L'entreprise montpelliéraine Heredis, spécialisée dans la généalogie en ligne, fête ses 30 ans cette année.
La société, gérée par ses salariés, n'a pas pris une ride et continue son développement.
La société, gérée par ses salariés, n'a pas pris une ride et continue son développement.
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00:00 Ce matin sur France Blu et rond, on vous présente des héroltés, des héroltès dans les coups d'issigne
00:04 qui font bouger les choses, qui ont des passions aussi.
00:06 J'imagine que c'est le cas ce matin avec Rocky Shostak qui est avec nous.
00:09 Bonjour !
00:10 Bonjour !
00:11 Lorsque je vous vois comme ça, lorsque je vois votre nom aussi, je me dis mais ce mec-là doit faire du catch,
00:16 ou doit monter sur un ring.
00:17 Rocky Shostak ! Et non, au final c'est la généalogie, c'est incroyable ça !
00:20 Oui, pas que, mais effectivement, je fais de la généalogie,
00:23 enfin du moins je travaille dans une entreprise qui édite des logiciels de généalogie.
00:28 On va en parler dans un instant avec Guillaume, vous venez de quel endroit ?
00:31 Moi je viens de Gange, à côté de Gange à Gonesse.
00:33 Ce matin vous êtes venu de Gange ?
00:35 Absolument !
00:35 Vous avez fait toute la route ?
00:37 Juste pour vous !
00:37 Oh là là, ça c'est incroyable !
00:39 Alors il faut vraiment qu'on vous accueille gentiment.
00:42 Alors Guillaume, nous allons parler effectivement de généalogie ce matin.
00:45 Avec Eridis, une aventure qui commence il y a 30 ans, en 1994,
00:51 qui a lancé par un couple, alors lui il est informaticien, on peut le citer, Bernard David,
00:56 elle est les généalogistes, Sylvette David,
00:58 et ils créent à Montpellier un logiciel pour faire sa généalogie sur son ordi et sur internet.
01:06 C'est l'aventure qui commence il y a 30 ans.
01:08 C'est ça, il y a 30 ans, puisqu'on est cette année dans les 30 ans d'Eridis.
01:13 C'est un logiciel qui est devenu très peu de temps après son départ leader sur le marché français puis européen.
01:20 Et il y a 10 ans, lors de leur départ à la retraite,
01:24 c'est comme une évidence que les salariés ont voulu reprendre l'entreprise,
01:28 mais cette fois-ci sous forme de scope.
01:30 - Parce que maintenant c'est une scope depuis 2014. - 10 ans, exactement.
01:34 - Avec très exactement 18 associés et 2 salariés.
01:39 - Alors ça change, puisqu'on a 17 associés aujourd'hui et encore 2 salariés.
01:45 - Eridis, c'est le développement de logiciels de généalogie.
01:49 Alors c'est quoi le principe ? Comment ça marche ?
01:51 - Le logiciel de généalogie, c'est le couteau suisse du généalogiste.
01:55 En fait, la généalogie a beaucoup évolué en 30 ans,
01:58 et aujourd'hui un logiciel vous permet de trier vos données,
02:01 de les saisir et derrière de pouvoir sortir par exemple des livres,
02:05 des arbres, des statistiques,
02:07 toute une sorte d'énormément de fonctionnalités, de sans fonctionnalités,
02:12 pour aider le généalogiste et d'aller beaucoup plus vite dans ses recherches et dans sa saisie.
02:16 - Parce qu'on peut avoir une image un peu dépassée de la généalogie,
02:20 on va consulter les archives dans les mairies, les archives départementales,
02:23 il y a ce côté un peu images d'épinal, arrêt bibliothèque,
02:26 voilà on fait des recherches, maintenant,
02:28 l'informatique permet d'aller beaucoup plus vite en fait.
02:31 - Il y a aussi le fait que toutes les archives ont été numérisées au fur et à mesure des années,
02:36 et qu'aujourd'hui tout est accessible depuis Internet.
02:38 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est capable de remonter de 10, 12 générations
02:42 assez facilement directement depuis Internet,
02:44 si quelqu'un a déjà fait les recherches et les a publiées.
02:46 - D'accord. Alors c'est-à-dire que le logiciel, il fonctionne comment ?
02:49 Il va puiser ces informations sur le web ?
02:52 - Le logiciel, si vous voulez, c'est votre aide.
02:57 Vous allez saisir vos informations,
02:59 mais on va avoir des choses qui vont permettre de saisir plus vite,
03:03 c'est-à-dire de l'aide à la saisie pour éviter de saisir des professions
03:06 qui sont déjà enregistrées, des prénoms, des patronymes, des lieux.
03:09 Et donc vous allez très vite dans la saisie du père, de la mère,
03:13 puis des grands-parents, etc.
