« Frenchie Shore » : Ouryel, la star du programme dans TPMP !

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Transcript
00:00 - Vous Aurielle, vous êtes la star du programme. Vous avez quel âge ?
00:02 - Apparemment, 25 ans. - 25 ans. Vous faites quoi dans la vie ?
00:05 - Dans la vie, j'ai fait plusieurs jobs, comme n'importe quel jeune qui veut gagner sa vie.
00:09 Et puis il y a eu l'opportunité de Frenchishore qui est arrivée.
00:11 - Qu'est-ce qu'on vous a dit sur Frenchishore au départ ? On vous a dit, il faut faire quoi ?
00:14 - Alors Frenchishore, on m'a tout simplement dit que c'était comme les formats américains, Jersey Shore, Jordy Shore.
00:19 Donc dès le départ, on était informés que ça allait être une émission beaucoup plus trash,
00:23 complètement différente de ce qu'on a déjà vu en France habituellement.
00:26 Donc dès le départ, on était dans le bain. Je savais où je mettais les pieds. - Alors vous, vous êtes...
00:31 On en a parlé tout à l'heure, vous êtes transgenre. - C'est ça, exactement.
00:34 - Vous avez tout de suite adhéré au concept ? - Bah tout de suite, parce que c'est vrai que j'ai une personnalité assez flamboyante.
00:40 J'ai une manière d'être, de vivre. Et je voulais pas faire de la télé pour faire de la télé.
00:43 Si un jour, je faisais de la télé, je voulais un programme où je puissais être moi-même.
00:46 - Ils vous ont prise parce que... Pourquoi vous pensez qu'ils vous ont choisie ?
00:49 - Alors là, ils n'ont pas pris parce que j'étais transgenre. - Ah, c'est ça. C'est important de le dire.
00:51 - Je sais que la question revient souvent. Non, parce que quand ils m'ont prise, ils me l'ont dit, la production...
00:56 Moi, je l'ai dit au 2e épisode que j'étais une femme trans. Mais la production m'a dit, si tu veux même ne pas le dire du tout, tu peux ne pas le dire.
01:02 Ils m'ont prise parce que je suis extravertie, parce que j'assume mes pensées, mes propos, que je suis très à l'aise avec mon corps, etc.
01:07 - Justement, pourquoi vous, dans votre portrait... - Dans mon portrait, pardon ?
01:10 - Dans votre portrait, vous dites quoi ? - Dans mon portrait, je...
01:13 - Ça coûte très cher, les images. - Oui, je dis des choses d'une manière un peu crue, comme quoi je suis une femme assumée.
01:18 J'aime que j'assume aimer le sexe, que c'est quelque chose à quoi je suis à l'aise, que j'aime les hommes. J'en joue beaucoup.
01:24 C'est vrai que mon portrait fait beaucoup parler, en tout cas, parce que je dis les choses très crues. C'est pour ça que c'est bien aussi que...
01:28 - Vous dites quoi sans le... - C'est un peu vulgaire. Il y a des phrases un peu drôles.
01:32 "Du cul, du cul, tu re-tu-tu, des trucs drôles, des trucs funs."
01:34 - "Du cul, du cul, tu re-tu-tu, chapeau pointu." - C'est des trucs funs. En fait, la manière que j'ai de parler peut être brute,
01:38 mais c'est toujours fait avec beaucoup de second degré. Non mais oui, c'est pas la chose la plus incroyable que j'ai pu dire de ma vie, je le conçois.
01:42 - C'est toi qui as écrit ton texte ? - Non, non, c'est moi qui ai écrit mon texte. Enfin, je l'ai pas écrit, j'ai pas pris un livre en l'écrivant.
01:47 - Du cul, du cul, tu re-tu-tu, chapeau pointu, doigt dans ton cul. - Exactement. Ça vient de moi. Signe Auriel.
01:51 - Ah oui, d'accord. Bravo. Il faudrait que tu fasses des citations. - Avec grand plaisir.
01:54 Non, mais juste pour rebondir, mon portrait fait beaucoup parler, mais c'est vrai que l'image très sexuelle que je donne,
01:59 je ne dis pas que ça, et c'est pour ça que c'est important pour moi de tenir sur des plateaux et d'en parler, parce que c'est pas parce qu'on est une femme assumée
02:05 qui aime la sexualité bien dans son corps. - Et là-bas, comment ça s'est passé ? Alors, t'as eu des relations ?
02:11 - Oui, je pense que les premiers épisodes ont parlé d'eux-mêmes. - Non, parce que nous, on n'a pas vu.
02:15 - Oui, j'ai eu des relations, effectivement, assez assumées. - Direct ?
02:19 - Pas direct, je pense, au bout du quatrième jour. - Ah, ça va ! - Oui, j'ai attendu un petit peu, 3-4 jours.
02:24 - Ça va, ça va ! - Après, une fois que c'était lancé, après... - Merci beaucoup.
02:30 - Donc c'est quoi, ton histoire, là-bas ? T'étais avec quelqu'un ? Après, quoi ?
02:35 - Non, après, il n'y a pas vraiment de ligne de conduite. On est 10 jeunes qui venons faire la fête.
02:38 On est tous très débridés, on est tous très assumés. Les choses se font naturellement. Les uns vont avec les autres.
02:43 Des binômes se créent. Et puis, en fait, il se passe tout ce qui se peut se passer en vacances avec 10 potes qui profitent...
02:48 - Excusez-moi. Excusez-moi. - Oui ? - Attendez, je vais parler 2 secondes à la régie, parce que ça me fatigue.
02:52 - C'est combien, les images sans les compils ? - Parce qu'on est curieux, quand même.
02:56 - 1 000 € ? Jamais je n'aimais.
02:59 Ils me disent "C'est bon, tu peux mettre les images sans les compils, c'est pas cher."
03:01 Je dis "1 000 € ? Je crois que je vais mettre 1 000 €, c'est bon, elle va nous raconter, on va compris."
