• il y a 7 mois
La tenue des JO 2024 à Paris va perturber la vie des entreprises d’Île-de-France. Mais elle va aussi générer son lot d'opportunités sur lesquelles s’appuyer. C’est dans cet esprit que le groupe Randstad aborde le virage olympique. On en parle avec son président Frank Ribuot.

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00:00Le Cercle RH est un grand entretien aujourd'hui, vous allez voir, pour parler d'un événement
00:15planétaire, mondial, les Jeux Olympiques à Paris, on ne parle que de ça, et des entreprises
00:21qui se sont engagées il y a déjà longtemps pour le sport et pour les JO, et j'accueille
00:26Franck Ribaud, bonjour Franck, président du groupe Randstadt France, alors que Randstadt
00:31c'est un leader mondial de quoi ? De l'intérim, ce n'est pas le mot, je crois que vous ne
00:35le validez pas.
00:36Des ressources humaines et de l'emploi de manière générale, oui.
00:39Randstadt est engagée dans le sport, alors vous ne l'êtes pas que depuis les JO, j'avais
00:43une question parce que c'est un peu la tradition de notre émission, parce que c'est aussi
00:46un entretien avec vous, on dit souvent qu'une entreprise qui s'engage dans le sport, c'est
00:51parce que le patron, le CEO, parfois même le petit patron, il est passionné de tennis,
00:56de rugby, d'aviron, et il dit à ses salariés, il faut y aller, moi je me suis laissé dire
01:00que vous aviez une petite passion pour certains sports, dont le rugby.
01:04J'ai une petite passion effectivement pour certains sports dont le rugby, mais aussi
01:07le tennis, le sport en général pour être honnête.
01:11Non je veux dire par là que c'est un jour, dans un comex, quand vous avez réuni vos
01:14équipes et que vous leur dites les amis, on va accélérer sur le sport, le fait que
01:18vous aimiez cette pratique, est-ce que ça accélère le processus ?
01:22Alors c'est peut-être intéressant que je vous dise un peu l'histoire.
01:25L'histoire c'est que j'ai rejoint Randstad il y a 10 ans, dans un pays en Australie
01:30où on était en perte financière, et j'ai vu une vidéo un jour d'un entraîneur de
01:37sport qui s'appelait Sean Bresford, et qui était un entraîneur d'une équipe de cyclisme,
01:42l'équipe de cyclisme anglaise, et il a parlé de tout ce qui était gains marginaux.
01:46Et j'ai adoré en fait cette vidéo de gains marginaux, et je me suis dit tiens comment
01:51je pourrais mettre en place le gain marginal cher à Randstad, et on a créé un programme
01:56qui s'est appelé Just One More, donc un de plus, qui était en fait cette capacité
02:00à aller chercher le 1% de plus, et j'ai dit à mes équipes, vous savez si chacun
02:05d'entre nous on arrive à faire 1% de plus dans ce qu'on fait tous les jours, on va
02:09changer en fait la destinée de l'entreprise, et en l'espace de 6 mois on est passé d'une
02:14société avec des résultats négatifs à un équilibre financier pour un an plus tard,
02:19avoir complètement transformé la destinée financière de l'entreprise, et donc tout
02:23le monde s'est mis pour le coup derrière le sport.
02:26On va parler de votre partenariat avec les JO Paris, parce que ça c'est un événement
02:29fort et vous serez visible évidemment, il y a un enjeu de marque évidemment, il y a
02:32quand même le rugby, vous êtes dans le sponsoring d'une manière un peu classique, vous vous
02:36engagez, la marque Randstad sur les shorts de l'Aviron Bayona, ils sont combien en classement
02:40du top 14 là ?
02:41Ça varie toutes les semaines donc on va pousser, mais ils sont 9ème, ça monte ça
02:46descend toutes les semaines puisque c'est très très très condensé cette année.
02:49Peut mieux faire.
02:50L'engagement sportif d'une entreprise de la taille de Randstad, on l'entend, c'est
02:56aller chercher le gain marginal, et puis c'est aussi quoi, c'est aussi l'engagement des
02:59collaborateurs ?
