Directrice de l’association de protection des femmes Némésis, Alice Cordier est l’invitée de TVL. En Septembre 2023 à Lille, Némésis a mené une série d’actions pacifiques allant de l’interpellation du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, au déploiement de banderoles pour interpeler les Français. En plein cœur de la braderie de Lille, ces manifestations ne passent pas inaperçues. Le message est entendu : fermer les vannes de l’immigration.
Cependant, les militantes identitaires sont loin de deviner ce qui allait les attendre. Interventions de vigiles puis de policiers, plaquage au sol de jeunes femmes, 19 heures de gardes à vue et plainte pour "incitation à la haine raciale" et "mise en péril de la vie d’autrui" ! Tout cela pour un échange avec le ministre et pour deux banderoles… Alice Cordier revient sur ces événements et sur les méthodes du gouvernement pour la faire taire, et détruire Némésis.
Cependant, les militantes identitaires sont loin de deviner ce qui allait les attendre. Interventions de vigiles puis de policiers, plaquage au sol de jeunes femmes, 19 heures de gardes à vue et plainte pour "incitation à la haine raciale" et "mise en péril de la vie d’autrui" ! Tout cela pour un échange avec le ministre et pour deux banderoles… Alice Cordier revient sur ces événements et sur les méthodes du gouvernement pour la faire taire, et détruire Némésis.
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00:00 L'Europe. L'Europe. A quelques mois d'élection européenne capitale, tout le monde a ce mot
00:11 à la bouche. Mais de quoi parle-t-on ? De la machine technocratique de Bruxelles ? Simple
00:15 syndicat d'intérêt économique perdu dans le village global ? D'un appendice vassalisé
00:20 ? Sans territoire ? Sans histoire ? Sans puissance ? Certainement pas. L'institut
00:26 Iliade, qui va fêter ses 10 ans, vous invite au contraire à vous abreuver à la source
00:31 pérenne, celle de notre civilisation purimillénaire, l'Europe. L'Europe de nos pères. Qui sera,
00:38 si nous le voulons bien, l'Europe de nos enfants. Pour cela, il faut des européens
00:43 debout. Debout dans la tempête quand nos libertés sont bafouées. Debout dans la tempête
00:48 quand notre identité est niée. Le 6 avril prochain, nous serons près de 1500 personnes
00:54 dans le cadre prestigieux de la Maison de la Chimie à Paris. Je vous donne rendez-vous
00:58 à ce grand moment d'intelligence et de convivialité. C'est le nôtre, c'est le vôtre. Inscription
01:05 sur institut-iliade.com
01:07 Elle est directrice du collectif Nemesis Association de Protection des Femmes, elle intervient
01:23 régulièrement sur les antennes de CNews mais aussi de TV Liberté, de TVL. Il s'agit
01:28 d'Alice Cordier. Bonjour Alice Cordier. Bonjour Martial. Merci beaucoup d'être venue nous
01:31 voir pour refaire un tour de vue d'étape de votre association, savoir où nous en sommes,
01:39 quelles sont les actions que vous menez. Et on va commencer bien évidemment par le commencement.
01:42 Vous êtes née et créée en 2019. C'est un groupe qui se dit féministe mais qui s'attaque
01:48 au supercherie des mouvements dits féministes. Cela nécessite effectivement une explication.
01:52 Merci beaucoup. Je suis un petit peu émue en plus de revenir vous parler de ça, puisqu'il
01:56 y a déjà quelques années, en octobre 2019, quand on a lancé l'association, vous avez
02:01 été un des premiers médias à nous donner la parole. Alors qu'à ce moment-là, on
02:04 était vraiment peut-être une dizaine de militantes, on avait très peu de soutien
02:09 au sein de la droite ou ailleurs, on avait très peu d'abonnés. Enfin voilà, on débutait.
02:13 Et déjà, vous nous aviez donné la parole. Donc d'abord un grand merci de la part de
02:17 TV Liberté pour sa fidélité. Ce sont des médias essentiels, notamment pour les associations
02:22 comme nous. Alors, cinq ans plus tard. Cinq ans plus tard, nous revoilà. Et cette fois,
02:27 pour vous faire un petit récap, donc Nemesis est née en octobre 2019, de l'initiative
02:32 de sept jeunes femmes excédées. Excédées pour deux raisons. La première, c'était
02:36 le fait de ne pas se retrouver dans le néo-féminisme. Moi, j'appelle ça l'extrême gauche qui
02:40 utilise le féminisme pour faire passer son agenda politique, mais chacun l'appelle
02:43 comme il veut. Justement parce que ce néo-féminisme est gangréné par une idéologie qui l'empêche
02:48 de dénoncer tout. La deuxième chose, ce pourquoi nous avons cofondé le collectif
02:53 Nemesis, ça a été cette insécurité dans l'espace public que de plus en plus de jeunes
02:57 femmes ont commencé à connaître, notamment celle de ma génération, mais ça avait commencé
03:00 un petit peu avant, par le biais du harcèlement sexuel, par le biais des agressions, des
03:05 viols de prédation, aussi comme on dit, qui ont lieu dans la rue, et le fait que c'était
03:10 quasi systématiquement le fait de personnes issues de l'immigration que personne ne voulait
03:14 en parler. Maintenant, on a des chiffres qui commencent doucement à prouver que ce qu'on
03:18 disait il y a quatre ans était déjà vrai, mais voilà, le combat a commencé comme ça,
03:23 avec deux injustices. La première, l'injustice d'un néo-féminisme qui n'écoutait plus
03:27 les femmes, ou que certaines, et cette deuxième injustice de l'insécurité accroissante
03:32 dans l'espace public.