03:04 - J'ai une question pour Aurél, donc vous l'avez dit, vous êtes une femme transgenre. - Oui.
03:07 - Vous ne le dites pas au début de l'aventure, en tout cas pas à vos colocataires. Et en fait, vous faites votre coming out, on dit, c'est ça ?
03:12 - Oui, c'est ça, exactement. - Ce qui est une séquence très forte, très émouvante.
03:14 Un moment où on a l'impression qu'il va se passer quelque chose avec un garçon, pour le prévenir.
03:18 Est-ce que c'est une réalité, dans votre vie, est-ce que c'est une éthique, entre guillemets, que vous avez, de prévenir le garçon, ou vous pouvez ne pas le faire ?
03:23 - Alors, si, de manière générale, c'est bien de prévenir le partenaire avec qui tu es.
03:27 De manière générale, c'est toujours mieux. Après, voilà, ça dépend du type de relation, etc.
03:30 Mais sans rentrer dans le débat de ma vie privée, dans l'émission, c'était important de 1, parce que je vais fréquenter des hommes,
03:35 et je veux qu'ils me fréquentent en ayant conscience de qui je suis.
03:38 Et de 2, le but aussi, c'était de faire évoluer les mentalités. Les femmes trans, c'est très peu représenté dans la téléréalité.
03:43 Donc c'était de décomplexer, démocratiser la transidentité. Tu peux être une femme trans et vivre ta vie tout simplement.
03:49 Donc c'est pour ça que je l'ai dit rapidement, et je ne voulais pas coucher devant des caméras avec des garçons, etc.
03:53 Après, je ne trouvais pas ça hyper rigolo. - Qu'est-ce qui choque dans cette téléréalité, Jean-Michel ?
03:56 - Bah non, c'est qu'il y a des positions, soit assez explicites, quoi.
03:58 Il y a des images où, dans les anciennes téléréalités, on les voyait dans le noir, c'était filmé en infrarouge.
04:04 On voyait la couette qui bougeait, c'était le grand... Ça y est, on disait, c'est le drame, il y a eu du cul sur M6, etc.
04:10 Alors que là, maintenant, on voit carrément les positions dans le... Parce que ça se passe au sud, au vu de tout le monde.
04:14 C'est-à-dire que ça peut être... Il peut y avoir une fellation dans le salon, devant les autres candidats.
04:19 - Ah oui ! C'est le cul et dos du cul, quoi ! - Ah oui ! C'est ça !
04:21 - Avec la clé anglaise. - Avec la clé anglaise.
04:24 - Avec la clé anglaise. - Avec le cou, avec le cou.
04:26 - Et donc voilà, ça se passe au vu de tout le monde, et tous les autres rigolent à côté, ils se parlent, etc.
04:30 Alors c'est un peu flouté, mais on voit quand même les actes, quoi. Donc c'est quand même...
04:34 - C'est explicite. - C'est très explicite.
04:36 - Ce qui choque aussi, c'est les floutages qui sont parfois un peu légers, et on voit les parties intimes parfois.
04:40 On les voit beaucoup. Mais c'est fait, je sais pas, d'une manière un peu humoristique, où il y a une deuxième lecture.
04:45 C'est pas un film pornographique, c'est un peu plus intelligent que ça, je trouve.
04:48 - Oui, parce que de toute façon, si les jeunes veulent voir vraiment du porno, ils vont sur Internet.
04:52 Il y a des foisons de sites Internet qui sont beaucoup plus trash.
04:55 Là, quand même, il y a d'autres codes qui correspondent aux jeunes, et qui sont à prendre au second degré.
05:01 - Au second degré. - Moi, je pense que ce qui pose problème,
05:03 c'est que ça fait des années que la télé-réalité est en train d'essayer de devenir de plus en plus soft,
05:07 et de plus en plus régulée, et qu'en fait, là, vous bousculez tous les codes, et vous dites "merde".
05:12 - Vous le feriez ? - Alors non, mais parce que...
05:15 Mon intimité reste mon intimité, mais j'ai aucun problème avec ce qui s'est passé.
05:18 Et j'ai trouvé que ce qui était très bien dans ton coming out, j'ai pas regardé du tout, mais j'ai vu ton coming out,
05:22 j'ai trouvé que c'était très beau, parce qu'il y a personne qui s'est attardé sur le sujet.
05:26 C'est-à-dire qu'en fait, on s'est dit "ok, elle a dit qu'elle était trans, ok, cool, on passe à autre chose".
05:30 Et il n'y avait pas vraiment... On en fait un dossier, on en fait un truc...
05:34 - Alors, vous avez fait une petite gâterie à un candidat dans toutes les pièces de la maison,
05:38 un peu comme si vous étiez un petit peu le Stéphane Plaza de la villa.
05:43 - C'est du mauve, en carré.
05:46 - Mais c'est vrai. Est-ce que, Antoine, est-ce qu'on pourrait nous parler de cette séquence ?
05:49 Parce que vous êtes quand même le boss de la villa.
05:51 - En fait, pour rebondir un petit peu sur ce que disait Jean-Michel,
05:54 moi, j'ai plus de 20 télés à la réalité à mon archive, donc pour moi, ce n'est pas des extraterrestres...
05:59 - C'est la plus forte, celle-là. - Oui, celle-là, oui.
06:00 C'est de loin, c'est la plus forte, mais ce n'est pas des extraterrestres.
06:02 Ceux qui font dans la téléréalité, moi, j'ai pu le voir, le côtoyer dans d'autres programmes,
06:07 seulement, ce n'était pas diffusé parce que ce n'était pas aux mêmes horaires.
06:09 Donc Aurélien, pour moi, ce n'est pas un extraterrestre. J'admire son...
06:15 - Alors, je vous confirme que j'ai vu des extraits, ce n'est pas un extraterrestre.
06:18 - Je vous le confirme. - Et donc, alors, non mais Cédric, dans l'émission,
06:22 c'était quoi cette idée de faire toutes les pièces comme ça ?
