Benoît Payan, le maire de Marseille, tire le bilan de deux jours de festivités olympiques dans la cité phocéenne. Après Marseille, le "feu" olympique parcourra la France pour venir embraser la vasque lors de la cérémonie d'ouverture des JO 2024. le 26 juillet prochain à Paris.
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00:00 J'étais comme un gamin parce que voilà il y avait Didier, il y avait Albert qui a 102 ans qui est le doyen,
00:06 qui sera le plus vieux des porteurs de la flamme de l'histoire olympique française en tout cas.
00:11 Et donc pour nous c'était pour Albert qui est entré dans ce stade quand il était tout petit,
00:15 qui n'était pas tout à fait ce stade pour nous, qu'il soit montré complètement minot ici.
00:19 Tout ça, ça a du sens et ça veut dire des choses parce qu'encore une fois les valeurs du sport,
00:23 elles sont importantes. Et dans un monde en crise, dans un monde où on ne sait plus très bien où on en est,
00:27 ici sur un terrain de foot ou ailleurs, on n'a pas de couleur de peau, on n'a pas de religion
00:31 et on sait ce que ça veut dire le partage, la fraternité.
00:34 Ça peut paraître simple mais pourtant c'est essentiel et c'est ce qu'on a célébré hier soir et c'est ce qu'on a montré.
00:39 Ces deux jours à Marseille, ça a été une franche réussite.
00:43 Aujourd'hui il reste quelques activités, on touche à la fin.
00:46 Quel bilan vous tirez de cette arrivée de la flamme olympique à Marseille monsieur Lemar ?
00:49 C'est des mois et des mois de travail. C'est un travail acharné de la ville de Marseille,
00:53 des partenaires de l'État, des forces de l'ordre, des bénévoles, des associations de P24
00:59 qui a été bien évidemment à la manœuvre avec nous.
01:01 Donc le bilan est exceptionnel parce qu'il n'y a pas eu de quoi,
01:05 parce qu'il n'y a pas eu un grain de sable qui est venu dans une machine qui était très complexe.
01:09 Marseille montre au monde entier qu'elle sait organiser des événements de dimension internationale.
01:13 Après le PAB, après la coupe du monde de rugby, aujourd'hui l'arrivée de la flamme,
01:17 quelque chose qui n'avait jamais été fait, qui est inédit.
01:19 Et donc on montre ce qu'on est capable de faire, c'est-à-dire le meilleur.
01:22 Ça fait deux jours qu'on a vu tous les Marseillais, tous les touristes,
01:24 avec un sourire incroyable, à pousser la décrochée.
01:26 Ça fait du bien en tant que maire de voir toute sa ville comme ça ?
01:29 Ça fait du bien parce qu'on voit que l'humanité a besoin de ça,
01:31 parce qu'on voit que les gens ont besoin de fraternité.
01:34 C'est ce que je vous disais, ça fait du bien de se retrouver,
01:37 ça fait du bien de se sourire, ça fait du bien de voir l'altérité,
01:40 ça fait du bien de voir dans le regard de l'autre qu'on est heureux ensemble.
01:43 Parce que tout ça, ça compte, c'est des choses qu'on a un peu oubliées,
01:46 dont on n'a pas quelquefois la conscience, et ça, ça nous a fait du bien.
01:50 Je suis obligé de vous poser la question, après je vous laisse tranquille,
01:52 parce que vous avez encore des choses à faire.
01:54 La France veut savoir, Zinedine Zidane, on en parlait beaucoup,
01:57 est-ce qu'on va le voir ou pas ?
01:59 J'en sais rien, c'est un secret.
02:01 Très bien gardé, en tout cas, merci beaucoup, monsieur le maire.