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Sport
Transcription
00:00 Le club s'est développé dans plusieurs axes.
00:04 Le sportif a toujours été notre gros moteur dans ce club.
00:07 On savait qu'on était un club qui n'était pas extrêmement structuré.
00:11 Ce n'était pas le plus structuré des clubs de Pro League.
00:14 Il a fallu le faire pour affronter un outil comme celui-ci.
00:18 Donc ça, c'est l'une des satisfactions qui fait que l'organisation des compétitions,
00:22 l'accueil des partenaires, l'accueil du grand public, je pense qu'on a répondu présent.
00:26 Donc le fond, ce n'est pas un exploit, mais structuré comme on était jusqu'ici,
00:32 je pense que ça peut quand même être un élément de satisfaction.
00:34 L'organisation des matchs, la force bénévole, tout ça.
00:39 Je pense que le réceptif partenaire, au coche des cases, ce n'est pas ça qui fait gagner
00:45 des matchs.
00:46 Mais de ce côté-là, quand même, on n'est pas un club en souffrance.
00:49 On n'est pas un club qui est dépassé par l'événement.
00:52 On n'est pas un club qui n'a pas su se préparer à un tel travail.
00:58 Ça inclut les prestations commerciales et les prestations organisationnelles de Julien.
01:03 Donc voilà.
01:04 De ce côté-là, je suis un président satisfait.
01:06 On a doublé quasiment notre nombre bénévole le soir du match.
01:13 Donc oui, il y a un effet waouh avec le Palais des Sports.
01:17 Mais ça, ça se stabilise, voire même ça s'accentue.
01:21 C'est-à-dire que de tout ce côté-là, la force bénévole, les gens qui tournent autour
01:24 du club, le public, vous avez les chiffres derrière, on a la plus grosse influence de
01:28 Pro League.
01:29 On aurait pu faire un effet fantastique en début de saison.
01:33 Et puis, ça s'estompe vite.
01:34 Et pourtant, ça tient.
01:37 On est devant des grosses cylindrées de Pro League, alors que ce n'était pas le cas jusqu'ici.
01:41 Il y a du bon quand même.
01:44 Il y a quelque chose de pourri au Royaume-Uni d'Allemagne.
01:47 Mais tout n'est pas pourri.
01:48 Donc je trouve que ça, on se le répète bien fort, mais quand même.
01:53 Et je trouve que le public de ce côté-là est étonnant.
01:57 Parce que c'est le plus gros public qui vient voir la moins bonne équipe.
02:00 Donc ça, c'est que tout ce qu'on a essayé de mettre en place avec Julien sur la lise-animation
02:07 du soir du match, l'ambiance des matchs, la façon dont on est reçus, a dû plaire à
02:10 quelqu'un.
02:11 Puisqu'ils n'ont pas déserté le Palais des Sports.
02:14 Et pourtant, après un match, c'est pour ça que je suis là.
02:18 Le match de Bonenson, il y a un quart d'heure, qui a fait très très mal et qui est venu
02:22 un petit peu perturber cette espèce d'équilibre autour de l'équipe de la part du public.
02:28 J'ai l'impression qu'on a mis un coup de sabre dans cet équilibre-là.
02:33 Donc c'est pour ça que je prends la parole pour un petit peu qu'on stabilise et qu'on
02:39 montre qu'on réagit.
02:40 Alors, dans un contexte financier, on est un club qui a eu de grosses difficultés l'année
02:48 dernière et qui s'est sauvé sur le tard.
02:49 Il faut aussi, je ne sais pas si ça vous intéresse, mais que vous compreniez qu'on
02:54 n'est pas une équipe qui a mis son évolution budgétaire dans le sportif.
02:56 C'est-à-dire que toutes ces structurations, ça coûte.
03:01 L'accueil VIP, ça coûte.
03:04 C'est-à-dire qu'on dépense beaucoup plus que ce qu'on dépensait avant, ne serait-ce
03:07 que pour commencer des matchs.
03:08 Et le coût par partenaire ou le coût par spectateur entre l'année dernière et cette
03:14 année, c'est un autre monde.
