• il y a 9 mois
Manuel Bompard, député de Marseille et coordinateur national de La France insoumise, et Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale et député Rassemblement national du Nord, ont débattu ce dimanche soir dans "C'est pas tous les jours du dimanche" sur BFMTV.

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Transcription
00:00 Et je crois que ces traités de libre-échange méritent d'être totalement...
00:03 Leur logique mérite d'être totalement revue.
00:05 L'idée, c'est d'avoir des clauses miroirs partout où c'est possible.
00:08 Et puis d'arrêter avec la surtransposition de normes qui tuent nos agriculteurs.
00:13 On le voit bien.
00:14 Alors là, la LFI, ils ont voté tout ce qui pouvait abîmer l'agriculture française.
00:19 Ils ont soutenu tout ce qui pouvait la ferme à la fourchette,
00:22 c'est-à-dire les baisses, le hausse de coût de la viande.
00:26 Tout ça, ils l'ont voté. Tout ce qui fait ployer notre agriculture sous une réglementation néfaste,
00:32 qui lui fait perdre du temps, tout ce qui l'empêche d'avancer,
00:35 tout ce qui l'empêche de se métamorphoser, vous l'avez voté.
00:38 Vous avez voté encore une directive sur les emballages,
00:41 alors qu'on voit bien que sur les emballages, la France n'est pas en retard.
00:45 Obligeant, et d'ailleurs les syndicats agricoles, le centre de l'agriculture me le disait aussi,
00:48 cette directive sur les emballages votée par la France insoumise,
00:51 eh bien si on l'enlève, déjà ça nous donne de l'oxygène pour reprendre pied
00:54 dans la crise agricole qui est la nôtre.
00:56 Donc oui, les normes, faire baisser les productions,
00:59 faire baisser les surfaces agricoles, c'est votre logique,
01:02 parce que vous avez une logique de décroissance.
01:04 Et bien moi je crois, M. Bonparc, qu'il faut qu'on aide notre agriculture,
01:07 parce que derrière l'agriculture, c'est la ruralité.
01:10 Il ne faut pas faire comme, ce n'est pas vous là forcément que je vise,
01:12 comme les Verts qui disent "on refera le désherbage à la main".
01:16 Non, aidons notre agriculture, donnons-lui des moyens,
01:19 travaillons sur les prix garantis, arrêtons avec les normes,
01:22 et on va lui donner de l'oxygène, parce que derrière l'agriculture,
01:25 c'est la ruralité. Vous avez fait l'inverse.

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