06:25 - Honnêtement, ce n'est pas une idée. C'est vrai que là, c'est filmé...
06:28 Alors déjà, il faut savoir que nous, on est beaucoup filmés sous caméra fixe,
06:31 donc les camarades ne sont pas souvent avec nous, donc nous, on est vraiment entre nous
06:33 et on vit notre vie entre amis. - Il y a des caméras fixes,
06:35 mais le garçon, j'ai l'impression qu'il avait la barre fixe.
06:36 - Oui, merci Cyril, effectivement. Mais non, ce n'est pas une idée.
06:42 Honnêtement, c'est un extrait qui a été beaucoup vu.
06:44 J'étais avec un garçon que je fréquentais à ce moment-là,
06:46 et puis on a eu des rapports ensemble et ça s'est fait à différents endroits.
06:49 Mais bon... - Attends, je vais te dire, quand tu as une grande maison...
06:52 - C'est ça. - C'est vrai.
06:54 Je te jure. Voilà, je peux le comprendre. Je peux le comprendre.
06:58 - Vous avez combien de pièges chez vous ?
07:01 - Non mais moi alors, j'ai arrêté. Je ne mange pas de ce pain-là.
07:04 - C'est une simple question. - Tu veux que je te dise ?
07:05 Là, tu es dans la merde. Tu veux que je te dise ?
07:07 Je pense que tu as un plus grand appartement que moi.
07:09 - Je ne pense pas, non. - En ce moment, si.
07:11 - Moi, je suis dans un F2 et vous ? - F2.
07:13 - Oui, oui. F20. F200.
07:17 - Je sais pas pourquoi, j'ai un 80 m2. 75.
07:19 - Le salon. La salle de bain, 80 m2.
07:22 Mais les autres pièces... - Le dressing.
07:24 - Il est congé déménagé, connard.
07:26 Bon, alors, on vous voit très souvent nus.
07:30 Ou alors avec très peu de tissu, vous n'aviez pas fait votre valise avant de venir.
07:33 - Merci, Cyril. Merci aussi de ton souci. J'avais plein d'affaires.
07:37 Je vous rassure, j'avais plein d'affaires.
07:39 Maintenant, effectivement, j'étais cette personne un peu désinhibée de la villa.
07:42 Ils disaient "chaud, on est entre nous". C'est vrai que j'étais souvent nue.
07:44 Mais je suis à l'aise avec ma nudité, donc j'ai aucun problème avec ça.
07:46 Même si ça peut choquer les gens, et ça, je le conçois.
07:48 Je suis au courant avec ça, personnellement.
07:49 - Oui, oui. Moi, ce qui m'a interpellé, c'est qu'à l'heure...
07:53 On se pose beaucoup de questions sur le consentement, sur les agressions, sur MeToo, etc.
07:57 Là, on réunit une bande de jeunes qui aiment le sexe et qui l'assument.
07:59 On leur dit en gros "faites ce que vous voulez".
08:01 Est-ce que vous, en tant que femme et les autres femmes aussi de l'aventure,
08:03 vous n'avez pas eu peur à des moments qu'il y ait des dérapages ?
08:05 - Non, alors, quoi qu'il en soit, ça reste une émission qui est encadrée.
08:08 - Est-ce qu'il y a eu des dérapages, justement ?
08:09 - Pas du tout, absolument pas.
08:11 Alors ça, pour le coup, on peut dire vraiment déjà un gros bravo au casteur.
08:14 Les dix personnes, que ce soient les femmes ou les hommes, étaient des personnes très respectueuses,
08:18 très humaines, et honnêtement, on était vraiment tous incroyables entre nous.
08:20 Maintenant, oui, la question peut se poser.
08:21 Il y avait un consentement qui était incroyable.
08:23 Il n'y a jamais eu de choses faites sans l'accord d'autrui.
08:25 Là, on le voit d'une manière très explicite, mais il faut savoir qu'un épisode résumé en 60 minutes,
08:30 c'est 48 heures de tournage, donc c'est un condensé de choses.
08:32 Mais on a des discussions en interne quand même.
08:34 On n'est pas juste...
08:35 - Oui.
08:36 - Moi, c'était juste, je me demandais, en fait, dans...
08:40 Ça ne me choque pas particulièrement l'émission.
08:42 Je trouve que ça peut être un petit peu problématique au niveau des plus jeunes
08:46 qui voient des extraits sur les réseaux sociaux, etc.
08:48 Mais en fait, j'ai trouvé que, par exemple, j'ai regardé la télé réalité
08:51 quand j'étais au collège lycée, et je regardais les émissions que tu faisais,
08:55 et je trouvais que l'image de la femme n'était plus dégradante dans tes émissions,
08:58 dans les émissions avec lesquelles tu faisais "Les Marseillais", etc.,
09:01 plutôt que dans une émission où, en fait, les femmes, elles sont libres,
09:04 elles disent "Oui, j'aime le cul, mais c'est comme ça".
09:06 - C'est très fréquent le "power".
09:07 - On doit se résumer.
09:08 - C'est plus le fait que des enfants puissent tomber dessus qui pose problème.
09:10 - Il y a moins d'hypocrisie, c'est ça que j'aime.
09:12 Moi, je déteste un truc, c'est l'hypocrisie.
09:15 Vous le saurez, maintenant.
09:17 Je déteste l'hypocrisie.
09:18 Et là, il n'y a pas d'hypocrisie dans mes émissions.
09:21 Non, mais je le dis.
09:22 On dit "J'aime le cul-cul", j'aime le cul-cul.
09:25 Voilà, oui.
09:26 - Alors, comme tout le monde s'extasie, je vais casser l'ambiance.
09:29 - C'est bien que tu casses l'ambiance avec ton petit gilet, là.
09:32 - Je vous trouve absolument sympathique.
09:35 Et je vous trouve absolument adorable.