03:17 Donc toute cette augmentation de… On a le plus gros budget qu'on a jamais eu et pourtant
03:21 on n'a pas augmenté d'un euro notre masse salariale.
03:23 Donc on va dire qu'on a surperformé l'année dernière avec une masse salariale assez basse.
03:28 On ne l'oubliera pas.
03:30 Mais cette année, on sous-performe avec la même masse salariale.
03:33 Donc c'est un peu les deux faces d'une même pièce.
03:36 Et on est en train de voir le côté sombre de ce qu'on a vécu l'année dernière.
03:39 Je n'en reviendrai pas sur pourquoi, comment.
03:42 Si on en parlera, je répondrai à vos questions derrière si ça vous intéresse.
03:46 Mais on reste inclus avec un beau budget, mais avec une petite équipe.
03:50 L'argent ne fait pas tout.
03:51 Mais quand on en a, c'est quand même plus facile.
03:53 Donc ce n'est pas parce qu'on a beaucoup de masse salariale qu'on est bon.
03:57 Mais par contre, généralement, quand on en a peu, c'est plus dur.
04:00 C'est quand même une sous-performance.
04:02 Je pense que notre position, ce n'est pas la masse salariale qui l'explique.
04:06 Mais on devrait être mieux classé que ça.
04:09 On a raté les coches face à des équipes à notre côté.
04:12 Mais peut-être que j'ai pensé qu'on pouvait faire un miracle une deuxième année.
04:16 Et on est en train de payer un peu cher.
04:20 Je peux le couper ou pas, Thomas ?
04:21 Oui.
04:22 C'est quoi le pourcentage de charge de personnel à ce budget ?
04:26 Est-ce que je vois que vous avez le plus faible pourcentage ?
04:28 C'est exactement ce que je viens de te dire.
04:30 C'est la masse salariale par rapport au budget du club.
04:34 Donc tu alloues beaucoup à ton sportif.
04:38 Il y a des clubs, par exemple, qui distribuent énormément.
04:41 Montpellier a un nombre d'employés complètement incroyable
04:44 parce qu'ils ont d'autres missions que juste...
04:47 Donc nous, ça prouve bien qu'il y a beaucoup d'argent qui part ailleurs que dans le sportif.
04:51 Et tu verras, il y a des structures qui sont très différentes.
04:54 C'est assez intéressant.
04:59 Voilà, Istres, par exemple.
05:01 Après, c'est souvent le VIP.
05:03 Pour faire plus de chiffres, il faut qu'on développe plus d'offres.
05:06 Mais on dépense en même temps.
05:08 C'est-à-dire que la marge commerciale a beaucoup baissé cette année.
05:12 Mais on l'a compensé par plus de chiffres.
05:14 Donc les enjeux à l'avenir, si ça vous intéresse,
05:17 c'est de faire évoluer cette marge pour pouvoir redistribuer ce que tu travailles vers le sportif.
05:20 Et ne pas être qu'un hôtel de luxe où on mange bien et le champagne est frais et de qualité.
05:25 Donc je pense qu'on a réussi le pari de l'hôtellerie,
05:27 mais on a oublié le contenu du match.
05:32 On a quand même deux ou trois, mais ça vous le savez, vous l'avez écrit dix fois,
05:37 on a quand même deux ou trois perturbations.
05:40 Quand on a modifié l'équipe, on changeait des choses qui marchaient.
05:44 On pensait le remplacer par soit mieux, soit aussi bien.
05:46 La grosse recueil des gardiens de but disparaît au bout d'un quart d'heure.
05:51 Et Mathias disparaît au bout de 45 minutes.
05:55 Donc on se rend compte que Mathias avait un rôle très important dans la défense.
05:59 Et avec un gardien, même si depuis avec Enzo, on a réussi à faire des bons matchs.
06:04 Je pense qu'on a réagi, on a essayé de réagir avec nos moyens.
06:09 Je respecte les repères de l'Olympe, on n'est pas un club avec des actionnaires,
06:12 on est un club avec des partenaires.
