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00:00 [Musique]
00:12 Soyez le bienvenu au journal d'émergence d'Abidjan.net
00:17 J'aimerais prendre à témoin le peuple de Burkina et la communauté internationale
00:24 et puis même les Ivoiriens parce qu'après chacun trouve de quoi arrêter.
00:30 Le Burkina avec à sa tête le président de Burkina, Mr. Ibrahim Traoré,
00:36 fait assez de provocations sur la côte d'Ivoire.
00:39 Ce n'est pas bien. Le Burkina est un pays frais.
00:43 Nous aimons tellement le Burkina que nous mettons dans l'esprit de l'Ivoirien
00:47 le Burkina est une continuité même de la côte d'Ivoire.
00:50 Et pour peu on disait côte d'Ivoire, côte d'Ivoire, basse Ivoire.
00:55 Mais pourquoi aujourd'hui cette petite cohabitation que nous avons entretenue
00:59 malgré l'effort que fait le chef de l'état, la semaine dernière,
01:02 rien n'est reconnu du côté du Burkina. Pourquoi ?
01:04 Le Burkina est déjà en guerre. Le peuple du Burkina souffre assez.
01:08 Pourquoi on amène encore des problèmes au Burkina ?
01:10 Assez de tueries pour cette affaire de terrorisme et de jihadisme.
01:13 Déjà le métro au Burkina, mais sur le plan économique, il y a des problèmes d'électricité au Burkina.
01:18 Des gens fuient le Burkina.
01:20 Alors ça on va attraper le chef de l'état.
01:22 A conçu même, ça dit, au niveau de la côte d'Ivoire,
01:24 tous tes camps bien construits, avec tout le minimum de confort possible
01:30 pour les Burkinabés qui fuient le Burkina et qui viennent en côte d'Ivoire
01:33 pour qu'ils soient dans des conditions.
01:35 Quand on fait ça, il y a moins de choses.
01:38 C'est la petite reconnaissance.
01:40 Ça dit, ce pays là du Burkina, qui a pris deux soldats ivoiriens dans le mois de septembre
01:45 parce que des gens, par inattention, ont traversé la frontière sans s'en rendre compte.
01:50 Ils les prennent.
01:51 On dit non, c'est pas méga de chance de sortir de chez vous.
01:54 Non.
01:55 Il est gade ouaga, depuis septembre jusqu'à ce jour.
01:58 Ensemble, il y a près de 7 mois.
02:00 Et aujourd'hui, des deux soldats Burkinabés, aussi par inattention, ont traversé la frontière.
02:06 Le code va provenir.
02:08 Et le Burkina vient intervenir pour chercher à les libérer ou alors les prendre demain quand on les remette.
02:13 Vous pensez que si Alassane n'agit pas là, vous pensez que c'est pas peur ?
02:17 C'est parce qu'il veut se jouer le père de la sous-région, papa de la sous-région.
02:22 C'est pas qu'il se comporte ainsi.
02:24 Vous pensez que si c'était Laurent Bago, président de la République, qui est au pouvoir, ça, ça peut arriver ?
02:29 Il y a longtemps, les Bleus-Boudés sont déjà au Burkina.
02:31 Là où je vous parle, ils sont déjà là-bas.
02:34 Ils sont venus avec les gens.
02:36 Allons doucement.
02:37 La cour d'Ivoire n'a pas peur.
02:39 Sur le plan économique, la cour doit être un grand pays.
02:41 Je vous dis, sur le plan militaire, la cour d'Ivoire est un grand pays.
02:44 Ça, j'ai déjà dit pour votre attention.
02:45 Le Burkina est déjà confronté aux jihadistes, aux terroristes, dont ils sont occupés à combattre.
02:56 Ils n'ont pas le temps de venir combattre en cour d'Ivoire.
02:58 Ne faites pas ça.
02:59 Allons doucement.
03:00 Je demande au Burkina Bé, je demande à tous ceux qui sont des amis du Burkina,
03:05 de parler au président du Burkina
03:08 pour dire qu'on peut tout faire aux gens,
03:11 mais pas à la cour d'Ivoire, pas à la salle de Wattra,
03:14 quand même, pour le minimum, qu'il fasse aussi pour les choses pour le Burkina.
03:19 Pardonnez.
03:20 On ne fait pas ça comme ça.
03:22 Dites-lui de libérer ces deux personnes.
03:24 Parce que vous ne libérez pas.
03:26 Ce n'est pas Wattra qui a libéré.
03:27 Mais si vous voyez que la cour d'Ivoire ne réagit pas comme ça,
03:29 parce que le Burkina est un pays frais,
03:31 le Mali est un pays frais,
03:32 mais je vous en prie, n'agirons pas.
03:34 Évitons de tirer trop sur la corde.
03:37 Parce que ça peut se casser.
03:39 Si à la salle de Wattra, ils se situent là,
03:41 ils ne diraient pas qu'ils ont perdu,
03:44 un moment donné, des gens vont prendre leur responsabilité
03:47 pour venir chercher les Ivoiriens qui sont là-bas.
03:50 À la prochaine.
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