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00:00 [Musique]
00:15 Bonjour à tous et merci de toujours vous informer sur RTI 2.
00:19 Au sommaire de l'actualité, le cancer du sein est une maladie caractérisée par la croissance incontrôlée de cellules mammaires anormales qui forment alors des tumeurs.
00:29 Salimata Diakite en souffre depuis plusieurs années et puis elle et sa famille appellent à l'aide.
00:37 Et puis hors de nos frontières, après la Mauritanie et la Gambie, le nouveau président du Sénégal, Basirou Dioumafaye, est attendu ce mardi 30 avril 2024 en Guinée-Bissau pour une visite de travail et d'amitié.
00:52 Encore merci à vous d'être des nôtres pour le temps d'information sur RTI 2.
00:56 Le cancer du sein tue et ça on ne le dira jamais assez dans l'optique de sensibiliser afin de prendre des précautions.
01:02 Dans la commune de Koumasi, Salimata Diakite est atteinte de cette maladie. Malgré les nombreux soins, le mal persiste chez la jeune femme.
01:11 Aujourd'hui, la famille de Salimata Diakite a le regard tourné vers les personnes de bonne volonté pour la sauver de l'emprise de cette maladie cancéreuse.
01:19 Sauvons Salimata Diakite, un reportage de Justin Kouassi commenté par Asitandiara, âme sensible.
01:26 Quartier soleil dans la commune de Koumasi. Ici habite Salimata Diakite, mère de six enfants.
01:33 Elle souffre depuis plus de onze mois du cancer du sein, un tueur silencieux qu'il n'est pas dépisté plus tôt.
01:40 Inactive aujourd'hui, couché dans son lit, Salimata se sent mal, impuissante face à cette maladie qui l'arrange au fil des jours.
01:49 Le bébé m'a dit de m'attraper ici au coucher. Mon bébé, il ne veut pas être attrapé. Il ne veut pas dormir ici comme ça. Il m'assoit comme ça. C'est ma soeur qui prend mon bébé pour aller dormir.
02:06 Il me sent fatigué. Tout mon corps me fait mal. Ici, il ne veut même pas. Souvent, il a envie de me lever, mais je ne sais pas comment il fait.
02:15 Il ne veut pas dormir. Il me dit qu'il souffre trop.
02:19 On a constaté une boule au sein du sein gauche. Il a demandé ce que c'était. Il ne s'est pas aidé.
02:26 Je l'ai envoyé à l'hôpital de Koumasi. On a fait un premier examen. On nous a fait savoir que c'était une infection.
02:32 On l'a mis sous traitement. Il y a un examen qui s'est avéré qu'elle avait une grossesse avancée d'environ cinq mois.
02:41 L'autre examen, pour savoir ce que c'était, on nous a dit qu'elle avait un cancer.
02:47 Quand le résultat est venu, c'est comme ça qu'on a commencé la chimio.
02:50 La santé de Salma tasse le dégras de jour en jour. La tumeur est maintenant apparente.
02:55 La plaie s'est déjà emparée de son sein gauche et atteint progressivement son dos. Cette situation plonge toute sa famille dans une angoisse profonde.
03:05 Depuis la maladie qu'elle a attrapée, on est tristes. On ne sait pas où on va faire. Mon enfant a trop souffert.
03:15 Chaque matin, on va à l'hôpital. Souvent, elle a du mal à marcher. C'est au moins que je tiens sa main.
03:22 Je suis obligée d'être auprès d'elle, de la soutenir. Il n'y a pas le choix.
03:28 Difficile pour Daouda Traoré, son époux, de voir la mère de ses enfants mourir à petit feu.
03:34 C'est un grand coup de vie pour moi, pour ma famille et pour la malade. C'est très difficile parce que le traitement est long, très coûteux et la malade est fatiguée.
03:46 La nuit, souvent le sommeil me prend. Mais quand j'entends sa voix, je me réveille. Elle n'est pas contente de me voir trop dormir parce qu'elle souffre énormément.
03:55 Vu l'état de santé de Salimata et souci de son incapacité à mener des activités génératrices de revenus, les habitants du quartier lui apportent soutien et réconfort.
04:05 La nuit que j'ai vue, je n'ai pas dormi ce jour-là. Le matin, j'ai servi les femmes. Elle a eu une maladie. Son mari ne peut plus.
04:14 C'est comme la gaine. Elle a bébé, elle a fait des sécures six mois. Ce n'est pas facile.
04:21 Pratiquement en phase terminale, ce cancer pourrait coûter la vie à Salimata. Sa famille sollicite l'aide des personnes de bonne volonté et des autorités compétentes afin de permettre à cette mère des familles de recouvrir la santé.
04:34 Le cancer a été traité sous une grossesse. Jusqu'à un terme, à sept mois, on a fait une opération. La BV a suivi, la maman a suivi. Sincèrement, où je suis, la famille est très épuisée financièrement.
04:55 Je viens par là demander à tous ceux qui vont entendre ce message de nous venir en aide. Franchement, ce n'est pas facile. Aidez-nous, aidez-nous s'il vous plaît.
