Retrouvez le replay de la 3e partie des 6H d'Imola du 21/04/2024.
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00:00:00 17h15 à Imola, on prévoit une arrivée de la course aux alentours de 19h.
00:00:06 Et on est en caméra embarquée avec Earl Bamber, est-ce qu'on va pouvoir entendre le V8 atmosphérique de cette Cadillac ?
00:00:12 Si vous êtes passionné de sport automobile, que vous n'êtes jamais allé sur une course d'endurance, ni sur une course de wake,
00:00:18 je vous conseille d'écouter religieusement le bruit de cette voiture bleue.
00:00:21 Comme le dit Sébastien Bordet, c'est américain, c'est un moteur à émotion.
00:00:28 Elle a vraiment un bruit très particulier cette Cadillac.
00:00:32 C'est rock, c'est US, c'est vraiment made in USA.
00:00:39 Et toujours cette lutte, on la suit, il y a mine de rien un petit enjeu, le gain du point et l'entrée dans le top 10 entre la Porsche Jota 38
00:00:47 et cette Cadillac qui ne compte que deux pilotes ce week-end, Earl Bamber et Alex Lean, le britannique.
00:00:56 Et le néo-zélandais, on a dû couper, il a dû se passer quelque chose.
00:01:02 Alors drapeau jaune dans quel secteur ? On n'a pas la précision encore.
00:01:05 Et bien voilà, c'est la Lexus n°78, Dakotis ASP Team.
00:01:11 C'est Boguslavski, pilote russe mais sans licence neutre, vous le savez les russes excluent bien sûr de compétition.
00:01:24 Et encore une fois en même endroit.
00:01:27 Rivazza, tout à fait, le coup de toupie, le coup de raquette.
00:01:30 Et puis les roues qui tournent à l'envers comme ça.
00:01:33 Il n'a pas de vitesse, vous le disiez tout à l'heure.
00:01:35 Ça y est, il est passé.
00:01:36 N'aime pas beaucoup et Earl Bamber qui fait la différence sur Jenson Button.
00:01:40 C'était à la sortie de Rivazza, juste à moins que Button va pouvoir répliquer. Dans la ligne droite, il se décale.
00:01:46 Jenson Button peut-être pour aller placer un frein au bout de cette ligne droite à l'entrée de Tamburello.
00:01:52 C'est le meilleur moment pour nous mettre un ralenti.
00:01:57 Et Earl Bamber, regardez, à l'intérieur, dans le premier gauche de Rivazza et c'est dans le deuxième gauche qu'il va faire la différence, toujours à l'intérieur.
00:02:06 J'ai l'impression que la Cadillac, elle fait beaucoup d'étincelles dans la ligne droite.
00:02:10 C'est vrai, elle s'ébasse sans doute sur les bosses.
00:02:13 Il fallait pour y aller.
00:02:15 Et puis il monte sur le vibreur.
00:02:17 C'est bien emmené, c'est bien exécuté.
00:02:19 Magnifique Earl Bamber sur la Cadillac.
00:02:23 Deux fois vainqueur des 24 Heures du Mans, Earl Bamber en 2015 et 2017 avec le programme Porsche en LMP1.
00:02:28 Vainqueur du championnat à Dimsum en 2019 en catégorie GT Le Mans et puis champion du monde d'endurance 2017.
00:02:34 Aux côtés de Brandon Hartley et Timo Bernhardt, qui n'a jamais eu sa chance en monoplace en Europe,
00:02:40 qui a fait de la Formule Ford Nouvelle-Zélande et de la Formule BMW Asie.
00:02:44 La Formule Renault Asie aussi, avant de switcher justement sur l'endurance.
00:02:48 Earl Bamber, il vit à Kuala Lumpur où il aime skier en intérieur et surfer, paraît-il,
00:02:55 quand il n'est pas dans la voiture, en extérieur peut-être, entre les immeubles.
00:03:01 Ceci explique peut-être ses aptitudes justement à la trajectoire et sur piste trempée.
00:03:08 Là, on a un pilote en piste qui domine vraiment la pluie, c'est Kamui Kobayashi.
00:03:15 Il est en 1'41.5, il met au moins deux secondes à tout le monde.
00:03:20 C'est impressionnant, en tout cas une seconde à Kevin Estre sur le précédent tour.
00:03:25 Mais en effet, c'est impressionnant, imaginez la même voiture.
00:03:28 Toyota 1'44.5 pour Kamui Kobayashi, 1'44.034 pour Brandon Hartley.
00:03:36 Sur la numéro 8, Campe à la troisième place.
00:03:39 Il fallait attendre le passager, pardon, c'est 1'43.008, enfin quand même.
00:03:42 Une seconde cinq, en tout cas.
00:03:43 Une seconde et demie, oui.
00:03:45 Avec la voiture identique, c'est beaucoup.
00:03:47 C'est quelque chose.
00:03:49 Il est impressionnant, en tout cas Kamui Kobayashi qui fait parler toute son expérience sur la numéro 7.
00:03:57 Là, on suit Brandon Hartley qui est en train de se défaire justement de tout le trafic.
00:04:01 À 1'41 de l'arrivée de ces 6h d'Imola.
00:04:06 On commence à voir une trace qui se...
00:04:09 Oui, qui s'assèche.
00:04:10 Qui se distingue.
00:04:11 On voit dans les secteurs, on voit un léger gris clair apparaître sur la piste.
00:04:14 C'est bon signe ça.
00:04:15 On va revenir quand même Thomas sur cette stratégie de Ferrari qui pensait rester en pneus slick justement sur cette piste qui commençait à s'humidifier.
00:04:24 Est-ce que c'est tiré par les cheveux, c'est un anti qui vous dit ça, enfin quelqu'un qui n'est jamais monté dans une voiture de sport.
00:04:30 Est-ce que ça aurait été tiré par les cheveux de se dire quitte à s'être trompé, on va jusqu'au bout de notre idée en attendant que cette piste sèche et de retrouver justement un avantage.
00:04:39 C'est un avantage qui est risqué comme stratégie mais est-ce que ça aurait pu être payant ?
00:04:42 Encore une fois, ils ont mis tous les deux dans le même panier, aussi bien sur la première stratégie que sur la deuxième.
00:04:47 Effectivement, ça aurait été intelligent.
00:04:49 Après, on voit encore que sur le troisième secteur, c'est vraiment...
00:04:53 Un et deux ça va mais le troisième secteur c'est vraiment détrempé.
00:04:58 J'aurais été plutôt, comme le disaient les pilotes Ferrari, à dire non non on continue.
00:05:05 Mais au final, on ne voit pas forcément ce qui arrive, on n'a pas l'écran météo comme les Inges l'ont.
00:05:13 Donc non malheureusement, il aurait peut-être fallu s'arrêter en même temps que tout le monde ou même dès le premier tour, dès l'arrelance de Seftika.
00:05:21 Mais ça après, c'est encore une fois un coup de poker.
00:05:26 Mais au moins, même si la voiture 83 qui est la F-Corset n'est pas la Ferrari officielle,
00:05:33 il aurait fallu mettre au moins une des trois voitures pour copier la stratégie des autres et au moins en placer une.
00:05:41 Ils ont la performance, que ce soit sous la pluie ou sous le sec, ils l'ont, ils le savent.
00:05:46 Au moins copier et assurer au moins une voiture devant.
00:05:50 Limiter les risques, on l'a bien compris.
00:05:53 On va regarder la remontée de la cadiac de Earl Bamber, c'est assez impressionnant.
00:05:56 Il a passé tout à l'heure la Porsche de chez Jota, la numéro 38, pour le gain de la dixième place.
00:06:01 Et là, c'est une autre Porsche qui vient d'être dépassée par cette cadiac, celle du team Proton avec Julien Andlauer, notre Français justement actuellement à ses commandes.
00:06:11 La remontée de cette cadiac, on va regarder le gap pour Earl Bamber qui derrière est à un tour de la numéro 83.
00:06:19 Même en doublant, c'est le plus vite en piste.
00:06:21 Oui, c'est ça, tout simplement.
00:06:23 En 1'42.741, ça améliore pour Kamui Kobayashi, 1'41.8, les temps qui commencent à tomber.
00:06:37 Ça lève toujours autant d'eau et puis c'est toujours aussi trempé.
00:06:41 C'est vraiment... On l'entend devant qu'il patine cette cadiac.
00:06:48 Et pour moi, le secteur 3 va être le facteur limitant pour passer les slicks.
00:06:53 On voit les pilotes qui viennent chercher large pour refroidir les pneus parce qu'on sait que le secteur 1 et 2, c'est quasiment...
00:07:00 Presque sec, on l'entend à l'entrance.
00:07:02 C'est un gros mot. Et là, on voit.
00:07:04 Ça sèche.
00:07:05 On voit là par exemple Julien Andlauer qui vient freiner à l'intérieur, chercher vraiment la partie la plus humide pour refroidir le pneu, pour le garder le plus longtemps possible.
00:07:16 On le voit super bien la trajectoire qui sèche.
00:07:18 Complètement. Il faut dire que l'aéro aussi de ces voitures font office d'aspirateur au moment du passage sur la trajectoire.
00:07:24 Avec 19 Hypercars, 18 LMGT3.
00:07:30 Et pourtant, la piste n'est pas très chaude.
00:07:33 Non, c'est vrai.
00:07:34 15,5°C, c'est vraiment pas très chaud.
00:07:37 Copy.
00:07:38 Oh, Julien Andlauer qui vient de se sortir dans Rivazza.
00:07:43 Dans Toza, oui, tout à fait.
00:07:45 Tout à fait. L'erreur, et on l'a vu, en perdition à l'extérieur.
00:07:49 Et Vanderlinde qui a pu en profiter.
00:07:52 Mais Julien Andlauer qui garde bien sûr sa 10ème place.
00:07:58 Les autres étaient des retardataires.
00:08:00 Et non, il a cédé sa 10ème place justement à Jenson Button et à la Peugeot de Jean-Éric Vergne qui, mine de rien, reste connecté à l'ouverture du top 10.
00:08:08 Il est 11ème actuellement, Jev.
00:08:10 Que vous retrouverez sur les antennes bien sûr de la chaîne L'Equipe en formule électrique.
00:08:17 Le weekend assez compliqué du côté de Misano.
00:08:22 Il a montré beaucoup de performances, mais a été sanctionné.
00:08:26 Ça a prêté à discussion d'ailleurs.
00:08:29 On n'en parle pas beaucoup, mais la BMW de Vanderlinde, c'est rapide aussi.
00:08:34 Exactement.
00:08:35 C'est très rapide.
00:08:36 Et elle est actuellement à la 4ème position, cette BMW.
00:08:39 En termes de gap, il faudrait voir.
00:08:44 7/10ème de la Toyota numéro 8, Brenton Hartley qui a roulé en 1'43.5, 1'43.0 pour Vanderlinde.
00:08:55 Il y a du trafic devant, ça peut faire l'avantage de Vanderlinde.
00:08:58 Oui, c'est ça.
00:08:59 Peut-être aussi également qui explique les performances.
00:09:02 Sheldon Vanderlinde, le Suède-Africain qui pilotait la BMW M hybride V8 en IMSA l'an dernier.
00:09:08 Qui a pas mal roulé du côté des Etats-Unis.
00:09:10 Le champion DTM 2022, déjà sur BMW où l'affrontait son frère Kelvin.
00:09:15 Kelvin Vanderlinde qui pilotait à l'époque chez Audi en DTM.
00:09:19 Un des plus jeunes pilotes à débuter en DTM à l'âge de 19 ans.
00:09:22 Sheldon Vanderlinde qui est donc dans cet équipage aux côtés de Robin Frein et de René Rast.
00:09:29 Sébastien Buemi, le père fouettard de Toyota.
00:09:33 Qui reste attentif bien sûr aux performances de Brandon Hartley.
00:09:38 On prend des couleurs du côté de chez Ferrari.
00:09:41 Ah non, pas du tout.
00:09:43 Non, je pense que c'est un tour qui a été gêné.
00:09:45 Parce que le tour d'avant, ils ont fait 1'41 dans les mêmes chronos que le leader.
00:09:49 Et là 1'44, une petite faute.
00:09:52 On va regarder justement la position, la track position de la numéro 7.
00:09:58 Qui a passé le gros du paquet on va dire.
00:10:01 Ah, drapeau jaune qui a passé le gros du paquet.
00:10:04 Et ben voilà, Julian Auenauer qui est parti à la faute.
00:10:07 Et là il est complètement tanqué.
00:10:09 Et dans la quimine, Rallye.
00:10:11 Il a perdu complètement l'arrière au passage au deuxième droit.
00:10:16 Là c'est très très compliqué.
00:10:21 Là c'est tanqué là.
00:10:22 Ça veut dire qu'il va y avoir encore peut-être une neutralisation.
00:10:25 Est-ce que ça sera une virtual safety car en mon avis ça sera soit une safety,
00:10:29 soit un full course yellow. Ce serait peut-être plus approprié.
00:10:32 Un full course yellow dans cet endroit, je pense que c'est pas déconnant.
00:10:36 Dans 20 secondes exactement, le temps de dégager la voiture de Julian Auenauer.
00:10:42 Parce que là il va falloir forcément sortir la dépanneuse.
00:10:49 5 secondes avant le déploiement du full course yellow.
00:10:55 Regardez le regard, la déception forcément de Julian Auenauer.
00:10:59 Et qui va voir tous les pilotes lui passer devant.
00:11:05 Il est actuellement à la 12ème position.
00:11:07 Ça faisait quelques tours qu'il était en difficulté.
00:11:09 On l'avait vu se rater du côté de Toza.
00:11:11 Là c'est dans l'enchaînement suivant.
00:11:13 Après Piratella, dans l'entrée dans Aqueminer Rallye.
00:11:16 Allez un petit clip pour vous faire patienter pendant le déploiement de cette full course yellow.
00:11:25 Le changement, les changements de pneus, la stratégie toujours aussi importante.
00:11:29 C'est vrai qu'avec cette balance de performance, on l'a vu, peu de différence sur les rythmes des voitures de tête.
00:11:36 Et c'est là que le WEC a basé aussi sa révolution sur l'intelligence de course.
00:11:41 Et le fait d'assurer des stratégies qui permettent de faire des différences derrière en piste.
00:11:50 On rappelle d'ailleurs quand on observe le règlement du WEC, qu'il y a toute une imprégnation RSE.
00:11:55 Toute une imprégnation justement du respect de l'environnement.
00:11:58 Ça faisait partie des grands points justement de la révolution entamée depuis l'année dernière.
00:12:06 Un petit peu abîmé l'arrière gauche de la numéro 83.
00:12:11 C'est vrai, bien vu.
00:12:12 Alors Julian Lauer, il est resté dans sa Porsche qui est en train d'être soulevé justement par cette grue.
00:12:19 Je peux vous dire que cette situation est vraiment très très désagréable.
00:12:25 Oh oui, je veux bien vous le croire.
00:12:27 Et c'est jamais assez rapide.
00:12:29 Oui, mais ça paraît toujours plus long.
00:12:32 C'est horrible.
00:12:33 C'est horrible.
00:12:34 Allez, il est reparti Julian Lauer qui repart 13e juste devant l'Alpine de Paul Luchatin.
00:12:42 L'Alpine numéro 35, Mick Schumacher, on ne l'a pas signalé, qui est rentré dans l'autre Alpine au volant de la numéro 36.
00:12:48 On n'a toujours pas vu Jules Gounon.
00:12:51 Et on n'a toujours pas vu Jules Gounon.
00:12:53 On espère le voir très rapidement.
00:12:55 Il n'y aura pas de choix de façon de le voir.
00:12:58 Dans la numéro 35.
00:13:01 On est vraiment triste pour Ferdinand Oksbourg qui a été blessé lors d'un test.
00:13:09 Alors on va retirer.
00:13:13 En 30 secondes ?
00:13:14 Oui, en 30 secondes, à 17h29 exactement.
00:13:16 Regardez, là je pense qu'ils ne peuvent pas refroidir plus que ça les pneus.
00:13:20 Ils sont carrément dans l'herbe.
00:13:22 20 secondes pour retirer le focus jaune.
00:13:25 Allez, 20 secondes et ça va repartir avec Jean-Éric Véran.
00:13:29 Regardez, qui est blotti dans les pontons arrière de la Porsche 963 de Jenson Button.
00:13:36 Mais vous le disiez, il y a un point.
00:13:37 Il y a un point à aller chercher.
00:13:39 Et une revanche par rapport à Qatar.
00:13:41 Et oui, exactement.
00:13:42 Ça avait profité à l'époque à la Team Jota, à l'équipage de la numéro 12.
00:13:46 Et à la réaccélération, Jean-Éric Véran, il est filou.
00:13:49 Il fait parler le métier face au champion du monde Jenson Button.
00:13:52 Et il va prendre l'avantage à la réaccélération.
00:13:54 Magnifique !
00:13:55 Allez, il vire en tête à l'entrée dans Tamburello.
00:14:02 La chicane qu'il va emmener sur ce gauche ultra rapide.
00:14:06 C'est très bien emmené.
00:14:08 Et regardez chez Peugeot.
00:14:10 Ça sourit pas encore, mais ça serait pas mal d'aller chercher un premier point sur une piste
00:14:14 qui, a priori, ne les favorisait pas ou ne favorisait pas la philosophie aérodynamique de cette voiture.
00:14:20 Et on rappelle qu'on repart quasiment de zéro avec un nouveau concept aussi chez Peugeot
00:14:23 qu'il va falloir désormais comprendre, développer, en vue de la prochaine épreuve des 24 Heures du Mans.
00:14:30 On rappelle l'année dernière Peugeot qui avait pris la tête en pleine nuit.
00:14:34 Dans des conditions humides.
00:14:36 La suite, on ne vous la rappelle pas parce qu'elle fait encore un peu mal au cœur.
00:14:40 Les batailles aussi pour l'accession au podium.
00:14:43 Il y a des batailles partout avec la BMW de Sheldon van der Linde
00:14:47 qui met la pression sur le Néo-Zélandais, Brandon Hartley, et sa Toyota.
00:14:52 Deux Toyotas pour le moment sur le podium avec Kamui Kobayashi qui mène toujours cette course.
00:14:57 152ème boucle entamé par le pilote japonais.
00:15:01 Ça serait beau d'avoir trois constructeurs aux trois premières places.
00:15:05 Oui, ça clairement, c'est une très bonne nouvelle pour la discipline.
00:15:09 On a dit de plus en plus d'engagés, même si les nouveaux engagés ont du mal pour le moment
00:15:13 à être dans le rythme justement des meilleurs, dans l'exécution aussi,
00:15:17 parce qu'ils découvrent, on l'a dit, leur concept aéro.
00:15:19 Ils essayent de comprendre ce qu'ils ont mis en place.
00:15:22 Regardez cette image incroyable dans le dernier virage qui m'a emmené dans la ligne droite.
00:15:27 On disait tout à l'heure que ce secteur 3 était très humide.
00:15:29 C'est de plus en plus humide.
00:15:31 On voit la visibilité qui est de plus en plus nulle aussi parce qu'on a des GT qui soulèvent
00:15:36 beaucoup de spray devant les hypercars.
00:15:38 Elle est bloquée, elle est bloquée cette BMW numéro 20.
00:15:41 Quel dommage.
00:15:43 Ralenti là dans Tamburello pour Van der Linde.
00:15:46 Là, c'est des précieuses secondes de gagnée pour Brandon Hartley.
00:15:50 Alors, il a perdu tout simplement 2 secondes et 9/10 dans le premier secteur Van der Linde.
00:15:55 Le premier secteur qui s'arrête entre la chicane de Tamburello et la suivante, la chicane Villeneuve.
00:16:02 Du côté des GT, c'est toujours les BMW qui mènent la danse avec Maxime Martin et Farfus.
00:16:19 On les a, on les a.
00:16:21 Elles sont à la bataille même entre elles et Maxime Martin qui va se faire sans doute piéger.
00:16:27 Il ne va pas se faire déborder par son coéquipier là.
00:16:30 Exactement, par Farfus qui reprend les commandes à l'entrée dans Gresiny.
00:16:34 Changement de leader dans la catégorie LMGT3.
00:16:38 Allez, Team Radio du Brésilien.
00:16:42 Ok les gars, on doit rester à l'attention.
00:16:44 On n'est vraiment pas sûr de ce que l'on fait.
00:16:46 Donc, ça peut être un très court cours.
00:16:48 Tout le monde doit rester à l'attention.
00:16:51 C'est pas mal compris.
00:16:53 J'ai plus l'impression qu'il parlait au mécano là.
00:16:55 Oui, c'est ça.
00:16:57 Il serait pas encore en slick quand même.
00:17:01 Ça pourrait être étonnant.
00:17:03 Parce que la Ford, elle est très très très rapide.
00:17:06 Oui, c'est vrai. Attention, encore un problème sur la BMW qui ferme la marche.
00:17:09 Et les hypercars, la numéro 15.
00:17:11 Marchello, pas à son avantage.
00:17:15 Il est en difficulté, très clairement.
00:17:17 Drapeau jaune déployé dans ce troisième secteur.
00:17:20 On va revoir justement ce qui a mené à...
00:17:22 Ah non, une alpine et le coup de raquette pour Paul Louchatin.
00:17:25 Partie à la faute, Paul Louchatin.
00:17:28 On est si heureux de le retrouver justement dans l'écurie
00:17:32 qui lui a permis de faire ses premières armes en endurance,
00:17:35 de se révéler il y a 10 ans.
00:17:37 Alors, il est resté coincé ou pas ?
00:17:39 Alors là, pas l'influx.
00:17:41 Oh, attention, ça tire tout droit du côté...
00:17:43 Oui, c'était par fusse.
00:17:45 C'est un peu triste pour lui.
00:17:47 Martin était aux prises avec une hypercar qui venait lui prendre un tour.
00:17:50 Il n'a pas pu profiter de cette erreur.
00:17:52 Caméra embarquée, on va revoir.