03:00C'est l'engagement des collaborateurs, et si vous regardez en fait l'ensemble des partenariats
03:03sportifs qu'on a mis en place, ce sont toujours des clubs qui sont des clubs populaires avec
03:08une vraie volonté d'avoir une diversité sur l'ensemble de leur territoire, d'avoir
03:13une inclusion dans leur stade avec plein de personnes de leur territoire, qui sont représentatifs
03:18de tout le secteur d'activité, donc on a, vous avez mentionné l'Aviron Bayona, qui
03:23est quand même une culture très très forte, on a aussi le Castre Olympique, on a dans
03:28le foot l'Olympique de Marseille, on aime ou on n'aime pas, on a le Racing Club de Lens,
03:33pareil toujours des clubs qui sont incroyables, et justement incroyables parce qu'ils sont
03:37proches de leur public, ils sont proches des entreprises qui travaillent avec eux,
03:41et ils ont aussi un volet insertion, un volet emploi, qui est aussi très important.
03:45On va y venir parce qu'il y a des programmes d'accompagnement sportif de haut niveau, mais
03:49aussi des programmes presque de formation qui permettent d'accompagner les entreprises
03:53spécialisées dans le sport.
03:54Un mot sur votre choix de l'athlétisme, parce qu'on parle de rugby, là on va parler d'athlétisme,
03:59il y a des sports qu'aujourd'hui les entreprises préfèrent à d'autres, alors que vous avez
04:02choisi de balayer vous les sports, dont le football, mais on a le sentiment que le football
04:06plaît moins et qu'il est préféré au rugby, à l'athlétisme, pourquoi, parce qu'il porte
04:11des valeurs particulières ?
04:12En fait, la question de valeurs, on a beaucoup dans le monde du business d'aujourd'hui,
04:18on a quand même beaucoup d'expressions qui sont venues du monde du sport, donc moi j'arrête
04:20pas de dire, il faut descendre dans l'arène, il faut aller dans la mêlée, il faut aller
04:24transformer l'essai, mais ça c'est mon background un peu rugbyman.
04:29Après pourquoi l'athlétisme ? Parce qu'en fait ce sont pareil tout un tas de sports
04:34qui amènent beaucoup de valeurs, on a beaucoup de sportifs de niveau qui représentent la
04:37France et qui représentent leur club, qui ne sont pas toujours des multimillionnaires
04:41en athlét en particulier, et en plus on a la chance d'avoir des équipes de relais
04:47françaises qui sont en haut de l'affiche, et nous on est devenu partenaire des équipes
04:51de relais, puisque depuis que je suis arrivé, j'ai toujours favorisé le sport d'équipe.
04:56Et dont le relais qui est d'un sport absolument dingue, parce que ça se joue aussi sur le
05:01passage de témoins, sur cette coordination du départ, on a quand même chez vous, dans
05:06votre personnalité, cette espèce d'idée qu'on ne gagne pas tout seul.
05:09Non, moi je suis le président du groupe, mais je ne suis que le produit de 4500 collaborateurs
05:17en France du côté Renssad, 3500 du côté Renssad Digital, sans eux je ne suis rien
05:22et je ne l'oublie jamais.
05:23Et je dis toujours aux équipes dans nos bureaux, puisque je passe 3 semaines sur 4 à visiter
05:28nos bureaux, je leur dis vous savez qu'on soit un bureau de 4, de 5, de 10, vous n'êtes
05:32que le résultat du travail d'équipe que vous faites, d'où l'importance des sponsorships
05:37d'équipe, et on est resté à ce jour, sauf dans le monde du handicap, nous sommes restés
05:41que sur des partenariats, avec des équipes et pas avec des individus, pour justement
05:46garder cet esprit-là et ce besoin de travailler ensemble, puisqu'on est tous le résultat
05:50de quelqu'un d'autre et du travail des autres.
05:52Vous le ressentez dans l'entreprise ? Parce que quand on pousse, il y a 90 points de…
05:57Ah non, il y a 700 points.
05:58700 points en France, j'ai dû regarder sur une région.
06:01Les salariés sont impliqués aussi en tant qu'ambassadeurs de toutes ces actions, parce
06:06qu'il faut aussi les embarquer.
06:07Les salariés sont hyper impliqués, on est, juste après le marathon de Paris par exemple,
06:11on avait des équipes de Renssad qui sont allées courir le marathon de Paris, on est
06:15partenaire de course pour la recherche du cancer du sein par exemple, et on a des équipes
06:20qui sont complètement mobilisées, et c'est complètement en dehors de mes mains en fait.
