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Les bennes de collecte de vêtements disparaissent, victimes de la fast fashion. Les vêtements de très mauvaise qualité venant de Chine via les plateforme comme Temu ou Shein s’accumulent et sont irrécupérables en l’état. Leur recyclage coûte plus cher que les vêtements eux-mêmes. Dans les hangars des associations, des tonnes de vêtements inutilisables s’entassent.

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Transcription
00:00C'est un objet qui se fait de plus en plus rare, partout en France des bennes à vêtements disparaissent, saturées par des habits de mauvaise qualité.
00:09C'est la qualité du tissu de base qui n'est pas non plus de très très grande qualité et qui fait qu'au bout de plusieurs lavages en fait on s'aperçoit que les vêtements sont un peu déformés.
00:18Et souvent peluches pour tout ce qui est pull et donc du coup c'est vrai que ça ne sera pas notre priorité dans la distribution qu'on fait ici.
00:26Une conséquence directe de la fast fashion.
00:29Chine, Primark, Temu, plusieurs enseignes incitent à une surconsommation de vêtements peu chers mais souvent faits de matières fragiles et de fibres synthétiques non recyclables.
00:39Lorsqu'ils arrivent entre les mains d'associations caritatives, impossible de leur donner une seconde vie.
00:44Les vêtements que l'on reçoit, il y en a à peu près 30% qu'on ne peut pas mettre en circulation.
00:49Donc on a un tri très important qui est fait au départ.
00:52Un travail laborieux et coûteux pour les organismes qui préfèrent refuser ce type de dons.
00:57Il y a au niveau du consommateur une prise de conscience qui doit être faite non seulement sur l'éthique mais aussi peut-être sur ce que engendre justement cette surconsommation.
01:10Chaque année, environ 4 millions de tonnes de textiles sont jetées en Europe mais seulement un tiers est collecté pour le recyclage.

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