00:17:54 Franchement, je serais curieux de savoir s'ils ne sont pas encore en slick.
00:17:59 Oui, c'est une possibilité.
00:18:01 C'est une possibilité et d'où le message qu'on a entendu tout à l'heure.
00:18:04 Allez, fou le cours, Cielo !
00:18:06 Et oui, parce que Paul Louchatin, malheureusement, doit être resté dans le bac à gravier.
00:18:09 Pas une bonne nouvelle pour notre pilote français, le pilote de l'alpine.
00:18:13 Le fils d'une famille d'agriculteurs sans passif dans le sport automobile.
00:18:16 Rien de ne prédestiné.
00:18:18 Le voilà à faire la carrière qu'il fait, initié au trajectoire par le ski.
00:18:23 Ses parents l'avaient refusé d'ailleurs, qu'il entre au pôle espoir pour devenir professionnel sur la neige.
00:18:29 Il fera du sport automobile.
00:18:31 Lui qui est de la génération Stoffel-Van Dorn, d'Anik Viat.
00:18:33 Un temps pressenti pour être pilote réserve chez Lotus.
00:18:36 Et qui par manque de moyens, s'est tourné vers l'endurance.
00:18:39 Aïe, aïe, aïe, aïe.
00:18:41 Comme...
00:18:43 Comme un blower.
00:18:46 Sur la petite ligne blanche à l'extérieur.
00:18:49 Et voilà Paul Louchatin.
00:18:53 Qui nous disait au Qatar qu'il avait toujours rêvé d'alpine.
00:18:56 Il a dit "j'ai la couleur bleue dans mon ADN".
00:19:00 Lui qui avait commencé chez Alpine en réserviste avant de se révéler.
00:19:03 Et qui réalise une très très grosse saison 2023.
00:19:05 Champion LMP2 en catégorie LMP2 en IMSA.
00:19:08 Et puis on rappelle sa pôle aussi en LMP2 aux 24 Heures du Mans l'an dernier.
00:19:12 Paul Louchatin, un garçon qui a envie de suivre et de pousser dans cette saison.
00:19:18 Regardez les Ferrari qui sont vraiment sur les vibreurs pour chercher l'humidité dans ce deuxième secteur.
00:19:24 Et refroidir au maximum.
00:19:27 Ça ne m'étonnerait pas que les deux BMW soient en slick.
00:19:30 Pour qu'ils viennent rechercher tant d'humidité.
00:19:34 Oui, de fraîcheur.
00:19:35 Vous avez raison. C'était peut-être ça le bon coup à la faire.
00:19:38 Et c'est sans doute aussi ce qui explique pourquoi la Porsche n°92 du Team Manti Pure Racing
00:19:45 a baissé dans la hiérarchie au moment où elle a chaussé ses pneus pluies.
00:19:50 Regardez, elle est revenue. Elle est là, elle est à 36 secondes désormais.
00:19:54 Et encore, parce qu'on est sur le cours Cielo, je pense qu'il doit y avoir moins.
00:20:00 Il doit y avoir quoi ? Une 15, 20 secondes ?
00:20:03 Cielo est difficile, mais c'est la meilleure option pour rester en haute.
00:20:07 On est 1-2, Agusto devant vous.
00:20:11 C'est la meilleure option pour rester en haute.
00:20:14 Confirmation.
00:20:15 Et ça repart, vert, vert, vert.
00:20:17 Confirmation de ce que l'on vous a lancé en effet les BMW à niveau GT.
00:20:21 Je ne sais pas si c'est les deux BMW. Vous savez, on a des insiders qui sont sur place.
00:20:24 On va leur poser la question, savoir si justement ils ont cette information.
00:20:29 Moi, je mets le pari que les deux BMW sont en slick.
00:20:32 C'est possible.
00:20:58 C'est très rapide. Premier et deuxième secteur pour les BMW, c'est très très rapide en GT3.
00:21:03 Les drapeaux bleus montrés à Martin Lebelge dans cette numéro 46.
00:21:13 Alors là, le passage à Cominerali. On voit, c'est là que la piste commence à être un petit peu humide.
00:21:25 Je me demande si Paul Luchetta n'était pas encore en slick aussi.
00:21:28 C'est possible. C'est vrai qu'on n'a pas cette petite indication de savoir.
00:21:32 C'est dommage.
00:21:33 C'est dommage. On donne quelques pistes de développement à nos amis du WEC.
00:21:37 Le taux d'humidité qui est fortement remonté, qui a pris 20% sur la dernière demi-heure.
00:21:42 Exact. La Porsche en wet, en pneu pluie.
00:21:48 Exactement. La Porsche en pneu pluie, la BMW toujours en pneu slick, en pneu médium.
00:21:54 Ça va être intéressant de regarder les écarts.
00:21:57 Exactement.
00:21:59 21 secondes.
00:22:01 Ça revient fort. 10 secondes dans le premier secteur.
00:22:06 C'est monstrueux.
00:22:08 C'est la relance.
00:22:10 Oui, tout à fait. On va voir le pointage au passage de la ligne pour cette Porsche.
00:22:17 C'est le dernier secteur qui va faire mal, je pense.
00:22:19 Exactement. C'est simple. Martin est passé en 2'05"412.
00:22:24 Et on attend le passage de Bachelard.
00:22:27 Un petit problème au niveau du pointage.
00:22:34 Ah, ça y est.
00:22:35 Eh oui. 1'53" c'est plus de 10 secondes de repris.
00:22:40 12 secondes tournées. 12 secondes tournées. 2'05"412. 1'53"468 pour la Porsche numéro 92.
00:22:48 Qui est en train de bâtir sa remontée.
00:22:51 Et regardez les deux Ferrari, la 50 et la 51 piégées tout à l'heure par la stratégie qui roule roue dans roue.
00:22:58 Au 6ème et 7ème places. La 50 qui aspire à la 51.
00:23:02 Libérée aussi également la trajectoire.
00:23:06 Là c'est bien asséché.
00:23:07 Ça sèche.
00:23:08 Oui, ça sèche vite.
00:23:09 Très très fort.
00:23:10 1'22". A 1'22" de l'arrivée.
00:23:14 Assez simple. Les BMW... Non, j'irais dire des bêtises.
00:23:20 Après la difficulté d'attaquer aussi avec ces pneus slick un petit peu usés.
00:23:25 Dans des conditions, on le voit dans le 3ème secteur, là où on va rentrer, qui sont carrément beaucoup plus humides.
00:23:30 C'est vraiment ici qu'on va regarder un petit peu la situation de la piste.
00:23:33 Si ça commence à sécher, c'est de très très bonnes augures pour les pilotes en slick.
00:23:37 Très étonnant parce qu'entre la Porsche et la BMW en GT3, le 1er secteur c'est identique.
00:23:42 Le 2ème secteur c'est 2 secondes plus lent pour le pneu pluie.
00:23:47 Par contre à mon avis le 3ème secteur c'est...
00:23:49 Ah oui, ça va être une boucherie.
00:23:50 Ouh, la Ferrari qu'a failli se faire sortir par...
00:23:53 L'Estate Marty.
00:23:56 Oui, tout à fait.
00:23:57 James Calado à la poursuite de son adversaire et coéquipier Antonio Fuoco,
00:24:03 qui a été virevoltant hier en Hyperpole.
00:24:05 L'Italien.
00:24:09 Alors 49 pour Farfus, 51 pour Martin.
00:24:13 Et le numéro complémentaire, Bachelor.
00:24:17 Attention, il est où ? Il arrive.
00:24:23 52, c'est les slicks les plus rapides.
00:24:28 C'est les slicks les plus rapides, oui.
00:24:29 C'est peut-être que ça sèche dans ce 3ème secteur,
00:24:32 ou peut-être aussi que Bachelor peut être embêté.
00:24:36 Oui, on voit qu'il est un petit peu dans le trafic.
00:24:39 Il sort en tout cas d'une zone de trafic qui va avoir un petit peu de...
00:24:42 Le dernier box dans les 15 prochaines minutes.
00:24:44 Eh ben voilà !
00:24:45 Il va faire des slicks.
00:24:46 Il va faire des slicks.
00:24:47 Je suis convaincu.
00:24:48 Eh oui, on va anticiper, on va passer des slicks du côté de chez Ferrari.
00:24:51 Dans les prochaines 15 minutes, mais le pilote qui répond "non, non",
00:24:55 c'est toujours pluie, toujours pluie.
00:24:57 Exactement, et on a senti quand même un petit peu de frustration
00:25:00 dans cette radio de la part du pilote, on peut le comprendre,
00:25:03 parce que cette Ferrari était cramponnée à la tête de la course
00:25:06 et que l'arrivée de la pluie semble avoir endigué un peu ses chances de victoire.
00:25:11 Toujours en tête comme lui Kobayashi, le pilote Toyota,
00:25:15 qui compte désormais 17 secondes d'avance.
00:25:17 Sur le français Kevin Estre, eh bien, en commande de la numéro 6 chez Porsche Penske.
00:25:21 Roger Penske avait le choix entre aller à Long Beach et aller à Imola.
00:25:25 Il a préféré l'Europe pour ce week-end.
00:25:27 Le mythique patron américain de la mythique entité...
00:25:32 Oui, Antonio Giovinazzi, soupe à la grimace.
00:25:36 Voilà le résumé et le titre.
00:25:38 On a vu James Calado qui n'avait pas retiré son casque non plus.
00:25:41 Sans doute pour masquer un petit peu sa frustration.
00:25:45 Peut-être parce que c'est le prochain pilote à entrer dans la voiture.
00:25:49 Ou peut-être parce que c'est le prochain à entrer, oui, tout à fait.
00:25:51 Je disais James Calado, non, c'était Pierre Guidi, mes excuses.
00:25:55 Ouh, attendez, elle est où la deuxième Ferrari ?
00:25:58 Oui, elle est là. La carte qui s'est créée.
00:26:01 Tout à fait, 3,6 d'écart entre la 50 et la 51.
00:26:04 39,9 dans le dernier tour pour Foco et 43,0.
00:26:10 Alors deux possibilités. Soit Calado a fait une erreur,
00:26:14 soit on a demandé à Calado d'élargir un petit peu le gap,
00:26:18 peut-être de lever, je ne sais pas, un petit peu le pied.
00:26:20 On n'a pas eu la radio, donc on ne peut pas vous le préciser.
00:26:25 Ils se sont arrêtés six fois ces deux voitures, la 50 et la 51.
00:26:31 On suit également Earl Bamber et sa remontée fantastique.
00:26:34 Il est actuellement neuvième et il roule deux secondes,
00:26:39 un petit peu moins de deux secondes plus vite que la F Corset,
00:26:42 juste devant lui, la numéro 83.
00:26:45 C'est marrant, à la chute des températures, à l'arrivée en tout cas d'une forte humidité,
00:26:50 cette Cadillac qui a repris vie.
00:26:53 C'est très rapide.
00:26:55 Le Néo-Zélandais.
00:26:59 Et Hartlegg, il retrouve un petit peu de rythme.
00:27:02 Il est l'un des rares à être en dessous des 1,40.
00:27:05 Exactement.
00:27:07 1,39 963 pour le pilote Néo-Zélandais qui a été en difficulté en début de relais.
00:27:15 On voit, ça se tient quand même dans le temps autour de la Toyota et de la Porsche.
00:27:21 1,40 025 pour Kobayashi.
00:27:23 1,40 013 pour Kevin Estre.
00:27:26 On est avec Guillier justement sur la F Corset numéro 83,
00:27:32 le troisième prototype Ferrari.
00:27:35 Et ce gap de 41 secondes entre la 7e et la 8e place.
00:27:39 On rappelle la sanction dans le premier relais de Robert Kubica
00:27:44 qui a coûté cher à cette F Corset.
00:27:49 Pas dans le rythme effeillé.
00:27:52 42,2 face à 40,5 des deux autres Ferrari.
00:27:58 Il est en difficulté très clairement.
00:28:00 Alors qu'on s'arrête du côté des LMGT3.
00:28:05 Avec une Ferrari, une Vista F Corset.
00:28:09 Et pour mettre des slicks, des mediums.
00:28:12 Intéressant ce qui va se passer sur cette numéro 83.
00:28:16 Intéressant ce qui va se passer sur cette numéro 55.
00:28:20 Qui on le rappelle avait baissé dans la hiérarchie, 7e de sa catégorie.
00:28:26 C'est Rovera actuellement qui est dans le cockpit, dans l'habitacle.
00:28:30 La Corvette numéro 60 aussi qui s'arrête.
00:28:33 Là, ça va être très très délicat de les mettre en température.
00:28:37 Le dernier secteur, il va être horrible.
00:28:40 Pendant 2-3 tours, ça va être une catastrophe.
00:28:42 Ça va être intéressant, ça va servir quand même un petit peu d'étalon.
00:28:45 C'est ce qu'on est en train de faire justement cette Vista F Corset.
00:28:48 On sera attentif au temps au tour par rapport aux autres équipes.
00:28:53 Équipées notamment de pneus de pluie.
00:28:56 Regardez, Maxime Martin, 2e secteur, il vient d'améliorer le secteur de la voiture.
00:29:01 Ça veut dire que les conditions s'améliorent.
00:29:03 Oui, la piste est très rapide dans le 2e secteur.
00:29:06 Après on va voir ce que Maxime Martin va céder dans le 3e.
00:29:09 Ça va être une question d'équation, d'équilibre entre le 2 et le 3.
00:29:12 Regardez, le dernier tour 47.33.
00:29:15 Et derrière, ça fait 53.
00:29:17 C'est 6 secondes au tour.
00:29:19 6 secondes au tour.
00:29:21 Regardez la trajectoire, elle est complètement sèche, en tout cas dans le 1er secteur.
00:29:25 Ça paraît très très clair.
00:29:27 Allez, on reverra en on-board.
00:29:29 Actuellement 6e.
00:29:30 Là, il faut mettre de l'énergie dans le pneu.
00:29:32 Sans le frustrer, ça va être délicat.
00:29:35 Attention à la 51 derrière.
00:29:37 Qui va prendre tous les risques à l'extérieur.
00:29:39 Attention, en montant sur la bordure.
00:29:41 Heureusement qu'il n'en pneut plus.
00:29:43 Exactement.
00:29:44 C'était James Callado qui avait pris tous les risques, le Britannique.
00:29:49 Radio de Earl Bamber.
00:29:52 OK, le cap 83, à 17 secondes.
00:29:54 Continuez à pousser.
00:29:56 Je peux pousser plus fort ?
00:29:58 On doit le garder.
00:30:01 Il peut y avoir plus de pluie.
00:30:03 C'est intéressant cet écharge radio.
00:30:07 On demandait à Earl Bamber de pousser
00:30:09 puisqu'il a un rythme bien plus intéressant
00:30:12 que celui d'Iffeyer juste devant lui.
00:30:15 Regardez, il a encore repris Earl Bamber.
00:30:18 3 secondes et 7 dixièmes.
00:30:21 Il doit y avoir un problème.
00:30:23 Ce n'est pas possible sur cette numéro 83.
00:30:25 Et derrière, l'information de l'ingénieur qui lui dit
00:30:27 qu'on attend plus de pluie dans les minutes à venir.
00:30:30 On se méfie maintenant des radios et des informations de pluie
00:30:33 parce que lors du premier passage,
00:30:35 on avait dit chez Ferrari
00:30:37 que la pluie n'allait pas durer.
00:30:39 En attendant, du côté des GT,
00:30:41 tout le monde met les slicks.
00:30:44 C'est délicat.
00:30:46 Ça ne tourne pas !
00:30:48 La difficulté quand on passe les slicks,
00:30:51 c'est ce passage arriva-zà dans le 3e secteur,
00:30:53 très humide.
00:30:55 Je vous l'avais dit, le secteur 3 va être hyper délicat.
00:30:58 Et derrière, ça repart pour la numéro 92
00:31:04 qui a donc troqué ses pneus pluie
00:31:06 pour remettre des pneus médium.
00:31:08 Se remettre dans le même composé
00:31:11 que les deux BMW devant.
00:31:14 Pas la meilleure option pour la numéro 92.
00:31:18 Elle était la dernière à avoir chaussé les pneus pluie
00:31:22 et qui est la première à passer les slicks.
00:31:25 Ils se font tous avoir dans Rivazza.
00:31:30 Exactement. Le passage arriva-zà,
00:31:32 si compliqué déjà sur le secteur.
00:31:34 Avec la pluie et les pneus slick,
00:31:37 ça complique encore un peu plus les choses.
00:31:40 C'est compliqué.
00:31:42 Un passé de pluie à slick et un changement de pilote,
00:31:45 c'est très délicat.
00:31:47 Le pilote qui sort, il sait les conditions de la piste,
00:31:50 il a les repères, etc.
00:31:52 Le pilote qui rentre dedans, il n'a rien encore.
00:31:55 Regardez le bottoming sur cette Porsche numéro 5.
00:32:01 C'est dû à ces voitures dont l'aéro est généré.
00:32:06 L'appui est généré.
00:32:09 Oh la Hurt of Racing !
00:32:11 La Stein-Martin qui est sortie, la numéro 27.
00:32:14 Sans encombre.
00:32:16 Certains modèles de voitures ont beaucoup plus d'appui
00:32:19 qui est généré par le bas de la voiture.
00:32:21 C'est le cas notamment chez Porsche.
00:32:23 On le voit sur les bosses.
00:32:25 Le passage sur les bosses emmène ses rebonds.
00:32:28 Il a eu énormément de chance.
00:32:30 Il a repris du grip à l'extérieur.
00:32:33 C'était inespéré.
00:32:36 Un peu plus loin, il finissait de tanquer l'Horriva.
00:32:39 C'était bon.
00:32:41 On a vu une nouvelle neutralisation.
00:32:43 Avertissement sans frais pour Hurt of Racing.
00:32:46 La numéro 27 et cette écurie américaine.
00:32:50 La Toyota qui déroule en tête.
00:32:52 Exactement.
00:32:54 C'est vrai qu'on n'en a pas parlé,
00:32:56 mais il a accru son avance, Kamiko Bayashi.
00:32:59 18 secondes et un dixième.
00:33:01 C'est l'expérience du pilote japonais
00:33:03 qui est en train de parler.
00:33:05 Cadence infernale.
00:33:07 C'est lui.
00:33:09 Ce n'est pas lui le plus rapide en piste actuellement.
00:33:11 C'est la Porsche numéro 5 de Matt Campbell
00:33:13 qui fait des miracles d'ailleurs depuis le début de cette saison.
00:33:16 5/10, 6/10.
00:33:19 Mais Kamiko Bayashi qui roule en dessous des 1.41.
00:33:22 Les écopes de freins qui fument.
00:33:25 On vous l'avait dit, ces écopes de freins
00:33:28 vont être mises à rude épreuve tout au long de cette course.
00:33:32 C'est peut-être des petits bouts de gomme
00:33:34 qui se coincent dans les étriers.
00:33:36 Parce que je pense que la température est 11°C
00:33:39 avec un petit peu de pluie.
00:33:41 Je ne suis pas sûr que les freins prennent tant que ça en température.
00:33:44 Vous avez raison.
00:33:46 Quoique ça fume les deux côtés.
00:33:48 Peut-être une petite surchauffe.
00:33:50 Je disais qu'elle allait être mis à rude épreuve.
00:33:52 Mais en effet, la température ambiante
00:33:54 les aide quand même à rester dans une bonne fenêtre de fonctionnement.
00:33:57 Elles vont peut-être aider aussi ces écopes de freins un peu fumantes
00:34:00 à garder le pneu un peu chauffé.
00:34:02 Qu'est-ce qui s'est passé sur la 50 ?
00:34:04 Oui, dans la zone sale.
00:34:06 Et Ariwaza encore une fois, ça tire large.
00:34:08 Ça va loin là.
00:34:09 Et ça va très très loin.
00:34:11 On s'en sort bien.
00:34:13 Mais en effet, lorsqu'on quitte la trajectoire,
00:34:15 l'adhérence n'est plus du tout la même.
00:34:19 Et notamment, on l'a dit, dans ce troisième secteur,
00:34:22 dans ce double gauche à Ariwaza.
00:34:25 Je ne suis pas sûr que les hypercars passent les pneus slick tout de suite.
00:34:28 Ah non, ça paraît compliqué.
00:34:30 Là, ils sont à 7 secondes des temps de slick.
00:34:33 Oui, oui, ça paraît.
00:34:35 Le temps de mettre les pneus en chauffe au troisième secteur
00:34:38 qui est quand même très très compliqué.
00:34:40 Ça n'en vaut pas la peine pour l'instant.
00:34:43 Si on annonce encore un petit peu plus de pluie,
00:34:45 ça pourrait compliquer un petit peu les choses.
00:34:48 Et regardez, regardez, Van der Linde,
00:34:50 il est vraiment collé à...
00:34:52 Ah oui, Hartley est complètement aise.
00:34:55 Et si une BMW s'invitait sur le podium
00:34:57 un petit peu plus d'une heure de l'arrivée de ces 6 heures d'Imola ?
00:35:01 Il faut qu'il mette la pression.
00:35:03 Et puis derrière, attention, il y a Matt Campbell qui arrive.
00:35:06 Oui, Matt Campbell, en plus, il mène un train d'enfer.
00:35:08 Une 40.5, c'est l'homme le plus rapide en piste.
00:35:11 Seul Kobayashi arrive à "suivre" ce pace.
00:35:15 Une 40.6 pour le pilote japonais en tête de la course.
00:35:18 Matt Campbell, impressionnant !
00:35:21 C'est une seconde plus vite que ses concurrents qui sont devant, autour.
00:35:26 Ah, pas ce tour-ci.
00:35:30 Ouais.
00:35:31 Cinq dixièmes de repris.
00:35:32 Peut-être un petit peu gêné dans le trafic.
00:35:34 Ouais, c'est possible.
00:35:35 Le vainqueur des 24 heures de Daytona fin janvier sur cette 963.
00:35:40 Brillant !
