• il y a 7 mois
Discours de Sophie Binet Secrétaire Générale de la CGT, le mardi 23 avril 2024 à Béziers, lors de la manifestation : « marchons pour nos libertés, contre les idées d'extrême droite »

« L’extrême droite prospère sur les cendres laissées par les politiques néo-libérales ! » Sophie Binet.

Pour Sophie Binet, il faut s’interroger « sur les politiques de gauche qui ont porté la question de l’austérité, de la casse du service public, du libre échange et qui a fait beaucoup de mal aux travailleurs.» La Secrétaire générale de la CGT aime à rappeler qu’en France, en 2002, « quand l’extrême droite est arrivée pour la première fois au second tour de l’élection présidentielle, c’est lorsque le Premier ministre sortant qui était le candidat socialiste avait déclaré : l’État ne peut pas tout, on ne peut rien faire face aux licenciements et à la violence des politiques capitalistes. » Il s’agissait alors de Lionel Jospin. Pour la responsable syndicale : « l’extrême droite prospère sur les cendres laissées par les politiques néo-libérales ! »

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Transcription
00:00 Camarades !
00:02 (Cris de joie)
00:04 C'était pour tester si le micro marchait.
00:06 Donc on la refait pour de vrai.
00:08 Camarades !
00:10 (Cris de joie)
00:12 C'est ça, on va pouvoir jouer longtemps comme ça.
00:14 Camarades, la maison brûle.
00:16 Non, voilà, comme ça.
00:18 Non, la maison brûle et c'est grave.
00:20 Italie, Pays-Bas, Hongrie, Slovaquie, Suède,
00:22 Pays-Bas, Hongrie, Slovaquie, Suède,
00:24 Pays-Bas, Hongrie, Slovaquie, Suède,
00:26 Pays-Bas, Hongrie, Slovaquie,
00:28 Russie, Argentine,
00:30 Russie, Argentine, Israël,
00:32 Russie, Argentine, Israël,
00:34 Inde, etc.
00:36 La liste donne le tournis.
00:38 Dans de plus en plus de pays du monde,
00:40 Dans de plus en plus de pays du monde,
00:42 l'extrême droite arrive au pouvoir.
00:44 l'extrême droite arrive au pouvoir.
00:46 Elle arrive toujours avec le même contexte.
00:48 Une alliance avec la droite
00:50 Une alliance avec la droite
00:52 et un soutien explicite des puissants
00:54 et d'une partie du capital.
00:56 et d'une partie du capital.
00:58 L'extrême droite n'arrive donc
01:00 L'extrême droite n'arrive donc
01:02 jamais au pouvoir par hasard.
01:04 C'est organisé par les puissants.
01:06 C'est ce qu'organise Vincent Bolloré
01:08 en France qui étend son emprise
01:10 en France qui étend son emprise
01:12 sur un maximum de médias et sur le monde de l'édition
01:14 pour installer ses idérences.
01:16 C'est aussi ce que fait Elon Musk
01:18 aux Etats-Unis
01:20 qui a racheté Twitter
01:22 et qui fait que maintenant une partie
01:24 de ses réseaux sociaux servent désormais
01:26 de caisse de résonance à la
01:28 fachosphère et à l'extrême droite.
01:30 Cette arrivée de l'extrême droite
01:32 au pouvoir partout dans le monde
01:34 elle a un impact immédiat.
01:36 Son impact,
01:38 c'est la multiplication des conflits
01:40 guerriers dans le monde.
01:42 Quel est le point commun
01:44 entre Poutine et Netanyahou ?
01:46 Ils sont tous les deux
01:48 d'extrême droite et ils assassinent
01:50 tous les deux des milliers de
01:52 civils.
01:54 (Applaudissements)
01:56 (Applaudissements)
01:58 Je veux dire ici à nouveau
02:00 à nos camarades ukrainiens et ukrainiennes
02:02 à nos camarades palestiniens et palestiniennes
02:04 qui sont assassinés
02:06 sous les bombes,
02:08 combien le syndicalisme international
02:10 est solidaire et ne l'est pas
02:12 seul.
02:14 Nous dénonçons
02:16 l'armement de l'Europe,
02:18 la politique d'armement de la France,
02:20 les livraisons d'armes qui continuent
02:22 en direction d'Israël
02:24 et qui permettent à l'état israélien
02:26 d'assassiner des civils par dizaines
02:28 de milliers.