09:36 - C'est du crochet, monsieur.
09:38 - Pardon ?
09:38 - C'est magnifique, ce petit gilet.
09:40 - Bon, bref. Et je vous trouve absolument charmante,
09:41 et j'adore ce que vous dites, et voilà, donc ça me plaît beaucoup.
09:44 Je voulais juste vous poser trois questions.
09:45 Est-ce que... Je trouve que vous êtes très alcoolisé dans le programme,
09:47 j'ai l'impression.
09:48 Donc ça, je trouve que c'est moyen.
09:50 Ça veut dire que ça sous-entend qu'en gros,
09:52 pour être désinhibé, pour avoir envie de cul,
09:54 pour faire n'importe quoi, on a besoin d'être alcoolisé.
09:56 Je trouve que c'est un très mau...
09:58 Ben, c'est pas une réalité pour tout le monde.
09:59 Non, mais c'est pas parce que tous les jeunes font ça...
10:01 Excuse-moi, c'est un très mauvais signal.
10:03 On peut aussi être très, très...
10:05 bien, bon, bon corps et tout ça,
10:06 sans être forcément complètement chargé.
10:08 - Bravo, Géraldine.
10:09 - Ben non, c'est pas hypocrite.
10:10 - Ben parce que toi, t'as besoin de te biturer.
10:11 - Moi, je ne bois pas d'alcool,
10:12 mais je dis que c'est une réalité que les jeunes font des soirées.
10:14 - Non, non, non, non.
10:15 - C'est pas hypocrite à la raison.
10:16 Il y a plein de jeunes qui s'amusent sans boire.
10:18 - J'aime pas ce signal-là.
10:18 - Oui, oui, oui.
10:19 - Ça, c'est la première chose.
10:20 Mais c'est pas parce que la plupart des jeunes qu'on doit dire
10:22 "Ah ben, OK, la plupart des jeunes, on n'a qu'à se biturer,
10:24 c'est très bien et il n'y a pas de problème."
10:25 - Bravo, Gégé.
10:26 - Deuxième chose, est-ce que vous mettez des capotes ?
10:28 - Oui.
10:28 - Tous les rapports ont été consentis.
10:30 - D'accord.
10:30 - Et protégés.
10:31 - Mais pourquoi ? Il y a un distributeur là-bas ?
10:32 - Déjà, oui, on a à disposition, mais chacun en panier.
10:35 Moi, personnellement, je le dis, j'avais pris mes précautions
10:36 et j'avais ramené des préservatifs.
10:37 - De toute façon, ils en donnent dans l'intégralité.
10:38 - Oui, il y a un panier.
10:39 - Et tous les tests, on avait tous été dépistés aux IST
10:42 avant de faire l'émission.
10:42 - Ben ça, je trouve ça très bien.
10:44 - Et juste par rapport à la chambre d'ailleurs.
10:45 - Est-ce que c'est vachement dit dans le programme ?
10:46 Parce que moi, je trouve que ce serait vachement bien
10:47 que ce soit dit en amont.
10:49 - Ça a été dit.
10:50 - Voilà, je trouve qu'il y aurait un truc vraiment de pédagogie,
10:51 parce qu'on parle aujourd'hui de ce programme-là
10:53 comme un truc beaucoup plus inclusif, beaucoup plus moderne,
10:55 qui protège beaucoup plus les femmes, les hommes et tout ça.
10:57 Moi, je m'en fous, il n'y a rien qui me choque, donc tout va bien.
11:00 Mais je trouve qu'il y aurait une responsabilité,
11:01 c'est-à-dire qu'on peut faire n'importe quoi, justement, après,
11:04 si justement en amont, on a dit,
11:05 ben on n'est pas forcément complètement ivres-morts
11:07 et en plus, on est super nickel au niveau ou du préservatif ou des MS...
11:11 Pardon ?
11:11 - C'est quoi la troisième chose, ma chérie ?
11:12 Ah, parce que je ne vais pas assez vite ?
11:13 Et la troisième chose, ouais, non, parce qu'on disait, c'est formidable,
11:16 c'est inclusif, c'est beaucoup moins sexiste que les autres programmes.
11:18 Ouais, enfin, il ne faut pas quand même exagérer,
11:20 il y a quand même exactement les mêmes stéréotypes.
11:22 En gros, quand une fille est facile ou quand elle veut coucher,
11:24 en gros, elle embrasse un mec à 15h et puis un autre mec à 16h,
11:27 c'est une salope, alors que le gars, il a droit, enfin, il a tous les droits.
11:31 Donc, on reproduit exactement les mêmes clichés,
11:33 c'est juste que c'est un petit peu plus trash.
11:35 - C'est pas vrai, parce que les...
11:35 - Daniel, arrête de regarder comme ça, tu vois bien qu'on ne parle pas de toi.
11:39 - Non, parce que... - Attends, deux minutes, deux minutes.
11:41 Lui, alors, lui, il est tout excité.
11:42 - Ouais, mais c'est le même genre de...
11:43 - Non, mais c'est intéressant. - C'est intéressant.
11:45 - Non, mais calme-toi, je te dis.
11:47 Tu dois te calmer.
11:49 Tu dois te calmer pour des raisons évidentes.
11:50 - Mais je vous adore. - Oui.
11:50 - Oui, non, c'est gentil, mais juste par rapport à l'alcool,
11:52 c'est important de le dire, l'alcool n'était pas...
11:55 Tu n'étais pas illimité. - Tu bois beaucoup, toi ?
11:57 - Honnêtement, dans la vie de tous les jours, je ne bois pas énormément.
11:58 - Tu fais que la but d'alcool et que je suis repensé. - Exactement.
12:00 Et la production stoppait l'alcool.
12:02 On n'a jamais été dans des états d'ivresse complète et la majorité...
12:05 - Oui, mais tu m'as dit que merci, ouais.
12:06 - Oui, non, pas du tout, mais la majorité des images qu'on voit,
12:08 on est tous très foufous, on n'a pas bu d'alcool.