06:14 Même si certains ont eu un peu un comportement d'actionnaire, je les remercie d'ailleurs,
06:19 on a réussi à recruter et Enzo et Alan.
06:22 Je pense qu'ils ont pesé sur les matchs qu'on gagne.
06:25 Parmi tous leurs coéquipiers.
06:27 Mais c'est pas des recrutements qui ont été inutiles.
06:30 Timothée Thuillier, lui, c'est pas de bol.
06:34 J'oserais la tuile.
06:36 Mais pour toi, c'est Aline.
06:38 Il se blesse.
06:40 Et depuis, il n'a toujours pas récupéré ses capacités.
06:44 C'est un joueur qui était capable d'apporter, vraiment, qui connaissait le niveau de la
06:49 Pro League et qu'on n'a pas pu utiliser, ne serait-ce qu'à 50% de ses qualités.
06:53 Donc oui, c'est dur.
06:55 Dans un club qui va bien, dans un club qui vit bien, dans un club qui organise bien,
07:00 dans un club qui communique pas mal, le sportif est à la traîne.
07:04 Donc on gesticule, on fait tout ce qu'on peut.
07:06 On a quand même changé de coach à la mi-saison.
07:07 Si, tu sais, c'est mai, janvier, donc 7 mois après avoir fait les playoffs, il a fallu
07:14 trouver des ressources financières, il a fallu se battre, il a fallu séduire la scène
07:18 ACG.
07:19 On ne s'ennuie pas.
07:20 On n'est pas un club immobile, on n'est pas un club attentiste.
07:24 On est un club qui essaie de trouver des solutions avec ses moyens.
07:27 Je pense qu'on avait retrouvé un mode de fonctionnement frontinant, istre, même Cherbourg
07:33 qui n'était pas ouf, c'était quand même pas ridicule.
07:35 Et puis derrière, avant Nancy.
07:38 Et là, Patatras, en particulier Besançon, avec des comportements qu'on croyait disparus.
07:46 Donc on est dans l'expectative.
07:48 On a abattu toutes nos cartes et maintenant il n'y a plus que le groupe qui peut changer
07:55 ça.
07:56 Je pense que le club a délivré tout ce qu'il pouvait dans ses moyens.
08:00 Donc ce qui nous amène, on peut faire une pause si vous avez des questions là-dessus.
08:04 Je voyais si mes calculs sont bons, on va se siéger le budget de Pro Ligue ?
08:11 Le budget ? Oui, le budget.
08:12 Par le programme salarial, mais c'est un budget quand même, parce qu'il démontre
08:14 aussi le travail fait en action.
08:17 Mais c'est peut-être une erreur de se dire, ce n'était pas l'année de la révolution
08:24 sportive.
08:25 On pensait, moi j'avais dit entre 10 et 6.
08:29 Je savais que l'année dernière on était 6ème par intruchement de points sur Bordeaux.
08:34 Quelque part on était des heureux sélectionnés.
08:37 Donc tu dis, ça a superformé.
08:40 Surperformé, il ne faut pas attendre ça.
08:43 Je pense que je n'ai pas été entendu en interne là-dessus.
08:46 Tout le monde, vous avez goûté au sucre et vous revolez du sucre tout de suite.
08:50 Et ils sont tombés peut-être un peu de haut là-dessus.
08:53 Donc ça c'est notre erreur.
08:54 C'est-à-dire que c'est dit, non, il va falloir qu'on remette un peu comme ça, plus, et dans
08:58 la balance, et puis certains choix.
09:00 Ce n'est pas qu'une question d'argent.
09:01 Il y a des joueurs qu'on paye quand même.
09:03 Donc voilà, ça nous amène ici.
09:05 C'est lié aussi à l'arrivée de ce palais et d'un tournant effectivement.
09:09 Il fallait bien des femmes.
09:10 Oui, on ne pouvait pas ne pas répondre.
09:12 Voilà, donc dans le curseur, on a certainement dû faire autrement, mais on ne pouvait pas
09:17 arriver les mains dans les poches dans un outil pareil.
09:19 On a passé un été, Julien, on pourra vous le dire, on a beaucoup travaillé, parce qu'on
09:26 voulait arriver, on l'a inauguré.