02:30 (Applaudissements)
02:32 La maison brille, je disais,
02:34 et ici en France
02:36 il est minuit moins le quart.
02:38 Et ici à Béziers
02:40 il est minuit un quart.
02:42 Il est minuit moins le quart
02:44 et c'est la responsabilité
02:46 directe de notre président
02:48 de la République. Car c'est lui
02:50 qui, comme jamais,
02:52 a banalisé l'extrême droite
02:54 en présentant le Rassemblement
02:56 National comme un parti républicain
02:58 comme les autres.
03:00 Car c'est Emmanuel Macron
03:02 qui a banalisé les idées
03:04 d'extrême droite en les reprenant
03:06 dans sa loi "Asier l'immigration"
03:08 avec, pour la première fois
03:10 depuis 1789
03:12 et la Révolution française,
03:14 la remise en cause du droit du sol.
03:16 (Cris de joie)
03:18 (Cris de joie)
03:20 C'est Emmanuel Macron qui devra
03:22 s'expliquer devant l'histoire face
03:24 à ses responsabilités écrasantes
03:26 parce qu'avec sa politique
03:28 d'une violence sociale sans précédent
03:30 au service des puissants,
03:32 il déroule le tapis rouge à l'extrême droite.
03:34 Puisque, oui,
03:36 il faut le dire et le redire,
03:38 l'extrême droite
03:40 prospère sur les cendres laissées
03:42 derrière elle par les politiques
03:44 néolibérales.
03:46 (Cris de joie)
03:48 Alors nous sommes ici
03:50 parce que nous sommes déterminés
03:52 à lutter contre ce fléau.
03:54 Et nous sommes ici parce que
03:56 ce qui nous rassemble,
03:58 c'est le fait que face à l'extrême droite,
04:00 face au fascisme,
04:02 il ne faut jamais, je dis bien
04:04 jamais, avoir la main
04:06 qui tremble.
04:08 L'extrême droite, c'est comme la gangrène.
04:10 Quand on ne coupe pas,
04:12 quand on ne met pas une frontière claire,
04:14 ça ronge l'ensemble du corps.
04:16 Et donc, il faut
04:18 que nous soyons et que nous continuions
04:20 à être toujours aussi clairs
04:22 que nous le sommes dans nos organisations,
04:24 dans nos luttes, pour dire
04:26 que l'extrême droite n'y a pas
04:28 et n'y aura jamais sa place.
04:30 (Cris de joie)
04:32 (Applaudissements)
04:34 Contrairement
04:36 à Emmanuel Macron,
04:38 nous ne mettrons jamais
04:40 l'extrême droite dos à dos
04:42 avec une quelconque autre force.
04:44 L'extrême droite n'est pas républicaine
04:46 par ses idées,
04:48 son histoire,
04:50 mais aussi sa différence de nature fondamentale.
04:52 Si l'extrême droite
04:54 arrive au pouvoir souvent par les urnes,
04:56 l'extrême droite
04:58 rechigne toujours à rendre le pouvoir.
05:00 Et quand elle peut le garder,
05:02 elle le garde. C'est ce que fait
05:04 Poutine en Russie.
05:06 C'est ce qu'a essayé de faire Trump aux Etats-Unis
05:08 avec une tentative de coup d'État
05:10 et Donald Trump qui est aujourd'hui
05:12 poursuivi par la Cour suprême.
05:14 Et c'est ce qu'a essayé de faire Bolsonaro
05:16 au Brésil.
05:18 (Applaudissements)
05:20 Rappelons-le,
05:22 il n'y a pour le monde du travail
05:24 pas de pire ennemi que l'extrême droite.
05:26 Continuons à démasquer
05:28 l'imposture sociale de l'extrême droite.
05:30 Qui vote contre
05:32 l'augmentation des salaires en France
05:34 comme à Bruxelles ?
05:36 C'est l'extrême droite
05:38 et le Rassemblement National.
05:40 (Applaudissements)
05:42 Qui continue
05:44 à porter des orientations
05:46 racistes, sexistes
05:48 et homophobes ? C'est l'extrême droite
05:50 et le Rassemblement National.