03:14 - Et une fois qu'on a fait ça, par exemple, moi je vais à Netton,
03:17 je décide de m'y mettre cet après-midi.
03:19 Je rentre mon état civil, je rentre l'état civil éventuellement de mon épouse,
03:22 je rentre l'état civil de mes parents, de mes ascendants,
03:24 après il se passe quoi ?
03:26 - Après il vous faut continuer à faire des recherches, mais vous allez pouvoir avoir...
03:29 - Ça n'exonère pas les recherches. - Ah non.
03:31 On a un service qui s'appelle Premium qui lui va rechercher à votre place,
03:34 donc il y a un service payant aussi.
03:36 Mais non, le propre de la généalogie c'est de rechercher.
03:40 - Oui, c'est important de le dire, parce que... - Oui.
03:42 - Avec toutes les applis aujourd'hui qui sont censées vous faciliter
03:46 le quotidien, mais... - On aimerait, mais j'imagine que...
03:48 - ... complètement esclaves, les gens peuvent s'imaginer que
03:50 il suffit de rentrer un nom, un prénom, et hop, ça vous balance tout votre généalogie.
03:53 - Peut-être que dans 30 ans ce sera comme ça, effectivement,
03:55 puisqu'à force que beaucoup de particuliers saisissent leur généalogie
03:59 et la publient, si vous voulez, étant donné qu'on a 2 grands-parents,
04:03 puis 4 arrière-grands-parents, et ainsi de suite, c'est exponentiel,
04:06 on est forcément le cousin de quelqu'un.
04:08 Et donc cette généalogie a peut-être déjà été recherchée,
04:10 donc déjà peut-être publiée, et donc on finit par trouver des choses,
04:13 des indices, des cousins, des ancêtres, etc.
04:16 - En allant sur le net, là, en revanche.
04:17 - Absolument. On a aussi une partie internet qui s'appelle Eredis Online,
04:21 qui regroupe, si vous voulez, tous les fichiers des clients
04:25 qui ont décidé de publier sur nos serveurs,
04:27 et donc qui mettent en relation, si vous voulez, les recherches, les actes,
04:31 la saisie de toutes ces généalogies-là.
04:34 - Alors Eredis, c'est quelque chose qui marche très bien depuis 30 ans,
04:36 puisqu'aujourd'hui, je crois que vous stockez
04:38 quelque 700 000 données généalogiques,
04:41 disponibles en accès libre,
04:43 parce qu'il y a une version gratuite, mais il y a une version payante,
04:45 vous nous expliquerez tout à l'heure.
04:47 Il y a plus de 500 associations de généalogistes
04:50 qui utilisent votre logiciel.
04:52 - Oui, on est partenaire, c'est comme ça que ça s'est construit d'ailleurs.
04:55 On a toujours été partenaire avec les associations de généalogie en France,
04:58 et on leur offre, si vous voulez, le logiciel
05:02 pour pouvoir déjà s'en servir,
05:05 et surtout, on pratique des prix promotionnels
05:08 pour tous les adhérents aux associations.
05:11 Il faut savoir qu'au tout départ, Bernard et Sylvette
05:14 faisaient tous les petits salons de France,
05:16 donc connaissaient bien toutes ces généalogies,
05:18 puis ils sont allés présenter le logiciel au fur et à mesure
05:20 à toutes ces associations-là.
05:22 - Donc c'est devenu l'outil indispensable et incontournable
05:25 de ceux qui font de la généalogie,
05:28 ou qui s'y intéressent, à titre professionnel ou amateur.
05:32 - Et pour le particulier aussi, oui.
05:35 - C'est 700 000 données généalogiques,
05:37 disponibles en accès libre,
05:39 elles sont disponibles comment ?
05:42 Vous les êtes procurées, j'imagine que
05:44 la CNIL doit pas être très très loin,
05:46 vous devez faire très attention, la CNIL,
05:48 c'est la commission d'information et de liberté,
05:50 parce qu'il y a beaucoup de données personnelles là-dedans.
05:52 - Alors il y a des lois là-dessus,
05:54 c'est-à-dire qu'on ne peut pas publier les contemporains,
05:56 donc tout ce qui est en dessous de 100 ans,
05:58 on n'apparaîtra jamais sur nos serveurs.
06:00 - D'accord. Donc c'est uniquement les personnes disparues.
06:02 - C'est uniquement les ancêtres.
06:04 - Ça saute quoi, deux générations parfois ?
06:06 - Oui, c'est ça.
06:08 - Ça rompt pas la tâche un peu plus compliquée du coup ?
06:10 - C'est vrai, on ne peut pas trouver ses grands-parents
06:12 que ses arrière-grands-parents,
06:14 donc une fois qu'on a les actes de naissance des grands-parents,
06:16 on peut avoir aussi des informations sur les arrière-grands-parents,
06:18 et c'est à partir de là qu'on raccroche,
06:20 si vous voulez, la facilité d'Internet.