12:10 Donc, en fait, on a un casting très dévergondé de base
12:12 et c'est vrai que l'alcool, ça donne un côté foufou,
12:14 mais ça n'a rien changé à ça.
12:15 Et par rapport au côté des femmes, où effectivement,
12:17 il y a ce côté un peu sexiste, les femmes, on était beaucoup plus pionnières
12:20 de la sexualité dans la maison que les hommes.
12:22 Ce n'est pas nous qui courions derrière les hommes.
12:23 Il y avait un côté beaucoup plus ambassadeur de la part des femmes
12:26 que des hommes au niveau de la sexualité.
12:27 Et effectivement, il y a ce côté toujours...
12:29 - Mais quand elles courent après la sexualité,
12:31 on les traite quand même malgré tout.
12:32 - Oui, par contre, je suis d'accord.
12:33 Ou sur les réseaux, moi qui ai fait des choses sexuelles,
12:37 je suis plus accablée qu'un homme qui aura fait des choses sexuelles.
12:39 - N'inquiète pas, Daniel, ça t'arrivera d'avouer.
12:41 - Mais voilà, je suis arrivée après vous.
12:43 - Ça te choque, ça ?
12:45 - Moi, ça me choque parce que, voilà, vous êtes entre adultes consentants,
12:49 donc tout va bien, mais c'est en libre consommation,
12:52 je suis un peu... - Non, mais non, c'est payant.
12:53 - Non, mais en lieu...
12:54 Mais ils arrivent à le voir forcément...
12:57 - Et alors ?
12:58 - Les jeunes, je parle, ça me dérange.
12:59 Et j'ai une question, on a parlé d'alcool.
13:02 La drogue, est-ce que c'est un sujet tabou ?
13:04 Est-ce que c'est très interdit ?
13:05 - Il n'y a aucun sujet tabou, c'était zéro.
13:07 C'était hors de question.
13:08 De toute façon, quand toute émission,
13:09 les valises sont fouillées de la tête aux pieds.
13:11 Et ça, par contre, je l'assure, à aucun moment, il n'y a eu de la drogue
13:14 et aucun des candidats n'était intéressé d'une meilleure façon de faire.
13:16 Pas du tout.
13:17 - Daniel, voilà.
13:18 Ils ont posé la question, bravo Daniel.
13:21 Daniel, tu te chutes au dragibus.
13:24 - J'essaye de décrocher.
13:26 - C'est quand même un peu le bal des hypocrites
13:29 parce que moi, je me dis que si j'avais 20 ans,
13:30 on me met 10 jeunes dans une villa avec des meufs,
13:33 avec de l'alcool, avec des potes, j'y vais tout de suite.
13:35 Je vais aller faire le cariste et le manutentionnaire,
13:37 à décharger des palettes, je serais parti tout de suite.
13:39 Donc déjà, là, il y a un premier point d'hypocrisie.
13:41 Et le deuxième point d'hypocrisie, c'est ceux qui...
13:42 - C'est l'hypocrisie par rapport à qui ? Par rapport à quoi ?
13:44 - C'est l'hypocrisie. On aurait tous été...
13:46 À 20 ans, il y en a beaucoup.
13:47 Oui, toi, non, mais il y en a beaucoup.
13:48 - Je vais citer quelqu'un.
13:50 - Toi, tu le fais à 5 ans.
13:51 - Non, mais je vais citer quelqu'un.
13:52 - Moi, je l'ai bien.
13:53 - À 20 ans, rien n'était impossible.
13:54 À 20 ans, on était invincible.
13:55 Qui a dit ça ?
13:56 - C'est beau, ça.
13:57 - Laurie.
13:58 - Laurie.
13:59 - Non, mais il y a déjà...
14:00 La première hypocrisie, c'est celle-là.
14:01 La plupart des gens, ils auraient peut-être voulu aussi y aller
14:04 si ça existait quand ils avaient 20 ans.
14:05 Oui, mais pas toi, Daniel.
14:06 - Mais non, mais même pas moi.
14:07 - Moi, je suis honnête.
14:08 Je vous le dis, c'est à 20 ans qu'on serait venus me voir.
14:09 - Quand t'avais 20 ans, ils étaient dans des diligence, les gars.
14:10 - C'est vrai.
14:11 - Mais tu crois quoi ?
14:12 Tu crois que toi, ça se faisait dans un salon, frère ?
14:13 Tu crois quoi ?
14:14 - Par rapport à toi.
14:15 - Non, mais on parle pas de toi, ma chérie.
14:16 - Et la deuxième hypocrisie, c'est les personnes qui veulent interdire ce programme,
14:17 qui se trouvent offusquées.
14:18 C'est un programme qui est interdit.
14:19 C'est interdit aux moins de 18 ans.
14:20 C'est sur une plateforme.
14:21 C'est sur une chaîne scriptée.
14:42 C'est ce qu'ils veulent.
14:43 - Ça fait bien plus de 20 ans qu'il y a Georges Echor.
14:44 Personne n'en a parlé.
14:45 - C'est pas TF1.
14:46 C'est pas M6.
14:47 C'est pas LeVenus.
14:48 - Ça fait 20 ans qu'il y a Georges Echor.
14:49 - Et ils vous disent, hé, bravo.
14:50 - Ils sont pas les chaînes qui veulent faire leur truc de ringard.
14:53 Ils sont complètement à côté de la plaque.
14:55 C'est des trucs de gazmères.
14:56 C'est des gazmères totales qu'ils sont en train de préparer.
15:00 Et je le dis, ça me fait pas plaisir.
15:02 Je le dis, mais c'est des gazmères par rapport à ça.
15:04 Aujourd'hui, quand tu vois ça, ça, aujourd'hui, en fait, c'est le seul truc qui peut contrer
15:09 ce que tu vois sur TikTok, ce que tu vois sur les réseaux.
15:13 C'est le seul truc qui peut contrer.
