• il y a 8 mois
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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Nathalie Levy, journaliste, pour son nouveau programme "Inoubliables - Nos Chers Grands-Parents" et dont le premier numéro sera diffusé mardi 26 mars à 22h50 sur Canal+.

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Transcription
00:00 - On est sur Medias sur Europe, 9h30, 11h tous les jours avec Thomas Hill et votre invité ce matin Thomas.
00:04 - Je reçois ce matin Nathalie Lévy qu'on retrouve tous les soirs en aparté et qui lance demain en deuxième partie de soirée sur Canal+.
00:10 Une nouvelle collection d'émissions intitulée "Inoubliables, nos chers grands-parents".
00:14 Jamais je n'oublierai les liens que j'ai tissés avec ma grand-mère Rosine.
00:18 Son infinie tendresse, ses mots réconfortants, sa bienveillance inconditionnelle.
00:26 Elle a été mon phare, mon héroïne, mon inoubliable.
00:30 Et vous, quel trésor gardez-vous de vos aïeux ?
00:36 En quoi vos grands-parents ont-ils forgé la personne que vous êtes devenue ?
00:41 - Cette nouvelle émission c'est un peu la mise en image, Nathalie Lévy, de votre livre "Chers grands-parents" paru l'an dernier.
00:49 Vous interrogiez déjà des personnalités sur l'importance que leur grand-père ou leur grand-mère avait eue dans leur vie.
00:54 - Oui, c'est un peu ça, effectivement. C'est aussi, dans cette ère du buzz, et on l'a entendu à l'instant avec Jean-Luc,
01:01 c'est aussi une manière de prendre le contre-pied et d'aller raconter ce que sont nos racines, nos ancêtres,
01:07 à la fois tout ce qu'ils nous ont apporté, la manière dont on s'est forgé à leur côté.
01:11 Et je dis ça parce que je l'ai observé aussi dans la société, dans le monde des artistes, des personnalités politiques aussi.
01:18 Le président Nicolas Sarkozy qui parlait de son grand-père Bénédicte Malla, qui clairement a développé chez lui,
01:24 et a même fait naître, ses convictions politiques.
01:26 Le président Macron aussi, dont on se souvient qu'il a quitté une réunion avec François Hollande à l'époque
01:33 parce qu'il apprenait le décès de sa grand-mère.
01:35 Et pourtant il était largement adulte et déjà en responsabilité.
01:39 Il y a des personnalités, Clara Luciani dans le monde du divertissement, Julien Doré, les artistes.
01:45 Juliette Armanet qui a fait un gros documentaire sur sa grand-mère, etc.
01:49 Énormément de gens, énormément d'artistes, sont influencés, très structurés par l'image et l'amour de ses grands-parents.
01:58 Et puis c'est une manière originale de se raconter, de raconter aussi des morceaux d'histoire.
02:01 C'est ce que vous faites là avec Michel Aznavissiust dans ce premier numéro que j'ai pu voir, qui sera diffusé demain soir.
02:07 Michel Aznavissiust va vous raconter son histoire, celle de ses quatre grands-parents, parce que lui il a tenu à parler des quatre.
02:14 Oui, c'était un peu un défi pour moi, parce que c'est plus compliqué quand il y a quatre figures, et en plus quatre figures chargées.
02:21 Donc effectivement il y a un grand-père avec une histoire très romanesque, déjà très cinématographique,
02:27 qui quitte à 12 ans la Lituanie en passant par l'Ukraine, la Pologne, et puis qui va atterrir en cavalier gaucho en Argentine,
02:35 avec un destin dont Michel ne connaît pas finalement tous les ressorts, parce qu'il y a eu des choses un peu tortueuses.
02:43 Une grand-mère qui a été tricoteuse, il y a des métiers dont on ne se souvient plus non plus,
02:47 des métiers qu'on raconte dans cette émission, des territoires qu'on raconte, des façons de faire qu'on raconte,
02:51 qui n'existent plus, dont les jeunes n'ont même pas l'idée, ils pensent que c'est une légende.
02:54 Donc c'est aussi ce moyen-là de remettre en lumière et de raconter l'histoire avec un grand H et la petite histoire.
03:01 Et ce qui est bien pour vous, c'est qu'il a beaucoup de documents, il a même filmé, interviewé l'une de ses grands-mères.
03:06 C'est précieux comme matière pour vous, mais j'imagine que vous n'auriez pas ça à chaque fois ?
03:11 Pour les suivants, vous ferez comment ?
03:13 C'est une enquête, bien sûr, parce qu'il ne s'agit pas de trouver des invités comme ça,
03:20 qui ont un truc anecdotique à raconter ou qui sont dans une posture pour dire que c'est bien de parler de ses grands-parents
03:24 ou c'est bien de parler des anciens, plus largement.