09:28 Donc rappelez-vous.
09:29 À jamais le premier.
09:32 Voilà, notre chargée de com.
09:35 Mais non, mais ce n'était pas rien.
09:38 Ça y est, il bitumait le matin.
09:39 Donc on a mis beaucoup d'énergie là-dessus.
09:43 Et le sportif, on avait l'impression qu'on avait des acquis un petit peu.
09:46 Même si on n'est pas brillé immédiatement, on commence par un 7+7 à Massy.
09:49 Ça y est, c'est reparti.
09:52 Et je pense que cette équipe se dérègle facilement.
09:58 C'est-à-dire que là, Sébastien pensait avoir des acquis défensifs.
10:01 Au père Mathias, tac, tac.
10:03 C'est plus qu'un joueur en moins.
10:05 Cette équipe, elle tient sur peu de choses.
10:09 Parfois, on a vu, Istres, on a perdu, mais ça se joue très bien.
10:12 Nancy, on fait un gros match.
10:14 Fronti, ce n'est pas rien Frontiniens quand même.
10:16 Ça joue.
10:17 On les a dominés, je pense.
10:18 On les a maintenus.
10:19 On prend peu de buts.
10:21 Les gardiens sont bons.
10:22 Donc Patatras, là, tu vois, même Besançon.
10:26 La première mi-temps, malgré les déchets, tu es quand même devant.
10:30 Tu ne te dis pas, c'est la fin du monde.
10:32 Et en 10 minutes, tu détruis plus qu'une victoire.
10:37 Puisque, en fin de compte, je pense que les gens ont été outrés de la façon dont on
10:42 a perdu.
10:43 Tu perds sur le buzzer en t'étant battu comme un chien.
10:45 Ce n'est pas ça.
10:46 Là, tu te fais massacrer.
10:48 Donc, nous, on passe notre temps à essayer de trouver des solutions avec les joueurs
10:51 disponibles, avec les joueurs en forme pour y arriver.
10:55 Ce qui nous amène un petit peu aux enjeux sportifs à venir.
10:59 Oui, la structure est importante quand même.
11:02 Il y a des masses salariales où c'est le double.
11:04 Je ne parle pas de Tremblay.
11:05 Le double, c'est-à-dire que tu payes tous les joueurs le double.
11:08 Ce n'est pas rien.
11:10 Et là, sur le marché de la Pro League, payer le double, ce n'est pas du tout les mêmes
11:15 types de joueurs.
11:16 Short Tremblay de l'affaire.
11:18 Parce que Tremblay, c'est le PSG de la Pro League.
11:21 Ça ne sert à rien de se comparer à ça.
11:23 Voilà.
11:24 Donc, vous connaissez le calendrier.
11:27 On joue pas ce week-end Villeurbanne.
11:28 On reçoit Valence.
11:30 Là, il y a un rythme de dingue.
11:32 Vendredi, mardi, vendredi.
11:33 C'est-à-dire que là, on va jouer trois matchs qui sont ultra importants.
11:37 C'est du Mediaporama.
11:38 On va alterner avec le classement.
11:40 Donc, Valence, ce n'est pas hyper loin.
11:43 Je dis, Bière, c'est le plus dur.
11:47 Et on va à Angers, qui est un match avec qui on a fait match nul au match aller.
11:55 C'est-à-dire que celui qui gagne passe devant l'autre.
11:59 Il n'y aura pas de golavrage, de gestion de golavrage.
12:01 On est cas d'égalité.
12:03 On sera obligatoirement de malavrage favorable.
12:05 Donc là, Valence, c'est rugueux.
12:08 Angers, c'est chez eux.
12:09 Ils viennent de faire une perf.
12:11 Et Bière, c'est plus costaud, mais ils ont des cycles.
12:15 Donc là, on joue trois matchs hyper importants.
12:17 Et si ça continue, pour ensuite faire Massy, qu'on avait battu, on va à Cournon, qui
12:22 est hyper important aussi.
12:23 Et sachant que les deux derniers matchs, il ne faut pas que ça se joue contre Tremblay.