03:33 Vous vous revendiquez aussi, comme la génération Cologne, le drame, on se souvient de ces
03:38 1200 femmes agressées pendant la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne en 2016, c'est
03:44 à la fois pour vous, peut-être, le symbole et le détonateur de votre engagement ?
03:48 Tout à fait, ça a été vraiment un symbole, puisque quand cette affaire a eu lieu, on
03:51 a vu une omerta totale de la part des médias français, sauf certains évidemment, mais
03:57 globalement, il y a eu même des personnes qui niaient totalement, je pense à Bouteja,
04:02 cette activiste d'extrême gauche, le fait que des femmes aient été violées en masse
04:06 par des personnes issues de l'immigration. C'était quand même un viol collectif, on
04:09 appelle ça un viol collectif, 1200 femmes, le même soir, dans la même ville, qui se
04:14 font violer et agresser sexuellement. Et en fait, notre réaction était de dire "mais
04:17 si demain ça nous arrive, ça veut dire que les féministes censées nous représenter,
04:21 ceux qui se targuent de représenter 50% de la population, ne diront rien". En fait,
04:26 elles choisissent aujourd'hui leurs victimes en fonction du profil de l'agresseur, les
04:29 viols de Cologne y en sont la preuve, mais en fait, il existe tout un tas d'exemples,
04:32 je pense à l'affaire Mila, je pense à l'affaire récente de Claire, violée par un migrant
04:35 sous OQTF, qui pourtant a fait le tour de certains plateaux télé et qui n'a pas du
04:40 tout été relayée par les associations féministes. Il existe aujourd'hui une réelle crise dans
04:44 ces associations qui sont pleines d'idéologies et nous, il était temps qu'il existe aussi
04:51 une association qui fasse parler ces femmes-là, moi je les appelle un peu les grandes oubliées
04:55 du féminisme, qui fassent parler ces femmes-là, qui rappellent aussi qu'il existe des viols,
05:02 il existe une insécurité et que ce n'est pas toujours le mâle, cis, blanc, dominateur,
05:07 homosexuel, vous connaissez très bien la chanson Martial, qu'elles mettent comme
05:11 porté-tendard, comme si c'était l'unique criminel ou violeur dans ce genre de fait,
05:17 et ce n'est pas le cas.
05:18 Alors, votre convoi, il est clair, j'ai bien compris d'énoncer l'impact dangereux
05:22 de l'immigration de masse sur les femmes européennes, sur les femmes françaises tout
05:26 en particulier, est-ce que cela ne vous amène pas à passer finalement un peu quand même
05:30 au second rang, les violences qui sont faites aux femmes dans leur quotidien ou dans le
05:36 cadre professionnel, est-ce que ça ce n'est pas quelque chose qui est relégué au second
05:39 rang et qui serait un reproche des néo-féministes ?
05:41 Mais bien sûr, et d'ailleurs c'est un reproche qu'elles nous font, sauf qu'en fait,
05:44 elles, elles sélectionnent de qui elles vont parler, en fonction du profil, nous on ne
05:48 sélectionne pas, c'est-à-dire que sur nos réseaux sociaux par exemple, vous allez
05:51 retrouver toutes les violences qui ont pu faire l'objet d'une plainte, d'une condamnation,
05:56 que ce soit en effet dans le cercle familial, mais aussi à l'extérieur.
06:01 Maintenant, ce n'est pas parce que c'est fait dans le cercle familial qu'on ne retrouve
06:04 pas une surreprésentation là aussi de personnes issues de l'immigration.
06:08 Néanmoins, les violences conjugales touchent beaucoup de milieux, des milieux très divers
06:13 et variés, les violences faites aux femmes en règle générale, mais on remarque néanmoins,
06:19 notamment avec le travail de la police, que certaines communautés sont plus au fait
06:24 de ce genre d'actes que d'autres.
06:26 Vous êtes la directrice du collectif et je vois que vos engagements à toutes, mais
06:32 le vôtre aussi en particulier, a un coût important.
06:34 Tout d'abord, moi je suis toujours effaré par, je vous envise, le nombre d'insultes
06:42 dont vous êtes l'objet sur les réseaux sociaux, d'insultes, mais aussi bien évidemment
06:45 de menaces, et là je ris moins.
06:46 Comment vous tenez ?
