Nouvel événement émaillant l'année des 10 ans, "Un grand musée bleu", en partenariat avec la Fondation Tara Océan qui fête elle ses 20 ans, propose de s'intéresser à la protection de la biodiversité marine et à la lutte contre les pollutions.
La goélette Tara est de retour à Marseille, 5 ans après sa dernière escale. Le gris de sa coque fait écho à celui des résilles du musée national. Sous la belle lumière du soir, les deux navires amiraux veulent porter haut cette mer qui nous est chère. La Méditerranée. Si belle et pourtant, une des plus polluées au monde. "Le Mucem est un musée marin, qui vit avec la mer alors on ne pouvait pas l'ignorer, lance Pierre-Olivier Costa, son directeur. Nous avons souhaiter ne pas rester en surface mais aller voir ce qu'il s'y passe, dans les profondeurs. Cette mer a besoin de nous." Nouvel événement émaillant l'année des 10 ans, "Un grand musée bleu", en partenariat avec la Fondation Tara Océan qui fête elle ses 20 ans, propose de s'intéresser à la protection de la biodiversité marine et à la lutte contre les pollutions. Jusqu'à dimanche (programme ci-contre), conférences, projections, ateliers immersifs et performances artistiques s'enchaînent.
Et quelle plus belle ambassadrice que Tara pour sonder la santé de notre Mare Nostrum ? La goélette aux deux mats et 35 ans d'aventures fait escale à Marseille dans le cadre d'un périple méditerranéen qui va de Gibraltar à Thessalonique. L'occasion de découvrir celle qui part à la quête du peuple invisible de l'océan. "En étudiant les micro-organismes marins, on se rend compte que les micro-organismes plastiques sont sur la même échelle", déplore Myriam Thomas, directrice du pôle Culture Océan. On parle d'ailleur parfois, concernant ces polluants plastiques, du 6e continent... "Nous prélevons des milliers d'échantillon, en mer mais aussi sur terre grâce à nos équipes sur le littoral pour mieux comprendre les liens entre les deux", indique Romain Troublé, directeur de la Fondation.
Acquis par Agnès b en 2003, le bateau embarque 13 à 14 personnes à son bord. Outre des marins, des scientifiques de laboratoires internationaux et un ou une artiste participent à chaque expédition. 120 000 échantillons ont été récoltés par 700 scientifiques issus de 100 laboratoires partenaires de 25 pays depuis le début de l'aventure. Parce que l'art permet d'éclairer différemment, 50 résidences d'artistes ont déjà sublimé ce beau projet. On en parlera, ce week-end au Mucem, en chemin, lui aussi, vers la diminution de son emprunte carbone.
La goélette Tara est de retour à Marseille, 5 ans après sa dernière escale. Le gris de sa coque fait écho à celui des résilles du musée national. Sous la belle lumière du soir, les deux navires amiraux veulent porter haut cette mer qui nous est chère. La Méditerranée. Si belle et pourtant, une des plus polluées au monde. "Le Mucem est un musée marin, qui vit avec la mer alors on ne pouvait pas l'ignorer, lance Pierre-Olivier Costa, son directeur. Nous avons souhaiter ne pas rester en surface mais aller voir ce qu'il s'y passe, dans les profondeurs. Cette mer a besoin de nous." Nouvel événement émaillant l'année des 10 ans, "Un grand musée bleu", en partenariat avec la Fondation Tara Océan qui fête elle ses 20 ans, propose de s'intéresser à la protection de la biodiversité marine et à la lutte contre les pollutions. Jusqu'à dimanche (programme ci-contre), conférences, projections, ateliers immersifs et performances artistiques s'enchaînent.
Et quelle plus belle ambassadrice que Tara pour sonder la santé de notre Mare Nostrum ? La goélette aux deux mats et 35 ans d'aventures fait escale à Marseille dans le cadre d'un périple méditerranéen qui va de Gibraltar à Thessalonique. L'occasion de découvrir celle qui part à la quête du peuple invisible de l'océan. "En étudiant les micro-organismes marins, on se rend compte que les micro-organismes plastiques sont sur la même échelle", déplore Myriam Thomas, directrice du pôle Culture Océan. On parle d'ailleur parfois, concernant ces polluants plastiques, du 6e continent... "Nous prélevons des milliers d'échantillon, en mer mais aussi sur terre grâce à nos équipes sur le littoral pour mieux comprendre les liens entre les deux", indique Romain Troublé, directeur de la Fondation.
Acquis par Agnès b en 2003, le bateau embarque 13 à 14 personnes à son bord. Outre des marins, des scientifiques de laboratoires internationaux et un ou une artiste participent à chaque expédition. 120 000 échantillons ont été récoltés par 700 scientifiques issus de 100 laboratoires partenaires de 25 pays depuis le début de l'aventure. Parce que l'art permet d'éclairer différemment, 50 résidences d'artistes ont déjà sublimé ce beau projet. On en parlera, ce week-end au Mucem, en chemin, lui aussi, vers la diminution de son emprunte carbone.
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00:00 Alors ce bateau s'appelle Tara, elle fait 36 mètres de long, elle est en aluminium complètement.
00:05 Elle navigue autour du monde depuis plus de 20 ans avec nous.
00:09 Elle a parcouru 600 000 kilomètres en mer, 75 pays visités, 300 escales presque, 250 escales.
00:15 Et pour à la fois faire de la recherche avec des chercheurs du CNRS et des chercheurs internationaux aussi, étrangers.
00:22 Et également partager ses recherches avec vous aujourd'hui, avec le public de ce week-end à Marseille,
00:27 avec le formidable accueil du Mucem aujourd'hui.
00:31 On effectue surtout des prélèvements.
00:45 Donc moi je m'occupe des prélèvements de planctons pour les analyses génomiques,
00:49 du moins une partie d'entre eux, qui vont des virus jusqu'aux organismes qui font 2 millimètres.
00:55 On les sépare selon leur taille et en fait surtout ce qu'on fait c'est stocker les échantillons prélevés à bord dans l'azote liquide
01:02 avant de les envoyer au laboratoire où ils seront analysés et séquencés.
01:07 Ensuite une des spécificités avec Tara c'est qu'à chaque escale on a beaucoup de contacts avec les scolaires,
01:14 avec le grand public, on fait des conférences, des visites.
01:17 Donc aussi pour nous là c'est l'occasion de sensibiliser le grand public à l'océan,
01:24 son importance et l'impact des activités humaines sur cet environnement.
01:44 On a eu l'obligé d'approcher le Musème, de regarder le Musème pour savoir que son quotidien, sa vie, son avenir
01:49 est lié à la mer, à la mer Méditerranée et aux océans.
01:52 On avait envie justement pour ces 10 ans de vouloir parler de la mer telle qu'elle est,
01:57 pas qu'en surface mais en profondeur, regarder les problèmes environnementaux, de biodiversité qui touchent la mer Méditerranée.
02:04 Et pour ça on a demandé à la fondation Tara de nous aider parce qu'ils ont une expérience très forte et surtout des solutions à proposer.
02:11 [bruits de pas]