00:35:41 Van der Linde, en IMSA, vainqueur à Road America,
00:35:44 engagé sur le programme WECC cette saison.
00:35:46 Et il a impressionné aussi Al-Osaï.
00:35:49 Van der Linde, où il n'est pas loin.
00:35:52 Il n'est pas loin d'accrocher l'intérieur de Brendan Hartley.
00:35:55 Ça commence à prendre des trajectoires vraiment slick.
00:35:59 Intérieur.
00:36:01 Voilà cette BMW numéro 20.
00:36:06 Alors qu'il va falloir qu'on s'arrête du côté, bientôt, des deux voitures.
00:36:12 Oui, mais potentiellement même en même temps.
00:36:14 On va voir, peut-être un tour d'écart.
00:36:16 C'est fort probable. Je pense que d'ici les cinq prochaines minutes,
00:36:19 ces deux voitures seront au stand.
00:36:21 Donc, encore une fois, ça peut potentiellement se faire au stand.
00:36:24 Regardez, la BMW qui chausse les slicks.
00:36:26 Eh oui, Nietzsche !
00:36:27 Ça va être...
00:36:28 Eh bien, ça c'est intéressant.
00:36:29 Ça va être notre pige.
00:36:30 Exactement, ça c'est intéressant parce qu'on va justement utiliser
00:36:34 cette autre BMW, la numéro 15.
00:36:37 Mais alors, qu'est-ce qui se passait là ?
00:36:38 Il n'y avait rien sur la voiture et elle était immobilisée.
00:36:41 Elle était immobilisée, oui.
00:36:43 Alors, attendez, je ne sais pas où est-ce qu'elle est située, d'ailleurs, cette...
00:36:47 Ouf, loin la BMW.
00:36:48 Oui, c'est vrai qu'elle a eu de gros soucis.
00:36:50 Mais elle va servir...
00:36:52 Ah, ben c'est pour ça. Mince, dommage.
00:36:54 On aurait bien aimé la voir avec les slicks sur la piste.
00:36:57 Est-ce que c'est un retrait définitif ou pas ?
00:37:00 On vous rappelle d'ailleurs que, concernant les abandons,
00:37:03 pour le moment, on a eu abandon de l'Iron Dames,
00:37:07 numéro 85 en catégorie LMGT...
00:37:11 3.
00:37:12 LMGT 3, je vais y arriver, merci beaucoup Thomas.
00:37:14 Et puis également, abandon de la numéro 88 du team Proton,
00:37:19 la fameuse Ford Mustang, qui a fait un peu de grabuge.
00:37:22 Et la BMW numéro 15, elle est actuellement à la dernière position.
00:37:27 Potentiellement, abandon aussi.
00:37:29 Oui, à suivre, mais en effet, ce ne serait pas...
00:37:32 Oh, ça y va à l'intérieur, ça y va à l'intérieur.
00:37:34 Attention, l'attaque de Van der Linde sur Brandon Hartley.
00:37:37 Et finalement, la benne défense, mais vous le voyez, la piste est sèche.
00:37:41 La piste est sèche dans cet endroit du tracé.
00:37:44 Dans ce premier secteur-là, ça l'est un petit peu moins.
00:37:47 C'est bien, ça va se bagarrer.
00:37:49 La Porsche, pardon, derrière, elle va revenir.
00:37:52 On va avoir une bataille à trois, ça va être très, très intéressant.
00:37:55 Regardez, ça sèche aussi également sur la trajectoire,
00:37:57 dans le passage à Aquemineralli.
00:37:59 La remontée, là, désormais, vers Gressili.
00:38:01 Il y a un petit peu plus de motricité, là, emmenée par la Toyota.
00:38:04 Ça va créer un petit écart.
00:38:07 On sent le doute chez Toyota.
00:38:09 - Ça coupe... - Allègrement.
00:38:12 Gentiment dans le fromage.
00:38:16 Oh, attention, retard d'atterre, là.
00:38:18 L'entrée dans Rivazza.
00:38:20 Ça peut être dangereux avec ça.
00:38:21 Elle risque d'être compliquée, avec notamment une Lexus, là, à proximité.
00:38:25 C'est la numéro 78 du team Hakodis ASP.
00:38:28 Team français, à la ressortie, la BMW.
00:38:32 Une belle motricité, quand même, de la part de la Toyota.
00:38:35 Une belle traction, j'ai l'impression, à la sortie des virages.
00:38:38 La traction, elle est très, très importante,
00:38:40 notamment sur ce tracé à Imola.
00:38:43 Et la protection, pour le moment, pour Brandon Hartley.
00:38:50 La pression, aussi, de Van der Linde, qui souffle dans son cou.
00:38:55 Et cet écart.
00:38:57 Ah oui, le 4/10, désormais.
00:38:59 3/10, même, entre la Toyota et la BMW.
00:39:03 On avait dit combien de tours, tout à l'heure ?
00:39:06 32, 34, 35.
00:39:09 On devrait se rapprocher.
00:39:11 Là, on en a 28.
00:39:13 On va se rapprocher tout doucement, avec une piste sèchante, en plus.
00:39:16 Et attention à la réaccélération, là, la BMW, à chaque fois à la sortie de Tauzyn,
00:39:20 qui n'est pas très, très loin de jouer un bien-vu-la-tour à la Toyota.
00:39:25 Regardez le passage, là, derrière, dans Piratella.
00:39:27 La piste semble être sèche, avec cette trajectoire qui se dessine.
00:39:31 Mais c'est au moment de rentrer dans Aquamineralli, à 51.
00:39:34 Regardez qui passe au stand, Thomas, sans doute pour placer les slicks.
00:39:38 Je suis déçu, ils ne sont même pas sortis, les slicks.
00:39:40 Ah oui, ouh là !
00:39:41 Et puis on y va vraiment.
00:39:43 Ah oui, oui, allez jouer.
00:39:45 On a un peu de nerfs.
00:39:47 On sent qu'ils sont un petit peu abattus, les hommes de chez Ferrari, là.
00:39:50 Ils ont pris un coup sur la tête.
00:39:51 Ils ont dominé le week-end de la qualif à 2-3 heures de course.
00:39:56 Et là, James Calado, qui a cédé sa place, sans doute,
00:39:59 Pierre Guidi, pour rentrer dans cette auto.
00:40:03 Moi, j'aurais mis les slicks.
00:40:05 Tant qu'à faire, tant qu'à faire, parce que là, il faut tenter un pari pour Ferrari.
00:40:09 Rester aligné sur la stratégie des autres ne leur offrira pas la victoire.
00:40:14 C'est ça, parce que même dans le secteur 3, ça ne lève plus.
00:40:17 On commence à avoir une légère trace.
00:40:20 Et là, on va forcément passer les slicks dans quelques tours.
00:40:25 Ils ne vont pas en anticiper.
00:40:26 Ça veut dire qu'ils vont s'arrêter de nouveau.
00:40:29 Ça va être la stratégie.
00:40:33 Elle est possible, là, du côté de chez Ferrari.
00:40:35 Elle va leur coûter cher à domicile.
00:40:37 Alessandro Pierguidi, qui est rentré dans cette voiture,
00:40:39 le quarantenaire italien engagé en week-end depuis 2017.
00:40:41 Champion du monde GT en 2016 avec AF Corset,
00:40:44 qui n'a d'ailleurs couru que chez Ferrari depuis le début de sa carrière.
00:40:47 C'est quand même un sacré privilège.
00:40:50 Il avait gagné les matchs.
00:40:52 Pourquoi pas, on n'est pas loin.
00:40:53 On n'est pas loin, Toza.
00:40:55 À l'arrêt Axel, c'est ici qu'elle peut passer la BMW.
00:40:57 Mais en tout cas, sur les tours suivants,
00:41:00 il va falloir se méfier de ce virage 7.
00:41:03 - Sur la GT ? - Non.
00:41:06 Je disais tout à l'heure que la Toyota...
00:41:08 On va se préparer dans quelques instants.
00:41:10 - Regardez. - Exercice d'étirement.
00:41:12 Le top, les 8 premiers vont s'arrêter.
00:41:15 Quasiment en même temps.
00:41:16 On voit 7% encore d'énergie disponible sur la Toyota.
00:41:19 Et je vous le disais,
00:41:22 j'avais l'impression que la Toyota
00:41:25 en met un peu plus de traction sur la deuxième moitié du circuit.
00:41:29 Mais on le voit à la sortie de Toza,
00:41:31 c'est vraiment la BMW qui a un avantage de vitesse.
00:41:35 Ça y est, la Porsche a fait le...
00:41:39 Je ne peux pas le mot.
00:41:40 Elle s'est arrêtée dans la 5 ?
00:41:42 Non, elle est juste derrière.
00:41:44 - Elle est là. - Tout à fait. La jonction.
00:41:46 La jonction pour la Porsche numéro 5 de Matt Campbell
00:41:49 qui menait tambour battant à un sacré rythme.
00:41:53 Là, ça se normalise un peu plus sur le dernier tour.
00:41:55 Une 39.8, oui, puisque désormais, il est dans le trafic
00:41:59 et surtout à la lutte pour le podium.
00:42:01 - Regardez, ils sont tous en 39. - Incroyable.
00:42:03 - Ça y est, ils sont tous en 39. - Incroyable.
00:42:07 Une Toyota, une BMW, une Porsche à la lutte.
00:42:09 - Il va falloir mettre les slicks. - Pour le podium.
00:42:11 Il va falloir mettre les slicks, oui, tout à fait.
00:42:13 - C'est fou que la Ferrari n'ait pas le même. - Mais quelle erreur.
00:42:15 - Quelle erreur encore. - C'est dingue.
00:42:17 Et je ne comprends pas qu'il se soit arrêté si tôt que ça
00:42:20 parce qu'il avait énormément de marge.
00:42:23 On aura sans doute des explications après la course,
00:42:26 mais en effet, ça paraît aberrant.
00:42:28 - Vu derrière notre écran, peut-être un problème. - Non, mais pas trop raisonnable
00:42:31 - puisqu'ils n'ont pas changé de pneus. - Exactement, ils n'ont pas changé les pneus.
00:42:34 Là, on reste un petit peu dubitatif sur l'exécution,
00:42:39 en tout cas du côté de la Scuderia Ferrari.
00:42:43 Là, qui voit la victoire à quasiment une heure de l'arrivée,
00:42:47 qui voit la victoire lui échapper.
00:42:49 En fait, on aurait aimé qu'il y ait même un semblant de...
00:42:52 Ouh là, le passage de la Jota.
00:42:56 Fallait les avoir bien accrochés, pardonnez-moi l'expression,
00:42:59 mais passés dans la zone humide.
00:43:02 - On refit avant la traj. - La Jota, non, elle est derrière en plus.
00:43:06 - Elle est derrière, oui, tout à fait. - Les trois qui se battent.
00:43:09 - Elle est derrière. - Ah, la Lamborghini qui va faire les affaires.
00:43:13 - Exactement. - La Lamborghini à la 12e position.
00:43:16 Daniel Kvyat actuellement à son bord.
00:43:18 On rappelle que la Peugeot est rentrée dans le top 10, on ne vous l'avait pas signalé.
00:43:22 Juste derrière, la numéro 51 d'Alessandro Pierguidi.
00:43:26 Et Jean-Éric Vergne à son volant, qui réalise...
00:43:31 des temps très corrects, puisqu'il est même un petit peu plus rapide que Earl Bamber à la 8e position.
00:43:37 - On a Van Dorn au stand. Est-ce qu'il a passé les pneus pluies ou non ?
00:43:41 - Ah, il y a Hartley qui passe. - Exactement.
00:43:44 Est-ce qu'on va faire un test sur cette Toyota ?
00:43:46 Alors, elle joue le podium, donc on ne va pas parler de test en vue de...
00:43:49 - Eh ben voilà, on va mettre les médiums, génial ! - Enfin !
00:43:52 Eh oui, Toyota est le maître de la stratégie,
00:43:55 et est en train de le montrer ici à Imola à une heure et une minute de l'arrivée.
00:43:59 L'arrêt donc de cette numéro 8.
00:44:02 - Brendan Hartley à son volant. - Et ça, c'est logique.
00:44:04 - Exactement, ça, c'est logique. - Il prend la voiture numéro, entre guillemets,
00:44:07 numéro 2, on met des sticks pour voir si ça fonctionne.
00:44:10 Et si ça fonctionne dans les premiers tours,
00:44:12 on fait la même chose avec la voiture numéro 1,
00:44:14 qui est la numéro 7 en tête de course pour l'instant.
00:44:16 - Et d'autant que Kamui Kobayashi, on l'a dit tout à l'heure, a creusé l'écart.
00:44:19 23,5 d'avance sur Kevin Estre.
00:44:22 Et la Porsche numéro 6, la BMW de Van der Linde,
00:44:26 qui reprend du coup la troisième place à 41 secondes de la tête de la course,
00:44:30 mais est pressée par Matt Campbell.
00:44:32 Il envoie une autre bataille, Earl Bambler qui met la pression sur Yefeye.
00:44:37 - Ouh là là, Yefeye qui est vraiment à l'agonie là.
00:44:40 - Il est à l'arrêt complet, une 41.9.
00:44:44 - Ah ouais, là, il y a un gros problème de rythme sur cette numéro 83.
00:44:48 - C'est même un peu désolant, Yefeye, le plus jeune du trio, la numéro 83,
00:44:55 qui évoluait chez Jota avec la Porsche la saison dernière.
00:44:57 Champion de France F4 en 2016, qu'a couru contre Schwartzman en formule de promotion.
00:45:02 Ex-coéquipier de Robert Kubica et champion ELMS
00:45:05 avec le Polonais en LMP2 chez WRT en 2021.
00:45:09 - Je vous coupe Emmanuel, mais on a arrêté le numéro 7 aussi.
00:45:11 - Exactement.
00:45:12 - On est sûr de...
00:45:13 - Sûr de son coup de côté, Toyota.
00:45:15 Oui, tout à fait, on déroule la stratégie, on déroule le plan chez les Japonais.
00:45:19 À une heure tournante désormais de l'arrivée des 6 heures d'Himola.
00:45:23 On y est dans cette dernière heure.
00:45:25 Et le dernier coup de poker, qui pour le moment a réussi à l'apparition de la pluie,
00:45:29 les conditions de pistes séchantes poussent Toyota à mettre des médiums.
00:45:35 Médium plutôt que dur, bien évidemment,
00:45:37 pour avoir justement une montée de température un petit peu plus rapide.
00:45:41 Le plein qui est en train d'être effectué sur la numéro 7,
00:45:44 qui était en tête de cette course avec le patron Kamui Kobayashi à son volant.
00:45:49 - Qui visiblement...
00:45:50 Oh le mécano, il a failli prendre le pli à la place du slip, vous avez vu ?
00:45:54 - Il était...
00:45:55 - Ça lui aurait fait tout drôle.
00:45:57 - Complètement.
00:45:58 - Oh la la la la la la !
00:45:59 - Oh ça patine !
00:46:00 - Elle n'avance pas.
00:46:01 - Il faut dire que la pitlane, elle est...
00:46:02 - Oh, elle a 8 au ralenti.
00:46:03 - Elle a 8 au ralenti, tout à fait.
00:46:05 Alors qu'est-ce qui se passe ?
00:46:06 C'est dans le passage à Tosa vraisemblablement.
00:46:08 Oh, est-ce qu'il y a eu un problème ?
00:46:09 - Il y a un problème sur la numéro 8.
00:46:10 - Dans la chicane Ville-Neuve, au ralenti, Brandon Hartley !
00:46:14 - À moins que ça soit le temps...
00:46:15 - Ah, il est parti à la faute !
00:46:17 Il est parti à la faute, je pense qu'il avait très très peu de grippe.
00:46:20 Et regardez, il va retrouver l'échappatoire derrière.
00:46:22 Il s'en sort bien !
00:46:23 - Heureusement qu'il a gardé la vitesse dans le bac à gravier.
00:46:25 - Énorme, énorme !
00:46:27 Le passage, génial !
00:46:31 - Et là, il faut directement le dire à son coéquipier dans la voiture 7
00:46:36 pour pas qu'il refasse la même erreur derrière.
00:46:38 - Ah oui, très clairement.
00:46:39 - Parce que là, on a une course à gagner avec la numéro 7.
00:46:41 - Et regardez, vous l'avez vu, sur la 8, on a mis des pneus neufs à gauche et à droite.
00:46:46 Les pneus étaient rodés quand ils étaient engagés.
00:46:49 Ils avaient déjà fait 6 tours.
00:46:51 - Alors on va observer cette 8, on va voir son comportement.
00:46:54 Quand elle est dans la trajectoire sèche, ça peut aller,
00:46:56 même si on a vu beaucoup de corrections quand même au volant.
00:46:59 - On ne le verra pas.
00:47:01 - Et regardez, la 83 qui va se faire doubler.
00:47:04 - Encore ?
00:47:05 - Actuellement, la 7ème place.
00:47:06 - Ça y est, c'est bon ?
00:47:07 - Oui, oui.
00:47:08 Non, non, j'ai eu une bêtise.
00:47:09 Peut-être un retard à la dernière, mais ce n'est pas mon signe.
00:47:11 - Oui, c'est bon.
00:47:12 - La forge, oh là là là là !
00:47:14 - C'est très dangereux ça !
00:47:15 - Il va rester à l'intérieur, à l'entrée justement de Tamburello.
00:47:19 - Oh là là, Matt Campbell qui s'est remis, mais devant...
00:47:22 - Un drapeau jaune.
00:47:23 - Ah, drapeau jaune, oui.
00:47:24 - Un drapeau jaune, il s'est passé quelque chose.
00:47:26 - Pas la teuille.
00:47:27 - Aïe, aïe, aïe, aïe, on attend des nouvelles.
00:47:29 Kevin Estrin qui a repris la tête du coup en attendant.
00:47:33 - Ah non !
00:47:34 - J'ai eu peur en voyant du blanc et du rouge.
00:47:36 C'est la 99, la Porsche du Team Proton.
00:47:38 - Encore Julien Neuve !
00:47:39 - J'ai l'impression d'avoir des difficultés là sur cette voiture.
00:47:42 - C'est peut-être un problème technique, parce qu'il faut qu'il soit garé comme ça.
00:47:45 - Oui, c'est possible.
00:47:46 - On dirait parce que...
00:47:47 - C'est fait proprement quand même.
00:47:49 - Oui, c'est un peu trop et d'ailleurs, on voit surtout qu'il n'est pas en train de repartir,
00:47:53 alors qu'il est, comme vous l'avez dit, sur la partie bitumée.
00:47:56 On va voir, tiens.
00:47:57 Écoutez.
00:47:58 - Oui, plus rien.
00:48:02 - Il n'y a plus de vue.
00:48:03 Ah oui, no power, voilà.
00:48:04 Ah, c'est fini.
00:48:06 Oui, le moteur s'est coupé.
00:48:07 Et un nouvel abandon à une heure de l'arrivée.
00:48:10 Attention, les mécaniques qui se sont...
00:48:12 Ah oui, non, c'est bon.
00:48:13 Les mécaniques ont été mis à...
00:48:14 - Rien du tout.
00:48:15 - Mis à rude épreuve.
00:48:17 Et là, numéro 6, la voiture de tête Kevin Estre qui s'arrête.
00:48:21 Lui aussi sans doute pour passer les slicks.
00:48:23 On va regarder les temps autour aussi également de Kamui Kobayashi.
00:48:26 Alors, il était sur son tour de sortie.
00:48:29 Regardez la pluie.
00:48:31 - Il pleut encore.
00:48:32 - Oui, c'est invraisemblable.
00:48:33 Il y a des micro-climats dans certains secteurs.
00:48:36 On va regarder le deuxième tour de Kamui Kobayashi,
00:48:39 voir si justement le choix de passer les slicks est le bon.
00:48:43 On regarde pour Brampton-Hartley.
00:48:45 - C'est dommage de s'arrêter maintenant.
00:48:47 Alors après, peut-être qu'ils n'ont pas le choix.
00:48:48 Mais là, potentiellement, il y a un full course yellow.
00:48:50 - Oui, oui, oui, oui, c'est vrai.
00:48:52 - C'est peut-être les Ferrari qui vont faire une très, très bonne opération.
00:48:55 La 5h, il faut qu'ils restent.
00:48:57 - Exactement.
00:48:58 - Ah, elle a 83 déjà.
00:48:59 - Elle a 83 qui passe par les stands.
00:49:00 On ne comprend plus grand-chose là.
00:49:02 En vrai, la stratégie déroulait justement sur les 3 Ferrari.
00:49:06 - On a sorti la deuxième BMW du stand.
00:49:10 - En effet.
00:49:11 Elle a 6 à piter, elle a 20 à piter.
00:49:15 Et donc, c'est la première, en tête, on va retrouver la Porsche n°5 de Matt Campbell
00:49:21 qui s'était défait de la Ferrari 83.
00:49:25 Et la 50, elle est à la deuxième place avec Antonio Foco à 22 secondes derrière la n°5.
00:49:30 - Le moteur du premier secteur, on l'a ici.
00:49:32 Il faudrait qu'il nous mette un full course yellow.
00:49:34 Et là, la 50, elle...
00:49:36 - Elle pourrait faire un petit jackpot.
00:49:37 - Oui, oui, vraiment.
00:49:38 - Mais elle est toujours équipée de pneus pluie.
00:49:40 Donc oui, il faudrait qu'elle profite du full course yellow.
00:49:44 - Ouh la 8 !
00:49:46 - Oui, oui, Brandon Hartley là.
00:49:47 - Encore !
00:49:48 - En perdition.
00:49:49 C'est difficile apparemment de faire monter quand même les températures sur ces gommes slick.
00:49:53 Même si on le voit, la piste semble être sèche.
00:49:56 - Oh, c'est une raclette à l'entrée là.
00:49:58 - Tempée piste de 14,6 sur ce tracé, sur ce circuit.