05:52 (Applaudissements)
05:54 A l'image d'ailleurs
05:56 de notre ami
05:58 M. Ménard qui aujourd'hui
06:00 n'est pas là dans sa ville alors que
06:02 nous sommes venus le voir. Il n'est pas là
06:04 pourquoi ? Parce qu'il est au tribunal.
06:06 Encore une fois, M. Ménard
06:08 est au tribunal. Au tribunal
06:10 pourquoi ? Parce qu'il refuse
06:12 d'appliquer la loi de la République et parce
06:14 qu'il refuse de mettre en place le mariage
06:16 pour tous et de permettre
06:18 à toutes et tous de pouvoir se marier.
06:20 (Applaudissements)
06:22 (Applaudissements)
06:24 (Applaudissements)
06:26 Alors il faut rappeler la vraie
06:28 nature de l'extrême droite mais il faut que nous
06:30 continuions à aller au débat
06:32 avec les électeurs et avec
06:34 les électrices de l'extrême droite
06:36 et du Rassemblement National car
06:38 ce ne sont pas nos ennemis.
06:40 Il faut continuer à aller au débat avec eux
06:42 pour comprendre et analyser
06:44 les causes profondes
06:46 de l'extrême droite dans le pays
06:48 et pour pouvoir en tirer les leçons.
06:50 Il y a près de
06:52 deux ans, jour pour jour
06:54 le 21 avril 2002
06:56 en France, pour la
06:58 première fois sous la Vème République
07:00 l'extrême droite arrivait
07:02 au deuxième tour de l'élection présidentielle
07:04 et
07:06 si l'extrême droite arrivait
07:08 au second tour de l'élection présidentielle
07:10 c'est parce qu'auparavant
07:12 dans la campagne, le
07:14 candidat principal
07:16 progressiste, Lionel
07:18 Jospin, le premier ministre sortant
07:20 avait déclaré
07:22 devant les ouvriers de chez l'U
07:24 qui se mobilisaient pour défendre leur emploi
07:26 il leur avait déclaré
07:28 "L'Etat ne peut pas tout"
07:30 Il avait peut-être
07:32 au moins par rapport à d'autres le mérite
07:34 de l'honnêteté, mais
07:36 ses paroles signaient
07:38 le terrible renoncement de la
07:40 politique et du pouvoir face aux forces
07:42 de l'argent. Parce que
07:44 ce sur quoi prospère l'extrême droite
07:46 c'est là-dessus, c'est sur ce sentiment
07:48 de désespoir
07:50 ce sentiment qu'on a tout essayé
07:52 et que face aux forces de l'argent
07:54 la seule chose finalement qu'on n'aurait pas essayé
07:56 c'est l'extrême droite
07:58 L'extrême droite, elle prospère
08:00 sur le fait que trop souvent
08:02 quand elle est arrivée au pouvoir
08:04 la gauche a fait les mêmes politiques
08:06 ou quasiment les mêmes que la droite
08:08 en renonçant à transformer la société
08:10 Et donc
08:12 si nous voulons
08:14 lutter contre l'extrême droite
08:16 nous avons besoin de tirer
08:18 des leçons et d'ouvrir des perspectives
08:20 progressistes
08:22 Ici, c'est peut-être
08:24 la ville de Robert Ménard
08:26 mais Robert Ménard sera vite oublié
08:28 par l'histoire. Ici
08:30 c'est d'abord la ville de Jean Moulin
08:32 C'est là
08:34 [Applaudissements]
08:36 Ici
08:38 a baisé et né
08:40 celui qui a fondé le Conseil
08:42 National de la Résistance
08:44 Conseil National de la Résistance
08:46 qui, il y a 80 ans
08:48 a adopté un programme
08:50 incroyable
08:52 et ces résistants
08:54 ont eu le courage
08:56 la force, la clairvoyance
08:58 aux heures les plus sombres de l'histoire
09:00 au péril de leur vie puisque
09:02 3 des membres du Conseil National de la Résistance
09:04 comme Jean Moulin en sont morts
09:06 décrirent un programme qui s'appelle
09:08 "Les jours heureux"
09:10 Pourquoi est-ce qu'ils ont écrit ce programme ?
