• il y a 7 mois
Ces derniers temps, les agressions devant les établissements scolaires se multiplient en France et la violence chez les jeunes se banalise. Pour la professeure des écoles Lisa Kamen-Hirsig, aujourd’hui «il ne faut pas d’hésitation dans la manière de sanctionner».

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Transcription
00:00 Je n'ai pas connaissance de formation, j'ai connaissance de journée contre le harcèlement.
00:05 On fait des journées pour tout.
00:08 Des journées contre le harcèlement à l'école, il y en a une par an, chaque année, pendant
00:11 laquelle on doit faire compléter des questionnaires aux enfants pour savoir s'ils se sont déjà
00:14 pris une cuillère de petits pois dans la figure pendant la cantine ou si on les a déjà
00:20 traités de petits gros.
00:21 Honnêtement, ça ne sert à rien.
00:24 Je crois que, comme disait M. Devers, c'est un problème moral.
00:30 Quand on voit un enfant se faire harceler à l'école, il faut qu'il n'y ait pas d'hésitation
00:35 dans la manière de sanctionner celui qui harcèle et qu'on n'attende pas d'en arriver
00:42 là.
00:43 Le problème, c'est qu'aujourd'hui, il y a une grande complaisance et une excuse sociale
00:48 assez généralisée qui fait qu'on ne sanctionne pas tout de suite les incartades ou les actes
00:57 de harcèlement des enfants les uns sur les autres.
00:59 Parfois, les parents s'en mêlent.
01:01 Il y a des parents qui viennent harceler les gosses des autres.
01:04 [Musique]
01:07 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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