Nicole Belloubet, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, est l'invitée d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC.
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00:00 il y aura une prise en charge particulière de nos élèves de 6e et de 5e en français et en maths en groupe.
00:06 Moi je préfère parler de groupe de besoin, c'est-à-dire que l'idée n'est pas de
00:11 classer un élève en début de 6e et qu'il ressorte en fin de 5e en étant dans le groupe des plus faibles ou des plus forts,
00:19 mais au contraire, en fonction des compétences qu'il devra acquérir en français et en maths,
00:24 qu'il puisse évoluer d'un groupe à l'autre en fonction de ses besoins. Je le redis ici devant vous par exemple, puisque vous aimez les
00:31 exemples concrets. En maths, vous apprenez et la numération et la géométrie.
00:37 Vous pouvez avoir un élève qui est à l'aise en numération et qui est plus en difficulté en géométrie.
00:43 Et bien dans cette même année, il pourra être dans des groupes différents en fonction de ce qu'il apprendra, en fonction de la géométrie.
00:50 Et comment vous sélectionnez ?
00:53 C'est en fonction des notes, des évaluations ?
00:55 Non, ce sont les enseignants. En début d'année, les enseignants vont prendre les élèves en classe entière et en fonction des thématiques abordées,
01:01 ils pourront les répartir en groupe. C'est assez simple et somme toute de bonne logique. Et donc moi, je le redis ici,
01:07 ce n'est pas du tout un tri des élèves. Pas du tout. L'idée est au contraire de leur donner en groupe,
01:14 selon leur niveau, des compétences mieux assises et mieux assurées.
01:18 En groupe selon leur niveau ? J'avoue que moi j'entends "groupe de niveau" quand même.
01:21 Non, pas du tout. En groupe selon leur niveau, en fonction de la compétence requise.
01:25 En géométrie, vous êtes un peu plus faible, et bien on va peut-être vous prendre en plus petit groupe.
01:29 Mais si en numération vous êtes bon, et bien vous serez en classe entière.
01:32 Donc si vous voulez, c'est assez simple. C'est-à-dire qu'on va travailler selon les besoins des élèves.
01:37 C'est des groupes de soutien ?
01:38 Non, je n'appellerai pas ça soutien. J'appellerai ça des groupes pour travailler les programmes, mais en plus petit nombre, en fonction des situations.
01:46 Ça va se passer en plus des horaires de cours ?
01:49 Non, pas du tout. Dans les 4h30. Non, il y a 4h30 de français.
01:53 Et donc dans la classe, on met ceux qui sont en algebre d'un côté, ceux qui sont...
01:57 Oui, mais vous savez...
01:58 Et le prof passe d'un groupe à l'autre ?
02:00 Ça va se faire assez naturellement. C'est-à-dire qu'en 6e, vous avez un nombre d'élèves.
02:04 Soit ils sont répartis en différents groupes, soit ce sont plusieurs classes de 6e qui vont être réparties dans les mêmes groupes.
02:09 Ça va se faire, me semble-t-il, assez naturellement.
02:11 Mais je le redis, ce ne sont pas des groupes qui doivent trier les élèves.
02:16 C'est au contraire un dispositif qui leur permet de mieux apprendre.
02:19 parce qu'on a un objectif, un seul, qui est d'améliorer les résultats de tous nos élèves.