12:27 Eux, cette année, on ne leur refera pas le coup, en plus.
12:31 Ils n'ont pas du tout aimé l'année dernière.
12:32 Donc, il ne faut pas que ça se joue contre Tremblay.
12:35 Celesta, dernier match à l'extérieur, Délicat, équipe qui sera peut-être dans
12:40 ses calculs de play-off, puisque tu vois, ils sont là-haut.
12:42 Donc, ce n'est pas sur Tremblay et Celesta qu'il faut qu'on bâtisse notre avenir sportif.
12:47 Donc, les trois matchs de la semaine qui vont arriver, ils sont déjà très importants,
12:52 avec un autre bloc qui recommencera, qui sera le 19 et le 27 avril, avec deux matchs
12:58 quasiment huit jours qui vont être décisifs.
13:00 Donc, on récupère Mathias.
13:03 On ne sait pas trop quand.
13:04 Mais ça va se situer, il va revenir là.
13:08 Peut-être pas Valorant, on ne sait pas.
13:10 On va voir comment ça avance.
13:11 Voilà nos enjeux à venir.
13:21 On a besoin de tout le monde.
13:22 Le match à Angers, il est mort.
13:23 Et là, c'est vrai qu'on a deux matchs à domicile.
13:25 On espère que le public, malgré ce qui s'est passé contre Besançon, et je crois qu'on
13:32 est pas mal contre Valorant.
13:34 La tendance est plutôt bonne.
13:35 La tendance est même plutôt bonne, et même en avance par rapport à ce qu'on fait d'habitude.
13:39 C'est un peu démagogique et un peu la kynothérapie.
13:45 Mais le public est quand même surprenant.
13:46 On part trois commentaires sur Facebook, on a des gens qui sont là et qui viennent
13:51 voir une équipe dont on attend tous les week-ends, hormis la phase de reprise quand même.
13:55 Quand on n'oublie pas, on a bien joué.
13:56 Il faut qu'on se sauve.
13:58 C'est naturel ce que tu dis, mais c'est aussi fort de dire qu'il y a le plus gros
14:05 public pour l'équipe la plus faible.
14:07 Tu n'as pas dit faible, mais en tout cas, la dernière au classement.
14:10 C'est un constat.
14:11 Ce n'est pas la meilleure.
14:12 Oui, ce n'est pas la meilleure.
14:13 Ce constat-là, il est limpide le Corse HB et à sa place aujourd'hui, sportivement
14:20 parlant.
14:21 On n'a pas pris de points de pénalité.
14:23 Les matchs, ils n'ont pas volé les autres.
14:26 Donc oui, on a une place sportive.
14:28 Après, on est à un point de rangée, deux points de courant qu'on joue.
14:36 Mais on va voir qui joue.
14:37 Je crois que c'est du lourd.
14:39 Après, ils ont été capables.
14:41 On verra.
14:42 Cournon, Sarbourg, c'est mort.
14:43 On ne les rejoue plus, donc on ne les rattrapera pas.
14:46 Valence, on n'ira pas chercher six points.
14:48 Mais bon, la ligne, elle est là.
14:51 Si tu veux.
14:52 Donc, à 11-12, il y a des gens qui jouent un titre pour quatre points.
14:56 Je connais des clubs d'autres sports qui espèrent monter dans les divisions supérieures
15:01 pour moins que ça, pour plus que ça.
15:03 C'est-à-dire que oui, on joue les matchs pour les gagner.
15:06 Besançon a été une déception, surtout dans la manière.
15:09 Mais on va livrer des combats.
15:12 Ça bosse.
15:13 On en vient à se demander, vous aussi, j'imagine, depuis quelques semaines, s'il y a plus faible
15:17 que quand dans cette division, sportivement parlant.
15:19 On le saura.
15:20 C'est à la fin de la foire qu'on compte les mousses.
15:24 Est-ce que vous êtes allé trop loin, tout simplement, cette saison, dans votre volonté
15:28 d'être jeune ? Est-ce que ce n'est pas tout simplement la construction de l'effectif
15:32 sur cet équilibre-là que vous payez encore aujourd'hui ?