06:48 Alors, moi j'ai été propulsée il y a quatre ans, rapidement, dès nos premières actions.
06:54 On s'était infiltré dans des manifestations féministes avec des pancartes dénonçant
06:58 la question migratoire ou encore cette action que vous connaissez, évidemment vous en avez
07:02 parlé, place du trocadéro, on était en hiccab intégral avec une grande banderole,
07:06 les françaises dans 50 ans, c'était une question.
07:08 Suite à cette action-là, très rapidement j'ai commencé à passer dans les médias,
07:12 sans trop de préparation et sans trop réfléchir aussi.
07:16 Ce qui a fait la force de cette association, c'est qu'on s'est lancée avec très peu
07:19 de préparation et de moyens, mais en y croyant, puisqu'on avait juste ça en nous, cette
07:24 colère de ne pas vouloir se faire étouffer derrière l'idéologie et la pensée unique.
07:29 Alors, comment on tient ? Et bien, tout simplement parce que déjà nous sommes 150 militantes,
07:35 derrière moi j'ai une petite troupe quand même qui m'aide, qui me soutient, nous sommes
07:39 d'autres porte-parole, il n'y a pas que moi aussi à prendre la parole sur cette association.
07:43 Par contre, en effet, sur les réseaux, je suis celle au sein de l'assaut qui a le plus
07:46 de résonance et donc en effet, qui dit résonance dit aussi pression et menace, parfois de la
07:53 part de jeunes, de communautés maghrébines ou islamistes qui, justement, passent à
08:00 l'acte dans les paroles, ça ne s'est pas encore retranscrit dans l'espace public,
08:04 mais aussi par certaines personnalités politiques qui enveniment ce discours-là, voire le justifient,
08:08 justifient des discours de violence et en effet, là c'est un petit peu plus compliqué.
08:13 Quand c'est justifié par des gens censés vous représenter, je pense à des députés
08:16 de la NUPES par exemple, là tout de suite on arrive sur un autre niveau.
08:20 Néanmoins, j'ai toujours été persuadée que, déjà, je sais que mon combat est juste,
08:27 je sais très bien que mon combat ne s'arrêtera pas et surtout je suis profondément persuadée
08:32 que dans quelques années, tout le monde dira que nous avions raison.
08:36 Et c'est ça qui m'aide moi vraiment à tenir, c'est que je suis convaincue que
08:39 oui, cette insécurité existe, évidemment, ce n'est pas juste un sentiment comme notre
08:43 ministre voudrait nous le dire, nous le faire croire, cette insécurité existe.
08:48 Moi j'ai une petite soeur qui en a fait les frais et c'est vrai que c'est ça qui
08:52 me pousse et me motive de plus en plus et tous les jours à continuer ce combat quoi
08:57 qu'il arrive.
08:58 D'accord, est-ce que l'idée de rester sur les réseaux sociaux c'est quelque chose
09:01 qui est de votre génération évidemment, mais est-ce que la question se pose des fois ?
09:04 Vous montrez que le matin vous avez les 25 insultes, que vous republiez d'ailleurs
09:11 un peu crânement, c'est, moi je me dis quand même, c'est lourd à porter, moi j'ai
09:15 quelques insultes mais c'est tout petit.
09:17 C'est lourd à porter mais en fait c'est le prix à payer, c'est bien de montrer
09:22 qu'il y a véritablement une haine et que la haine vient de certaines personnes, ce
09:26 n'est pas tout le monde.
09:27 Et aussi aujourd'hui en France, moi ce que je trouve assez scandaleux c'est qu'on
09:33 est arrivé, entre un discours d'extrême gauche et des populations arrivantes, on
09:38 est arrivé à ne plus avoir la possibilité de critiquer une religion, sous peine de
09:42 se faire insulter.
09:44 Moi les insultes auxquelles faites référence ont eu lieu parce que je me suis étonnée
09:50 de voir Emmanuel Macron à Marseille poser à côté d'une petite fille de 12 ans voilée.
09:53 Moi, il y a 10 ans, voir une enfant de 12 ans voilée, j'ai l'impression en tout
09:58 cas que c'était moins le cas dans l'espace public, ou du moins que ça faisait bondir.
10:01 Une enfant de 12 ans voilée, ce n'est pas une enfant qui a choisi d'être voilée,
10:05 c'est des parents derrière.
10:06 Pour moi c'est une sexualisation d'une petite fille.
10:10 C'est quelque chose que je ne supporte pas et j'ai le droit en France, normalement,
10:14 de le critiquer et de pouvoir émettre l'hypothèse qu'il y a peut-être un problème de vision
10:18 de l'enfant, de la femme, etc.
10:20 Et je me suis prise en effet une vague de harcèlement par rapport à ça de la part
10:24 de jeunes qui se disent musulmans, c'est-à-dire qu'ils le disent dans mes messages privés,
10:28 ils l'assument totalement, ils mélangent ça d'ailleurs avec le combat Israël-Palestine,
10:31 on ne sait pas très bien ce que ça fait là, mais eux, ils voient un sens évidemment.
