À partir de ce mercredi, Gabriel Attal sera le seul à répondre aux questions des députés dans l'hémicycle, dans le cadre d'un nouveau format des questions au gouvernement. Il répond au député RN Sébastien Chenu sur les finances publiques.
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00:00 C'est toujours surprenant de vous entendre parler de responsabilité budgétaire.
00:03 Vous qui n'avez que le mot dépense à la bouche,
00:07 vous qui proposez de rétablir la retraite à 60 ans sans expliquer comment vous le financeriez,
00:11 vous qui proposez de baisser tous les taux de TVA sans aucune garantie que ça ferait baisser les prix pour les Français,
00:18 vous qui proposiez 100 milliards d'euros de dépenses en plus dans la dernière campagne présidentielle sans le début d'une idée de financement,
00:25 vous nous parlez de Mozart, de la finance, avec vous ça serait le crépuscule des retraites et la dette enchantée,
00:30 c'est ça le programme du Rassemblement National.
00:34 Maintenant la réalité c'est que derrière vos grands mots, derrière vos attaques, vous voulez couvrir une chose,
00:40 c'est que vous êtes en désaccord avec notre ligne de valorisation du travail.
00:44 Nous croyons que ce qui finance le modèle social et les services publics c'est le travail des Français.
00:49 La réalité c'est que sur ce sujet là, vous partagez une ligne politique avec la France Insoumise
00:54 et Jean-Luc Mélenchon qui est systématiquement de favoriser l'inactivité par rapport à l'activité.
01:00 Pour vous, le fait que toutes les entreprises cherchent à recruter et qu'on ait 7,5% de chômage, c'est pas un problème.
01:06 Pour vous, le fait qu'il y a encore beaucoup de nos concitoyens qui cherchent un emploi et qu'on cherche à les accompagner,
01:12 ça n'est pas un problème. La réalité, la vraie différence entre vous et nous, c'est que nous croyons à la valeur travail
01:18 et nous croyons que c'est le travail qui permet de financer notre modèle social et nos services publics.
01:23 Vous n'avez absolument aucune proposition, aucune idée en la matière, si ce n'est creuser un peu plus nos déficits.
01:29 Vous parlez de la fraude et de la lutte contre la fraude. J'aurais aimé vous entendre, vous réjouir que l'année dernière,
01:34 nous avons eu une année historique en matière de redressement sur la fraude fiscale et la fraude sociale, historique.
01:41 On n'avait jamais fait autant. J'ai été ministre des Comptes publics quand on a fait le plan de lutte contre les fraudes.
01:49 On a fait une réunion de travail. Tous les groupes étaient invités pour travailler sur la fraude sociale.
01:53 Le représentant du Rassemblement national n'est même pas venu à cette réunion pour travailler sur la fraude sociale.
01:58 C'est ça, la réalité. Donc sortez de l'incantation et assumez que nous, nous sommes dans l'action.