15:14 Le reste, je vais vous dire, si tu vas mettre des gars, et j'adore l'Astana Academy, c'est
15:18 sympa, mais deux gars qui vont te chanter Jean-Jacques Goldman, "Je marche seul dans
15:21 un château, frère, je m'en bats les couilles, mais d'une force, mon frère".
15:25 Non, mais je t'explique.
15:26 Non, mais vraiment, on s'en bat les steaks.
15:28 Non, mais je te dis, ce qu'on veut voir, c'est ça.
15:30 Voilà, ça, c'est ce qu'on veut voir aujourd'hui.
15:31 C'est, on a, on peut pas, les gars, on peut pas faire des émissions qui étaient là
15:35 il y a 20 ans, faire exactement la même chose, même si, voilà, c'est très bien
15:38 et c'est très beau.
15:39 Mais aujourd'hui, c'est où les chaînes prennent des risques.
15:42 Et le problème, c'est que sur des chaînes normales, on va jamais voir ça.
15:45 Je vais vous dire, moi, je pense qu'aujourd'hui, à part sur C8, par exemple, on peut pas
15:50 faire une émission aussi moderne que TPMP sur une autre chaîne parce que nous, on a
15:53 la chance d'avoir un patron exceptionnel.
15:55 On a une grosse liberté de ton.
15:56 Je vous dis, aujourd'hui, TPMP, ça pourrait être nulle part ailleurs.
15:59 Quand je vois les merguez que font TF1, je vous dis la vérité, je vois même des potes
16:03 à moi qui sont allés sur TF1 et je le dis, voilà, c'est des gazmères totales, excusez-moi,
16:07 on dirait des émissions des années 90.
16:09 Ils font que des gazmères.
16:12 - Y'a pas de direct sur les autres chaînes déjà.
16:14 - TF1 fait des gazmères.
16:15 M6, bon, la vérité, ils ont fait une émission "La meilleure photo, frère".
16:19 Frère, la meilleure photo, qu'est-ce que tu veux faire ? La meilleure photo, frère,
16:21 quand t'as ça, tu mets ça, voilà.
16:23 Alors, ils vont relancer l'île de la Tentation, on va voir.
16:25 Mais même l'île de la Tentation, ça met du pipi-tcha par rapport à ça.
16:28 Quand tu vois ça et que tu vas voir l'île de la Tentation derrière, tu vas dire, mais
16:31 qu'est-ce que c'est que cette demerde ?
16:32 - C'est pas la même chose.
16:33 - Ouais, tu vois, là, ils nous parlent des 50.
16:35 Mais les 50 quoi ? Les 50 bananes, les 50 gazmères ?
16:38 Non, mais c'est vrai, les gars, arrêtez.
16:40 C'est des trucs de gazmères, ça.
16:41 Voilà, ils ont tout tué.
16:43 C'est fini.
16:44 Rideau, frère, ils ont fait ça.
16:46 Tous les trucs qui arrivent, là, et qui préparent, et les 50 et les 51, et même les...
16:50 Voilà, et tout ce qu'ils préparent, c'est des trucs de gazmères.
16:52 Voilà, on va pas se mentir.
16:53 Vrai ou pas, Patrick ?
16:54 - Mais...
16:55 - Gérardine...
16:56 - Ils ont ringardisé tous les autres.
16:59 - Bien sûr.
17:00 - Gérardine parlait des éventuels...
17:01 - Mais c'est pas ce qu'on fait pour ça.
17:02 - Et je le dis pas.
17:03 Je le dis pas que moi.
17:04 Nous, on a fait...
17:05 Je vous le dis, je pense vraiment, et je pense vraiment que nous, à un moment, dans le talk
17:07 show, on a ringardisé tout le monde aussi.
17:08 - C'est ça.
17:09 - Et c'est le point.
17:10 - Je vous dis la vérité.
17:11 Tout le monde voulait un moment, on se sentait pimpé.
17:12 Maintenant, tout le monde va vouloir son Frenchy Shore.
17:13 Mais je peux vous dire, aujourd'hui, sur les chaînes ertiennes, ça n'est pas possible.
17:16 T'as l'Arkham qui va passer derrière.
17:17 Tu vas dire j'aime le cul, le cul, le cul, encore du cul, tourne du tutu, toi, dans ton cul.
17:22 Je peux te dire que tu vas te retrouver avec 6 millions d'amendes, ça va te faire tout
17:25 le monde...
17:26 - Mais ça critique, ça critique ça.
17:27 Mais des fois, t'as des programmes sur les chaînes ertiennes, -10.
17:29 Moi, des fois, je regarde des programmes -10.
17:31 Je suis choqué sur des programmes de -10 qui passent sur TF1, sur M6, sur France Télé.
17:35 Il y a des scènes de violence.
17:37 Il y a des scènes érotiques où il y a des coïts, où les gens font l'amour.
17:42 Moi, je suis choqué.
17:43 -10, je te dis franchement, je suis choqué.
17:45 Et là, sur un truc privé que tu dois aller voir toi-même avec un pictogramme interdit,
17:50 tu es 18 ans, t'es consentant, on te dit "ouais, je suis choqué, il faut interdire".
17:53 Interdisez déjà le porno sur les tablettes et sur les réseaux, déjà.
17:56 - Et puis Géraldine...
17:57 - Oui, qu'est-ce qui se passe ?
17:58 - Non, mais Géraldine disait tout à l'heure qu'il y avait peut-être des mauvais messages
18:00 qui étaient passés aux jeunes sur l'alcool, ou les préservatiques, etc.
18:04 - Mais je te rappelle quand même...
18:05 - Oui, mais je suis Jacques Projetoir.
18:07 - En disant que c'était le programme entre Simone de Beauvoir et...
18:09 - Je ne te critique pas, Géraldine.
18:10 Je dis seulement qu'il y a aussi, dans le programme, il n'y a pas de cigarettes.
18:13 Il n'y a que les pipes.