10:34 Et on se retrouve confrontés à une haine viscérale de la part d'une population qui
10:40 se sent profondément discriminée, réellement, alors qu'en fait je ne fais qu'appliquer
10:44 la laïcité, finalement, qui existe en France et qu'on a le droit d'appliquer.
10:48 Mais pour eux, la laïcité voudrait dire ne pas du tout parler des religions, alors
10:51 qu'on a le droit aussi de critiquer et d'émettre l'hypothèse qu'en France, dans un pays
10:56 comme le nôtre, on peut se questionner sur le fait de voir des petites filles voilées
10:58 et l'image que ça renvoie.
11:00 Mais ça, c'est pas possible.
11:01 – Alors, insultes, menaces, homerta médiatique bien sûr, de la classe médiatique, et puis
11:05 aussi le déni des politiques face au problème de l'immigration.
11:08 Et en septembre dernier, vous avez interpellé directement Gérald Darmanin.
11:12 C'était dans quelles conditions ? Ça mérite d'être expliqué.
11:15 – Tout à fait, alors c'était lors de la grande braderie de Lille, le 2 septembre
11:20 de tête, et en fait on avait prévu de faire en effet deux actions.
11:23 Donc nous, notre mode d'action favori, on va l'appeler ainsi, c'est l'agit-prop,
11:28 c'est le happening médiatique, c'est-à-dire qu'on organise des actions, on déploie
11:30 d'immenses banderoles, on véhicule un message de choc pour que les médias en parlent et
11:36 que ça provoque après un débat, etc.
11:37 Et là, nous avions prévu de le faire à Lille pour deux raisons.
11:40 La première, c'est que Lille bat l'escort aujourd'hui en termes d'insécurité,
11:45 elle légalise la ville de Saint-Denis.
11:46 Et la deuxième, c'est qu'il y a un lycée, le lycée AVEROS à Lille, qui à l'époque
11:52 était subventionné par la région.
11:53 Et donc, nous, on avait deux actions prévues, une le matin pour dénoncer le thème que
11:59 je voulais vous aborder et puis le deuxième pour parler du lycée.
12:01 Et au milieu de ça, après notre première action, on a une militante qui me dit en
12:06 riant "Ah c'est marrant, il y a Gérald Darmanin qui est à Lille".
12:09 Et moi je croyais que c'était une blague et elle me dit "Ah non, il est vraiment là".
12:11 Et donc je lui dis "Là, c'est l'occasion, on a notre ministre de l'Intérieur qui
12:16 est là, c'est l'occasion de l'interpeller et de venir le questionner sur la non-application
12:21 des OQTF par exemple, puisque c'est un thème qui revient souvent.
12:24 Nous, on le voit, on fait une veille médiatique sur nos réseaux sociaux, il y a énormément
12:27 de cas d'OQTF qui passent à l'acte en agressant des femmes.
12:30 Et donc je suis allée l'interpeller.
12:32 – Vous lui dites "Où est-ce qu'on en est concernant la non-application des OQTF ?"
12:38 – Exactement.
12:39 – Tu vois les photos là, sur ce document-là.
12:40 – Il était à faire un bain de foule, c'est normal qu'on vienne l'interpeller sur
12:43 ces questions-là.
12:44 Et il a fui totalement, c'est-à-dire que visiblement j'ai même un petit peu gâché
12:48 sa visite médiatique, est-ce qu'il était en campagne en avance, je ne sais pas.
12:52 Mais en tout cas, on ne l'a plus revu de l'après-midi et il est rentré.
12:56 – Il nous a répondu "Ne faites pas de politique".
12:58 – Il m'a répondu en fuyant "Ne faites pas de politique" alors qu'il vient de
13:02 faire un bain de foule, c'est normal qu'on puisse l'interpeller quand même.
13:04 Je ne suis qu'une simple citoyenne, j'ai le droit de poser des questions à mon ministre.
13:07 Voilà, donc je n'ai toujours pas eu à mes réponses.
13:10 Et d'ailleurs, l'évolution n'a pas eu lieu, 6% des OQTF sont appliqués aujourd'hui
13:15 en France.
13:16 – Alors vous aviez déployé une banderole intitulée "L'île devient Saint-Denis,
13:19 qui est la cause de nos soucis ?" Et il vous restait encore une autre action ensuite
13:24 pour clore cette journée déjà bien remplie.
13:26 Mais vous étiez aussi assez loin de deviner ce qui allait vous attendre.
13:30 – Tout à fait.
13:31 – C'est peut-être la conséquence d'ailleurs directe.
13:33 – Eh bien, je ne voudrais pas faire de conclusion hâtive mais en tout cas, après avoir interpellé
13:39 Gérald Darmanin, on a déployé une grande banderole du haut du Carleton, on avait privatisé
13:43 la suite Coupole, 1 500 euros si vous êtes intéressé d'ailleurs, je suis encore un
13:48 petit peu frustrée puisqu'on n'en a profité qu'une demi-heure.
