pas si son anecdote est vraie ou pas, mais quand il dit dire que je suis hétérosexuel,
02:00sous-entend pour certains que je suis homophobe, c'est insupportable.
02:03Et aujourd'hui, il y a des gens qui veulent systématiquement se mettre dans un système
02:05d'oppresseurs et d'oppressés, et où l'hétérosexuel serait l'oppresseur.
02:08C'est comme quand on dit, quand on parlait des drag queens qui vont dans les écoles,
02:11qu'on est choqués par ça, on devient transphobes ou dragphobes.
02:13C'est ça qu'il veut dénoncer, c'est insupportable, et c'est vrai.
02:15Après, le mot maladie, évidemment, c'est une expression.
02:17Je dis, il ne le pense pas. Il ne pense pas qu'une sexualité est une maladie.
02:19C'est une expression.
02:21Une maladie, une tare, ce n'est pas une maladie, mais c'est un inconvénient.
02:25C'est ça qu'il voulait dire.
02:26En fait, vous me reprochez de donner mon opinion sur un mot qu'il prononce
02:29en me disant qu'il n'a pas voulu prononcer ce mot-là.
02:31Excusez-moi, mais c'est spécial, votre...
02:32Parce que parfois, il faut savoir lire entre les lignes, c'est intéressant.
02:36Regardez ce qu'il a dit.
02:37Il a dit, pour lui, on est vraiment dans une époque où compliqué,
02:39on ne peut plus rien dire.
02:40Regardez, Gilles Verdet.
02:42Moi, ça me frusque que soi-disant, on ait un pays de liberté
02:45et que finalement, on n'est plus aussi libre que ça.
02:48C'est ce que je disais chez Cyril Hanouna,
02:50j'appelle ça la discrimination invisible.
02:52Aujourd'hui, France Télé risque de me virer parce que je ne suis plus celui
02:56qu'ils sont venus chercher il y a 16 ans.
02:58On essaie finalement de m'enlever mon ADN,
03:01c'est-à-dire avec mes blagues potaches à la con.
03:03Dans les mariages normaux, c'est poids de coucou, machin et tout.
03:06On voudrait nous faire croire aujourd'hui que tout ce qu'on nous a appris,
03:10on doit nous désinnuber de tout ça.
03:12Si aujourd'hui, on ne peut plus dire à une dame,
03:13vous êtes magnifique, madame, sous prétexte qu'on est en train
03:16de lui faire du harcèlement, il faut mieux lui dire,
03:18ça va, vieille bique ?
03:19On s'auto-censure aujourd'hui.
03:21Non, ben voilà.
03:23Mais Chéri, il y a un pote à moi qui m'écrit,
03:27tu peux dire au bien-pensant Verdet que tu es un pote gay
03:29et que les propos de Candé Laureau ne sont pas du tout homophobes.
03:32Je n'ai pas dit ça, je n'ai pas dit que c'était homophobe.
03:34Je n'ai pas dit que ça pourrait être retourné par des gens mal intentionnés.
03:36C'est juste le mot maladie.
03:38Excusez-moi, j'ai encore le droit de donner mon opinion.
03:40C'est juste le mot maladie qui me choque, c'est tout.
03:42Je l'aime bien Candé Laureau.
03:43C'est bien, lui aussi apparemment.

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