00:50:04 La 99, la Proton, pour le moment toujours immobilisée sur notre mapping.
00:50:08 - Ça ne fait que de chuter la température.
00:50:11 Ah, là c'est mort.
00:50:12 - Ça fume derrière, vous le voyez.
00:50:14 - Ça bougera pas, on a la 50 au fond.
00:50:16 - Là, ça sera...
00:50:18 Pourtant, j'ai l'impression que l'échappatoire n'est pas très très loin
00:50:20 pour justement essayer de dégager cette voiture.
00:50:23 Quoi qu'il arrive, je ne sais pas comment on pourrait éviter le full course yellow.
00:50:27 Il a mis les drapeaux bleus dans la pitlane.
00:50:31 On le voit là dans la BMW numéro 20, peut-être à la sortie de la pitlane.
00:50:36 Avec...
00:50:38 - A 50, il ne faut pas 40 maintenant.
00:50:40 - Non, non, non, il faut qu'elle attende.
00:50:43 Il faut qu'Antonio Fuoco, qui a été, vient-votre temps l'a dire,
00:50:46 en qualification en hyperpole, soit patient.
00:50:49 - C'est bon, il est encore en piste.
00:50:51 Regardez la 83, regardez l'écart.
00:50:53 - Impressionnant, impressionnant.
00:50:56 Alors, le gap, 23 secondes, vous l'avez vu entre Matt Campbell et Fuoco.
00:51:04 - Ah oui, Kobayashi qui roule en 1.45 pour l'instant.
00:51:07 - C'est vrai.
00:51:08 - Sur son...
00:51:09 - Ce n'est pas fameux.
00:51:10 - Deuxième tour.
00:51:11 - Oui, oui, complètement, ce n'est pas fameux.
00:51:13 Alors, est-ce qu'il est...
00:51:14 - Hartley en 42.
00:51:15 Ça commence à matcher gentiment.
00:51:17 Ah, full course yellow.
00:51:19 - Allez, full course yellow dans moins de 10 secondes.
00:51:22 Alors, Kamui Kobayashi, ce qui peut expliquer aussi également ça,
00:51:24 c'est qu'il était pris dans le précédent tour dans un gros paquet de retardataires.
00:51:29 Là, il a retrouvé un peu de piste libre,
00:51:32 mais il va falloir qu'il ralentisse.
00:51:34 - Et là, ce n'est pas bon.
00:51:36 - Et oui, parce qu'on reperd la température de pneus.
00:51:39 Avantage du coup à ceux qui sont en pneus pluies.
00:51:41 - Moi, je vous dis très, très, très bonne stratégie de...
00:51:44 Enfin, stratégie un peu de la chance aussi,
00:51:46 mais la 50 qui peut vraiment tirer son épingle du jeu,
00:51:49 parce que là, il va sortir des stands, il va avoir gagné...
00:51:53 Ouh là, ça a bloqué.
00:51:54 - Ça a bloqué à l'avant droit.
00:51:55 Oh, sur les deux pneus avant.
00:51:56 - Pas qu'à l'avant droit.
00:51:57 - Oui, oui, complètement.
00:51:58 - Et puis même l'arrière, non ?
00:52:00 - Joli pirouette, on va voir, mais je crois qu'à...
00:52:02 - Oui, à mon avis, si.
00:52:04 - Le joli plat sur les pneus.
00:52:06 - C'était la selle de tête ou...
00:52:09 - La 20... Oui, tout à fait, parce que là...
00:52:11 Non, attendez.
00:52:12 - C'est Van der Linde.
00:52:13 - Oui, c'est ça, c'est Van der Linde, tout à fait.
00:52:15 - Nous en y étons.
00:52:17 - Oui, vous parliez d'Antonio Foucault et la 50, tout à fait.
00:52:21 - Et du coup, il va ressortir avec les pneus tout froid,
00:52:25 mais les autres, qui les chauffent depuis 3, 4 tours,
00:52:28 ils auront descendu en température,
00:52:31 donc plus ou moins à condition équivalente.
00:52:35 - Ah oui, et oui, ça, ça sera intéressant de voir.
00:52:39 Vous retrouvez les plus belles images de cette course.
00:52:44 Pour le moment, on en est à 5 heures de course,
00:52:46 un petit peu plus même, moins d'une heure de l'arrivée,
00:52:48 52 minutes, très précisément, 5h07 et 30 secondes à l'instant
00:52:52 de déplacement et de spectacle.
00:52:56 - Matt Campbell qui n'est même pas rentré au stand.
00:52:59 - Non, il n'est pas rentré au stand, Matt Campbell, oui, tout à fait.
00:53:02 Là, ce qui est génial, c'est qu'on va avoir des stratégies
00:53:04 complètement opposées, certains qui sont en slick,
00:53:08 sur une piste, on l'a dit, séchante, mais toujours un peu détrempée,
00:53:12 d'autres qui sont en pneus pluie, qui ont fait ce choix,
00:53:15 le choix aussi de la track position, enfin la position en piste, pardon.
00:53:19 Alors on revoit le grabuge, si vous n'étiez pas avec nous
00:53:22 en début de course, le grabuge au premier virage,
00:53:24 notamment sur les équipes de fond de peloton,
00:53:27 en hypercar, des premiers virages, la piste qui s'est resserrée.
00:53:32 - F.Corset, Ferrari, qui ne s'est pas arrêté non plus.
00:53:39 - Non, ils ne sont pas arrêtés non plus, on le voit très clairement,
00:53:44 regardez par rapport à Kobayashi, on a un arrêt en moins
00:53:46 de Matt Campbell et d'Alessandro Fioco.
00:53:51 Alors soit ils ont des informations qu'on n'a pas,
00:53:54 soit ils ont des informations qu'on n'a pas concernant la météo.
00:53:58 C'est assez étonnant, mais là c'est...
00:54:01 Sans commentaire.
00:54:06 Et là, l'excellent coup, c'était Nick Debris au restart.
00:54:12 - Ah oui, 30 secondes pour... - 30 secondes.
00:54:16 - Alors là, je ne comprends pas, aussi bien sur la Porsche
00:54:19 que sur la Ferrari F.Corset, les deux pilotes de tête.
00:54:23 - On n'est pas d'accord sur la vision de course,
00:54:26 en tout cas chez Porsche et Ferrari, comparé à ce qu'a proposé Toyota.
00:54:30 Le full course yellow qui va se terminer.
00:54:35 - Quelle erreur ! - 7 secondes.
00:54:37 - Écoutez, c'est une folie, on va maintenant regarder les temps autour.
00:54:42 Le prochain sera assez intéressant, parce que, peut-être à l'avantage,
00:54:46 sur le premier, en tout cas de Porsche et Ferrari,
00:54:49 qui vont sans doute aller chercher un peu plus de température dans leur gomme,
00:54:53 comparé au slick, et quoi que, on va attendre de voir.
00:54:56 - On est retourné sur une piste green, verte.
00:55:00 Mais malheureusement, c'est toujours les headlights.
00:55:03 Ce serait bien qu'on se dépêche un petit peu.
00:55:05 - On aimerait bien voir autre chose que ce qu'on a déjà vu depuis maintenant,
00:55:08 5 heures et 9 secondes.
00:55:10 Les batailles entre les deux BMW en tête, bien sûr, dans le classement GT.
00:55:14 Mais attention, parce qu'avec ce full course yellow, mine de rien,
00:55:18 je regardais où est-ce qu'il était Bachelor sur la numéro 92,
00:55:22 la Porsche à la troisième position, qui départait depuis la pôle.
00:55:26 - On ne va pas bouger. - Il me semble qu'il y a un tour d'écart.
00:55:31 Elles ne sont pas dans le même tour, la BMW 46 de Martin.
00:55:35 Ah, ça y est, oui, il doit y avoir juste un petit décalage.
00:55:38 20 secondes d'écart entre Martin et Farfus.
00:55:41 - Aïe, aïe, aïe, la 5 qui rentre maintenant.
00:55:44 La mauvaise opération. - C'est une catastrophe.
00:55:46 C'est une catastrophe.
00:55:49 - La 50 qui va faire de même.
00:55:52 Là, franchement... - Je ne sais pas ce que c'est.
00:55:55 C'est une disaster class en termes de stratégie.
00:55:58 - Les pneus sont bien mangés. - Oui, on voit bien les ventrées.
00:56:03 Et la 50 qui reprend la tête.
00:56:06 - Elle continue. - D'accord, peut-être.
00:56:09 - Et pour combien de temps ? On va regarder les temps de passage.
00:56:11 Ça va être intéressant, notamment sur cette 174e boucle.
00:56:15 Et Matt Campbell qui va repartir en bas-chaussée des pneus médium.
00:56:22 Vous les voyez, les pneus Leak qui vont être embarqués sur sa voiture.
00:56:28 - Manuel Julgounon est dans la voiture, enfin.
00:56:32 - Ah, excellente nouvelle. C'est ce qu'on attendait.
00:56:35 Alors là, ça ne va pas être facile pour Julgounon qui, on l'a dit,
00:56:37 avait roulé avant ce week-end.
00:56:39 Il avait fait, je crois, je vais vous le dire,
00:56:42 mais il avait fait, je crois, trois petits tours dans cette 9x8.
00:56:46 Julgounon qui disait justement, cette transition entre...
00:56:51 Oh, la BM en perdition. Mais c'est laquelle ?
00:56:53 - C'est la 15 ou la 20 ? - C'est la 15 ou la 20 ?
00:56:56 Eh bien, c'est la 20, la actuellement 7e et qui était justement en lutte
00:57:00 pour le podium, encore du temps de perdu.
00:57:03 Julgounon qui nous a dit la transition GT hypercar.
00:57:06 Il disait, c'est comme si on passait du VTT au vélo de course.
00:57:09 Il dit, tout le monde se plaint du poids des hypercars par rapport à l'MP1,
00:57:12 mais pour moi, c'est 300 kg de moins.
00:57:15 Et puis surtout, le plus important, c'est adapter la technique de freinage.
00:57:18 Ça, c'est quelque chose que j'ai appris justement à travers l'interview de Julgounon.
00:57:21 Il disait que lorsqu'on met 140 bar, qu'on tape dans les freins en GT,
00:57:25 il dit, sur les hypercars, il faut être beaucoup plus délicat.
00:57:28 Ça va être 60 à 70 bar de pression, donc deux fois moins
00:57:32 pour ne pas partir à la faute, ne pas engendrer surtout de blocage de roue.
00:57:35 - Ah là là, 50 qui rentre maintenant.
00:57:39 Là, c'est vraiment à rien y comprendre.
00:57:42 - Il ne faudra pas chier la Gazeta d'Elo Sport demain matin pour lire la note
00:57:45 qui sera donnée aux ingénieurs et aux stratégistes du côté de la Scuderia Ferrari
00:57:50 qui vont se faire taper sur les doigts.
00:57:53 - Après, attention, la Toyota Kobayashi est à...
00:57:57 - Elle est loin. - Une minute.
00:57:59 - Oui, tout à fait. - Mais non.
00:58:01 - Normalement... - Ça joue au stand, c'est plus d'une minute quand même.
00:58:03 - Il y aura pas de changement de pneus en plus.
00:58:05 - Il n'y aura pas de changement de pilote cette fois-ci.
00:58:07 - Non. - Allez, on va la suivre justement dans la double fenêtre.
00:58:09 Là, voilà, la numéro 7 de Kamui Kobayashi à 47 minutes de l'arrivée.
00:58:14 Il est peut-être là, il est peut-être dans le momentum.
00:58:16 - C'est mort. - C'est mort, en effet.
00:58:18 Il est dans le troisième secteur, il va arriver à Rivazza.
00:58:21 Le pilote japonais, on est encore en train de faire le plein sur cette Ferrari numéro 50.
00:58:26 Allez, pas de faute pour Kamui Kobayashi qui va sortir justement du deuxième coach de Rivazza.
00:58:31 La remontée est désormais vers la ligne droite et là, il n'y a plus de suspense.
00:58:35 Kamui Kobayashi va reprendre la tête de la course au moment où on change les pneus.
00:58:40 Passage au médium et au gomme slick sur cette Ferrari numéro 50.
00:58:45 On aura vraiment dans l'exécution, vraiment, vraiment, vraiment fait des erreurs aujourd'hui au sein de la Scuderia.
00:58:53 - Je ne suis même pas sûr qu'il ressorte troisième.
00:58:55 - Ah, c'est même pas sûr en effet parce qu'il y a la numéro 5.
00:58:57 - Kevin, il a assez bien passé. - La numéro 5 de Campbell.
00:59:00 - Ah, on va voir ça. On aimerait bien voir une petite image là justement sur la sortie de Antonio Fuoco.
00:59:05 Et ça y est, Campbell est passé. La sortie d'Antonio Fuoco de cette pitlane, mais c'est trop tard.
00:59:14 La Ferrari est passée. La numéro 83, mais elle n'était pas dans le même tour.
00:59:20 C'est pour ça qu'il arrive à la 50.
00:59:23 - Attention, là, les pneus, il faut qu'il les mette en température.
00:59:25 - Ah, complètement. Regardez, regardez. Il est encalé à Tamburello.
00:59:29 - Eh oui, il fallait le faire avant. Oh là là, l'erreur.
00:59:32 - Elle est terrible cette situation. La 51 chez Ferrari avec Alessandro Piaguidi qui va remonter sur le podium.
00:59:42 Mais la 50 en perdition.
00:59:45 - Ah, et la 51 qui vient de doubler la 5. - C'est ça, c'est ça, c'est ça.
00:59:51 - Eh oui, la 5 qui ressort avec ses pneus frais, slick, mais froid.
00:59:56 - Exactement. Et Brandon Hartley qui vient de reprendre aussi la 5e place à Antonio Fuoco.
01:00:00 - Regardez, regardez. La différence de vitesse.
01:00:04 - Incroyable. Entre la 38 du Team Jota, pourtant c'est les... Non, c'est pas les mêmes voitures.
01:00:08 Je vous dis des bêtises. C'est une Porsche 963 opposée à l'un des plus vieux concepts, bien sûr, celui de Toyota.
01:00:15 La GR 010.
01:00:21 - Eh bien, Toyota fait parler le métier. Aujourd'hui, la plus ancienne hypercar hybride du plateau qui a dominé le WEC ces dernières années.
01:00:27 - Et il repleut. - Et il repleut. Oh, c'est pas vrai. Oh, c'est pas vrai.
01:00:30 - Si, si, il repleut. - Et c'est peut-être pour ça aussi qu'on a hésité.
01:00:32 - C'est pour ça qu'ils ont poussé. - Tout à fait, oui, oui.
01:00:34 C'est pour ça qu'on a hésité Kevin Estre sur la numéro 6.
01:00:38 Alors là, je pense qu'à 44 minutes de la fin, on va essayer d'étirer au maximum avec les slicks.
01:00:42 - S'il repleut là maintenant et qu'il faut repasser les pluies, là...
01:00:46 - Ça rabattrait toutes les cartes. Ça rabattrait toutes les cartes.
01:00:50 Allez, petit pointage.
01:00:52 Mui Kobayashi et sa Toyota en tête avec 7 secondes d'avance sur la Porsche numéro 6 avec notre Français Kevin Estre.
01:00:59 Là, on a la 5 un peu en difficulté.
01:01:02 Celle de Matt Campbell. La 6 justement qui vient lui prendre un tour.
01:01:07 Non, absolument pas. C'était le move de tout à l'heure.
01:01:10 Alessandro Pierguidi avec la Ferrari à la 3e position.
01:01:13 - La 483 qui part à la faute. - C'est une course très compliquée.
01:01:18 - C'est très, très, très, très compliqué pour le pilote chinois.
01:01:21 Griezmann, Griezmann dans le bord de Ferrari.
01:01:27 20 secondes d'écart pour cette numéro 51 derrière Kevin Estre, notre Français, sur la numéro 6.
01:01:36 On rappelle que la numéro 6 s'est imposée au Qatar.
01:01:40 Là, pour le moment, elle est toujours en balottage favorable pour la win à 6 secondes.
01:01:45 - Elle est 2 secondes plus vite que la Toyota. - Eh oui !
01:01:47 - Et elle est à 7 secondes. - Et elle est à 7 secondes.
01:01:49 Est-ce qu'on va faire la jonction très rapidement du côté de la Porsche ?
01:01:53 On a hâte de voir cette fin de course.
01:01:55 C'est 43 minutes qui lui restent à vivre.
01:01:57 On voit être palpitante et excitante.
01:02:00 Allez, la numéro 32.
01:02:03 C'est toujours Jenson Button qui a son volant.
01:02:06 On voit qu'on est changé de pilote un petit peu plus tôt.
01:02:10 C'est toujours Jenson Button.
01:02:15 Bien présent, Jenson Button, qui disait aussi également du côté de Lozay
01:02:19 que c'est une saison pleine pour lui en WEC, mais qu'il a besoin de rester au plus proche de sa famille.
01:02:25 Et qu'il disait qu'il n'étirerait pas les saisons pleines de WEC,
01:02:29 comme peut le faire par exemple un certain Fernando Alonso en Formule 1.
01:02:33 Et Jules Gounon va regarder son rythme.
01:02:36 Ça a du mal à se déclencher pour l'instant.
01:02:39 42,5. Est-ce qu'il n'est pas resté en pneus pluies ?
01:02:43 Ce qu'il faut voir, c'est que pour la préparation,
01:02:46 parce qu'on rappelle que Jules Gounon revient du Nordschleife,
01:02:48 où il pilotait bien sûr sur sa Mercedes AMG.
01:02:52 Il a été appelé au dernier moment pour remplacer Auxferdi en Aspergne.
01:02:59 Et donc il a fait très peu de roulage sur cette voiture.
01:03:03 Et pour maximiser son temps de roulage et son adaptation à cette hypercar,
01:03:07 on l'a fait rouler avec des pneus chauds.
01:03:10 Il a très peu roulé avec des pneus froids.
01:03:13 Et là, c'est quasiment les pires des conditions, c'est-à-dire piste froide, piste humide.
01:03:17 Et on n'a pas le composé de gomme qui a été engagé sur son Alpine.
01:03:21 Mais on est heureux de voir Jules Gounon dans une hypercar.
01:03:27 Le grand Jules Gounon. Parce qu'on rappelle que...
01:03:31 Où je vais y arriver ?
01:03:33 Augsburg. Aspergne.
01:03:36 Merci beaucoup Thomas de venir m'épauler.
01:03:38 On rappelle qu'il est très très grand.
01:03:40 Et il y a d'ailleurs un problème sur l'équipage de cette numéro 35,
01:03:43 parce qu'à l'inverse, notre ami Charles Mileysi est tout petit.
01:03:48 C'est vrai.
01:03:49 Et donc pour adapter l'habitacle...
01:03:54 Sean, il a eu un peu de trafic.
01:03:57 Et vous êtes en train de mener à 40 minutes de la fin.
01:04:00 Donc il y a beaucoup de pression aussi de votre équipe.
01:04:02 Oui, on était derrière et maintenant on est devant.
01:04:05 On va voir ce qui va se passer.
01:04:08 On va essayer de rester comme on est.
01:04:10 Pas plus de pluie, pas plus de casinos, pas plus de tout autre.
01:04:13 Pas plus de pluie, pas plus de bazar a-t-il dit en italien.
01:04:16 On va essayer de la ramener à la maison comme ça.
01:04:19 On va essayer de la ramener à la maison comme ça.
01:04:21 Il est incroyable.
01:04:22 Tous les trois, donc j'espère qu'on va pouvoir le terminer à la maison.
01:04:25 Merci beaucoup.
01:04:28 Sean Gennahel qui rend hommage à son coéquipier actuellement en tête,
01:04:34 Antonio Farfus, qui fait un super boulot a-t-il dit.
01:04:38 Maintenant, ne pas parler trop vite, il faut absolument qu'il la ramène à la maison.
01:04:42 Il y a eu un petit pic.
01:04:43 Le présentateur qui a dit "ouais, Farfus, il fait vraiment un très bon boulot".
01:04:46 Il l'a pris, il fait "ouais, nous trois on fait un très bon boulot".
01:04:48 Oui, c'est ça.
01:04:50 Il n'est pas le seul à rouler.
01:04:53 Fabien Brousse dans les pits.
01:04:56 La petite trajectoire.
01:04:59 Kevin Estre, la partie à la faute encore à Rivazza.
01:05:02 Passage à Rivazza.
01:05:03 C'est dommage.
01:05:04 Oui, parce qu'il avait un sacré rythme, on le disait tout à l'heure.
01:05:07 Même si là, c'est du temps perdu.
01:05:10 C'est trois secondes perdues pour Kevin Estre.
01:05:13 Ça y est, Kamuto Bayashi, il a mis...
01:05:16 Il a mis les bouchées doubles.
01:05:17 Une 35.3.
01:05:18 Oui, ça commence à bien rouler.
01:05:20 Et les temps qui commencent à bien tomber.
01:05:23 Donnard-Lay aussi, une 35.3 sur la Toyota numéro 8 à la cinquième position.
01:05:28 Même si maintenant, il va revenir dans les roues arrières d'Alessandro Pierguidi.
01:05:36 On est avec Alessandro Pierguidi, justement, à cette quatrième position,
01:05:39 qui va rentrer, qui va piter.
01:05:41 La Ferrari est complètement à l'envers, vraiment.
01:05:44 Il était toujours en pneus plus, ça veut dire Alessandro Pierguidi.
01:05:49 À 39 minutes de l'arrivée.
01:05:51 Allez, on va regarder.
01:05:52 Mais le composé de gomme, il ne peut être que slick pour cette fin de course.
01:05:55 18h21 à Imola.
01:05:57 Alors, c'était bien des pneus plus encore qu'il avait.
01:06:03 Non, non, non, on avait passé les slicks avant.
01:06:06 Excusez-moi, c'est moi qui ai fait une bêtise.
01:06:07 - C'est sûr ? - Et donc...
01:06:08 J'ai un doute.
01:06:09 Ah oui, oui, moi aussi.