13:51 Et on a déployé une grande banderole sur la question du lycée AVEROS, "lecture Salafis
13:57 dans les lycées de votre ville, vous sentez-vous en sécurité à Lille ?" Voilà ce qui était
14:00 exactement écrit, pour justement mettre le viseur sur ce lycée-là et se demander si
14:04 ces subventions ont lieu d'être.
14:06 Et suite à cela, on a été interpellés mais alors d'une façon extrêmement violente,
14:10 on a été plaqué au sol quand même par la police en sortant, il faut savoir qu'on
14:13 était quatre petites jeunes femmes de 50 kilos, pas des grandes délinquantes, mais
14:18 ils nous voulaient et en fait on s'est rendu compte que moi j'ai été interpellée par
14:21 quelqu'un, par un homme qui faisait la sécurité de Gérald Darmanin le matin même, donc on
14:25 peut se demander s'il n'y a pas des liens et je pense qu'il y a eu un certain nombre
14:28 de vices de procédure pendant cette garde à vue puisqu'on a été pris en photo par
14:30 ce même homme qui très certainement a dû après envoyer les photos peut-être à la
14:36 sécurité privée, je ne sais pas exactement, mais en tout cas il y avait des ordres de
14:39 la préfecture de vraiment mettre la main dessus sur nous et les OPJ quand ils nous
14:43 ont auditionnés étaient extrêmement stressés parce qu'il y avait des ordres du préfet
14:47 de vraiment être, vraiment de ne rien laisser passer nous concernant et on a fait 19 heures
14:53 de garde à vue pour une banderole pour mise en danger de la vie d'autrui puisque la banderole
14:57 aurait pu tomber.
14:58 Voilà, c'est incitation, alors c'est ça qui me passionne, enfin passionne entre guillemets,
15:02 pouvez-vous me confirmer vraiment parce que j'ai lu ça et je me suis dit je rêve parce
15:05 qu'on est bien d'accord sur des opérations pacifiques.
15:08 Tout à fait.
15:09 Quatre femmes, des banderoles, ça s'arrête là.
15:12 Une privatisation de la Sud-Coupole.
15:14 D'accord, bon ça te fait des dommages à M.
15:17 Strauss-Kahn, personne d'autre, non, pouvez-vous, Carlton, pouvez-vous me confirmer que cette
15:21 action a entraîné des plaintes pour, je cite, incitation à la haine raciale et alors
15:26 c'est vrai, vous le dites, mise en péril de la vie d'autrui.
15:29 Eh oui, de la part de Martine Aubry et des gérants du Carlton, eux étaient évidemment
15:34 furieux qu'on ait utilisé le R-28, mais à la rigueur je peux l'entendre, mais Martine
15:38 Aubry s'est vue très embêtée puisqu'elle s'est rendue compte après coup que notre
15:42 message n'était pas un message de haine du tout, on mettait en avant des faits et
15:46 d'ailleurs nous la banderole on la fait à partir d'un article du Figaro, donc on
15:50 ne prend aucun risque, on a le droit de se questionner sur des lectures salafistes, il
15:55 me semble qu'en France ce n'est pas vraiment notre politique.
15:57 Donc oui on a eu une plainte, Martine Aubry a annoncé en tout cas sur Twitter qu'elle
16:02 portait plainte contre nous pour incitation à la haine raciale, plainte dont on n'a
16:07 toujours pas vu la couleur.
16:08 Je répète, un lecture salafiste dans l'hélice de votre ville, vous sentez-vous en sécurité
16:13 à Lille ? Oui tout à fait.
16:15 Et donc les mises en péril de la vie d'autrui, je cherche.
16:18 On a cherché longtemps, la police aussi d'ailleurs, mais ils cherchaient quelque chose visiblement
16:22 aussi pour nous garder au chaud pendant la fin de la braderie, mais voilà, mise en danger
16:28 de la vie d'autrui puisque la banderole aurait pu tomber sur quelqu'un, mais je ne vois
16:31 pas très bien comment, mais mine de rien c'est quand même des actions qui sont en
16:35 effet coûteuses parce que derrière une plainte ça veut dire des avocats, ça veut dire qu'après
16:40 il a fallu que nous on porte plainte contre la diffamation parce qu'en effet on a la
16:44 Voix du Nord, mais aussi Libération il me semble qui ont titré qu'on avait des banderoles
16:48 racistes, ce qui est faux, ce ne sont pas des banderoles racistes, on n'a pas été
16:51 jugé sur ça et si je renvoie d'ailleurs au message des banderoles, il n'y a rien
16:56 qui ne fait référence à une origine.
16:58 Lille devient Saint-Denis qui est la cause de nos soucis.
17:01 Tout à fait, Lille devient Saint-Denis, nous c'est pas un port au classement, Lille
17:04 est en train de concurrencer Saint-Denis en termes d'insécurité.