15:35 Je ne crois pas que c'est l'âge.
15:38 Je crois que c'est les profils.
15:47 Les profils mentaux, plus que sportifs ? Ou c'est vraiment un problème sportif ?
15:53 Les profils mentaux, sans pas habiller pour l'hiver.
15:55 Oui, c'est-à-dire qu'il y a des joueurs qui n'ont soit pas le niveau, soit sont plus
16:04 facilement perturbés dans l'exercice de leur niveau.
16:07 La façon de réagir, les caractères, le mental, certains peut-être se font perturber
16:16 plus facilement par les difficultés que d'autres.
16:18 Les joueurs peut-être moins accrocheurs, moins tenaces.
16:21 Peut-être, oui.
16:23 Je ne saute pas sur l'âge.
16:25 On joue des équipes jeunes, où il y a des joueurs des mêmes âges, voire plus jeunes,
16:30 qui performent en face de nous, qui sont plus encadrés.
16:34 Quand on a ramené Alan, on a ramené l'expérience.
16:37 Après coup, peut-être qu'il y a eu un dernier...
16:40 Oui, quand on a le gars...
16:43 On voit bien dans tous les collectifs, le rôle des anciens, des grognards, qu'il n'y
16:48 a pas dans cette équipe.
16:50 Oui, mais alors Jordan n'est pas un bébé.
16:55 Il a 30 ans, il est là depuis longtemps.
16:57 Est-ce que c'est un grognard ? Non.
16:59 C'est un joueur qui est capable de structurer, de comprendre ce qui se passe et de le dire
17:03 aux autres.
17:04 L'année dernière, il y avait des joueurs qui étaient hors de forme physiquement.
17:07 Je me rappelle qu'on était tous d'accord pour dire que ce n'était pas possible à
17:10 ce niveau-là.
17:11 On ne parlait pas de leur âge.
17:13 On ne disait pas oui.
17:14 C'est pas que ça.
17:19 Ce serait trop facile.
17:21 Ce n'est pas que ça.
17:22 C'est plus comment les joueurs se sont comportés face à la difficulté que c'est parce qu'ils
17:28 ont 20 ans.
17:29 Je crois vraiment que c'est ça.
17:31 Est-ce que le confort en est d'une place en barrage la saison dernière et d'une nouvelle
17:35 salle flambant neuve avec tout ce qu'il y a autour ?
17:38 Je ne pense pas que ce soit le confort.
17:40 Ce n'est pas le bon terme.
17:41 Je pense que certains qui ont découvert ces sensations, on a tous découvert.
17:48 Mais la qualification en barrage, même si on le perd au retour, on l'a peut-être perdu
17:54 parce que sur un match qui était quand même avec une ambiance assez particulière, le
17:57 match de Tremblay était à côté un petit peu historique, il s'est passé quelque chose
18:01 d'un peu plus qu'une belle victoire.
18:02 On en a battu des équipes de haut niveau.
18:04 Mais je crois qu'ils avaient touché quelque chose qui ressemblait peut-être au Graal de
18:10 certains.
18:11 Et c'est plus facile de s'y référer en permanence, de penser que c'est bon, on a acquis un niveau.
18:17 C'est peut-être là que la jeunesse, certains ne redescendent pas et disent de toute façon
18:21 maintenant je suis un joueur de play-off.
18:23 Je crois que c'est ça, parce que la façon dont ils ont repris la saison était encore
18:27 ancrée dans l'ancienne.
18:28 On n'a pas su faire un reset de tout ça et redéclencher.
18:34 Mais tous certainement, moi j'ai dû rater quelque chose dans la façon de les alerter.
18:38 Je l'ai dit, mais je n'ai pas dû le dire comme il faut.
18:41 Je le sentais.
18:42 Il y a dans l'histoire du handball, en tout cas des clubs qui ont été champions de France
18:47 depuis, je ne dirais pas 10 ans à 100 mètres, mais peut-être, Dunkerque a eu du mal à
18:55 digérer son titre de champion de France.
18:57 Il avait été acquis un peu avec de la réussite, on va dire, positive.