01:06:12 Bon, écoutez, c'est dommage qu'on n'ait pas ce petit graphique pour savoir.
01:06:15 Ah, là, on va savoir.
01:06:16 Et cet airé de pluie, qui était complètement lisse.
01:06:18 On l'a vu sur la partie supérieure, celle qui est bien sûr en contact avec la piste.
01:06:21 Et là, on passe les slicks.
01:06:23 Chez Ferrari, il n'y a pas grand-chose qui va en fin de course.
01:06:27 Là, c'est très, très, très compliqué.
01:06:29 Ah oui, oui, non, là, il va y avoir une énorme déception.
01:06:32 On écoute Kamui Kobayashi.
01:06:46 Elle s'est un peu étouffée, la voix de Kamui Kobayashi.
01:06:48 On lui demande de faire du lift on coast,
01:06:50 de garder, d'économiser très largement, on va dire, son essence.
01:06:55 En tout cas, on a dépassé largement le seuil auquel la Toyota devait être inscrite à 38 minutes de la fin.
01:07:02 Rien n'est terminé.
01:07:03 Est-ce que Kevin Estre peut en profiter, lui qui est à 10 secondes et 2 dixièmes ?
01:07:06 Oui, parce que lui, Kevin Estre, il roule en 35.0.
01:07:09 Oui.
01:07:10 Kamui en 35.2.
01:07:12 Donc, c'est deux dixièmes plus lent que Kevin Estre.
01:07:16 Mais si on lui demande de faire énormément de fuel saving, là, ça peut jouer dans la balance.
01:07:21 Exactement.
01:07:22 Comment il va opérer, justement, pour faire cette réduction de l'économie dans sa consommation d'essence ?
01:07:30 Ça va être ce qu'on appelle communément du lift on coast,
01:07:33 c'est-à-dire qu'on va lâcher l'accélérateur un petit peu plus tôt et freiner un petit peu plus tard ?
01:07:36 C'est ça, exactement.
01:07:40 Après, sur la Toyota, de ce que j'ai comme expérience, tout est fait électroniquement.
01:07:47 C'est-à-dire que j'aimerais bien avoir une caméra embarquée pour vous montrer,
01:07:50 mais au niveau du tableau de bord, tout au fond à gauche,
01:07:54 on a une petite bande de LED qui va venir s'allumer de la droite vers la gauche.
01:07:58 Et en fait, ça vous indique quand est-ce que la coupure hybride va venir faire effet pour recharger les batteries.
01:08:05 Donc, en fait, avant de freiner, on le voit ici.
01:08:08 En fait, ça fait le traction control, donc en vert, c'est le traction control.
01:08:12 Et j'espère qu'on va rester en caméra embarquée.
01:08:14 Ah, voilà, là, on va le voir.
01:08:19 À partir du moment où ça commence, ce sera possible.
01:08:22 C'est tellement plus intéressant de montrer la tête de Camus qu'au voyage, il est concentré.
01:08:28 Mais en effet, le petit boîtier qui est situé sur le tableau de bord au-dessus du volant,
01:08:34 un petit peu avancé.
01:08:35 En fait, dès que toutes les LED vont être allumées, c'est vraiment le moteur qui va se couper pour emmagasiner de l'énergie.
01:08:40 Et ensuite, il va y avoir le freinage appliqué par le pilote.
01:08:44 Ah, c'est intéressant. Merci beaucoup pour ce tip, Thomas.
01:08:48 C'est pour ça que vous êtes avec nous et c'est pour ça que vos commentaires sont si intéressants
01:08:52 parce qu'on en apprend plus aussi sur le fonctionnement de ces voitures et sur les différences.
01:08:55 On le voit, la petite jeune lumineuse en haut à gauche de votre écran,
01:08:58 un petit peu avancée par rapport au volant, si je ne dis pas de bêtises, Thomas.
01:09:01 Oui, tout à fait. Elle est à la limite du...
01:09:05 Oui, de... Oh, attention à l'Alpine !
01:09:09 Est-ce que ce ne serait pas Julgounon, justement, sur la 36 ? Non, tout à fait, c'est Nicolas Lapierre.
01:09:13 Sur la 36, c'est Nicolas Lapierre.
01:09:16 Tout à fait, l'expérimenté, on peut le dire, le sparring partner.
01:09:21 C'est un peu plus que ça quand même, mais c'est le formateur de Mick Schumacher.
01:09:24 C'est ce que Mick Schumacher a dit à l'Osaï.
01:09:26 Aïe, il s'est fait surprendre dans le secteur 3.
01:09:29 Ouh là, il avait emmené beaucoup de vitesse.
01:09:31 Ça sort fort, hein ?
01:09:32 Il avait emmené beaucoup de vitesse, mais c'est là où on voit l'expérience du pilote.
01:09:36 Heureusement, oui. Au final, heureusement.
01:09:38 Attention, la bataille entre les deux BM.
01:09:42 Là, encore une fois, c'est la lutte pour la wind qui est en train de se dessiner,
01:09:46 avec la 46 qui met l'impression sur la 31.
01:09:49 Alors qu'il y aura un drive-through pour l'Aston Martin à la 777 du Team D-Station.
01:09:55 C'est toujours Farfus et Martin, ils se connaissent très bien ces deux-là.
01:09:59 Pas d'information.
01:10:02 Ça va être très intéressant. J'aimerais bien voir l'état des pneus de ces deux voitures.
01:10:07 Et puis le type de composé. Je pense que Martin, ils sont tous les deux en slick, vraisemblablement.
01:10:11 Ça paraît évident désormais. On sait que les GT ont passé des slicks un peu plus tôt.
01:10:16 Sur le dernier tour, Martin, c'est...
01:10:19 Ah oui, c'est monstrueux.
01:10:20 C'est plus de 2 secondes.
01:10:22 2 secondes 4, 2 secondes 3, pardon, un peu plus.
01:10:25 Oh, intéressant.
01:10:30 Alors si vous pouvez nous dire Thomas, l'information qui vient d'être donnée...
01:10:34 C'est Antonio Fioco.
01:10:35 L'ingénieur d'Antonio Fioco vient de lui dire qu'il y a potentiellement un splash,
01:10:40 donc un refueling à faire sur les deux Toyota.
01:10:43 D'accord. Et donc, ça, c'est sans doute l'information qu'on donnait tout à l'heure à Kamui Kobayashi
01:10:49 sur le fait notamment d'économiser son essence.
01:10:52 On va regarder le rythme de Kamui Kobayashi.
01:10:54 Il a bien baissé, 1'36.2 au dernier passage, 1'34.2 pour Kevin Estre qui roule 2 secondes plus rapide que la Toyota.
01:11:02 Rien n'est terminé.
01:11:03 Oh là là.
01:11:05 Et si Porsche venait créer la surprise ?
01:11:07 On avait répété ce que disaient les pilotes et notamment Norman Natto,
01:11:12 qu'on avait réussi à joindre avant le début de ce week-end.
01:11:15 Norman Natto nous disait "Mais non, ce tracé n'est pas pour Porsche.
01:11:18 Ce tracé est complètement à l'opposé de ce qu'on a connu au Qatar,
01:11:21 où justement la 963 était bien trop à l'aise,
01:11:25 qui normalement devait être en difficulté, notamment sur les bosses.
01:11:28 Oh, et BMW qui s'arrête maintenant.
01:11:30 Exactement. Alors qu'est-ce qu'on va faire ?
01:11:31 Est-ce qu'on va changer les gommes ?
01:11:32 Est-ce qu'on va faire du refueling ?
01:11:33 Est-ce qu'on va changer de pilote ?
01:11:36 C'est intéressante cette séquence.
01:11:38 Ah, ben c'est…
01:11:39 C'est peut-être un…
01:11:40 Ça serait un drive-thru ?
01:11:41 Un drive-thru, oui, exactement, qu'on n'aurait peut-être pas vu.
01:11:43 Attention, la 83 qui attaque !
01:11:44 La 81, elles vont se toucher à Rivazza !
01:11:47 Au premier gauche,
01:11:49 les cendres au Pierre Guidi.
01:11:51 C'est Yé, Yé Feyer, il s'est réveillé.
01:11:53 Ça y est, oui, oui, c'est…
01:11:55 Il fallait.
01:11:56 Ah, ben ouais, il améliore le secteur 1,
01:11:58 ça roule en 35.0, ouais, c'est…
01:12:00 Ah, il a trouvé du grip.
01:12:02 Il a trouvé quelque chose, en tout cas dans ce nouveau relais.
01:12:05 Yé Feyer.
01:12:06 Ok. Jules Gounod aussi qui reprend des couleurs.
01:12:10 Ça y est, il roule plus ou moins dans les chronos de la tête,
01:12:13 en 36.2.
01:12:14 Quant à Nicolas Lapierre, sur la voiture sur le sol,
01:12:16 il roule en 38.6, donc c'est plutôt pas mal pour Jules.
01:12:19 Ouais, c'est plutôt intéressant.
01:12:20 Justement, il a rendu hommage…
01:12:22 Jules Gounod, au revoir.
01:12:23 Oh, il est touché, quand même !
01:12:24 Oui, oui, c'est…
01:12:25 T'as pas peur, hein ?
01:12:26 Parce que là, si les deux voitures partent au taquet…
01:12:27 Ah oui, ah oui, ah oui, la colère du board !
01:12:29 Jean Coney 1 qui va se faire tirer des oreilles.
01:12:31 Ouais, c'est une certitude !
01:12:32 C'est une certitude !
01:12:33 Juste "push me out", c'est tout ce que j'ai compris.
01:12:41 Ouais, c'est tout ce que j'ai compris aussi,
01:12:43 mais on a compris qu'Alessandro Pierguidi était vraiment pas content
01:12:46 et qu'il avait été justement poussé dehors par Jefe.
01:12:50 Voilà, Alessandro Pierguidi, quarantenaire depuis cette année.
01:12:55 Surtout dans le secteur 3, hein.
01:12:58 Ah, c'est le plus risqué, le plus humide.
01:13:00 Et là où on a vu les voitures les plus en difficulté, ouais.
01:13:02 C'était un coup à tanquer les deux voitures, ça, hein.
01:13:04 Clairement.
01:13:05 Allez, on approche de la demi-heure,
01:13:07 de la dernière demi-heure dans le cadre de ces 6 heures
01:13:10 de Imola, Kamui Kobayashi en tête
01:13:12 avec un peu moins de 7 secondes désormais d'avance sur la numéro 6,
01:13:15 la Porsche de Kevin Estre,
01:13:17 qui pour le moment, eh bien, lui reprend,
01:13:19 encore une fois, une seconde sur le dernier tour,
01:13:22 parce que Kamui Kobayashi, il est obligé,
01:13:24 eh bien, de préserver un petit peu son essence,
01:13:27 de faire, eh bien, de la préservation
01:13:30 du "lift and cause", comme on disait tout à l'heure.
01:13:32 Et on parlait même d'un potentiel refueling
01:13:34 dans la radio tout à l'heure de Chef Ferrari.
01:13:37 Je sais pas si vous avez vu, hein,
01:13:38 mais là, Kamui Kobayashi, il est sorti
01:13:40 tout en glisse du virage numéro 2.
01:13:42 Alors, à mon avis, il est en "lift and cause",
01:13:44 mais par contre, sur les pneus, il doit...
01:13:45 - Il doit taper, ça va. - Il doit être à 200%,
01:13:47 pour compenser.
01:13:49 - On va regarder, hein, ces, eh bien, 3/10,
01:13:53 4/10 même de perdus dans le premier secteur
01:13:55 pour Kamui Kobayashi.
01:13:56 On va voir dans le deuxième, il a roulé en 31.3.
01:14:00 Et regardez, c'est peut-être ces hommes-là,
01:14:03 les hommes de Porsche-Penske,
01:14:04 qui pourraient faire la grande affaire.
01:14:05 C'est 6/10 de récupéré pour Kevin Instre,
01:14:08 désormais dans le secteur 2.
01:14:10 Et la Porsche numéro 5, mine de rien,
01:14:15 de Matt Campbell, accrochée à la troisième place.
01:14:18 Et on va voir le rythme, c'est lui,
01:14:20 le plus rapide en piste sur le dernier tour.
01:14:22 Une 33.9.
01:14:24 Il y a la BMW de Van der Linde aussi
01:14:26 qui a roulé en une 33.8.
01:14:32 Donnartley qui va aller se battre, justement,
01:14:35 même si, allez, 6 secondes d'écart
01:14:38 avec Matt Campbell, la Porsche.
01:14:39 6.7.
01:14:41 Rien n'est terminé, une demi-heure de l'arrivée à Imola.
01:14:45 Dans cette deuxième manche du championnat
01:14:46 WECK Édition 2024,
01:14:48 il y a de la lutte pour la gagne,
01:14:50 il y a de la lutte pour l'accès site au podium,
01:14:51 et il y a même de la lutte, eh bien, pour...
01:14:55 Non, il n'y aura pas forcément de lutte
01:14:57 pour l'entrée dans le top 10,
01:14:58 puisqu'on voit que Jenson Button
01:15:00 et sa Porsche du Team Jota,
01:15:02 ils ne sont pas dans le même tour,
01:15:03 en tout cas, que la Cadillac de Earl Bamber.
01:15:05 Jean-Éric Vernier, pour le moment,
01:15:07 présent à la 9e position,
01:15:08 mais il devrait devoir repasser par les stands,
01:15:11 a priori, vu qu'il compte un arrêt de moins
01:15:14 que la 83 et la 51, les deux Ferrari.
01:15:17 Eh oui, on félicite Antonio Foco.
01:15:28 On félicite Antonio Foco pour son rythme là,
01:15:31 actuellement, en effet, une 33.2.
01:15:33 C'est, eh bien, près d'une seconde plus rapide
01:15:36 que Brandon Hartley, plus d'une seconde.
01:15:38 Non, près d'une seconde, 8/10, très exactement.
01:15:41 C'est deux secondes plus vite que Kobayashi.
01:15:43 Et c'est deux secondes plus vite que Kobayashi,
01:15:45 c'est dire, si cette Toyota, justement, est à l'arrêt.
01:15:48 Allez, là, il a...
01:15:50 Oh, ça va être intéressant, hein.
01:15:52 Là, David Nestre qui revient,
01:15:54 vraiment, il fonce sur Kobayashi.
01:15:57 Il n'est plus qu'à 4 secondes et demie.
01:15:58 On le voit, du côté de chez Toyota, ça commence à s'affoler.
01:16:02 Oui, clairement, Nick De Vries qui a perdu un petit peu le sourire,
01:16:05 est-ce qu'il va se préparer à monter dans la voiture ?
01:16:08 On retire, justement...
01:16:09 J'ai bien l'impression.
01:16:10 Oui, on retire le survêtement, pas le survêtement,
01:16:13 le caoué du côté Nick De Vries
01:16:15 qui a réalisé un relais absolument fantastique.
01:16:17 C'est lui qui a permis, notamment à la Toyota,
01:16:19 de s'installer en tête,
01:16:21 juste avant l'intervention de la Virtual Safety Car.
01:16:24 Alors, c'est très étrange si on fait remonter Nick,
01:16:27 parce que...
01:16:28 Ça veut dire qu'on va refueler ?
01:16:29 Non, même pas.
01:16:30 Si c'est juste un splash and dash,
01:16:31 ça va faire, allez, 10 secondes de fuel
01:16:34 pour faire un changement de pilote en 10 secondes.
01:16:36 Ah oui, on va perdre beaucoup de temps, c'est bizarre.
01:16:38 Ça va être tendu.
01:16:39 C'est peut-être qu'au niveau du driving time,
01:16:40 on n'est pas bon du côté de chez Nick.
01:16:41 C'est possible, c'est possible, vous avez raison.
01:16:43 C'est vrai que ça fait longtemps que Kobayashi est rentré,
01:16:47 mais ce serait une erreur, du coup, dans ces cas-là.
01:16:49 Konway tire la tronche.
01:16:51 Griezmine pour Mike Konway.
01:16:54 Toyota qui était si parfaite dans son exécution
01:16:57 depuis le début de cette course.
01:16:59 Il va peut-être voir la victoire lui échapper.
01:17:02 On va suivre, justement, comment se comporte cette Toyota.
01:17:08 J'aurais bien aimé qu'on reste un peu plus on-board,
01:17:09 et ça m'aurait permis de me taire
01:17:10 pour voir les lift & coast de Kamui Kobayashi.
01:17:13 Il nous manque un petit peu de on-board.
01:17:15 C'est vrai, aujourd'hui...
01:17:16 Foul !
01:17:17 Oh là là, 51 !
01:17:18 Alessandro Piaguzzi.
01:17:20 Ah, il est repassé sur la 4-3 ?
01:17:22 Il est à 83, pardon.
01:17:24 Tout à fait.
01:17:25 Consigne d'équipe ?
01:17:26 Oh, ça je ne sais pas.
01:17:27 Oui, peut-être, peut-être, oui.
01:17:29 C'est possible que les oreilles du Chinois Yefeye
01:17:33 et bien, et un petit peu...
01:17:35 Après, Pierre-Guigui reprend du rythme.
01:17:38 33.8, 34.6 pour Yefeye.
01:17:41 Et regardez, les Ferrari vont mieux, là.
01:17:43 50, Antonio Foco qui vient de taper le record dans le premier secteur.
01:17:47 18.8.
01:17:48 Il le veut, son podium.
01:17:50 Ah oui, il va aller le chercher.
01:17:52 Il le veut, il va très certainement l'avoir.
01:17:54 Il suffit que...
01:17:55 Ça va être chaud pour aller chercher à la régulière,
01:17:59 mais si les deux Toyotas s'arrêtent, c'est bon, c'est fait.
01:18:02 Allez, la Porsche numéro 92 qui repasse par les stands.
01:18:06 Malcomprends-tu ce qu'il se passe ?
01:18:08 J'ai l'impression de la voir tout le temps en stand.
01:18:09 Exactement.
01:18:10 Cette voiture vainqueur à l'Osaïe qui a fait la pole hier
01:18:14 et qui désormais au classement,
01:18:16 prend la troisième position derrière les deux BMW.
01:18:19 Alors ça y est, il est prêt.
01:18:20 Il est prêt, Nick de Vries.
01:18:22 Qu'est-ce qui se passe chez Toyota ?
01:18:25 Allez, on écoute.
01:18:29 Kamui Kobayashi.
01:18:30 Ok, Kamui.
01:18:31 Gap 4.4.
01:18:32 Porsche 6 peut avoir une pénalité,
01:18:35 mais il faut pousser.
01:18:37 Gap 4.4.
01:18:38 Ah, on n'a pas cette info, nous.
01:18:42 Oui, exactement.
01:18:43 C'est l'ingénieur de Kamui Kobayashi qui indique le gap,
01:18:46 donc 4,3 secondes à l'heure actuelle.
01:18:48 Et qui dit que potentiellement Porsche,
01:18:51 donc la numéro 6 avec Kevin Estre,
01:18:53 aurait une pénalité.
01:18:54 D'accord.
01:18:55 Alors ça, on ne l'a pas du tout, nous.
01:18:57 On ne l'a pas vu passer.
01:18:58 On n'a pas eu d'informations de la direction de course.
01:19:01 Regardez ce petit mapping là pour vous donner justement
01:19:04 l'ordre et les temps de passage.
01:19:07 Toyota numéro 7 suivi comme son nom par Kevin Estre
01:19:10 sur la Porsche numéro 6.
01:19:11 Bataille aussi entre la Porsche numéro 5
01:19:13 et la Toyota numéro 8.
01:19:15 C'est un duel Porsche-Toyota.
01:19:18 Foco, il vient d'organiser le meilleur tour en course.
01:19:21 1.32.2.
01:19:22 Il met tout le monde d'accord.
01:19:23 Incroyable.
01:19:24 Et c'est bien la preuve, c'est malheureusement bien la preuve
01:19:26 que Ferrari avait le meilleur rythme sur ce week-end.
01:19:29 Par contre, pour une voiture qui fait du lift and coast,
01:19:32 Kobayashi, c'est pas mal.
01:19:33 3.32.
01:19:34 Est-ce que ce n'était pas plutôt de l'intox ?
01:19:40 C'est possible.
01:19:41 C'est possible, en effet.
01:19:42 Cette radio, tout le monde l'a.
01:19:44 Et Ferrari et Nick De Vries qui se serrent assis.
01:19:47 Bon, bon, bon.
01:19:48 C'est possible que ce soit de l'intox, vous avez raison.
01:19:51 On avait entendu la radio sur la 51.
01:19:54 On disait justement à Alessandro,
01:19:57 bien Pierre-Guidi,
01:19:59 qu'il y avait potentiellement un nouvel arrêt
01:20:01 chez les deux Toyota pour du refueling.
01:20:04 Preuve qu'en effet, si c'est une bouteille jetée à la mer,
01:20:09 elle a trouvé en tout cas un receveur.
01:20:11 Kamui Kobayashi, le pilote de 37 ans, 16 victoires, 43 podiums en WEC.
01:20:16 Rien que ça.
01:20:18 Oui, juste ça.
01:20:19 C'est un tout petit palmarès pour le pilote japonais,
01:20:22 le patron du projet sportif,
01:20:25 aussi également de l'engagement Toyota en WEC.
01:20:28 On détaillait son parcours un petit peu plus tôt
01:20:30 qu'il avait été soutenu par Yamaha dans ses très très jeunes années.
01:20:33 Son papa était restaurateur,
01:20:35 il ne voulait pas qu'il fasse de sport automobile.
01:20:37 Mais Yamaha a su convaincre ses parents.
01:20:39 Merci à Yamaha d'avoir trouvé les mots depuis.
01:20:42 Kamui, le refuel est sous contrôle.
01:20:45 Tu fais un bon travail.
01:20:47 Incroyable.
01:20:49 Alors, soit Kamui Kobayashi est un génie,
01:20:51 soit c'était clairement de l'intox du côté de chez Toyota.