09:12 Parce que ce qui les rassemblait
09:14 malgré leurs énormes différences
09:16 c'était la nécessité que plus
09:18 jamais l'extrême droite ne revienne au pouvoir
09:20 et pour que l'extrême droite ne revienne
09:22 plus jamais au pouvoir, il était
09:24 nécessaire de dégager des perspectives
09:26 progressistes, sociales
09:28 et rassembleuses. Et c'est la première
09:30 leçon qu'il faut tirer
09:32 c'est que pour empêcher l'extrême droite
09:34 d'arriver au pouvoir, il faut des perspectives
09:36 sociales rassembleuses
09:38 Et puis la deuxième leçon
09:40 c'est l'unité
09:42 parce que oui, le CNR
09:44 rassemblait des gens très différents
09:46 D'abord il y avait nous, les syndicalistes
09:48 nous représentions
09:50 un tiers des membres du Conseil National
09:52 de la Résistance, avec des camarades
09:54 de la CFTC qui est aujourd'hui la
09:56 CFDT, avec évidemment
09:58 la CGT qui était présente et qui a été la
10:00 dernière présidence du Conseil
10:02 de la Résistance, avec Louis
10:04 Saillon qui a été le dernier président du Conseil
10:06 National de la Résistance
10:08 Mais il y avait aussi dans le CNR
10:10 toutes les forces politiques non-collaborationnistes
10:12 de gauche à droite
10:14 qui étaient présentes et qui ont adopté
10:16 ce programme révolutionnaire
10:18 Pourquoi est-ce qu'ils ont réussi
10:20 à le faire ? Parce qu'ils étaient unis
10:22 sur la nécessité que le fascisme ne revienne pas
10:24 mais aussi parce que
10:26 les seuls qui étaient absents de ce
10:28 CNR, c'était évidemment
10:30 les collabos, mais c'était aussi les
10:32 forces de l'argent qui s'étaient
10:34 votées dans la collaboration
10:36 et donc la conviction du Conseil National
10:38 de la Résistance, c'était que pour empêcher
10:40 que le fascisme revienne
10:42 il fallait remettre
10:44 les forces de l'argent à leur place
10:46 remettre les puissants à leur place et reprendre
10:48 en main l'économie et c'est ça
10:50 le sens fondamental du programme du
10:52 Conseil National de la Résistance
10:54 (Applaudissements)
10:59 Je crois qu'ici
11:01 si nous sommes rassemblés toutes et tous
11:03 ensemble à Béziers
11:05 c'est pour dire qu'aujourd'hui
11:07 ce dont nous avons besoin c'est d'un nouveau
11:09 programme du Conseil National de la Résistance
11:12 c'est d'une unité aussi large
11:14 que celle qu'elle allait être à l'époque
11:16 et donc
11:18 là je veux passer un message
11:20 les organisations syndicales
11:22 nous le démontrons encore aujourd'hui, nous pratiquons
11:24 l'unité au quotidien, c'est ce qui a fait
11:26 notre force pendant la mobilisation
11:28 contre la réforme des retraites, c'est ce que nous allons continuer
11:30 à conserver
11:32 mais il faut que cette unité elle s'étende
11:34 au champ politique
11:36 (Applaudissements)
11:38 Souvenons-nous des paroles du
11:40 poète Louis Aragon
11:42 "Quand le blé est sous la grêle
11:44 Faut qu'il fait le délicat
11:46 Nous avons entre nous
11:48 mille et un désaccords
11:50 mille et une raisons de débattre
11:52 Mais quelle est la priorité aujourd'hui
11:54 quand l'extrême droite est aux portes
11:56 du pouvoir ? Unissons-nous
11:58 Rassemblons-nous"
12:00 (Applaudissements)
12:02 (Applaudissements)
12:04 (Applaudissements)
12:06 (Applaudissements)
12:08 (Applaudissements)
12:10 (Applaudissements)
12:12 (Applaudissements)
12:14 (Applaudissements)
12:16 Mais se rassembler, ce n'est
12:18 certainement pas le faire sur le plus petit
12:20 dénominateur commun, c'est
12:22 à l'image de ce que nous avons fait pendant
12:24 la résistance, le faire sur un horizon
12:26 ambitieux avec des perspectives
12:28 progressistes
12:30 Alors, pour finir
12:32 je voulais dire que
12:34 une chose très importante
