Laurence Ferrari - Nouvelle conférence interdite pour La France Insoumise
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la nouvelle interdiction de conférence pour La France Insoumise.
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00:00 Un dernier mot sur la réunion que devait tenir Jean-Luc Mélenchon et la colissière de la France Insoumise, Rémy Hassan, à Lille.
00:08 Elle a été interdite par la préfecture du Nord.
00:11 Éric Nolot, Jean-Luc Mélenchon ont dénoncé la république bananière que serait devenue notre pays.
00:17 Et Emmanuel Macron, qui est à Bruxelles, affirme qu'il souhaite que chacun puisse exprimer sa voix de Jean-Luc Mélenchon à Éric Zemmour.
00:25 On rappelle qu'Éric Zemmour aussi, une réunion de la droite nationaliste avait été interrompue à Bruxelles.
00:30 Vous êtes d'accord avec ça ?
00:31 Moi je suis d'accord, c'est-à-dire que les deux interdictions me mettent mal à l'aise, même celle de la France Insoumise,
00:34 que je ne porte pas dans mon cœur comme chacun sait.
00:36 Ce qui me met encore mal à l'aise, parce que là, je deviens un peu ambivalent,
00:39 c'est que ces gens-là ne respectent pas eux-mêmes les règles et s'ils peuvent faire interdire un meeting du camp opposé
00:45 en organisant le bordel et en créant le soupçon de troubles à l'ordre public, donc je trouve que ce sont des mauvais joueurs.
00:51 Maintenant, essayons d'être meilleurs joueurs. Moi je souhaiterais que cette réunion puisse se tenir.
00:55 Alors, on va juste écouter Emmanuel Macron et je vous passe la parole Michel Aumoy.
00:57 Je pense que c'est très important dans les moments que nous vivons que l'ensemble des voix puisse s'exprimer de manière libre
01:07 et qu'après chacun puisse combattre les arguments qui sont exprimés librement.
01:12 Je ne partage pas la vision des choses, ni sur le conflit au Proche-Orient, ni sur beaucoup de choses de Jean-Luc Mélenchon.
01:17 Mais je pense que c'est important qu'il puisse exprimer sa voix. Et c'est la même chose pour M. Zemmour.
01:25 Et je pense que ça a toujours été la force de la République, c'est de nous battre pour que toutes les voix puissent s'exprimer,
01:33 toujours dans un cadre respectueux, mais qu'elles puissent s'exprimer.
01:38 Quand bien même nous combattons leurs idées, mais on le fait d'argument à argument.
01:44 Moi c'est vraiment ce que j'ai dit hier sur la liberté d'expression. C'est pas en tout le monde, c'est pas en personne.
01:48 Le président a plutôt raison. Ensuite, il y a juste un petit... quelque chose que je n'explique pas.
01:54 C'est que le préfet du Nord, quand il décide d'interdire le rassemblement de Jean-Luc Mélenchon, il ne le fait pas tout seul.
02:00 C'est tellement sensible que tout ça est validé par Paris.
02:03 D'accord. En même temps. Donc c'est un jeu de dupe ?
02:06 Je trouve très bizarre que le président de la République désavoue le préfet du Nord à qui manifestement il a demandé...
02:12 On a demandé d'interdire la réunion de Mélenchon.
02:14 Donc il y a quelque chose de très troublant.
02:16 Et ensuite je serais curieux de voir la décision qui sera prise pour la manifestation de Dimanche, qui est organisée par ceux, vous vous souvenez,
02:23 les organisateurs, le CCIF qui avait organisé les manifestations officiellement contre l'islamophobie.
02:28 Et bien voilà, les mêmes à peu près, organisent une manifestation dimanche prochain à la Bastille avec un concert où vous aurez Médine, Assa Traoré,
02:36 des députés de la France insoumise. On verra si cette manifestation est une bonne idée.
02:40 L'important c'est que le bourgmestre à Bruxelles, lui, a donné une raison politique à l'interdiction.
02:45 L'extrême droite n'est pas bienvenue.
02:47 C'est pas caché dans l'ordre du...
02:49 Oui absolument.
02:51 Lui même étant proche de l'extrême droite turque, puisque c'est un maire qui est proche...