18:14 - Il y a des cigarettes dans le programme.
18:15 - Non, mais frère, c'est lourd.
18:19 Parce que ça fait 12 heures qu'il attend de sortir sa table.
18:21 - Il a fait une lumière, je l'appelais pareil.
18:23 - Non, mais l'applaudissez pas, c'est une gazmerde.
18:27 - Là, il a écrit "Géraldine, on n'a pas les préservatifs".
18:30 - Les gars, moi, je vais vous dire.
18:31 En vérité, quelle est la télé-réalité la plus trash qu'on eut ?
18:35 C'est le Loft 1.
18:36 - Bah oui.
18:37 - Et le Loft 1, à côté de ça, c'est Daniel dans un film de nos ports.
18:41 Je te le dis.
18:42 - Mais qu'est-ce qui a marché ?
18:43 - Frère, je vous le dis, c'est le Loft 1.
18:46 Quand tu avais vu les deux dans la piscine,
18:49 Loana et Jean-Edouard qui mixaient sur Loana,
18:52 je peux te dire que...
18:55 Et ça, déjà, c'était le top du top.
18:57 Depuis, ils n'ont rien fait de mieux.
18:58 Et tu veux refaire ce qui a été fait il y a 20 ans ?
19:01 Cacartonné, c'est mort, les mecs.
19:03 Regardez, tout le monde a évolué.
19:05 Regardez, Mothus, c'est devenu slam.
19:07 - C'est pas comparable.
19:08 - Mais qu'est-ce qui a marché dans le Loft 1 qui marche là ?
19:11 C'est la sincérité, la spontanéité.
19:13 En fait, Fred Chichard était à la télé réalité,
19:15 ce que TPMP et Total, parce qu'on parle vrai.
19:17 Il y a ce vrai ton qu'on voit sur les réseaux sociaux.
19:19 Quand on voit plein d'émissions de télé aujourd'hui,
19:21 on est dans le faux, on ne parle pas comme dans la vraie vie.
19:23 On n'a pas les mêmes sujets de discussion,
19:24 on n'a pas le même vocabulaire.
19:25 Eux, ils se comportent comme des vrais jeunes.
19:26 Alors pas tous les jeunes, évidemment.
19:27 Mais bien sûr que si, c'est ça, la réalité, aujourd'hui.
19:30 Les jeunes, ils cherchent ce ton-là.
19:31 C'est ça, c'est le ton des réseaux.
19:33 Ce n'est pas les trucs formatés, aseptisés.
19:35 N'oubliez pas aussi le second degré, il y a de l'humour.
19:37 Il y a de l'humour dans la production.
19:39 Et puis, on n'est pas ambassadeur de quoi que ce soit.
19:41 Moi-même, je le dis.
19:42 Vous voulez faire quoi, vous, après ?
19:43 La diffusion a commencé il y a 15 jours.
19:45 Je me laisse un peu porter.
19:46 Moi, franchement, je fais pas mal d'interviews.
19:48 J'aime bien avoir ce côté très militantisme
19:49 par rapport aux droits de la femme, au corps.
19:51 Non, mais c'est vrai.
19:52 J'ai rien dit, je n'ai pas dit que ce n'était pas vrai.
19:54 Non, mais on espère qu'il puisse y avoir d'autres saisons.
19:57 Après, pour le moment, rien n'est fait.
19:58 On est encore dans l'engouement de la première saison.
20:00 Donc, on se laisse un petit peu porter avec la nouveauté.
20:02 Antonin, tu es content ?
20:03 Moi, je suis très content.
20:04 Je suis très content parce que…
20:05 Est-ce que c'est la télé-réalité la plus forte que tu aies faite, de loin ?
20:08 Ah oui, mais de loin.
20:09 Encore une fois, il n'y a pas de comparaison possible.
20:11 Il n'y a pas de comparaison possible.
20:13 Je rappelle qu'Antonin, c'est le boss de la vie d'un…
20:15 Et ça cartonne absolument.
20:16 C'est-à-dire que le nombre de vues, c'est faramineux.
20:18 C'est faramineux.
20:19 Vous avez vu vos followers sur Insta, ça a genre x10, x20.
20:22 Léana, à l'époque, elle fait la couverture de Libé,
20:24 elle fait la couverture de Match, elle fait la couverture de Elle.
20:26 Ce n'est pas la même époque, il n'y avait pas les réseaux.
20:28 Non, mais juste pour savoir vous, concrètement,
20:30 est-ce que vos réseaux, par exemple, ils ont fait x10, x20, x100 ?
20:33 On a tous pris beaucoup de followers.
20:34 Après, on est quand même dans une ère du temps où on prend moins de followers
20:36 que les premières saisons des Anges ou des choses comme ça,
20:38 où c'était quelque chose d'incroyable.
20:39 Mais on a tous pris quand même beaucoup de followers en peu de temps
20:42 comparé à d'autres télé-réalités où c'était beaucoup plus long avant.
20:45 Je veux te dire, ça c'est très bien.
20:47 Les Anges, les Marseillais, tout ça, c'était très bien à l'époque.
20:49 C'est vrai, à l'époque, c'était très bien.
20:51 On ne va pas cracher dessus, c'était très bien.
20:53 Mais là, aujourd'hui, un mec qui veut faire coiffeur à Miami,
20:57 je n'en ai rien à foutre, je lui donne une cuillère de ciseaux,
20:59 je lui dis "prends l'avion, barre-toi, je n'ai pas de fil".
21:01 Non, mais qu'est-ce que j'en ai à foutre ?
21:02 Prends des ciseaux et un pen et tu me raconteras.
21:04 Non, mais franchement, qu'est-ce que j'en ai à taper ?
21:06 "Mia mesh".
21:08 C'est pour ça qu'à mon avis, par exemple, la ministre de la Culture qui dit
21:14 "c'est une image catastrophique des rapports humains",
21:17 elle n'a rien compris.