17:07 Ce n'est pas de notre fait, c'est à la vie.
17:09 Alors, c'est une nuit de garde à vue, c'est plainte, est-ce qu'au moins votre action
17:13 à Lille, elle a porté ses fruits ?
17:14 Eh bien oui, les 19 heures…
17:16 Au-delà de l'aspect médiatique, c'est passé.
17:17 Oui, l'aspect médiatique est passé, mais au-delà oui des 19 heures de garde à vue
17:21 et du riz méditerranéen sec que nous avons mangé là-bas, oui en effet ça a porté
17:26 ses fruits puisque les subventions ont depuis été retirées à ce lycée après moult
17:32 rebondissements, le lycée n'est plus aujourd'hui subventionné par la région.
17:37 Et est-ce que ces procès, ces menaces, ces moyens d'empêcher vos actions, elles freinent
17:45 votre activité, elles freinent vos actions que vous menez depuis plusieurs années ?
17:49 Sur tous les fronts d'ailleurs, ce que je vois là aussi, un document qui indique qu'il
17:54 n'y a pas que Lille, bien évidemment, que c'est à toute la France que vous intervenez,
17:57 soit par des manifestations, soit par des hommages, des pendroles…
18:00 On intervient dans les grandes métropoles, on a des antennes dans les grandes métropoles,
18:05 dans presque toutes les grandes villes de France.
18:06 Ça freine plutôt, j'irais au niveau du recrutement, il y a des jeunes femmes que
18:11 ça freine de nouveau joindre puisqu'elles ont peur d'avoir des répercussions judiciaires.
18:15 Alors si ça peut les rassurer, le fait d'être interpellé, placé en garde à vue ne donne
18:21 pas lieu à une condamnation.
18:22 Moi je n'ai jamais été condamné pour la moindre de mes actions.
18:26 J'ai eu un procès mais qui a débuté sur un non-lieu.
18:32 On fait très attention au contenu des messages.
18:37 En effet la garde à vue, parfois, elle est essentielle pour la police parce que typiquement
18:42 l'action qu'on avait fait place du Trocadéro, on était en ICAB intégrale, eux ont eu peur
18:45 qu'on soit une association salafiste où Islamiste sur le coup ils ne pouvaient pas
18:48 savoir.
18:49 Donc parfois c'est juste pour eux aussi de calmer un peu le truc et de pouvoir étudier
18:52 à fond un peu plus le dossier.
18:54 Ça peut être du fichage aussi, on ne va pas se mentir non plus.
18:56 Maintenant, moi je n'ai pas vocation à aller dans le service public, aller dans la
19:01 police ou dans ce genre de métier.
19:03 Donc je sais que moi je n'ai rien à perdre à ce niveau-là.
19:05 Donc c'est plus au niveau du recrutement, je pense qu'on perd un certain nombre de
19:07 jeunes femmes.
19:08 Néanmoins on ne compte pas se freiner sur ce genre d'action parce qu'elles sont utiles.
19:12 Nous on l'a vraiment vu et d'ailleurs j'en ai vu aussi pour preuve.
19:15 Non seulement elles sont utiles sur le plan militant mais aussi sur le plan de l'influence.
19:19 On a été contacté il y a quelques mois de cela, quelques semaines, par cette jeune
19:24 femme qui a été violée par un migrant sous ex-QTF, Claire, qui ne savait pas vers qui
19:28 aller.
19:29 Et vu qu'on était la seule association à parler de cela, c'est vers nous qu'elle
19:34 est allée, qu'elle a trouvé du réconfort et qu'on a pu aussi l'aider à médiatiser
19:38 ce qui lui était arrivé.
19:39 Donc on a vraiment un poids aussi à ce niveau-là qui est hyper important pour ces jeunes femmes
19:42 qui ne sont représentées par personne, femmes ou moins jeunes.
19:45 On sait qu'aujourd'hui ça peut même arriver à des femmes que de 80 ans.
19:47 Je vous renvoie au fait divers de ces mois précédents.
19:50 Et à partir de là, c'est là où vraiment nous on peut aussi "numériser" notre influence.
19:57 C'est que derrière, il y a véritablement des victimes qui nous contactent, on en a
19:59 toutes les semaines, qui nous expliquent ce qui leur est arrivé et qui trouvent un
20:02 point d'ancrage chez nous qu'elles n'ont pas trouvé dans nos associations.
20:05 Comment vous vous interprétez par exemple le rapprochement d'une personne comme Mila,
20:08 personne, jeune femme, souvent controversée dans les médias, d'autant moins, et qui
20:12 s'est rapprochée du collectif Nimesis.
20:13 Comment vous l'interprétez ?
20:15 Eh bien là pareil, en fait, on a été la seule association à la défendre quand elle
20:18 a été victime de harcèlement de masse, de menaces de mort, d'atteinte à sa vie
20:23 privée, elle a été quand même placée sous protection policière pendant des mois.