06:22 - Et ça peut remonter jusqu'où alors ?
06:24 Jusqu'à la Révolution française ?
06:26 - Alors, c'est ça.
06:28 En France, il y a beaucoup de gens qui sont bloqués
06:30 à la Révolution française, parce qu'il y a eu énormément
06:32 de choses qui ont été brûlées,
06:34 mais si on a des racines nobles,
06:36 ou quoi que ce soit, on peut remonter beaucoup plus haut.
06:38 Il y a même des anecdotes avec des clients
06:40 qui sont revenus en disant qu'ils étaient descendants
06:42 de Ramsès II.
06:44 - Ramsès II ?
06:46 - Le lien est difficile à prouver, mais...
06:48 - Il paraît que Guillaume Rouland
06:50 est le fils de Jacques Rouland, par exemple,
06:52 l'inventeur de la caméra invisible.
06:54 Bon, il faudra qu'on fasse des recherches.
06:56 - Faites pas de recherches, c'est pas la peine.
06:58 - Est-ce que vous avez fait des recherches avec votre nom, vous, par exemple ?
07:00 - Oui, mais c'est très compliqué.
07:02 - Parce que Shostak, pour le coup,
07:04 il n'y a pas de million, quoi.
07:06 - Oui, c'est un nom polonais très très répandu,
07:08 mais je n'ai pas encore réussi à raccrocher...
07:10 - C'est pas un diminutif de Shostakovich, le salaire ?
07:12 - Le "Ovitch", ça veut simplement
07:14 dire "fils de", en russe.
07:16 Donc nous, c'est polonais.
07:18 Regardez les...
07:20 - Un petit cousin éloigné.
07:22 - Les origines des noms, ça voudrait dire "vieille pièce de monnaie".
07:24 - D'accord.
07:26 - On n'a pas parlé des sous, c'est important.
07:28 Alors, on peut déjà avoir une première approche
07:30 grâce à un accès gratuit et libre,
07:32 mais le logiciel est payant, quand même,
07:34 il faut le dire.
07:36 - On a une version de démonstration qu'on peut utiliser directement sur le logiciel,
07:38 sur le site internet, pardon,
07:40 qui est par contre bloquée à 50 individus,
07:42 c'est pour donner un petit peu l'envie
07:44 de faire sa généalogie. 50 individus,
07:46 on peut déjà faire pas mal de choses.
07:48 Et ensuite, oui, on a un logiciel qui est
07:50 une dénomination standard,
07:52 pour avoir le nombre de fonctionnalités
07:54 adéquats pour pouvoir faire sa généalogie,
07:56 puis la version professionnelle,
07:58 qu'on appelle "Eredis Pro", mais qui est vraiment que pour les particules.
08:00 - Et la version standard payante,
08:02 elle est à 39,90 €.
08:04 - C'est définitif, on paye.
08:06 - On l'achète une fois, et après on a un système de mise à jour
08:08 qu'on fait ou qu'on ne fait pas.
08:10 On pose au client de faire une mise à jour ou pas.
08:12 - Eh bien merci, Rocky Shostak,
08:14 pour l'hitch, d'être revenu ce matin
08:16 nous parler donc d'Eredis,
08:18 des 30 ans d'Eredis,
08:20 une scope qui fonctionne très très bien
08:22 aujourd'hui, et grâce
08:24 à laquelle on peut retrouver ses ancêtres
08:26 jusqu'à Ramsès II, donc apparemment.
08:28 - Si on a de la chance.
08:30 - Merci à vous Rocky, merci de nous en parler.
08:32 - Et je vais juste en rajouter que ce week-end,
08:34 6 et 7 avril, il y a les 20e
08:36 journée archéologique et historique à l'espace
08:38 Morastel à Moggio, donc tous les amateurs
08:40 professionnels de généalogie
08:42 vont être ravis de savoir qu'il y a ce
08:44 rendez-vous 20e édition, donc pour
08:46 les rencontres généalogiques ce week-end.
08:48 Et un petit coucou à Georges Dimeglio,
08:50 qu'on recevait régulièrement sur France Bleu et rond.
08:52 - Bonjour Georges. - Voilà, Georges Dimeglio,
08:54 qui est toujours derrière tout ça.
08:56 C'est parfait. On retrouve toutes les infos
08:58 concernant cet écode ici en allant sur notre site
09:00 internet francebleu.fr. Est-ce que vous
09:02 faites partie des 90% des
09:04 français qui déclarent aimer le chocolat par exemple ?
09:06 - Oui. - Oui ?
09:08 - Oui. - Moyennement visiblement. - C'est pas mon truc
09:10 le chocolat. - C'est pas votre truc, et bien vous faites partie des 10%
09:12 qui n'en ont rien à faire. Il n'y a pas de problème.
09:14 Mais 90% aiment ça,