01:20:54 Alors, un génie en six tours ?
01:20:56 Oui.
01:20:57 C'est un magicien.
01:20:59 Je veux bien, mais bon.
01:21:01 Sachant qu'il reste encore 24 minutes,
01:21:03 ça me paraît beaucoup, quand même.
01:21:05 Alors, clairement.
01:21:06 Mais Porsche est quand même qu'à 4 secondes.
01:21:08 Il faut faire attention.
01:21:09 Alors, c'est ça.
01:21:10 Ce qui est quand même assez intéressant,
01:21:12 c'est quand même qu'on avait vu que le rythme de Kamui Kobayashi
01:21:14 avait quand même baissé,
01:21:16 comparé au rythme de Kevin Estre.
01:21:18 Là, ça se normalise un petit peu plus.
01:21:20 Cinq dixièmes de récupéré par Kevin Estre, le Français,
01:21:22 qui peut aller viser une deuxième victoire
01:21:25 au bout de la deuxième manche de cette saison 2024.
01:21:27 Ça y est, il le voit.
01:21:29 Il est là dans son champ de mire.
01:21:30 Ça donne toujours du beau moment au cœur.
01:21:32 Ah oui, toujours.
01:21:34 Quand on se voit se rapprocher du concurrent qui est devant,
01:21:37 ça, c'est toujours bon.
01:21:39 Regardez la distance, un peu plus de 200 mètres
01:21:41 entre les deux voitures.
01:21:43 Ils sont rentrés dans le passage.
01:21:48 Sortie de Tosa, rentrée dans Piratella
01:21:51 avant de s'engouffrer dans la Cue Minerali.
01:21:54 Alors, la numéro 31,
01:21:57 la BMW du Team WRT.
01:22:00 Et on va remettre des pneus.
01:22:01 Qui est actuellement en tête, en effet.
01:22:03 C'est intéressant de voir, justement,
01:22:05 quel pneu.
01:22:06 L'arrière gauche, encore.
01:22:07 Alors, la 46, elle va du coup
01:22:10 reprendre la tête, tout à fait, à 23 minutes de l'arrivée.
01:22:13 L'équipage, où on trouve notamment la légende Valentino Rossi
01:22:17 qui peut peut-être s'offrir une victoire à Imola, à domicile.
01:22:22 C'est incroyable.
01:22:23 Du coup, pas de changement de pneu.
01:22:26 Tout à fait, pas de changement de pneu.
01:22:28 La 46 qui a repris la tête.
01:22:29 On va regarder le pointage à la sortie de la 31.
01:22:32 La Porsche 92 qui est désormais lâchée.
01:22:34 On s'achemine à un peu plus de 20 minutes de la fin
01:22:37 vers un doublé des deux BMW en GT.
01:22:40 Et regardez.
01:22:43 Ça descend.
01:22:44 Ça descend en 3,3 secondes.
01:22:46 Incroyable l'effort qu'elle est en train de produire, Kevin Estre.
01:22:50 On le voit, c'est un dixième de repris
01:22:54 et un peu plus sur le premier secteur.
01:22:55 Mais à chaque secteur,
01:22:57 on va voir un petit peu plus
01:23:02 de réaction.
01:23:03 Allez, la BMW numéro 15, elle, par contre,
01:23:06 elle a vécu un enfer.
01:23:07 Il n'y a pas d'autre mot.
01:23:09 Regardez, là, c'est une chance d'essai.
01:23:11 On teste les pièces.
01:23:13 C'est très simple, elle est dernière.
01:23:14 Elle est à la 35e position
01:23:16 et à la 19e, forcément, de sa propre catégorie.
01:23:19 Elle est même derrière la Porsche numéro 91 du team Manti-EMA.
01:23:24 On l'a vu beaucoup à l'arrêt.
01:23:26 On ne l'avait pas signalé, mais Julian Lauer est ressorti.
01:23:29 Il a repris la piste avec sa Proton.
01:23:32 Très étrange, ça, quand même.
01:23:34 Je suis très étonné aussi.
01:23:36 Ah non, rouge, c'est qu'il est abandon sur la piste.
01:23:40 Oui, oui, pardon, vous avez raison.
01:23:42 Le problème, c'est que...
01:23:44 Je ne comprends plus rien au pointage.
01:23:46 Kimar Chelo...
01:23:48 Il n'est pas encore sorti des stands.
01:23:50 Et puis, il n'a fait que 149 tours par rapport à Julian Lauer,
01:23:54 qu'on a fait sur la Porsche.
01:23:55 Oui, c'est ça, exactement.
01:23:56 Il a passé tellement de temps...
01:23:57 Oh, la voiture 20, Drive-Thru.
01:23:59 Ah oui, cette BMW.
01:24:02 C'est BMW.
01:24:03 Aïe, aïe, aïe, c'est peut-être une occasion de gros points pour la BMW,
01:24:07 installée à la sixième place, intercalée entre les Ferrari.
01:24:11 Drive-Thru, elle a un petit peu de gap, quand même, cette voiture.
01:24:16 Je ne sais pas du tout pourquoi, par contre.
01:24:18 La 51, non, complètement, je n'ai pas eu l'information non plus.
01:24:21 Foucault, il enchaîne.
01:24:23 Et attention, il s'envole.
01:24:24 Oui, la numéro 46 qui est au stand du côté de BMW, la leader de sa catégorie.
01:24:29 Est-ce qu'elle va ressortir devant la 31 ? On va voir.
01:24:32 Ce serait rigolo qu'elle ressorte devant la 31.
01:24:35 On pourrait penser à une théorie du complot.
01:24:37 Mais non, ce ne sera pas le cas.
01:24:38 On reprend la piste et le large, surtout du côté de Farfux.
01:24:44 On ne verra pas notre Italien briller sur cette aire.
01:24:47 Non, je me disais, théorie du complot, peut-être un peu tiré par les cheveux,
01:24:51 je me disais que si la 46 ressortait vraiment devant la 31,
01:24:54 j'aurais pensé une petite combine du côté de chez BMW
01:24:57 pour un petit coup marketing sur la plus haute marche du podium tout à l'heure.
01:25:00 Non, pas déjà, quand même.
01:25:02 Non.
01:25:03 Ça serait trop.
01:25:04 Ils n'en ont pas besoin.
01:25:05 Non, ça, c'est sûr.
01:25:06 Allez, 20 minutes, 20 minutes encore à vivre.
01:25:09 Et regardez le trafic dans ce deuxième secteur.
01:25:11 Oh là là.
01:25:12 Avant l'arrivée.
01:25:13 Ah, oui, non, c'est au passage.
01:25:16 Il y a du monde, là.
01:25:17 Oui, il y a du monde, oui, tout à fait.
01:25:18 Dans le deuxième secteur, c'est bien ça, Piratella.
01:25:20 Et désormais, on va rentrer dans la Quimineralli.
01:25:22 Regardez ce double droit.
01:25:23 Et il fait guet, il a les essuie-glaces.
01:25:26 Oui, oui, tout à fait.
01:25:27 Ça veut dire que...
01:25:28 Ça commence à glisser.
01:25:29 Ça recommence à glisser, ça recommence peut-être à pleuvoir aussi.
01:25:32 C'est incroyable, ça.
01:25:34 Il faudrait le voir sur les autres voitures, si c'est également le cas.
01:25:36 Il me semble que c'est le cas aussi sur le numéro 51 qui le précède.
01:25:40 Alors, alors, alors, alors.
01:25:43 Oui, mais je n'ai pas l'impression de voir de la pluie.
01:25:45 Ça se trouve, il a juste oublié.
01:25:46 C'est du marble qui...
01:25:49 Qui a secoué son...
01:25:50 C'est très bizarre.
01:25:51 Étonnant.
01:25:52 Oh, ce n'est pas automatique.
01:25:53 Non, non, non.
01:25:54 Vous m'avez vu venir.
01:25:57 Mais par contre, ça redevient sombre au fond là-bas.
01:26:01 Complètement. On le voit, notamment, regardez sur le passage à la ligne droite,
01:26:04 les nuages qui se font pressant.
01:26:06 Ça viendrait rabattre toutes les cartes.
01:26:08 Ça serait extraordinaire qu'il y a un peu plus d'un quart d'heure de la fin.
01:26:11 Une pénèse là qui est engluée dans le trafic.
01:26:13 Exactement.
01:26:14 On va le voir, le bumper est juste devant les mains, bien derrière.
01:26:17 C'est intelligent ce qu'il a fait.
01:26:18 Regardez, Kamiko Bayashi, il se rapproche, Kevin Estre,
01:26:20 hue sur le tour des 3 dixièmes.
01:26:21 Il est dans le trafic.
01:26:22 Exactement, il était gêné.
01:26:24 Mais là, pareil, il va se faire avoir par le trafic aussi.
01:26:27 Ils étaient dans des temps assez similaires.
01:26:30 1'33.7 sur le dernier tour, 1'33.8 pour Kevin Estre.
01:26:34 C'est même 794 et 800 pour Kevin Estre.
01:26:37 Donc c'est à 6 millième près.
01:26:39 Regardez, vous avez l'habillage justement en bas de votre écran,
01:26:43 le passage à Grissini.
01:26:44 Pas d'erreur pour le Français.
01:26:46 Ce sera un gros coup.
01:26:47 Franchement, ce sera un gros coup que Porsche mettrait quand même au wake
01:26:51 en cas de victoire aujourd'hui.
01:26:52 Ils sont vraiment embêtants à ne pas laisser plus les pieds en bord.
01:26:56 Il y avait énormément d'informations, on voyait super bien.
01:26:58 Regardez, il y a le lap time, le prédicté de lap time.
01:27:02 Il va conséquentiellement faire 1'33.70.
01:27:05 Juste en dessous, c'est le delta par rapport à son meilleur tour.
01:27:09 Donc là, il est à 1 seconde de son meilleur tour.
01:27:11 Ça, c'est super intéressant à voir.
01:27:13 Exactement.
01:27:14 Et ça nous permet justement de voir, sous l'œil de Alexander Wurz,
01:27:17 ça nous permet justement de voir qu'il n'a perdu du temps
01:27:20 derrière les retardataires avec ce delta en effet d'une seconde.
01:27:24 Bien vu, Thomas.
01:27:25 C'est un plaisir de vous aiguiller.
01:27:27 Franchement, j'ai l'impression d'être dans la voiture avec vous.
01:27:30 Sauf que ça va un peu moins vite sur les côtés.
01:27:33 Non, mais les roulettes de notre chaise, elles vont moins vite.
01:27:36 Et je sais que j'imagine que ça vous démange.
01:27:39 Un petit peu, oui.
01:27:40 Voir les copains rouler, c'est...
01:27:43 Mais merci d'être avec nous en tout cas.
01:27:45 J'en souhaite vous recommander le plus vite possible.
01:27:47 Allez, voilà les peut-être deux pédigérants à la victoire.
01:27:51 Si jamais la pluie ne venait pas faire éruption dans cette course.
01:27:55 Cinq dixièmes désormais entre la Toyota numéro 7 et la Porsche numéro 6 de Kevin Estre.
01:28:00 Ça va nous donner 15 minutes de folie là, clairement.
01:28:06 Et puis connaissant les deux là, Kevin Estre et Kamui Kobayashi,
01:28:10 il n'y en a pas un qui va lâcher.
01:28:11 Ça peut nous assurer une très, très belle bataille.
01:28:14 Kevin Estre, notre Français déjà vainqueur du côté du Qatar.
01:28:20 Ça y est, il a vraiment fait la jonction.
01:28:23 Ça grimace !
01:28:25 Il commence à tirer un petit peu.
01:28:26 Ça semble être inéluctable.
01:28:29 193 tours couverts et bientôt 194.
01:28:32 L'entrée dans le troisième secteur.
01:28:34 Arrivaza avec Kevin Estre qui va continuer à mettre la pression sur Kamui Kobayashi.
01:28:39 Regardez les graphiques en dessous.
01:28:40 On voit très bien que le graphique de gauche a beaucoup moins d'énergie.
01:28:43 Oui.
01:28:44 Alors que la Porsche en a beaucoup plus.
01:28:45 Exactement.
01:28:46 Exactement.
01:28:48 Le petit avantage justement pour cette Porsche, monsieur endurance Kevin Estre,
01:28:55 qui a connu sa première victoire en prototype au Qatar,
01:28:58 qui a connu une phase d'adaptation au proto,
01:29:01 après de nombreux sacres en GT.
01:29:02 Lui qui avait gagné le prix Jean Rondeau,
01:29:05 qui récompense le meilleur débutant pour ses débuts aux 24 Heures du Mans 2015.
01:29:10 Je l'ai eu aussi.
01:29:11 Oui, vous l'avez eu.
01:29:12 C'est pour ça que je donnais l'info, ce que je voulais bien sûr le préciser.
01:29:14 C'est la marque des grands, vous savez, le prix Jean Rondeau.
01:29:18 Il a remporté les 24 Heures du Mans dans la catégorie en 2018
01:29:23 et gagnera deux titres de champion du monde GTE 2018 et 2019.
01:29:29 Une belle revanche pour Kevin Estre, un ancien champion de Formule Renault
01:29:32 qui en plus n'avait pas eu l'opportunité de poursuivre en monoplace
01:29:35 et qui était dans la voiture qui a fini aussi P4 à Daytona fin janvier.
01:29:40 Une victoire de Porsche aujourd'hui, je disais,
01:29:42 ça sera un gros coup sur la tête quand même pour les autres constructeurs.
01:29:44 On rappelle que Porsche l'a emporté aux 24 Heures de Daytona,
01:29:47 l'a emporté à l'Osaï au Qatar,
01:29:49 l'emporterait si jamais c'était le cas aujourd'hui à Imola
01:29:54 et surtout l'emporterait sur des typologies de circuit complètement différentes.
01:29:58 Ne nous emballons pas sur Kevin Estre et Kobayashi
01:30:00 parce qu'apparemment Kevin Estre aurait 5 secondes de pénalité
01:30:03 ajoutée à son temps à la fin de la course.
01:30:08 Ça, on ne l'avait pas vu passer parmi les informations de la course.
01:30:14 Est-ce qu'en 15 minutes, s'il arrivait à se défaire de Kamui Kobayashi,
01:30:18 est-ce qu'en 15 minutes, il pourrait justement créer ce gap de 5 secondes ?
01:30:22 Quand on voit les temps autour actuels, ça paraît compliqué.
01:30:25 Ils sont dans des temps quasi identiques, même s'ils étaient pris aussi dans le trafic.
01:30:30 Déjà, il faudrait s'en débarrasser.
01:30:32 Il faut d'abord s'en débarrasser.
01:30:33 Ça, c'est la première mission.
01:30:34 Et vous l'avez dit, avec ces performances assez similaires,
01:30:37 là, ça va être compliqué.
01:30:38 Et puis Kobayashi, il a du métier.
01:30:40 On l'a vu un petit peu plus tôt.
01:30:42 Kevin Estre justement à la sortie de la chicane Villeneuve.
01:30:46 Et ça plonge dans Toza.
01:30:49 Attention à la réaccélération en sortie et justement à cette traction.
01:30:55 Dans le classement LMGT3, toujours les deux BMW en tête,
01:30:59 avec Martin qui pointe à 24 secondes désormais de Farfus.
01:31:04 La situation un petit peu plus claire chez les GT.
01:31:08 Oui, là, le podium s'est très bien dessiné.
01:31:12 Même s'il fallait que la Porsche 92 fasse un arrêt
01:31:17 pour remettre un tout petit peu de temps à la GT.
01:31:19 Ça passerait quand même sur le podium.
01:31:21 Mais ce n'est pas le cas puisqu'on l'a vu s'arrêter il y a beaucoup moins de 45 minutes.
01:31:27 Oui, complètement, c'est ça.
01:31:28 Oui, oui, tout à fait.
01:31:29 Donc là, hormis panne mécanique, erreur de pilote ou quoi que ce soit,
01:31:35 en GT3, c'est quasiment fait.
01:31:37 Et là, l'important, c'est aussi également de gérer le trafic.
01:31:41 On approche des 200 tours, toujours en dessous de la seconde.
01:31:44 Kevin Estre, il est à la sortie de la GT.
01:31:46 On approche des 200 tours, toujours en dessous de la seconde.
01:31:49 Kevin Estre, il est bien d'écart avec Kamui Kobayashi.
01:31:53 Elle est dans l'exécution quand même chez Toyota.
01:31:57 Kamui Kobayashi, Nick De Vries, Mike Conway.
01:32:00 Ça a été quand même très, très, très solide aujourd'hui
01:32:03 en termes de pilotage, en termes de gestion.
01:32:05 Même si on ne sait pas trop sur le relais de Kamui Kobayashi,
01:32:09 si cette histoire de conservation...
01:32:12 Regardez les petites têtes bleues qui s'affichent sur le petit tableau noir.
01:32:16 La stud de Heart of Racing qui...
01:32:19 Tu n'as pas vu qu'il y avait une chicane là.
01:32:21 Et en effet, ces diodes...
01:32:24 Alors celle-ci, c'est les mêmes que vous nous aviez montré, par exemple, sur la Toyota ?
01:32:28 Exactement, c'est la même chose, sauf que ça y est placé à un autre endroit.
01:32:31 Ce sont des leds différentes, mais chaque voiture a la même chose.
01:32:35 Oh, c'est dommage. C'était bien tenté de la part de la Ferrari là.
01:32:38 Ouais.
01:32:40 Un petit peu optimiste, mais ça aurait pu être joli.
01:32:43 Un petit peu optimiste, un petit peu bourrin là.
01:32:45 Vous avez entendu comment il a remis les gaz pour couper droit ?
01:32:48 Habile, habile.
01:32:51 Cette numéro 27 Heart of Racing, où est-ce qu'elle en est d'ailleurs ?
01:32:56 On n'a pas fait de pointage.
01:32:57 C'est Aston Martin qui était très vite, qui faisait partie justement des favoris dans la catégorie GT,
01:33:02 mais qui est désormais très loin.
01:33:03 Elle est à la 9e place de sa catégorie
01:33:05 et elle précède d'autres Aston Martin du team japonais d'East Asian Racing.
01:33:09 Avec son handstand actuellement aux commandes.
01:33:12 Kevin Estre dans Iwaza, le double gauche, toujours aussi impressionnant.
01:33:17 Mais là, elles emmènent un peu plus de grip les voitures.
01:33:19 On le voit encore depuis que la piste a séché.
01:33:21 Ça roule dans des chronos très très correctes.
01:33:23 Clairement, Foco toujours un peu plus rapide que tout le monde.
01:33:29 Oui, tout à fait. C'est lui qui a le meilleur rythme actuellement.
01:33:32 Une 32.8, une 33.2 pour Kobayashi, une 33.1 pour Kevin Estre.
01:33:39 Et là, ils sont même là dans des temps similaires sur le passage.
01:33:45 Une 32.6, une 32.7. Ils se suivent.
01:33:48 Il y a vraiment un gap entre les…
01:33:51 Il y a Toyota, Porsche et Ferrari.
01:33:54 Et après, il y a un gap énorme.
01:33:56 Énormissime, oui.
01:33:57 Vraiment, il y a les Alpines, les Peugeot, elles sont en 35.
01:34:00 Alpine, pareil.
01:34:02 La Risotta, elle est en 39.
01:34:04 Oui, oui.
01:34:06 Ce n'est pas un problème de voiture, paraît-il.
01:34:08 C'est moi qui le dis, je ne sais pas.
01:34:10 Pas que de voiture.
01:34:12 Allez, Kevin Estre.
01:34:17 On le voit avec les diodes lumineuses.
01:34:20 Ça attaque très très fort.
01:34:22 On va écouter à la radio le français.
01:34:24 On a le droit de s'arrêter l'énergie pour 2-3 laps,
01:34:28 d'aller à l'autre côté et de revenir à l'énergie.
01:34:31 Il a 3 tours pour le faire, Kevin Estre.
01:34:34 Il a 3 tours pour le faire.
01:34:35 Lucky est rebasculé une seconde de Kamiko Bayashi.
01:34:39 Et derrière, s'il arrive à passer Kamiko Bayashi dans les 3 tours…
01:34:42 Oh, regardez !
01:34:43 Et oui, le trafic arrive à Tsar.
01:34:45 Ça, c'est très très bien pour lui, là.
01:34:48 Il va pouvoir accélérer très tôt.
01:34:51 Pas de gemme d'énergie.
01:34:54 Il va pouvoir déployer.
01:34:56 Ça traque quand même chez Toyota.
01:34:58 Il va pouvoir déployer.
01:35:02 Il a 3 tours pour le faire.
01:35:03 S'il en a 3 tours et il ne l'a pas fait,
01:35:05 ça commencera à sentir bon pour Kamiko Bayashi.
01:35:08 Et Toyota, il se rapproche, Kevin Estre,
01:35:10 à 10 minutes de l'arrivée de ses 6 heures.
01:35:13 Et Dimola…
01:35:14 Et attention à Nippola Lapierre qui est juste devant.
01:35:19 Les regards sont fixés sur l'écran
01:35:22 et les écrans de contrôle et les datas.
01:35:24 Alexander Wurz, attentif…
01:35:27 Au travail de Kamiko Bayashi qui protège à l'intérieur.
01:35:32 Toujours le trafic à gérer pour le pilote japonais.
01:35:35 Allez, qui va laisser défaire de Nicolas Lapierre, justement.
01:35:38 C'est bien fait, c'est intelligent de la part de Nicolas Lapierre
01:35:41 qui laisse passer dans la montée.
01:35:43 Il va essayer de se rapprocher dans tout le passage.
01:35:47 Piratella à Kuei Minerali.
01:35:49 Planter un frein à Gressini, ça serait vraiment audacieux.
01:35:54 Oui.
01:35:55 Un peu trop même.
01:35:56 Il est proche, vraiment très proche.
01:36:00 Après ce tour, il lui en restera encore 2.
01:36:03 Après, il faudra qu'il fasse de l'économie d'énergie.