20:28 Et on a été la seule association à ne pas avoir peur de prendre sa défense et de parler
20:32 de ce qui lui est arrivé et de la soutenir.
20:34 Quand d'autres associations féministes ont peur de la question de l'islamisme, ont
20:38 peur de parler de la question salafiste, et nous on n'a pas eu peur de le faire et de
20:44 toute façon nous on n'est pas bloqués par une idéologie qui ne nous permettrait
20:46 pas de le faire.
20:47 C'est ça vraiment la vraie question aujourd'hui, je pense, du féminisme aujourd'hui.
20:49 Et c'est moi là où je leur en veux, c'est qu'elles ont vraiment une idéologie qui
20:53 font qu'elles sont incapables de voir certaines victimes ou de les considérer comme telles.
20:58 Et c'est encore aujourd'hui le cas.
20:59 Mila, il n'y a pas encore très longtemps, a été victime d'une fatwa par un tchétchène.
21:03 Ça s'est moins su parce que son affaire avait déjà pas mal éclaté.
21:06 Mais elle n'a reçu aucune marque de soutien de la part de ces femmes qui pourtant disent
21:12 représenter les femmes.
21:13 Et qui ont partagé globalement la philosophie quand même.
21:16 Eh bien en tout cas, elle à ce moment là se disait plutôt de gauche en effet.
21:20 Aujourd'hui elle se dit de droite.
21:22 Alors est-ce que c'est par notre influence ou pas, je ne le sais pas.
21:25 Mais elle a trouvé chez nous aussi une oreille attentive, un soutien, une force aussi de
21:30 pouvoir la soutenir et la porter dans ces difficultés là.
21:34 Et nous si on a ce rôle là, notre but il est aussi de toucher le plus de femmes possibles,
21:39 pas que les femmes forcément qui sont initialement politisées ou quoi.
21:43 On a vraiment un objectif très large.
21:45 Et de parler à tout le monde sans distinction.
21:48 Mais là c'est pas forcément quelqu'un d'un milieu de droite, catholique, de milieu
21:53 qui vote à droite.
21:54 Et pourtant c'est quelqu'un qui se retrouve aussi dans notre discours parce qu'elle en
21:57 a fait les frais.
21:58 Je pense qu'il n'y a rien de plus révélateur de toute façon que le concret et le réel.
22:01 Il y a beaucoup de femmes qui viendront chez nous à l'avenir justement parce qu'elles
22:06 sont confrontées à des violences auxquelles nous n'étions pas confrontées avant ou
22:09 que les néo-féministes ne veulent pas voir.
22:10 Des cheminements.
22:11 Vous avez lancé une grande campagne par voie de dépliant, c'est ce que j'ai devant
22:15 moi, et d'affiches à travers les grandes villes.
22:19 J'en ai vu sur les murs de la capitale et jusqu'à les portes des studios de TVL.
22:26 Quelle est la finalité ?
22:29 Alors nous notre objectif maintenant il va être vraiment de prendre encore plus d'assaut
22:33 les réseaux sociaux.
22:34 Depuis qu'Elon Musk a acheté Twitter on a vraiment une possibilité énorme de pouvoir
22:39 mettre en avant notre combat.
22:40 Et nous notre objectif aussi il est de normaliser le fait que l'agression de rue peut toucher
22:49 n'importe quelle jeune femme.
22:50 N'importe quelle femme tout court d'ailleurs.
22:52 Et donc nous on a envie de faire parler les victimes aujourd'hui.
22:55 Agression de rue mais pas que.
22:56 On fait intervenir des femmes victimes de violences conjugales, des mères célibataires
23:00 et tout un tas de femmes.
23:01 Mais on a tellement diabolisé la figure de la femme dite de droite, ou de la femme qui
23:05 avait le malheur de dénoncer des étrangers, ça a été le cas de Claire, elle a été
23:08 diabolisée suite à ces dénonciations, que nous on a dit non, non, on va normaliser,
23:13 on va montrer des visages, on va faire parler des victimes et montrer que ce qu'on dénonce
23:16 n'est pas le fruit d'une idéologie mais vraiment le fruit du réel et de la réalité.
23:20 Et pour ça on lance ce qu'on appelle un "media nemesis", ça existe déjà en vérité,
23:25 mais on a besoin de plus de fonds pour pouvoir investir dans des locaux, pour pouvoir investir
23:29 dans des caméras, ce qui coûte extrêmement cher, et pour pouvoir aussi permettre à ces
23:34 victimes de se déplacer, de venir à nous, d'être prises en charge de la meilleure
23:37 façon qu'ils soient.
23:38 C'est vraiment pour l'onglet "influence".
23:40 Et la deuxième chose sur laquelle on a envie d'agir concrètement c'est aussi de l'assistance.
23:44 Pour la question de Claire par exemple, aujourd'hui qui a donc été violée par une personne
23:48 sous OQTF, elle est obligée non seulement de suivre un traitement suite à l'agression
23:54 qu'elle a subie, un traitement pour se reconstruire physiquement, mais aussi intellectuellement,
23:59 psychologiquement, elle suit quelque chose, une formation, une thérapie exprès pour
24:04 les stress post-traumatiques, et malheureusement en France c'est très mal pris en charge.