06:23Donc, ce qui est beau dans ces partenaires sportifs, c'est la capacité qu'ils soient
06:27pris en charge par les équipes locales.
06:30Et ce qu'on fait en termes, moi en tant que patron de l'entreprise, c'est de choisir
06:33justement des équipes que mes équipes veulent aller supporter et avec lesquelles elles veulent
06:38s'investir.
06:39Avec un focus quand même, je leur dis, business, parce qu'il faut aussi penser le business,
06:42c'est le 1% supplémentaire, ça veut dire que vous êtes aussi connecté avec toutes
06:46les entreprises de l'écosystème du sport.
06:49J'imagine à Bayonne, j'imagine à Marseille, j'imagine dans toutes ces villes où vous
06:52êtes là, on dit, va plutôt chez Ronstadt.
06:55D'où l'investissement.
06:56Tous ces partenariats ne peuvent vivre que parce qu'on y met du temps, c'est comme
07:00du réseautage en fait.
07:01Notre capacité à pouvoir avoir des résultats vient aussi de notre implication personnelle
07:05ou de l'implication des équipes pour suivre ces clubs.
07:09Donc, on le fait pour, je vais dire, trois raisons principales.
07:12Une raison qui est une raison business, qui est la connectivité avec un autre réseau
07:16d'entreprises engagées, de la fédération en interne de gens autour d'une vision commune.
07:21Les Olympiques, si on y revient, il y a quelque chose d'exactement comme ça, puisqu'il
07:24y a un sentiment de fierté le jour où on a signé les Jeux, qui a été impressionnant
07:28au sein de l'entreprise.
07:29Toute la boîte.
07:30Magnifique.
07:31Et puis quand on commence à voir les gens qui vont les porter la flamme, qui vont aller
07:35au stade à la cérémonie d'ouverture, ça crée un sentiment vraiment de…
07:38Je n'ai pas vu ça.
07:39Il y a des collaborateurs en Ronstadt…
07:40Non, qui ne vont pas couvrir sur le…
07:41On est d'accord, qui vont garder, placer la flamme.
07:42Non, mais ça aurait pu.
07:43Oui, non, qui vont rester dans les tribunes.
07:45Et après, on le fait aussi pour de la renommer, puisqu'on a un certain nombre de clubs qui
07:50ont une aura.
07:51Et quand on communique et qu'on crée du contenu…
07:53Je vous donne un exemple tout bête, mais qui, moi, m'a marqué.
07:56On cherche, par exemple, très souvent des chauffeurs de bus.
07:59Donc, on fait des annonces pour trouver des chauffeurs de bus.
08:02Et puis, tout d'un coup, on se dit « tiens, on va aller interviewer le chauffeur de bus
08:06de l'Olympique de Marseille ». Et on lui demandait ce que c'est qu'être chauffeur
08:09de bus, mais dans le cadre de l'Olympique de Marseille.
08:11Le pipeau chauffeur de bus.
08:12Exactement.
08:13Celui qui voit les champions.
08:15Et quand on le poste ça sur des réseaux sociaux, soit par notre biais, soit par le
08:18biais directement des réseaux de l'OM, notre capacité à pouvoir attirer des gens
08:22et à faire connaître le métier est multipliée.
08:25Justement, j'y viens, il y a quand même l'enjeu des sportifs de haut niveau que vous
08:29accompagnez.
08:30Il y a l'écosystème business avec les entreprises, et c'est normal.
08:32Et puis, il y a chez vous aussi, c'est aussi une valeur forte, Trenstadt, c'est de se
08:36dire, notamment je pense à l'athlée, des sports très peu rémunérés, on est sportif
08:40de haut niveau, on vit avec le SNIC, et puis quand la carrière s'arrête, on se retrouve
08:44sans rien.
08:45Et là, vous leur tendez la main.
08:46Tout à fait.
08:47Et là, pour le coup, c'est quelque chose que moi, je porte vraiment fortement, puisque
08:53je vois tout un tas de jeunes et de jeunes sportifs qui passent à côté des opportunités
08:58qu'ils ont par le biais des rencontres qu'ils font avec des responsables d'entreprises
09:03comme nous, où ils vont passer du temps sur leur téléphone.
09:05Et je leur dis, vous savez, vous commencez votre après carrière au moment où vous
09:09rencontrez tous vos sponsors et tous vos partenaires.
09:11Clairement.