19:01 Et derrière, il n'y a plus de saveur à finir 6e.
19:05 Tu as goûté une fois, tu penses que...
19:08 Mais tu fais que te décevoir de ne pas y arriver.
19:10 Nous, à notre petite échelle d'équipe de 12e division, faire juste un match de barrage
19:16 pour ne pas être champion de France, pour nous, ça veut dire beaucoup.
19:24 Et cette salle-là qui peut être très confortable pour une équipe en confiance.
19:28 Tu faisais allusion au basket tout à l'heure.
19:30 Le basket trouve cette salle très confortable parce qu'il y a trouvé vite ses repères
19:38 qui s'y entraînent au quotidien.
19:40 Pour vous, cette salle-là est devenue très inconfortable, aussi liée au caractère
19:44 de tes garçons, sans doute.
19:46 Mais peut-être que...
19:48 Le basket, c'est parce qu'ils gagnent.
19:50 Oui, mais s'ils n'ont pas gagné, c'est peut-être parce qu'il y avait des plans...
19:54 Parce que c'était plus dur, puisqu'on en parle.
19:57 Mais c'est parce qu'ils ont programmé une année de victoire.
20:02 Ils ont développé un projet très ambitieux, très financé.
20:08 Mais vous aussi, à moindre échelle, quand même, au début de saison ?
20:12 Non. Quand j'annonce entre 10 et 6, je ne t'annonce pas...
20:15 Tu ne t'attends pas à ce que vous gagniez le premier match à domicile
20:18 au bout de 5 points de compétition ?
20:19 C'est trop. C'est trop dans l'autre sens.
20:21 Mais on savait qu'on allait perdre des matchs.
20:23 Si tu gagnes 10 et 6, ça te fait 13 victoires à l'année.
20:28 Donc si tu en fais la moitié à domicile, tu fais 7 matchs sur 15,
20:32 donc tu fais 8 défaites.
20:34 Donc c'est bataillé.
20:39 Est-ce que cette salle est devenue, au fil de la saison, inconfortable
20:42 pour ces garçons-là, au caractère, que tu dis, un peu défaillant ?
20:46 Peut-être. Dans un environnement...
20:50 Et ils le disent tous, c'est top, c'est génial.
20:52 Ils savent. Ils sont même un peu honteux.
20:55 Ils voient que tout le monde bosse,
20:57 ils voient que tout le monde bosse pour remplir les tribunes,
20:59 ils voient que tout le monde bosse, que les partenaires sont là.
21:02 Donc oui, c'est un poids sûrement.
21:05 Regarde, un mois de prépa, on recommence par battre Nancy,
21:09 et on bat Fronti, on fait un match très plein contre Istres,
21:14 il faut un champion.
21:16 Il n'y a pas beaucoup de sport à Caen, d'un champion olympique en titre,
21:18 en match officiel, si tu veux.
21:20 Donc il n'a pas été énorme sur ce match, mais il fait deux arrêts
21:22 qui nous font perdre le match, donc quelque part, il a fait son taf.
21:25 Là, ça joue, quoi. Là, plus personne n'écrase personne.
21:28 Tout le monde repart de la défaite contre Istres en se disant
21:30 "On n'est pas passé loin." Tu vois, il n'y a pas de drama, là.
21:33 Sauf qu'on est retourné dans le drama, à Besançon.
21:36 C'est pour ça que je suis là.
21:37 Tu dis, mais il y a des fantômes, tu vois, il y a les spectres de la relégation.
21:43 Donc, ouais, on a une équipe qui doit aimer.
21:48 Un seul être vous manque. Tu vois, Mathias manque.
21:51 Quand il était revenu, quand on a pris une rousse, là,
21:56 je crois que c'est Cherbourg, non, c'est avant Cherbourg,
21:58 ça devait être...
22:00 J'avais apprécié que Mathias revienne en entraînement.
22:02 J'ai apprécié qu'il soit sur le retour.
22:03 Mais cette équipe, elle dépend de peu de choses.
22:06 Donc, elle n'a pas dix modes de fonctionnement.

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