2, 3 voir 5 euros le jean, la seconde main est devenue la nouvelle mine d'or des Français pour acheter leurs vêtements. Selon ThredUp, la revente de vêtements à progresser 15 fois plus vite que la vente au détail en 2023
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 2, 3 voire maximum 5 euros pour des jeans jamais portés,
00:04 Dominique propose des prix attractifs sur son stand.
00:07 Mais elle fait face à des clients durs en affaires.
00:09 "Comme là, 3 euros, ils veulent 1 euro ou même déposer 50 centimes.
00:12 Beaucoup cherchent du pas très cher, ils cherchent de l'occasion.
00:17 Moi-même, je cherche de l'occasion."
00:19 Car sur cette braderie comme ailleurs, les Français traquent les bonnes affaires.
00:22 Et c'est ce qui explique en partie pourquoi le marché de l'occasion se porte si bien.
00:26 Selon un récent rapport, la revente de vêtements a progressé 15 fois plus vite que la vente au détail en 2023.
00:32 "Magasins, j'y vais pas trop parce que les prix sont exorbitants et très très chers.
00:35 Et on va dire, seconde main, on fait toujours des bons travails."
00:38 "Bah écoutez, avec les moyens de maintenance, c'est quand même moins cher."
00:41 Certes, mais pas toujours abordables pour autant.
00:44 Dans cette boutique vintage, certaines pièces de créateurs coûtent 400 euros.
00:47 Car il n'y a pas que l'aspect financier qui attire certains consommateurs.
00:50 "C'est surtout retrouver des pièces un peu authentiques qu'on ne retrouve plus aujourd'hui."
00:53 "Mais aussi l'aspect peut-être un petit peu plus écologique avec tout ce qu'on sait de la fast fashion."
00:59 "Je trouve que c'est intéressant de pouvoir donner une seconde vie."
01:01 Mais faire de bonnes affaires en chinant, ce n'est pas toujours évident.
01:04 Alors voici quelques conseils.
01:05 "Alors dès que je prends une pièce de seconde main, du coup ce que je vais regarder en premier, ça va être toutes les coutures."
01:09 "Voir s'il n'y a pas eu de déchirures, je regarde les tâches forcément."
01:12 "Si c'est made in France, ça c'est un bon indicateur aussi."
01:15 "Tout ce qui est made in France, c'est souvent des belles qualités, des beaux cotons, des belles soies."
01:19 Selon la société d'analyse Global Data,
01:21 le marché mondial de la seconde main devrait atteindre les 350 milliards de dollars d'ici 2028,
01:26 dix fois plus que l'année dernière.
01:28 "Vous vendez, vous achetez, Lorraine ?"
01:30 "Moi je vends, un peu, et j'achète aussi."
01:33 "Oui, c'est pas mal."
01:35 "Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a les deux visages de la seconde main dans ce reportage."
01:38 "C'est à la fois les vides greniers avec les habitants qui viennent pour acheter des vêtements pour enfants à 50 centimes."
01:44 "Et puis les vides dressings plus luxes avec des pièces qui dépassent allègrement les 100 euros."
01:49 "Avec des recherches de pièces uniques ou de pièces qu'on ne trouve plus d'ailleurs dans le commerce."
01:52 "Moi je rêve d'acheter une veste de Mathieu Croissandoux, c'est compliqué."
01:56 "Oui mais c'est de la première main pour l'instant, c'est pas encore de la seconde."
01:58 "Mais je peux te faire un prix si tu veux."
02:01 "Sinon il y a des maillots du PSG en seconde main ?"
02:04 "Je sais pas."
02:05 "C'est difficile à trouver ça, je vais vous dire, j'ai cherché."
02:07 "Ah c'est vrai ?"
02:09 "Ah non c'est très compliqué, c'est très cher à l'achat, c'est très moche, pour un enfant c'est 70 euros."
02:13 "Mais même par exemple un maillot de Sao Leta, ça doit se trouver non ?"
02:16 "Ah mais ça c'est très très très cher."
02:18 "Moi j'ai misé sur Zahir Emry."
02:20 "Ah oui ?"
02:21 "Et du coup ça prendra de la valeur peut-être."
02:23 "Bonne idée, cas prolongé."