• il y a 8 mois
Sur les images de vidéosurveillance récupérées par BFMTV, la victime est rouée de coups par un policier dans sa cellule. Près de deux ans après les faits, son avocate estime que "c'est une affaire qui pourrait être bouclée".

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Transcription
00:00Il est 3h du matin lorsqu'un policier entre dans la cellule de dégrisement.
00:04Un des hommes se précipite alors vers la sortie.
00:07Il est repoussé puis frappé au sol pendant près de 30 secondes.
00:10Ces images datent d'il y a deux ans.
00:13L'homme frappé a été interpellé pour tapage nocturne.
00:16Selon nos informations, cet homme alors ivre présentait des fragilités psychologiques.
00:21C'est un homme d'une cinquantaine d'années, un ancien militaire
00:24qui s'est déployé sur des opérations extérieures, les OPEX, notamment au Kosovo.
00:28Il souffre de syndrome post-traumatique.
00:30Il a effectué plusieurs séjours en hôpital psychiatrique.
00:33Et aujourd'hui, il va très mal, nous dit son avocate.
00:35Il se sent abandonné par la société et il n'a pas de profession à l'heure actuelle.
00:39À sa sortie de garde à vue, il dépose plainte.
00:4118 mois plus tard, l'enquête en est toujours au stade préliminaire.
00:45On a deux témoins de la scène, on a une vidéo.
00:47Je pense sincèrement que c'est une affaire qui pourrait être bouclée.
00:50De la même façon que des violences à l'encontre des forces de l'ordre
00:54sont une circonstance aggravante,
00:55n'oublions pas que des violences commises par les forces de l'ordre
00:59dans l'exercice de leurs fonctions est aussi une circonstance aggravante.
01:02Donc oui, il doit être puni et il doit être puni à la hauteur des actes posés.
01:07Sollicité par BFMTV, le parquet d'agents n'a pas répondu pour le moment.

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