21:18 Elle ne l'a même pas vue.
21:20 Tu veux que je te dise ?
21:21 Mais tu crois qu'elle a vu ?
21:22 C'est pire.
21:23 Mais tu crois quoi ?
21:24 Elle était au concert de flûte électronique avec Jean-Marc Pitouilly.
21:27 Tu crois vraiment qu'elle a regardé ça, la ministre de la Culture ?
21:30 C'est grave pour des politiques parce qu'ils sont déconnectés des jeunes,
21:33 déconnectés de la modernité et même de l'évolution de la société.
21:36 Elle est complètement déconnectée.
21:38 Et moi, ce que j'aime, c'est que vous soyez sur Paramount
21:40 et qu'ils ne peuvent rien faire contre vous.
21:42 Ni la ministre, ni l'Arc-com, rien du tout.
21:45 C'est exceptionnel.
21:47 Donc continuez à faire des cochonneries et des cochonnailles dans toute la maison.
21:52 Je peux vous dire...
21:54 C'est surtout qu'elle prend le problème totalement à l'envers.
21:58 La ministre de la Culture, puisqu'elle veut interdire pour les jeunes,
22:02 mais en réalité ça la gêne vraiment.
22:03 Elle a dit que c'était un programme à la limite de la pornographie.
22:06 Et dans le même temps, le gouvernement, comme l'Arc-com,
22:10 veut essayer de combattre les grosses plateformes comme Netflix, etc.
22:14 Le problème, c'est que l'Arc-com, on le sait, mais il faut l'expliquer aux gens,
22:18 passe des contrats avec des chaînes linéaires
22:21 en contraignant ces chaînes à ne pas pouvoir faire un certain nombre de programmes
22:25 qui sont autorisés sur les plateformes.
22:27 Donc ce qui va se passer, c'est qu'on donne en réalité, en faisant ça,
22:30 plus de pouvoir aux plateformes et moins aux chaînes linéaires.
22:33 – L'Arc-com, là, tu ne peux pas...
22:35 – Ce que je veux te dire, c'est que l'Arc-com va se poser les bonnes questions.
22:37 – Mais ne dis pas n'importe quoi aussi, arrête.
22:39 Là, tu dis n'importe quoi en tant que Gilles Vernez.
22:41 Je te dis n'importe quoi.
22:42 Excuse-moi Jacques, mais l'Arc-com, écoute-moi bien,
22:44 l'Arc-com, ils sont faits pour s'occuper de la télévision.
22:47 Les pauvres, tu ne peux pas les mettre partout.
22:48 Ils sont faits pour les chaînes linéaires.
22:50 Sinon, tu crées un autre truc, et un autre truc qui va s'occuper de ça.
22:53 Mais là, l'Arc-com, ils ne peuvent pas être partout.
22:55 Déjà qu'ils font ça, l'Arc-com, à un moment, moi aussi, voilà,
22:57 il faut arrêter de leur taper dessus.
22:59 L'Arc-com, ils ne peuvent pas être partout.
23:00 Ils ne vont pas s'occuper de ça.
23:01 Ce n'est pas dans leurs compétences.
23:02 – Parce qu'on ne s'est pas mis en Allemagne.
23:03 – Non, mais ce n'est pas dans leurs compétences.
23:04 C'est au gouvernement peut-être de créer un nouveau bail.
23:06 Voilà, c'est tout.
23:07 Bon, en tout cas, merci.
23:08 Vous avez plein de questions.
23:09 Et les deux, je n'ai jamais vu vos questions.
23:10 – Non, c'est pour la ministre.
23:11 – Pour la ministre, Guillaume, c'est son problème.
23:12 – Pour la ministre, la ministre, elle se plaint de ce qu'elle a dit.
23:15 Elle a dit, c'est limite.
23:16 Pour qui ? C'est limite la pornographie.
23:17 Alors, on va au bout ? On arrête la pornographie.
23:20 On interdit la pornographie.
23:21 – Ce que je viens de dire, ce n'est pas possible.
23:22 – Pourquoi elle ne va pas au bout ?
23:23 Alors, pourquoi elle fait ça ?
23:24 – Ce n'est pas possible.
23:25 – Pourquoi elle ne va pas au bout ?
23:26 – Parce qu'elle ne peut pas.
23:27 – Alors, pourquoi elle fait une sortie comme ça ?
23:28 – Elle n'a pas de compétence sur les plateformes.
23:29 – Quand tu ne peux pas, moi, je ne peux pas rouler en Ferrari.
23:30 Je ne dis pas à tout le monde que je roule en Ferrari.
23:32 Quand tu ne peux pas faire les choses, ferme-la.
23:34 Si tu ne sais pas faire les choses, tais-toi.
23:36 Parce que là, c'est des sorties à deux balles.
23:38 De dire, je suis outré, je suis offusqué.
23:39 – C'est exactement ce que je viens de dire.
23:40 – Voilà.
23:41 Donc, si tu ne peux pas le faire, ne le fais pas.
23:42 – Merci, merci.
23:43 Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter ?
23:45 Bonne année.
23:46 – La réfuge.
23:47 – Vous en êtes où, alors ? Vous avez un mec ou pas ?
23:49 – Je ne peux pas le dire, sinon je vais se bailler un petit peu.
23:51 Je vais regarder les épisodes.
23:52 – Ouais, donc…
23:53 – En tout cas, elle est intenable.
23:55 – Ah ouais ? J'adore l'autre, il est incroyable.
23:57 En tout cas, il est intenable.
23:59 Oui, c'est le Cyril Lignac du cul, lui.
24:01 C'est un truc de fou.
24:02 Elle est croquante, elle est craquante.
24:04 Je te le dis, elle est intenable.
24:06 Je peux te dire, j'ai sorti mon piment d'Espelette, je peux te dire.
24:11 Il est incroyable.
24:12 Merci à tous les deux.
24:13 – Merci à vous.
24:14 – Merci.
24:15 [Musique]

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