03:26 Non, non, moi je travaille minutieusement à ça depuis déjà des années.
03:30 Et vous les faites bosser eux aussi, j'imagine ?
03:32 Je leur demande de ouvrir leur boîte à souvenirs, leur tiroir, leur mâle, effectivement.
03:37 Évidemment, quand il s'agit d'Anna Girardot, qui est une toute jeune femme,
03:40 c'est plus facile parce qu'elle a connu ses grands-parents jusqu'à il n'y a encore pas si longtemps.
03:43 Et donc, elle a plein de photos couleurs, des choses dans son téléphone, etc.
03:47 Quand il s'agit de Jacques Weber, qui était dans mon ouvrage, là c'était plus compliqué.
03:51 Je n'aurais pas pu le mettre en image parce qu'effectivement, il y a moins de clichés.
03:54 Et alors, c'est tourné au studio Harcourt, et il faut souligner la réalisation très soignée de Serge Calfon.
04:00 On retrouve d'ailleurs un petit peu le style qu'il a pu développer, par exemple, dans les docs "Un jour, un destin" avec Laurent Delahousse.
04:06 C'est un très bel écrin pour les confidences, ça vous aide aussi j'imagine ?
04:10 Oui, c'est un bel écrin pour les confidences.
04:12 Ce qui était intéressant aussi avec Harcourt, c'est bien sûr le relais cinématographique, artistique,
04:17 bien sûr, ces images léchées dont on connaît la pâte Harcourt.
04:21 Et là, c'était aussi ce qu'on voulait.
04:23 Comme on est sur Canal+, on voulait un programme qui soit dans la veine de ce que propose la chaîne,
04:28 donc cinématographique, avec quelque chose de très léché.
04:32 Et puis pour parler des témoins d'un autre siècle ou de ce début de siècle, c'était important aussi d'avoir ce genre de réalisation.
04:39 Et puis alors, à la différence d'En Apartheid, cette fois-ci, vous êtes aux côtés de vos invités, que vous pouvez regarder dans les yeux.
04:45 Est-ce que ça change vraiment quelque chose pour vous dans la façon de les interroger, ou finalement, tout ça c'est juste de la forme ?
04:50 Oui, quand même, parce qu'il y a quelque chose de la complicité organique presque, vous voyez ce que je veux dire ?
04:56 Qui s'inscrit là dans un mouvement, dans une attitude, dans, je ne sais pas, même se frôler.
05:03 Ça peut paraître très anodin, mais ça existe quand même.
05:06 En Apartheid, et ça me donne aussi beaucoup de liberté, un peu comme en radio, mais quand même en radio, vous avez vos invités, là, pas loin de vous.
05:13 Il y a des moments où je me dis "Ah, si j'avais été en face, si j'avais pu le regarder dans les yeux, j'aurais pu y retourner ou j'aurais pu..."
05:20 Et là, on a cette capacité-là, et puis il y a beaucoup d'émotions dans cette émission, dans "Inoubliable".
05:26 Il y a énormément d'émotions, ils sont face avec un grand format du visage d'une grand-mère ou d'un grand-père.
05:32 Il y a besoin, selon moi, davantage aussi de ce contact.
05:36 Premier numéro avec donc Michel Azanavitius, deux mains, et puis les autres, les suivants ?
05:41 Patrick Bruel, qui me fait le plaisir aussi de venir se confier.
05:45 Ibrahim Mahalouf, absolument incroyable, qui nous raconte bien sûr aussi une histoire, "Le pays du cèdre".
05:51 Le déracinement également, et qui a accompagné sa grand-mère jusqu'à 99 ans.
05:56 Donc, assez récemment, vous allez voir, c'est absolument saisissant, franchement, je pense qu'on pleure de bout en bout.
06:02 Valérie Bonneton également, qui est très pudique comme comédienne, et qui pour autant s'est livrée aussi sur un grand-père qu'elle a peu connu.
06:09 Il est parti quand elle avait 12 ans, mais qui l'a infiniment marquée, voire qui lui a permis d'exister en tant que comédienne.
06:16 Le premier numéro d'Inoubliables, c'est demain à 22h50 sur Canal.
06:20 Restez avec nous, Nathalie Lévy, pour commenter l'actu des médias dans un instant.
06:23 Oui, puisque le journal des médias de Julien Pichenay arrive dans un instant.
06:26 Et ce matin, on va revenir sur ce week-end mouvementé qu'ont vécu les salariés du journal marseillais,
06:31 La Provence.

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