Inaugurée ce mardi matin après des travaux menés dans un temps record (deux ans), la base nautique du Roucas blanc, qui accueillera les épreuves de voile des Jeux olympiques cet été, a été repensée selon trois axes : former les jeunes Marseillais aux activités nautiques, la rendre accessible à tous et sensibiliser à la biodiversité marine.
Les hautes palissades, au sud du site, obstruent toujours la vue depuis les plages du Prado. Celles côté avenue Pompidou ont disparu, laissant apparaître les nouveaux bâtiments gris, flambant neufs et pour l’instant sans âme. La base nautique du Roucas blanc se dévoile après deux années de travaux, où tout a été rasé et repensé, afin d’en faire une marina olympique.
Du 28 juillet au 8 août prochain, 330 athlètes internationaux disputeront en effet les dix épreuves de voile, à Marseille, que d’aucuns qualifient, sans chauvinisme, de "plus belle rade du monde".
Six bâtiments ont vu le jour (7 000 m2), les espaces extérieurs (17 000 m2) et le bassin ont été réaménagés, les toitures végétalisées. Une digue interne a été ajoutée pour protéger le plan d’eau des entrées maritimes et permettre la pratique même en cas de tempête.
Et un rond-point est sorti de terre au pied de la Corniche. Si elle a déjà accueilli le test event l’été dernier, même à 70 % de finition, la base nautique sera officiellement inaugurée ce matin.
"Tous les Marseillais pourront en profiter."
Signe de l’importance de cette journée, de nombreuses personnalités seront présentes, dont la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castera, et Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État chargé de la citoyenneté et de la ville. Nicolas Ferrand, le directeur général de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), fera aussi le déplacement. Tout comme Tony Estanguet. Le patron du comité d’organisation de Paris-2024 l’assure : "Le site va laisser un héritage très important pour la pratique de la voile".
Héritage. Un terme très cher aux organisateurs, à l’instar de leur promesse maintes fois rappelée de faire des "Jeux populaires et accessibles à tous". "Grâce aux JO, on a acquis une base nautique digne de ce nom", remarque Hervé Menchon, adjoint EELV à la ville de Marseille, en charge notamment de la biodiversité marine, de la gestion, de la préservation et de l’aménagement des espaces marins littoraux et insulaires.
Les hautes palissades, au sud du site, obstruent toujours la vue depuis les plages du Prado. Celles côté avenue Pompidou ont disparu, laissant apparaître les nouveaux bâtiments gris, flambant neufs et pour l’instant sans âme. La base nautique du Roucas blanc se dévoile après deux années de travaux, où tout a été rasé et repensé, afin d’en faire une marina olympique.
Du 28 juillet au 8 août prochain, 330 athlètes internationaux disputeront en effet les dix épreuves de voile, à Marseille, que d’aucuns qualifient, sans chauvinisme, de "plus belle rade du monde".
Six bâtiments ont vu le jour (7 000 m2), les espaces extérieurs (17 000 m2) et le bassin ont été réaménagés, les toitures végétalisées. Une digue interne a été ajoutée pour protéger le plan d’eau des entrées maritimes et permettre la pratique même en cas de tempête.
Et un rond-point est sorti de terre au pied de la Corniche. Si elle a déjà accueilli le test event l’été dernier, même à 70 % de finition, la base nautique sera officiellement inaugurée ce matin.
"Tous les Marseillais pourront en profiter."
Signe de l’importance de cette journée, de nombreuses personnalités seront présentes, dont la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castera, et Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État chargé de la citoyenneté et de la ville. Nicolas Ferrand, le directeur général de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), fera aussi le déplacement. Tout comme Tony Estanguet. Le patron du comité d’organisation de Paris-2024 l’assure : "Le site va laisser un héritage très important pour la pratique de la voile".
Héritage. Un terme très cher aux organisateurs, à l’instar de leur promesse maintes fois rappelée de faire des "Jeux populaires et accessibles à tous". "Grâce aux JO, on a acquis une base nautique digne de ce nom", remarque Hervé Menchon, adjoint EELV à la ville de Marseille, en charge notamment de la biodiversité marine, de la gestion, de la préservation et de l’aménagement des espaces marins littoraux et insulaires.
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00:00 En tant que ministre des Sports, je voudrais vous dire aussi mon impatience de voir l'équipe de France de voile,
00:06 qui est dans une forme olympique, performer ici sur le plus beau plan d'eau du monde,
00:12 admirée de tous les navigateurs, de tous les régatiers.
00:15 Le plus beau plan d'eau du monde pour une marina olympique considérée par les sportifs comme la plus réussie de ces dernières années.
00:21 A 115 jours des prochains JO, la marina est enfin prête,
00:24 objectif désormais en faire le théâtre des plus belles réussites sportives sous les yeux du monde et des Marseillais.
00:30 C'est aussi des équipements qui peuvent accueillir l'élite mondiale.
00:33 C'est vraiment ce qui se fait de mieux aujourd'hui en matière d'équipement sportif pour se préparer pour les sportifs de très haut niveau.
00:41 Donc c'est ça qui est merveilleusement réussi dans cette marina,
00:45 c'est d'avoir réussi à concilier tous les usages pour que vraiment au lendemain des jeux,
00:50 on continue à avoir une unité de lieu pour accueillir les plus grands champions de la planète
00:55 avec celles et ceux qui, comme moi, sont débutants en voile,
00:59 mais qui vont le temps d'une journée pouvoir croiser et s'essayer à ce sport magnifique.
01:14 Ils sont en train de se préparer avec un professionnalisme exemplaire.
01:20 Ils accumulent des titres, que ce soit en kite foil, que ce soit en 49er.
01:25 Il y a une magnifique perspective de les voir remporter beaucoup de médailles
01:31 et donc de nous permettre d'écouter ici à Marseille beaucoup de Marseillaise.
01:36 Un écrin qui aura coûté entre 38 et 45 millions d'euros,
01:40 mais dont l'objectif n'est pas uniquement centré sur les prochaines Olympiades.
01:44 Le but est également de laisser un héritage aux Marseillais.
01:47 Et donc ici, vous avez pu voir un équipement qui va être à la hauteur,
01:51 qui va rester, qui va nous permettre de transmettre des valeurs aux générations qui viennent,
01:56 où on va enfin ouvrir cette ville vers la mer,
01:59 où on va enfin rendre la mer aux Marseillaises et aux Marseillais.
02:03 Mais c'est une réalité, c'est-à-dire qu'il y a le pôle d'entraînement,
02:07 l'endroit où on peut cariner les bateaux,
02:10 bien sûr l'accessibilité aux bateaux sur les plans inclinés,
02:14 la zone d'entraînement sur la base qui a été évasée.
02:19 Donc c'est vraiment un endroit absolument exceptionnel, magnifique.
02:22 C'est donc sur cette marina que le monde du sport aura les yeux braqués à partir du 6 août prochain.
02:26 Et si pour le moment les six bâtiments qui composent l'édifice sont désignés par des chiffres,
02:31 ils porteront dès la fin des Jeux le nom des athlètes médaillés dans les disciplines en mer.
02:36 Merci.
02:37 Merci.