12:36 alors qu'on nous prédit l'arrivée de l'extrême droite
12:38 au pouvoir comme inéluctable
12:40 que ce que nous enseigne l'histoire
12:42 ancienne et récente, c'est que rien
12:44 n'est jamais écrit d'avance
12:46 Rien n'est jamais écrit d'avance
12:48 c'est ce que nos camarades espagnols
12:50 ont démontré avec une mobilisation
12:52 très forte contre le fascisme
12:54 qui ont réussi à empêcher à ce que
12:56 Vox arrive au pouvoir
12:58 en Espagne
13:00 Rien n'est jamais écrit
13:02 d'avance, c'est ce que nos camarades
13:04 brésiliens ont démontré en permettant
13:06 à ce que Lula soit réélu
13:08 contre l'immonde Bolsonaro
13:10 Rien n'est jamais écrit d'avance
13:14 et c'est ce que nos camarades féministes
13:16 polonaises ont réussi
13:18 en sortant le piste du pouvoir
13:20 pour défendre enfin les libertés
13:22 et les droits des femmes
13:24 Rien n'est jamais décrit
13:28 d'avance et nous le savons bien, nous
13:30 françaises et français, puisque
13:32 en 1934, alors que Hitler
13:34 venait d'arriver au pouvoir en Allemagne
13:36 et que les ligues d'extrême droite étaient en train
13:38 d'organiser un coup d'Etat
13:40 parce que nous nous sommes rassemblés au plan
13:42 syndical, parce que nous avons multiplié
13:44 les luttes, parce que la gauche s'est rassemblée
13:46 nous avons gagné, nous,
13:48 le Front Populaire
13:50 Alors, chers camarades
13:56 pour celles et ceux qui doutent
13:58 pour celles et ceux qui peut-être se disent
14:00 qu'on a tout essayé et que l'extrême
14:02 droite serait la seule solution
14:04 ce que nous sommes rassemblés ici
14:06 pour dire, c'est qu'il y a bien
14:08 une solution pour changer son quotidien
14:10 c'est de se syndiquer
14:12 de s'organiser pour pouvoir reprendre
14:14 sa vie et son travail en main
14:16 Se syndiquer et s'organiser, ça change la donne
14:22 c'est ce que nos camarades
14:24 d'honnêtes ont démontré à Montpellier
14:26 avec une lutte
14:28 de plusieurs jours de grève qui a débouché
14:30 jusqu'à la victoire. Bravo les camarades !
14:32 Se syndiquer, ça change la donne
14:38 c'est ce que nos camarades de Nicollins
14:40 chargés du nettoyage des ordures
14:42 ont démontré avec une lutte qui a permis d'arracher
14:44 des augmentations de salaires
14:46 Se syndiquer, ça change la donne
14:52 c'est ce que nos camarades de Nectaliens
14:54 celles et ceux qui conduisent
14:56 les bus ici de Béziers
14:58 viennent de démontrer de façon flamboyante
15:00 Chez ce patron voyou
15:02 qui, très bizarrement
15:04 a en gestion les bus de Perpignan
15:06 et de Béziers
15:08 chercher le point commun
15:10 Chez ce patron voyou qui a multiplié
15:12 les manoeuvres de discrimination syndicale
15:14 avec un délégué syndical qui a eu
15:16 plus de 10 opérations disciplinaires
15:18 contre lui
15:20 et bien chez ce patron voyou
15:22 le BGT vient de sortir majoritaire
15:24 par les urnes
15:26 et les salariés relèvent la tête
15:32 et ont montré qu'ils ne se laisseront plus faire
15:34 que le management discriminatoire
15:36 c'était fini, que le harcèlement c'était fini
15:38 et que c'était elles et eux qui décidaient
15:40 Alors oui, nos vies
15:42 c'est nous qui les prenons en main
15:44 il n'y a pas de sauveur suprême
15:46 nous n'attendons pas que les choses viennent d'en haut
15:48 nous nous organisons, nous prenons les choses en main
15:50 et nous empêcherons la catastrophe d'advenir
15:52 par notre force ici
15:54 alors je dirais juste un mot
15:56 camarade pour conclure
15:58 NON PAS SA RANE !
16:00 Merci Sophie
16:06 Tous ensemble, tous ensemble
16:08 OUI ! OUI !
16:10 Tous ensemble, tous ensemble
16:12 OUI ! OUI !
16:14 [Musique]

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