01:36:05 Mais il se rapproche, le Français Kevin Estre.
01:36:07 Attention, il y a encore du trafic devant une Peugeot,
01:36:11 si je ne dis pas de bêtises.
01:36:12 Exactement.
01:36:13 Arrivada…
01:36:14 Pas du tout.
01:36:16 C'était une GT.
01:36:17 Oui, vous avez raison.
01:36:18 Oui, bien vu.
01:36:19 Il y avait la McLaren dont on n'a pas parlé d'ailleurs,
01:36:23 ce mariage entre United Autosport et McLaren.
01:36:26 Mariage de…
01:36:27 Et puis là, la Toyota qui va prendre l'aspiration.
01:36:30 On l'oublie un petit peu, mais Antonio Foco sur la Ferrari AF Corset
01:36:36 qui enchaîne les meilleurs tours en course.
01:36:38 Il fait du purple dans tous les secteurs.
01:36:40 Exactement.
01:36:41 1'32"086.
01:36:42 Il ne roule que 2 secondes plus vite que tout le monde.
01:36:45 Voilà, seulement.
01:36:46 Et malheureusement pour lui, il peut peut-être aller chercher Brandon Artey.
01:36:50 7 secondes encore.
01:36:52 Il va être serré à 8 minutes de la fin.
01:36:54 C'est tendu.
01:36:55 Et là, tout le monde retient son souffle dans le box du côté de chez…
01:37:00 Il est sorti, Kevin Estre.
01:37:02 Il en a peut-être fait un petit peu trop, Kevin Estre.
01:37:04 Il a mis le roux dans le bac à gravier.
01:37:06 On ose sourire chez Toyota.
01:37:08 On est aussi attentifs, on a vu Sébastien Bujumi,
01:37:11 parce qu'il y a la numéro 8 qui peut mettre la pression sur la numéro 5,
01:37:14 un peu moins de 6 secondes d'écart.
01:37:16 On va regarder le rythme.
01:37:18 Il n'a pas un rythme supérieur à Artey par rapport à Matt Campbell.
01:37:21 Regardez l'erreur de Kevin Estre qui est parti au large.
01:37:24 Petite, toute petite erreur, mais à ce niveau-là de la course,
01:37:28 ça peut coûter cher.
01:37:29 Après, encore une fois, pour qu'il mette 5 secondes de gap en 8 minutes.
01:37:33 Ça paraît compliqué, là.
01:37:34 Franchement, ça paraît compliqué.
01:37:35 Regardez le soulagement du côté de chez Toyota.
01:37:38 André Lauterreur aussi, qui reste très attentif,
01:37:41 parce qu'il a la possibilité d'aller chercher une deuxième victoire consécutive.
01:37:46 Déjà, une victoire et une seconde place...
01:37:50 Oui, au championnat du monde, ça ferait beaucoup de bien à Porsche.
01:37:53 Très clairement, oui.
01:37:54 Et puis, je vais me répéter, mais c'est ce qu'on a dit tout à l'heure,
01:37:57 les deux typologies de circuit sont tellement différentes
01:37:59 que voir que la Porsche avait du potentiel sur cette piste,
01:38:02 même si on pourra reprocher l'exécution à la Scuderia Ferrari.
01:38:06 Regardez l'énergie. 14% Kobayashi, 18% Kevin Estre.
01:38:12 304 km/h en vitesse de pointe, ce n'est pas énorme par rapport aux vitesses maximum.
01:38:21 C'est vraiment qu'elles sont faites à l'aspiration.
01:38:23 Pour aller chercher 20 km/h de plus...
01:38:26 Oui, c'est costaud.
01:38:27 Et pourtant, il n'était pas loin de la Toyota.
01:38:30 Il s'est raté Kobayashi, là.
01:38:33 Il a parti un petit peu large.
01:38:35 Et est-ce que Kevin Estre, qui s'était montré à l'intérieur,
01:38:38 va se rapprocher à la défense du pilote japonais, à la réaccélération ?
01:38:42 La Toyota qui reprend un petit peu de distance.
01:38:45 C'est son dernier tour de push, là.
01:38:46 Oui.
01:38:47 Elle est magnifique, cette bataille.
01:38:54 Et si vous découvrez le WEC avec nous aujourd'hui, à 6 minutes de l'arrivée,
01:38:58 j'espère qu'on vous a convaincus de rester, parce que regardez,
01:39:01 une course de 6 heures, et à 6 minutes de l'arrivée,
01:39:04 il y a 3 dixièmes entre le leader et son dauphin.
01:39:06 Imaginez ce que ça peut donner sur une course de 24 heures.
01:39:11 Je dis ça, je dis rien.
01:39:13 Il n'y a plus de billets disponibles pour la course de dimanche,
01:39:15 de samedi à dimanche.
01:39:16 C'est dommage.
01:39:17 Au Mans, c'est dommage.
01:39:18 Vous pouvez encore aller voir les essais, me semble-t-il.
01:39:20 Voir ces monstres de bolides.
01:39:22 Allez, Haribata, Kamui Kobayashi, Kevin Estre.
01:39:29 On sourit un petit peu plus chez Toyota.
01:39:31 Oui, peut-être un peu trop.
01:39:32 Ça se rapproche.
01:39:33 J'aimerais bien voir l'officialisation de cette information des 5 secondes.
01:39:39 Je ne l'ai pas vu non plus.
01:39:44 Je ne l'ai pas vu passer.
01:39:45 Apparemment, c'est officiel.
01:39:48 Écoutez, on va faire confiance.
01:39:50 Ça y est, c'est mort.
01:39:52 Oui, c'est fini.
01:39:53 Ça paraît fini en tout cas pour Kevin Estre.
01:39:57 Il relâche un peu plus.
01:39:58 Il a été gêné en plus par la Ford Mustang du Team Proton Competition.
01:40:03 Allez, une seconde.
01:40:09 Vous voyez le gap tout de suite qui se creuse entre les deux voitures.
01:40:15 On va voir.
01:40:18 Ça sera intéressant de voir le temps autour justement sur cette 200e boucle.
01:40:25 En moins de 5 minutes de l'arrivée ici à Imola, une Toyota en tête.
01:40:31 Une Porsche en perdition aussi.
01:40:33 C'est Jenson Button sur la 38.
01:40:36 On voit en bas de la trajectoire dans ce troisième secteur, ça reste quand même encore un peu humide.
01:40:44 Complètement.
01:40:46 Antonio Foco qui s'amuse vraiment bien.
01:40:50 Il enchaîne les 32.
01:40:52 Une 32.086, son meilleur tour et une 32.281 sur la dernière marque.
01:40:59 Il y a 4 secondes de Brendan Hartley qui est devant lui.
01:41:02 4 secondes, 4 minutes, ça me paraît un petit peu compliqué.
01:41:06 Allez, on écoute Matt Campbell, actuellement troisième.
01:41:09 C'est étrange ça.
01:41:19 Est-ce que c'est une manière de motiver Matt Campbell qui est à 24 secondes de la tête de la course ?
01:41:24 On vient de dire à Matt Campbell qu'on imagine que la Toyota en tête de la course pourrait tomber en panne d'énergie avant la ligne d'arrivée.
01:41:34 Une motivation, je ne sais pas, mais plutôt une information parce que là je pense qu'à 25 secondes il ne peut rien faire.
01:41:40 Derrière lui c'est à…
01:41:43 Oui, il y a la Toyota numéro 8 qui est à 6 secondes et 6.3.
01:41:46 Il a repris une seconde, un peu plus d'une seconde sur les dernières boucles.
01:41:49 Meilleur rythme pour la Porsche.
01:41:51 Foco il enchaîne encore.
01:41:53 Ah oui, il allume.
01:41:55 Tous les tours il fait des violets dans les secteurs.
01:41:56 C'est ça.
01:41:57 Oui, mais je pense que le débrief chez Ferrari avec ces temps autour, le débrief chez Ferrari risque d'être un petit peu épicé entre les pilotes et les stratégistes.
01:42:06 On a le droit de se tromper.
01:42:09 Il faillait qu'il reste au contact de Pierre Guizzi.
01:42:11 Oui, tout à fait.
01:42:12 Deux secondes d'écart.
01:42:13 Est-ce qu'il a le droit de le dépasser ? Je ne suis pas sûr de retenter là.
01:42:17 La manœuvre qui va pas arriver.
01:42:19 La manœuvre qui va pas arriver.
01:42:20 La deuxième oreille aussi.
01:42:21 C'est ça.
01:42:22 6%, on indique.
01:42:23 Dans les projections, ce n'est pas un chiffre officiel, on n'a pas un capteur.
01:42:28 Vraiment, une seconde trois entre la Toyota numéro 7 et la Porsche numéro 6.
01:42:34 Et toujours, toujours ce trafic.
01:42:37 On voit la McLaren United Autosport.
01:42:39 Je voulais vous en toucher un très, très court mot et on en parlera dans le reste de la saison.
01:42:43 Parce que l'union entre les deux entités était vraiment attendue.
01:42:46 Elle coulait de source bien sûr, d'un côté Zak Browne, qui est à la fois le directeur général de McLaren et le cofondateur de United Autosport avec Richard Dean.
01:42:55 Et donc le switch qui a été assuré.
01:42:58 McLaren désormais exploité par United.
01:43:01 Chez Toyota, on n'a pas l'air très stressé pour faire un arrêt de fuel.
01:43:08 Je pense que ça va aller au bout à 2 minutes et 11 secondes.
01:43:11 Très bizarre cet appel radio de la part de l'ingénieur de chez Porsche.
01:43:15 On va voir l'attitude de Kamui Kobayashi dans ce qui sera très certainement la dernière boucle.
01:43:25 On est à 1,55 de l'arrivée.
01:43:27 Oui, c'est ça.
01:43:28 Au passage à la ligne, il devrait leur rester logiquement un tour à faire, à moins que...
01:43:34 On va voir.
01:43:36 On les suit. Il est gêné là, Kevin Estre justement dans le trafic.
01:43:40 Aïe, aïe, aïe.
01:43:41 Et oui, on le précise ou pas ?
01:43:44 L'Isotta Raschidi qui joue un bien vilain tour là à Kevin Estre et le gap qui va s'envoler.
01:43:51 C'est beaucoup de temps de perdu là pour Kevin Estre.
01:43:54 C'est énormément de temps de perdu derrière l'autre écurie italienne.
01:44:00 Le voilà Antonio Foco.
01:44:02 Regardez qui est-ce qui est devant.
01:44:04 Bien sûr, la Toyota numéro 8 me semble-t-il.
01:44:07 Dans le dernier tour. Il pourrait le faire dans le dernier tour.
01:44:09 1,4. On va regarder ce qu'il a repris sur le dernier tour déjà.
01:44:12 31,7.
01:44:15 31,7. C'est énorme. C'est énorme.
01:44:17 Il est tout simplement une seconde et demie repris sur le dernier tour.
01:44:23 Regardez, encore un petit peu de trafic. Il vole sur les vibreurs.
01:44:26 Exactement.
01:44:27 Il va essayer de le faire Antonio Foco qui va mettre la pression à Brendan Hartley.
01:44:31 Certes, il n'y a pas de podium à la clé.
01:44:34 Brendan, il va encore avoir du trafic.
01:44:36 Nous n'avons pas de buffer sur l'énergie. Nous n'avons pas de buffer.
01:44:38 Donc, il faut se battre comme ça.
01:44:40 Il n'a pas de marche sur la batterie.
01:44:42 Exactement.
01:44:43 Il doit se battre comme ça.
01:44:44 Ça va être cuit.
01:44:45 Oui, complètement. Il doit économiser son énergie et en même temps essayer de ne pas se faire avoir pour Antonio Foco
01:44:52 qui lui vole carrément sur la piste aujourd'hui.
01:44:55 Ça ne revient pas tant que ça en ligne droite.
01:44:57 On aurait pu penser que ça aurait été un peu plus impressionnant.
01:45:01 1'31.7, 1'32.8 avec le trafic pour Antonio Foco.
01:45:04 C'est bon, c'est fait.
01:45:05 Exactement.
01:45:06 C'est fou.
01:45:07 Il s'est raté.
01:45:08 Brendan Hartley s'est raté à l'entrée de Tamburello.
01:45:11 Et du coup, la Ferrari Nuo 50 va reprendre la quatrième place.
01:45:15 Elle est désormais à 7 secondes et 7 dixièmes de la Porsche à la troisième position.
01:45:19 On va revoir justement Brendan Hartley qui a perdu l'arrière.
01:45:23 Un peu de surpirage.
01:45:25 C'est impressionnant.
01:45:28 Et oui, la frustration.
01:45:31 Mais il n'y avait pas de podium.
01:45:33 Allez chercher pour Toyota sans doute des gros points.
01:45:36 C'est la quatrième place qui vient de leur échapper.
01:45:38 Mais ils vont être désormais concentrés sur cette voiture numéro 7 qui vient d'enquiller.
01:45:42 204 tours, elle est dans la dernière boucle.
01:45:45 Il ne peut rien lui arriver.
01:45:47 Deux secondes et un dixième d'avance.
01:45:49 Un petit peu de trafic justement dans ce troisième secteur.
01:45:52 Et elle va aller l'emporter. La victoire de la Toyota.
01:45:55 Et Kamui Kobayashi qui remporte cette édition.
01:46:00 Le retour du WEC à Imola.
01:46:02 Les 6 heures d'Imola qui reviennent dans le chef du club Toyota.
01:46:06 Nick De Vries pour avoir le sourire.
01:46:08 Il a été étincelant sur son relais et a largement participé à cette victoire.
01:46:13 Et en effet, la pénalité de 5 secondes qui a été appliquée à la Porsche numéro 6 de Kevin Estre.
01:46:19 Qui échoue du coup à 7 secondes.
01:46:22 Mais va prendre la voiture qu'il avait emportée du côté du Qatar.
01:46:25 Et bien il y a maintenant un mois, va prendre la deuxième place.
01:46:28 Et de très gros points au classement des constructeurs et des pilotes.
01:46:31 Une deuxième Porsche vient prendre la troisième place.
01:46:35 C'est la numéro 5.
01:46:37 Avec Matt Campbell qui était à son volant.
01:46:43 Une Toyota qui s'impose.
01:46:46 Deux Porsches qui complètent le podium.
01:46:48 Et la 4ème place on l'écoute.
01:46:50 Kamui Kobayashi.
01:46:52 Il est félicité.
01:46:59 Peu de diffusion dans la voix de Kamui Kobayashi.
01:47:03 Mais on est sans doute rassuré du côté de Toyota qui n'avait pas été épargné par la BOP.
01:47:08 Du côté du Qatar la victoire aussi.
01:47:10 Et le doublé pour BMW dans la catégorie GT3.
01:47:15 Avec la numéro 31.
01:47:18 Et l'excellent travail de Antonio Farfus.
01:47:21 Le Brésilien qui aura achevé ce dernier relais.
01:47:24 La Team WRT qui fait un sacré coup.
01:47:27 Puisqu'elle place ces deux BMW aux deux premières places.
01:47:31 Et il va y avoir sans doute l'émotion pour Sean G. Lyon.
01:47:36 Je vais y arriver.
01:47:38 Pas facile aussi pour nous en fin de course.
01:47:43 Et puis la deuxième place qui va être fêtée comme il se doit.
01:47:46 A Imola en Italie.
01:47:48 Avec la numéro 46.
01:47:50 Pilotée par un certain Valentino Rossi qui va aller prendre la deuxième place.
01:47:54 Valentino Rossi qui va monter sur le podium chez lui.
01:47:57 Et on va attendre l'arrivée.
01:47:59 Là voilà c'est la numéro 31.
01:48:02 Et la 46 on va la deviner un petit peu plus tard.
01:48:05 Sans doute applaudie justement par ces petits bonhommes en jaune.
01:48:09 Les fans de Valentino Rossi.
01:48:12 Il est on a dit à moins d'une heure de sa ville d'origine.
01:48:16 Valentino Rossi en Émilie-Romagne.
01:48:19 Et ils peuvent se prendre dans les bras en la Team WRT.
01:48:23 Et chez BMW on peut être rassuré aussi chez Toyota.
01:48:27 C'est que Sébastien Pumil avait dit avant l'arrivée à Imola.
01:48:31 Ils ont passé beaucoup de temps notamment du côté de l'usine.
01:48:35 Pour essayer de comprendre ce qui n'avait pas marché au Qatar.
01:48:40 On voit les pilotes aller chercher justement un petit peu de marbles dans les trajectoires extérieures.
01:48:44 Oui ça rajoute du poids sur la voiture pour être vraiment sûr d'être conforme à 100%.
01:48:50 Et puis ça rehausse un tout petit peu la hauteur de caisse.
01:48:53 Encore une fois, histoire d'être conforme sur la pesée et la vérification de hauteur de caisse.
01:49:00 Et regardez, Ligue de Vrilles il peut avoir le sourire.
01:49:02 Retour gagnant en endurance.
01:49:05 Ce qui est un petit peu à la peine avec Mahindra en formule électrique.
01:49:10 La portière ouverte pour Kamui Kobayashi.
01:49:12 Il s'alluait fendre la foule.
01:49:15 Et sans doute qu'on aura une belle image de joie aussi également dans la pitlane.
01:49:20 Le patron Kamui Kobayashi qui aura parfaitement géré son dernier relais.
01:49:24 Très très bien géré de la part de Kamui.
01:49:27 Avec une très très grosse pression de Kevin Est derrière malgré les 5 secondes de pénalité.
01:49:31 Il n'aura rien lâché et ça fait le table jusqu'à la fin.
01:49:36 Très très bien géré.
01:49:38 Alors les pilotes avaient pu un peu critiquer le choix d'aller à Imola.
01:49:42 On rappelle que dans ce calendrier E-WEC 2024, on a préféré aller à Imola plutôt qu'à Monza.
01:49:47 J'ai envie d'avoir votre avis.
01:49:49 C'est une réussite ces 6 heures d'Imola.
01:49:51 Ah oui, l'Imola ça a toujours été un très grand circuit.
01:49:54 Alors Monza aussi, attention le tombe de la vitesse.
01:49:57 Mais je pense que pour un pilote c'est plus intéressant d'aller sur Imola, c'est plus technique.
01:50:03 L'histoire derrière, je ne pourrais pas me prononcer.
01:50:09 C'est plus beau d'être ici ou à Monza.
01:50:12 Mais c'est aussi bien de changer un petit peu de temps en temps.
01:50:15 D'avoir un calendrier un petit peu différent, de venir quand même en Italie.
01:50:18 Donc je pense que l'Imola ça remplit tous les critères.
01:50:22 Aussi bien nous en tant que commentateurs, car les 6 heures sont passées très vite.
01:50:28 Et aussi bien eux en tant que pilote.
01:50:31 Oui exactement, et puis le public a répondu présent.
01:50:34 On l'a vu, l'influence de près de 70 000 spectateurs en Emilie-Romagne.
01:50:38 C'est important pour la discipline, c'est important pour la renaissance de l'endurance et de sa popularisation.
01:50:45 Je peux vous dire que moi qui suis un grand aficionado de Formule 1,
01:50:50 je me suis bien plus régalé pendant 6 heures avec vous sur la chaîne d'Equipe Live,
01:50:56 que les 1h30 qu'on a passé ce matin à regarder la Formule 1 du côté de la Chine.
01:51:00 Je ne dis rien, c'est un avis personnel.
01:51:03 Il y a un peu plus de suspense vraisemblablement.
01:51:06 Et les écarts sont plus serrés en WEC qu'au bout de 6 heures.
01:51:10 Et même si Red Bull venait à venir en WEC, il y a la balance de performance.
01:51:14 C'est peut-être ça qui les dissuade.
01:51:17 Allez, la BMW vainqueur qui va justement venir s'installer devant son box.
01:51:23 Alors là, ça va être l'effusion. On a vu un énormément d'émotions chez GLAL justement qu'on aperçoit.
01:51:30 Et un petit burn pour Kamui Kobayashi.
01:51:34 Les donuts.
01:51:37 Il a juste craqué là, non ?
01:51:38 Oui, je crois qu'il n'était pas bien assez de régime.
01:51:40 Allez lui montrer Thomas, je vous le permets.
01:51:44 Allez lui montrer comment on fait à Kamui Kobayashi.
01:51:46 Je ne me permettrai pas.
01:51:48 Moi non plus.
01:51:49 Ah, finalement il a avorté la tentative.
01:51:52 Je pense qu'il est rentré dans les stands à l'envers.
01:51:54 C'est ça exactement.
01:51:55 Il n'y avait pas de tentative de donuts pour Kamui Kobayashi.
01:51:59 C'était juste peut-être pour faire demi-tour à l'entrée des stands.
01:52:02 Parce que le rayon de braquage sur ce genre de voiture n'est pas du tout le même que sur des voitures de série.
01:52:07 Donc il faut vraiment bien s'y prendre pour faire un demi-tour.
01:52:10 Le vainqueur de cette édition des 6 heures de Imola.
01:52:17 On rappelle que la dernière fois que la catégorie reine de l'endurance était venue à Imola, c'était 1984 dans la catégorie World Sports Car.
01:52:27 L'European Le Mans Series était venue à Imola entre 2013 et 2016, puis en 2022.
01:52:31 Mais jamais le WEC ne s'était rendu en Émilie Romagne sous cette appellation.
01:52:37 Voilà qui marque le début de la saison européenne.
01:52:40 La raison d'être heureux, Farfus.
01:52:43 Et elle est belle cette image de cette Toyota.
01:52:46 Elle est belle cette année la Toyota.
01:52:48 Elle est magnifique.
01:52:49 Magnifique.
01:52:50 Ils ont forcé un petit peu le noir et c'est vraiment très très joli.
01:52:53 Les mauvaises langues diront que c'est pour avoir un peu moins de peinture et un peu plus de carbone, un peu moins de poids.
01:52:59 Mais nous n'écoutons pas les mauvaises langues.
01:53:01 Ici.
01:53:02 De toute façon, tout est pesé.