09:12Vous donnez une bonne impression à ces gens-là au moment où vous êtes en interaction avec
09:17leurs équipes ou en interaction avec eux.
09:18Vendez-vous un peu, quoi.
09:19Voilà.
09:20Ils vont se souvenir de vous.
09:21Et le jour où vous aurez besoin d'un emploi, vu que vous avez déjà toutes les valeurs
09:26et toutes les choses que vous représentez, vous allez être les premières personnes
09:30qu'on va aller chercher.
09:31Oui, on ne l'a pas dit, parce que l'athlée, le rugby, il y a quand même un dénominateur,
09:34même quand c'est des sports individuels, qui sont le courage, l'engagement, le relais,
09:39la solidarité.
09:40Ça, c'est quand même des valeurs très fortes.
09:42Et je trouve qu'il n'y a que le sport qui porte cette valeur-là, en fait.
09:45Le sport, c'est une des choses qui nous permet de fédérer tout le monde derrière des valeurs
09:49un peu communes.
09:50La capacité à pouvoir se remettre en cause tous les jours, d'aller à l'entraînement,
09:55pas uniquement pour avoir la lumière, mais aussi parce que tous les jours, il faut y
09:59aller, il faut se lever malgré le temps, etc.
10:01Ça, c'est des choses qu'on peut répéter dans le monde du business et qui marchent
10:04très très bien.
10:05Quelques mots sur Ronstadt et l'état du marché du travail.
10:09Parce qu'il y a le sport, il y a le ludique, il y a la flamme olympique et puis il y a la
10:12joie d'une entreprise qui cartonne.
10:15L'état du marché du travail, il est compliqué, vous l'évoquiez, les chauffeurs de bus, on
10:19n'en trouve pas, les dettes de la domicile, on n'en trouve pas, les EHPAD, on ne trouve
10:23pas, l'industrie peine.
10:25Qu'est-ce qui se passe ?
10:26En fait, on a des idées d'équation entre les endroits où on recherche les emplois
10:32et les personnes qui sont en disponibilité sur ces territoires.
10:36J'ai toujours tendance à dire qu'en fait, on regarde le marché du travail de manière
10:41unique, mais le marché du travail, en fait, ce sont des micro-segments par secteur d'activité
10:46sur des bassins d'emploi.
10:47Par canton, presque ?
10:48Oui, oui.
10:49Pas loin ?
10:50Pas loin, puisqu'en fait, on le voit, nous, on a 700 agences, comme je vous le disais,
10:53et dès qu'on retire une agence d'un marché, dans les 20 kilomètres, on perd en fait ce
11:00bassin.
11:01Hier, j'étais à Nice, par exemple, et on a ouvert un corner à Karos.
11:04Pour ceux qui connaissent la région niçoise, Karos, c'est à 15 kilomètres.
11:07Et pourtant, c'est utile.
11:08Et c'est un bassin complètement différent, donc on n'attire pas les gens de la même
11:12manière.
11:13Mais vous me dites, et ça, c'est intéressant, Ranstadt continue à croire aux points de
11:16vente physiques, parce qu'il y a beaucoup, aujourd'hui, numérique aidant, LIA, se disent
11:22c'est terminé, plus besoin d'agence, on fait du recrutement sur Internet, on remplit
11:26l'affiche.
11:27Vous me dites exactement le contraire.
11:28En fait, il faut marier les deux.
11:30Parce que le digital est là aussi.
11:32Le digital est là, mais le digital contribue en fait à l'anonymisation de la relation
11:38et de la personne.
11:39Le digital nous a aidé dans beaucoup de choses quand on fait notre travail, puisqu'il nous
11:44a permis d'aller beaucoup plus vite pour traiter tout un tas de dossiers.
11:46Par contre, on a beaucoup plus de candidatures qu'on en avait avant.
11:48Pour vous donner une idée, Ranstadt France, c'est 93 000 candidatures par mois.
11:53Si je demandais à mes employés de ne faire que ça, ils ne pourraient rien faire d'autre.
11:58Donc c'est capté par le digital.
12:00Voilà.
12:01Le digital nous aide à capter les gens.
12:02Par contre, la relation personnelle est quelque chose qui va nous permettre d'aller demander
12:06des services à des gens, de pouvoir mieux les connaître pour pouvoir après les développer,
12:11affiner leur développement, puisqu'on a un grand rôle de formation en France.