24:09 A Paris par exemple, vous avez deux psychologues qui sont vraiment spécialisés là-dedans,
24:12 avec des temps d'attente extrêmement longs.
24:14 Quand vous avez subi un viol, ce n'est pas possible d'attendre pendant des semaines
24:17 de voir votre psychologue ou votre psychothérapeute, et donc elle est obligée de prendre en charge
24:21 ses frais elle-même.
24:22 Quand je dis qu'il n'y a que deux psychologues en France, à Paris par exemple, c'est deux
24:25 psychologues payés par l'État.
24:27 Mais il en existe plein d'autres, mais c'est à vos frais.
24:29 Et donc elle est obligée de payer elle-même son propre traitement, et nous on organise
24:33 des levées de fonds pour pouvoir aujourd'hui prendre en charge son traitement.
24:35 Très bien.
24:36 Est-ce qu'il faut aller jusqu'aux stages d'autodéfense ?
24:38 Oui, je pense qu'aujourd'hui il faut apprendre aux jeunes femmes à avoir des réflexes.
24:42 Alors je ne dis pas du tout que pratiquer du MMA ou des stages d'autodéfense vont vous
24:46 permettre de vous en sortir à chaque fois.
24:48 Par contre ça va vous offrir des réflexes de pouvoir crier, de pouvoir appuyer sur votre
24:53 alarme de poche, ou pouvoir appuyer sur votre bombe au poivre.
24:57 Ça peut être ce genre de réflexes que l'on n'a pas, si on n'a pas été entraîné
25:00 à un petit peu de violence régulièrement, et les stages d'autodéfense permettent d'être
25:04 en contact.
25:05 Donc moi c'est vraiment, j'incite toutes les femmes, quel que soit leur âge, et d'ailleurs
25:08 aujourd'hui les stages de self-defense explosent en termes d'adhérentes, c'est pas anodin.
25:12 Je vous invite vraiment à vous inscrire là-bas.
25:16 Nous on en propose de temps en temps, mais pas de façon assez régulière.
25:20 Je pense qu'il faut vraiment compléter sa formation après en s'inscrivant dans des
25:23 clubs de Krav Maga ou même de sport de combat.
25:27 Voilà, on en est là.
25:29 Merci beaucoup.
25:30 Où est-ce qu'on vous contacte ? Bien évidemment, j'ai oublié cela, alors on va les inscrire
25:33 sur cette vidéo, mais néanmoins, si vous voulez rappeler, je leur donne une antisèche.
25:39 C'est très gentil, merci.
25:41 Sur notre site internet, collectif nemesis, ce qu'on est en train d'avoir de refaire,
25:46 par mail, collectif.nemesis@outlook.fr, sur nos réseaux sociaux, alors là on existe
25:50 sur Twitter, Instagram, TikTok même pour les plus jeunes d'entre nous.
25:55 Vous pouvez nous rejoindre, vous pouvez devenir sympathisant de l'association si vous êtes
25:59 un homme ou si vous êtes une femme mais que vous ne souhaitez pas faire de terrain.
26:01 Vous pouvez devenir militante pour aller déployer avec moi des banderoles en haut de Palaces
26:05 parisiens ou Lillois et faire 19 heures de garde à vue avec moi.
26:10 Et puis vous pouvez aussi nous aider de quelque façon qu'il soit en off, en nous aidant
26:16 sur des informations, en étant vous-même des lanceurs d'alerte, en nous faisant remonter
26:19 des scandales ou des faits divers que l'on n'aurait pas pu voir.
26:22 Et dernière petite chose, on a un pôle qui s'occupe de faire de la veille médiatique
26:26 et de répertorier tous les viols qui sont faits sur les femmes.
26:30 Nous avons notamment réussi à sortir ce chiffre qu'en 2023, 46 femmes ont été soit violées
26:35 soit tuées par des personnes sous OQTF, donc 46 femmes qui auraient pu être épargnées.
26:39 Je suis certaine qu'il y en a beaucoup plus dans les faits, nous on a réussi à avoir
26:43 ce chiffre-là par rapport à ce que les médias nous donnaient.
26:45 Mais si vous avez là encore des chiffres ou des informations auxquelles nous n'aurions
26:50 pas accès, il est évident qu'il faut évidemment nous les transmettre parce qu'après nous
26:54 ce sont des chiffres que nous faisons remonter aux médias.
26:56 Merci beaucoup.
26:57 Merci beaucoup Alice Cordier pour ce collectif Nemesis et cette volonté de protéger nos
27:02 mères, nos soeurs, nos filles, nos petites filles face à la barbare.
27:05 Merci.
27:06 Merci beaucoup Martial.
27:06 Tchao.
27:07 Tchao.
27:07 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
27:10 Sous-titrage Société Radio-Canada