05:05 Selon les études, le cancer du seigne est le premier cancer de la femme en Côte d'Ivoire. Il représente 19% des cas de cancer chez la femme. Plus de 1300 nouveaux cas et près de 1817 par an.
05:18 Dans l'espoir d'une suite favorable, nous souhaitons un propre rétablissement à Salimata Diakite et courage à sa famille.
05:27 Et puis, dans cette même atmosphère, un peu plus loin du district autonome d'Abidjan, les populations du département de Fakoubli, surtout celles de la sous-préfecture et de la ville, n'oublieront pas d'aussitôt la tornade du mardi 23 avril.
05:41 Le vent et la pluie ont causé d'énormes dégâts matériels à plusieurs endroits et même au domicile du préfet du département. Les populations appellent donc à l'aide. Le témoignage de Théodore Zouzou.
05:53 Gros arbres déracinés dans la cour, hamas de tôle à même le sol, bâtiments décoiffés.
06:00 Bref, c'est un centre de santé urbain de Fakoubli défiguré après une tornade le mardi 23 avril dernier, peu après 17h que nous découvrons. Plusieurs documents et matériels médicaux n'existent plus que de nom.
06:14 Il y avait le vent, la pluie, bon, ça courait partout. On a entendu un grand bruit, soudou, boum. Là, on est tombé sur la suite de couches. La jeune fille qui avait accouché, Dieu merci, elle n'a rien eu. Elle a pris son bébé et puis elle a commencé à courir. Donc, elle est rentrée par le hall, là, l'autre côté. Tout ici était inondé. Dieu merci, il n'y a pas eu de blessés. On a perdu tout notre matelas. Bon, plein de choses. Vous-même, vous avez vu, vous voyez tout ce qui est là. Le bureau, les régistres, tout était inondé.
06:43 Les toitures de plusieurs habitations ont été emportées. Le marché de la ville, essentiellement constitué d'apatames, n'a pas été épargné.
06:52 Le vent s'est quitté partout. Ça a gâté beaucoup de choses. La maison, là-même, ça a pris la maison d'abord. Toutes mes choses sont gâtées. Quand c'est venu, la maison est tombée sur moi. Donc, c'est mon enfant qui m'a tiré pour quitter. Donc, quand j'ai sorti, c'est le feu qui a tapé mon pied. J'ai ma place en bas. La maison, là, tout est tombé. Tout est gâté même. En tout cas, c'est Dieu qui a fait que je puisse quitter dedans. Aujourd'hui, là, tout mon corps me fait mal.
07:20 - Le plus lourd tribut est payé par les écoles de la localité de Fakoubli et de sa sous-préfecture. Les vents et la pluie ont décoiffé plusieurs bâtiments des établissements scolaires de la ville et plusieurs villages.
07:32 - Nous avions eu plusieurs écoles qui ont eu les classes décoiffées. Épros, qui a eu six classes, ils ont eu cinq classes décoiffées. Le groupe scolaire Fakoubli, appelé communément École AK, Fakoubli 1, la classe de CM2 et la bibliothèque ont eu leurs droits emportés.
07:54 Fakoubli 2, le bureau de la directrice et la classe de CM2 aussi ont eu leurs droits emportés. L'école municipale, où le CP1 et le CM1 ont eu leurs droits emportés.
08:09 Le bureau de la directrice, où le CM2 aussi a eu ses droits emportés. Le village de Doumbli, là-bas, les classes sont restées intactes, mais c'est les logements maîtres. Les trois logements ont eu leurs droits emportés. On a opté pour les classes adultes vacacieurs.
08:29 - Vu l'ampleur des dégâts et à l'approche des examens à grand tirage, l'autorité administrative lance un appel.
08:37 - Nous lançons un appel à l'État, aux bonnes volontés, vraiment de se manifester, de se mobiliser, pour agir dans l'immédiat, surtout au niveau de l'école et de la santé.
08:51 Les populations de Fakoubli, elles, espèrent une réaction rapide des pouvoirs publics.
08:59 - Dans un autre chapitre à 6 000 km d'Abidjan, Bonjour Paris a tenu toutes ses promesses le samedi 27 avril.
09:06 - À la salle de la mutualité, le public de la diaspora, les partenaires de l'émission, mais aussi le directeur général du groupe RTI et l'ambassadeur de Cantu-Divor en France ont été tous séduits par la qualité des prestations des humoristes qui ont fait montre de leur talent et de leur savoir-faire.
09:23 - Et pour cette quatrième édition de Bonjour à Paris, la victoire des éléphants est au cœur des présentations. Envoyé spécial à Paris, Pagaso Rokone de Madongui et Haruna Kone.
09:34 - Paris, maison de la mutualité. Il est un peu plus de 21h. À l'entrée, on se dépêche pour y gagner la salle du spectacle. Personne ne veut se faire compter le grand rendez-vous humoristique de la RTI. Bonjour Paris, quatrième édition.
09:50 Pendant ce temps, dans les loges, les humoristes sont serrés. Ils attendent produire un spectacle féerique et inoubliable.