12:15Et donc ça, c'est quelque chose qu'on ne peut pas faire si on ne connaît pas les gens.
12:18Justement, Franck Ribiot, un mot avant de nous quitter, parce que c'est le gros sujet
12:21du moment, l'intelligence artificielle générative, puisque celle-ci, elle est là.
12:26Et on nous dit que les recruteurs en ont besoin.
12:29Est-ce que dans le travail de sourcing, vous l'utilisez pour libérer du temps, je dirais,
12:35de finesse et d'intelligence à vos collaborateurs ?
12:38À la différence de beaucoup d'autres entreprises, on fait très attention à la façon dont
12:42on utilise l'intelligence artificielle parce qu'on n'a pas de preuve aujourd'hui qu'elle
12:47ne va pas mettre trop de biais dans la capacité à sélectionner les gens.
12:50Donc on l'utilise par l'intermédiaire de certains outils où on a pu prouver qu'il
12:55n'y avait pas de biais.
12:56On a arrêté un partenariat, nous, avec une grande société que je ne vais pas donner
13:01le nom, mais on a arrêté ce partenariat-là parce que justement, on s'est dit, on va
13:04sur un terrain dangereux, on ne veut pas faire ça.
13:06Par contre, ça nous aide encore une fois dans les processus et dans l'amont dans le
13:12sourcing.
13:13Avant de nous quitter, revenons quand même sur le ludique parce qu'on est à moins de
13:15100 jours maintenant des Jeux olympiques de Paris avec une flamme qui va partir de Grèce
13:21et qui arrive à Marseille, bien sûr, parce qu'on vous sent très attaché à cette ville.
13:25Un pronostic sur les équipes que vous soutenez ? Vous avez parlé du relais, on a une chance
13:30en quoi ?
13:31Oui, on va avoir une chance en relais, on va avoir des chances en escrime, on est partenaire
13:39de l'épée, je pense qu'ils vont avoir une bonne chance, mais de toute façon, de notre
13:42point de vue, nous, chers rangs de stade, et moi, en tant que Franck, je suis pour les
13:47équipes de France, peu importe le sport, qu'on les supporte ou qu'on ne les supporte
13:49pas, je n'ai qu'une envie, c'est que j'ai eu la chance de connaître les Jeux olympiques
13:53à Sydney en 2000 et j'ai vu l'effet qu'ont eu les athlètes australiens qui ont gagné
14:00les médailles en première semaine et l'impact que ça a eu sur l'ambiance et l'atmosphère.
14:05Et l'image d'un pays.
14:06Et l'image, et j'espère qu'on va vivre ça en France, en tout cas, moi, je suis hyper
14:09positif.
14:10Ça fait du bien entendre, avec le jio bashing qu'on a quand même beaucoup, là, ces dernières
14:14semaines, vous, vous êtes dedans, vous y croyez et vous serez aux côtés des athlètes,
14:19vous serez sur place, j'imagine.
14:20J'y crois à fond, j'y serai pas plus, je pense que d'autres, j'ai acheté, moi, personnellement
14:2445 billets que j'ai pu trouver par l'intermédiaire de ma femme, de moi, on a été tirés au
14:29ressort.
14:30Donc, on a acheté sur des épreuves qu'on ne connaît même pas, on va y aller parce
14:32qu'on veut justement profiter de ça et on veut être dans cette ambiance et je vous
14:36dis, j'entends le jio bashing, mais quand on va y être, je pense que tout le monde
14:40va être excité.
14:41Si, en plus, on peut gagner quelques belles petites médailles en première semaine, ça
14:44va créer de l'excitation et tout le monde en profite.
14:46Sur les sports dont vous avez parlé, en effet, parce que l'athlée, c'est peut-être le sport
14:49le plus en difficulté.
14:50Ça, c'est deuxième semaine.
14:51Mais ça, c'est deuxième semaine.
14:52D'ici là, on aura gagné.
14:53D'ici là, on aura raflé de la médaille.
14:55Merci Franck Ribuault.
14:56C'est un vrai plaisir de vous accueillir, président du groupe Ronstadt France, engagé,
15:00vous l'aurez compris, pleinement engagé dans ces jio et dans le sport en général.
15:04Merci, c'est un vrai plaisir de vous accueillir.
15:07On accueille tout de suite notre invité et ses fenêtres sur l'emploi.

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