01:53:04 Si ils grattent du poids sur les autocollants, ils l'auront en ballast dans la voiture.
01:53:09 Dans l'outre.
01:53:10 Importante quand même cette saison.
01:53:13 On rappelle que Pascal Vasselon, directeur technique historique de Toyota, a laissé sa place à David Fleury.
01:53:18 Qui était l'ingénieur d'ailleurs de la numéro 7.
01:53:21 On l'a entendu, on l'a reconnu.
01:53:22 On a sa voix.
01:53:24 Tout à fait.
01:53:25 Regardez les fusions du côté BMW.
01:53:28 Et cet équipage de la 31 va pouvoir fêter tout ceci.
01:53:32 Ce joli podium.
01:53:33 Regardez la tête de Sean Jelayel qui va tomber dans les bras d'Antonio Farfus.
01:53:38 Son ingénieur en a fait tomber les casquettes.
01:53:41 Elle est belle cette émotion.
01:53:45 Elle est belle cette émotion.
01:53:46 C'est là aussi où on voit que les NR sont mis à rude épreuve.
01:53:51 Dans ces épreuves d'endurance, notamment pour tous ces équipages.
01:53:53 Nick De Vries, tout sourire.
01:53:55 Kamui Kobayashi qui félicite l'ensemble de ses employés chez Toyota.
01:54:02 Il travaille.
01:54:03 J'avais oublié sa double casquette.
01:54:06 N'y voyait pas qu'un pilote qui félicite ses mécaniciens.
01:54:09 Voyez le directeur du programme, mec, remercier ses salariés.
01:54:14 Ça fait plaisir de voir Nick De Vries avec un tel sourire.
01:54:18 Il n'a même pas transpiré.
01:54:20 Oui, Kamui Kobayashi, il est 37 ans je crois, mais toujours dans une forme impeccable.
01:54:25 Il roulait en Askar il y a encore quelques semaines.
01:54:28 Kamui Kobayashi qui est allé faire une petite pige.
01:54:31 Ça lui a fait du bien.
01:54:32 Ça n'a pas forcément très bien marché en Askar.
01:54:35 Il était plus là pour se faire plaisir je crois.
01:54:37 Et Mike Conway aussi qui a retrouvé des couleurs.
01:54:41 Tout à l'heure il était un petit peu pâlo.
01:54:42 C'est vrai qu'il tirait un petit peu au final.
01:54:45 On s'était même posé la question.
01:54:47 Il y avait eu cette menace justement de la gestion d'énergie.
01:54:50 Moi je me demande toujours pourquoi...
01:54:53 Je n'ai pas l'information, complètement.
01:54:55 Ils ont fait érablier Nick De Vries.
01:54:58 Le protocole qui va se mettre en place après les célébrations.
01:55:08 Valentin Rossi qui est venu féliciter justement Sean Geliall.
01:55:11 Kamui Kobayashi, Nick De Vries, Mike Conway.
01:55:15 Ils prennent la photo et vont immortaliser le moment.
01:55:18 Important.
01:55:19 Un deuxième constructeur donc différent pour cette...
01:55:23 Vainqueur différent pour cette deuxième manche.
01:55:26 Que ce soit en catégorie GT-COM, en catégorie hypercar,
01:55:30 domination de Porsche au Qatar.
01:55:32 Roger Pensky tiens.
01:55:33 On l'avait dit présent du côté d'Imola.
01:55:35 Il avait le choix Roger Pensky, les Etats-Unis ou l'Europe.
01:55:38 Il a décidé de prendre le titre.
01:55:41 Il a décidé de prendre le titre.
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01:57:40 Il a décidé de prendre le titre.
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01:57:42 Il a décidé de prendre le titre.
01:57:43 Il a décidé de prendre le titre.
01:57:44 Il a décidé de prendre le titre.
01:57:45 Il a décidé de prendre le titre.
01:57:46 Il a décidé de prendre le titre.
01:57:47 Il a décidé de prendre le titre.
01:57:48 Il a décidé de prendre le titre.
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01:57:50 Il a décidé de prendre le titre.
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01:57:54 Il a décidé de prendre le titre.
01:57:55 Il a décidé de prendre le titre.
01:57:56 Il a décidé de prendre le titre.
01:57:57 Il a décidé de prendre le titre.
01:57:58 Il a décidé de prendre le titre.
01:58:00 Et surtout, on a mis tous ses yeux dans le même panier.
01:58:03 On vous l'a répété.
01:58:04 Quel dommage, parce que la performance, elle était là.
01:58:06 On va revoir les principales images.
01:58:10 Ça c'était il y a, très exactement, 6 heures et quelques minutes,
01:58:13 le départ de cette deuxième manche du Championnat WEC.
01:58:16 Et ses personnalités présentes sur la grille de départ.
01:58:20 Tous les yeux étaient tournés sur l'équipage 50 qui partait en pole position.
01:58:23 Et sur cet homme, le numéro 46 Valentino Rossi.
01:58:26 La légende Ayrton Senna disparue le 1er mai 1994.
01:58:31 On fêtera cet anniversaire dans les jours et semaines qui viennent.
01:58:36 Le départ avec déjà du grabuge du côté des GT,
01:58:39 avec cette numéro 91 complètement en perdition.
01:58:41 Mais aussi du grabuge au niveau des hypercars.
01:58:44 Regardez, dans le fond de peloton,
01:58:45 ça s'accroche entre une Alpine, une Peugeot et une Isotta Fraschini.
01:58:50 La BW numéro 15 qui va payer un lourd tribut.
01:58:53 Et qui va se retrouver en queue de peloton.
01:58:55 La course sera quasiment finie.
01:58:56 En tout cas, ça deviendra une séance d'essai pour cette BMW numéro 15.
01:59:01 On rappelle que l'Alpine a été sanctionnée d'ailleurs sur ce move.
01:59:06 Full course yellow, au bout seulement de 200 mètres de course.
01:59:10 Des réparations sur cette numéro 36.
01:59:15 Et puis derrière, un premier problème en GT sur la numéro 54 du team Vista F Corset
01:59:20 qui repartira.
01:59:21 La numéro 51 qui prend les commandes.
01:59:24 Et surtout l'Iron Dames qui doit abandonner très tôt.
01:59:28 Sarah Bovee qui n'a pas été épargnée par les problèmes.
01:59:30 Et Dorian Pint qui n'aura pas eu de temps de roulage aujourd'hui.
01:59:33 La grosse interruption, l'arrivée de la pluie.
01:59:35 L'erreur de la numéro 11, l'Isotta Fraschini.
01:59:38 Et Bennett qui va se mettre au tas dans la chicane de Gresini.
01:59:44 Et derrière, vous allez le voir, au restart,
01:59:47 c'est Nick De Vries qui trompe la vigilance du leader de la Ferrari.
01:59:52 Derrière, Caluma Elot est pas loin d'éliminer le Néerlandais en perdant son auto.
01:59:58 Arrivatza, nouvelle interruption.
02:00:01 Crevaison à l'avant gauche pour la numéro 94 de la Peugeot.
02:00:05 Et puis la pluie qui va tomber.
02:00:07 L'intervention aussi de la Safety Car.
02:00:10 Et là, c'était le pire scénario.
02:00:12 Une température de piste qui baisse.
02:00:14 Et l'obligation de passer les pneus puis.
02:00:16 Ce qu'a fait la Ferrari, ce qu'a fait la Toyota.
02:00:19 Et ce pari va être gagnant.
02:00:21 Ça va être le tournant justement de cette course.
02:00:24 Ferrari va réagir beaucoup trop tard et passer les pluies.
02:00:28 Mais là, la victoire qui s'échappe à la Scuderia.
02:00:32 La numéro 15 qui va se retirer définitivement du côté de BMW.
02:00:36 Nouvelle interruption.
02:00:37 Et puis BMW en verve par contre dans la catégorie GT avec cette bataille
02:00:43 entre la 31 et la 46.
02:00:50 Erreur pour l'Alpine qui occasionne un nouveau drapeau jaune.
02:00:55 L'Alpine de Nicolas Lapierre.
02:00:58 C'était la 36 qui n'a pas été épargnée par les problèmes.
02:01:01 Toyota qui va trembler face au retour de Kevin Estre.
02:01:04 Et par rapport à la gestion qui avait été demandée de l'énergie.
02:01:08 Mais finalement, Kabui Kobayashi qui a fait parler son métier, son expérience.
02:01:12 Et qui permet à Toyota de s'imposer.
02:01:14 C'est deux secondes à l'arrivée, sur la ligne d'arrivée pardon.
02:01:17 Mais Kevin Estre qui a pris cinq secondes de pénalité pour une raison qui nous échappe encore.
02:01:22 À laquelle on va je pense penser tout au long de cet après-midi et de cette nuit mon cher Thomas.
02:01:27 Et on va trouver la...
02:01:28 Des track limit ou...
02:01:29 C'est possible tout à fait.
02:01:31 En tout cas ça n'a pas retiré le sourire sur la bouche d'André Lotterer.
02:01:36 Et le podium donc qui va se mettre en place juste devant nous.
02:01:44 Podium... Protocole de podium aussi intéressant je trouve en wake.
02:01:47 Et certaines autres disciplines pourraient s'en...
02:01:51 Pourraient s'en inspirer avec le podium justement.
02:01:55 Et les deux voitures gagnantes qui sont en contrebas.
02:01:58 Ce qui crée une véritable émotion.
02:01:59 Quand vous avez l'opportunité justement d'aller voir une des manches de ce championnat wake.
02:02:03 Allez il y a du sourire quand même sur les visages des pilotes Porsche.
02:02:07 On le rappelle.
02:02:11 La numéro 6 Kevin Estre, André Lotterer, Lorenz Vanthoor.
02:02:15 Et puis la numéro 5 Matt Campbell, Chris Tensen et le français aussi également.
02:02:21 Mako Viecky.
02:02:22 On a deux français sur ce podium.
02:02:24 Et on ne va pas bouder notre plaisir.
02:02:26 Écoutez tout de suite l'hymne japonais pour Toyota.
02:02:29 [Musique]
02:02:59 [Musique]
02:03:05 La première victoire en la-dits en catégorie wake pour Nick De Vries.
02:03:13 Et je n'arrive plus à compter le nombre de victoires de Camille Kobayashi.
02:03:18 Ça dépasse mes compétences mathématiques.
02:03:21 Ouais beaucoup trop.
02:03:22 [Rires]
02:03:24 La remise des trophées dans quelques instants.
02:03:30 19h18 à Imola.
02:03:34 On a pris l'antenne avec vous un petit peu avant 13h, midi 45.
02:03:39 La cause qui était à vivre bien sûr en intégralité sur les antennes de l'équipe live et sur l'application Wake TV.
02:03:51 Et puis également on salue Paul Petit et Adrien Paviot qui ont assuré sur la chaîne l'équipe qu'il y avait la double diffusion à l'arrivée des 24h du Manmoto.
02:04:02 Épaulé par Anthony Echevant aussi.
02:04:04 Et oui tout à fait, merci de le rappeler en effet.
02:04:06 Pas de soucis.
02:04:08 Voilà ce joli trophée.
02:04:12 Après tous les coups sont dans la nature.
02:04:14 [Rires]
02:04:15 Il y a déjà eu mieux.
02:04:17 [Rires]
02:04:20 Je vois qu'on pense pareil et à la différence du Qatar, il y aurait du vrai champagne paraît-il sur ce podium.
02:04:28 Je ne suis pas allé goûter au Qatar mais il y avait une drôle d'odeur de rose sur le podium.
02:04:34 Ce n'est pas étonnant.
02:04:36 [Rires]
02:04:38 La photo bien sûr, une Toyota et de Porsche pour accompagner.
02:04:44 Que du noir et de rouge.
02:04:47 Que du noir et de rouge, tout à fait.
02:04:49 Et là on débouchonne et ça va arroser de partout.
02:04:53 Le grand perdant aujourd'hui, on peut le dire sans trop trembler, c'est vraiment Ferrari qui peut vraiment se mordre les doigts.
02:05:03 Oui clairement, après c'était un coup de poker ou une mauvaise stratégie mais il y avait clairement la place pour faire un triplé.
02:05:10 Là on l'a sous les yeux, le meilleur tour d'Antonio Foco sur la Ferrari F4C.
02:05:16 C'est 1'31.7, pardon.
02:05:19 Pour le vainqueur de la course, c'est 1'32.6.
02:05:22 On est quand même sur du 9/10e au tour.
02:05:24 Je ne vous fais pas de dessin, très clairement ils avaient un rythme au-dessus.
02:05:30 C'est les seuls qui sont en dessous les 32 en termes de vitesse.
02:05:34 Il me semble que même la voiture soeur n'a pas fait en dessous 32, non 32.5.
02:05:39 32.6 pour la petite soeur de chez F4C.
02:05:44 Donc non clairement il y avait largement la place pour faire quelque chose de mieux.
02:05:48 Mais malheureusement la pluie est venue jouer un petit peu des troubles faites pour eux.
02:05:53 Ils ont décidé de mettre tous les œufs dans le même panier et ce n'était pas forcément la bonne option.
02:05:58 Après j'espère pour eux leur servir un petit peu de... pas de leçon parce qu'ils terminent quand même 4, 7 et 8e.
02:06:07 Ce n'est pas non plus des résultats catastrophiques mais clairement ce week-end ils méritaient beaucoup mieux.
02:06:17 3 constructeurs différents aux 4 premières places.
02:06:23 Et l'autre enseignement qui saute aux yeux après avoir vu cette course,
02:06:26 en attendant Antonio Farfus avec Bruce.
02:06:30 C'est la première victoire pour BMW.
02:06:36 Super content, super fier.
02:06:37 La voiture marchait très très bien, l'équipe a assuré la stratégie.
02:06:42 On a montré qu'on avait la meilleure voiture dans ce championnat.
02:06:49 On a super bien exécuté la stratégie.
02:06:54 Et en plus c'est mon anniversaire, ça ne pouvait pas mieux se passer nous dit Antonio Farfus.
02:06:59 Un petit mot de vous deux, super content et émouvant.
02:07:02 Oui, complètement émouvant, on ne peut pas croire.
02:07:05 Très heureux d'avoir une langue.
02:07:08 Tout le monde a fait du super travail pour en arriver là.
02:07:13 Et gagner c'est juste incroyable.
02:07:16 Gagner c'est juste incroyable.
02:07:19 Oui, pas mal, pas mal.
02:07:22 C'est pas mal, c'est pas mal de dire Sean Gennady.
02:07:26 C'est l'anniversaire du fils d'Antonio Farfus, si je n'ai pas dit bêtise.
02:07:30 Il me semble que c'était ça, j'avais mal compris.
02:07:33 Très belle imitation de Djokovic, je ne sais pas si vous avez l'air d'y faire.
02:07:38 Not too bad !
02:07:40 En effet, le petit clin d'œil au champion de la sorte de tennis.
02:07:45 On va conclure sur ce dernier podium, les vainqueurs à l'MGT3 et cet homme.
02:07:51 Une légende qui continue d'écrire son histoire.
02:07:55 Celle-ci à 4 roues, Valentin Ho aussi sur la BM qui termine à la deuxième place.
02:07:59 Mais c'est vrai que la BM frappe un grand coup.
02:08:02 On l'avait trouvé très à l'aise à l'Osaïe, elle l'est aussi à Imola.
02:08:06 Ça fait un an que BM sont vraiment présents un petit peu partout.
02:08:12 Aussi bien en GT4 qu'en GT3, même déjà l'année passée en GT World Challenge.
02:08:16 Là clairement, il refrappe un grand coup ici à Imola en faisant un doublé.
02:08:24 Et puis de main de maître.
02:08:26 Et on va donc assister à l'hymne belge.
02:08:29 En l'honneur de W.R.T.
02:08:33 W.R.T.
02:08:35 (Musique)
02:08:38 (Musique)
02:08:41 (Musique)
02:08:43 (Musique)
02:08:52 (Musique)
02:09:02 (Musique)
02:09:04 (Musique)
02:09:07 (Musique)
02:09:10 (Musique)
02:09:13 (Musique)
02:09:16 Voilà l'hymne belge en l'honneur de la structure W.R.T.
02:09:20 qui exploite justement ces BMW M4 LM GT3.
02:09:25 Je regardais la situation au classement.
02:09:29 La Porsche numéro 92 du team Mantei Pur Racing
02:09:33 qui dominait justement ce classement après sa victoire à Lausanne.
02:09:36 38 points et on la voit aussi également présente à la 3ème place aujourd'hui sur ce podium.
02:09:40 Les deux Aston Martin, Earth of Racing Team et la D-Station Racing
02:09:44 qui a pas mal déçu on va le dire du côté d'Imola qui était attendu aux armes en poste.
02:09:49 Mais il n'y a pas eu confirmation BMW par contre qui va s'installer dans ce classement.
02:09:55 Un petit peu plus sérieusement.
02:09:58 (Voix de l'annonceur)
02:10:01 C'est le mot magique ça !
02:10:03 C'est le mot magique en Italie et notamment en Émilie-Romagne.
02:10:06 Le sourire de Valentino Rossi, l'immortel Valentino Rossi
02:10:10 qui en a vu des choses en MotoGP, qui en a réalisé.
02:10:13 MotoGP hein, le GT c'est maintenant.
02:10:16 Et qui maintenant est passé à 4 roues et qui est assez consistant on peut le dire sur ses relais.
02:10:25 Il a vraiment fait le boulot, il n'est pas là pour rien.
02:10:29 Il me semble que l'équipage numéro 46 a pris un drive-thru, c'est pour ça qu'on les a vu passer au stand.
02:10:37 Et je pense que sans ça, les 22 secondes d'écart, à mon avis ils sont sur la pelote.
02:10:42 C'est peut-être pour ça que Maxime Martin tira un petit peu...
02:10:45 Oui, il n'est pas le plus souriant du monde.
02:10:47 On l'a vu en tout cas bien plus heureux par le passé.
02:10:52 Les dirigeants du côté de chez BMW, eux ont souri, pareil du côté WRT.
02:10:57 Oula, Sean Gaelay qui s'est...
02:11:00 qui est tombé en fait, très clairement.
02:11:03 Condition d'adhérence un peu compliquée sur le podium pour Sean Gaelay.
02:11:07 Je ne le voyais pas aussi grand ce pilote.
02:11:10 Les images et la joie forcément de Valentino Rossi.
02:11:15 BMW qui envoie un message quand même au reste de cette catégorie GT.
02:11:21 Prochain rendez-vous, je vous rappelle du côté de Spa,
02:11:23 ce sera le dernier rendez-vous préparatoire en vue des 24 heures du Mans
02:11:29 qui seront à suivre bien sûr sur les antennes de la chaîne L'Equipe.
02:11:33 Cette saison de WEC est à retrouver bien sûr sur la chaîne L'Equipe,
02:11:37 l'équipe live et bien sûr l'application WEC TV.
02:11:40 On regarde justement le classement des pilotes au championnat du monde.
02:11:44 Malikin qui est rejoint par Joel Sturm et Klaus Bächler.
02:11:49 Augusto Farfus, Darren Leung et Sean Gaelay ainsi que Ruberas
02:11:53 qui suivent bien sûr dans cette catégorie des GT3.
02:11:56 On retrouve des Français, François Heriot, jeune papa, nouveau papa,
02:12:03 et Arwen Bastard aussi.
02:12:05 Et puis dans le classement justement des équipes, on le disait,
02:12:08 Mantape Racing qui fait une belle opération même si Team WRT revient
02:12:11 sur ce podium à la deuxième place, 37 points.
02:12:15 Donc ça va se resserrer et ça va nous offrir une lutte absolument exceptionnelle
02:12:20 jusqu'au bout. Voilà pour ces 6 heures.
02:12:25 Dimon là, c'est sur ces belles images, je pense qu'on va se quitter là-dessus.
02:12:29 Merci infiniment Thomas d'avoir été avec nous, Thomas Laurent, j'espère.
02:12:34 Merci à vous, c'était un plaisir d'avoir partagé ces un peu plus de 6 heures avec vous
02:12:38 et puis on se retrouve très vite pour de nouvelles aventures.
02:12:44 Avec grand plaisir et j'espère aussi également qu'on vous retrouvera bien sûr derrière le volant
02:12:48 pour vous retrouver bien sûr dans vos oeuvres.
02:12:50 Merci en tout cas d'être venu apporter votre éclairage et de nous avoir emmené
02:12:54 comme ça avec vous dans un cockpit juste avant de se quitter.
02:12:57 Le classement bien sûr du championnat des pilotes, André Lauterreur à égalité de points
02:13:01 avec Kevin Estre et Laurence Ventours.
02:13:03 C'est normal, Camille Pobayes, Mike Conway et Nick De Vries au prix de cette victoire aujourd'hui
02:13:07 reviennent aussi également à proximité.
02:13:09 Pour les pilotes Ferrari, le gap commence à être important.
02:13:13 Comme ça, vous avez toutes les informations.
02:13:15 C'est bien évidemment Porsche qui domine le classement des constructeurs
02:13:19 mais avec seulement 9 points d'avance sur Toyota qui se sont bien refaits.
02:13:23 La série, si vous me permettez cette expression, Ferrari reste en course.
02:13:26 Derrière, on l'a dit, le gap avec BMW, Alpine, Peugeot, Lamborghini,
02:13:30 Cadiac et Isotta Fraschini.
02:13:34 Il est très important que ce soit même en termes de performance.
02:13:40 Et puis la team Jota qui devance la F-Corse d'un petit point.
02:13:43 C'est une petite surprise quand même à l'arrivée de la deuxième manche du championnat de WEC.
02:13:47 Cette fois-ci, c'est la bonne. Je vous dis au revoir Thomas, merci pour tout.
02:13:50 Je vous dis à très vite. Merci à toutes et à tous d'avoir été avec nous.
02:13:53 Passez une agréable soirée sur l'équipe live et WEC TV. Ciao !
02:13:57 -Au revoir.