09:59 - Bonjour, bonjour, c'est Papito. Prenez place. Nous, on est prêts déjà. On est dans la version. On est en train de tuer. Tout le monde est prêt pour le show. Merci à la RTI.
10:11 - Alors donc, on s'apprête. Ça va être chaud, bien. Voilà, préparez-vous.
10:15 - On avait déjà dit, la canne, c'est chez nous. La coupe ne bougera pas. Et tout à l'heure, on va démontrer ça. Il rit comme les chefs bandits.
10:28 Et dans la loge officielle, le directeur général de la RTI, accueilli par ses plus proches collaborateurs. 21h30, le spectacle peut alors commencer. Les humoristes sur scène font montre de leur talent et de leur savoir-faire.
10:42 - On est tellement contents. On a pas pensé à nos premiers départis.
10:49 - Le général nous a fait. Il a fait 3 gros. Et le dernier, il a passé sa consolé.
10:59 - Mais le plus petit truc, par contre, c'est le coach. Bon, vous vous dites quoi, tu vois, après le prix.
11:07 - Après, c'est le premier champion de la vie. 3 fois.
11:15 Bonjour Paris 2024, une initiative de la radio-télévision ivoirienne RTI en partenariat avec OCR. Pour cette 4e édition, la victoire des éléphants au cœur des différentes prestations et allocutions.
11:29 - Après bonjour à Bidjan, eh bien, tout le monde est à la Cannes. Et comme chacun de nous, chacun de vous, la Cannes a été un moment extraordinaire.
11:41 - Oh, ce beau pays, comme un seul homme, s'est mobilisé. Et au final, quels que soient les chemins tortueux et difficiles, Ivoirien reste Ivoirien.
11:58 - Je suis très ravie d'être parmi vous ce soir. Et je tiens à remercier particulièrement la RTI, notre partenaire, qui nous a permis de partager ce moment qui valorise la culture ivoirienne.
12:15 - Corsair est aussi acteur qui est engagé pour faire rayonner la culture en Côte d'Ivoire.
12:25 Une initiative saluée par l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France, Maurice Kwaku-Bandama.
12:30 - Monsieur le député-general de la RTI, je veux vous saluer, vous remercier, vous et votre équipe, pour la constance de cette amitié que vous faites à la diaspora, aux Ivoiriens de France,
12:45 en nous offrant cette grande émission qui est "Bonjour, bonjour, Paris" à sa quatrième édition. Et je m'honore, en tant qu'ambassadeur de la Côte d'Ivoire en France, d'accueillir, sur ces quatre éditions, la troisième, c'est-à-dire trois éditions qui se passent sur notre mandat. Merci, monsieur le député-general.
13:07 - Le président Asanguatara a pris l'engagement de faire la meilleure canne de l'histoire. Et il a tenu l'engagement. Nous sommes fiers.
13:23 En plus des humoristes, certains artistes chanteurs, dont Aboumé Léléphant, ont réussi à aiguiller le public de "Bonjour, Paris".
13:31 - Le public de Paris, lui, n'a pas boudé son plaisir.
13:47 - Je suis fier de nos humoristes, parce qu'ils nous ont vraiment guardé. Et à travers eux, avec une forte ambiance, tous les Ivoiriens sont contents.
13:58 - La Côte d'Ivoire est championne d'Afrique. C'était vraiment un bon cadeau pour nous, vraiment, d'avoir "Bonjour 2024".
14:05 - Très bien, très bien. J'ai beaucoup apprécié. Mon épouse est ivoirienne. On voulait absolument venir ce soir. J'ai passé un très bon moment. Beaucoup d'humour. Je connaissais peu l'humour africain, mais là, on a été servi sur un plateau magnifique. Voilà. Et je reviendrai l'an prochain, je pense.
14:21 - Fini "Bonjour, Paris 2024". Rendez-vous l'année prochaine pour la cinquième édition, pour plus de rire et d'humour.
14:28 - D'ailleurs, même, est-ce que vous connaissez le sens du RETA ? C'est un acrostiche. Chaque mot veut dire quelque chose. Le RETA veut dire quoi ?
14:36 RETA, erroné, sur le temps annoncé, est reconnu au début. Tu vois ? Ça, c'est le RETA qui est défini comme ça.
14:47 - Et nous vous le disons en titre. Après la Mauritanie et la Gambie, le nouveau président du Sénégal, Bassirou Dioumafaye, est attendu ce 30 avril 2024 en Guinée-Bissau pour une visite de travail et d'amitié.
15:00 Les dossiers bilatéraux entre les deux pays ne manquent pas, comme celui de la frontière maritime commune.
15:08 Et puis terminons ce temps de formation par la crise israélo-palestinienne où il y a de l'optimisme prudent quant à une trêve à Gaza.
15:16 C'est le sentiment des responsables égyptiens après leur discussion ce dimanche 22 avril avec une délégation du Hamas, deux jours auparavant avec les responsables israéliens à Tel Aviv.
15:28 Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Encore merci à vous de nous avoir suivis. Et bon dessus du programme sur RTI 2.
15:34 [Musique]