Michel-Édouard Leclerc, président du groupe E.Leclerc, était l’invité de BFM Politique de ce dimanche 24 mars.
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00:00 - D'abord, mettre de l'argent chez des gens dont je ne sais pas comment ils gèrent, ce n'est pas mon truc.
00:07 Non, je pense que d'abord la question de la fiscalité se reposera du point de vue de la pauvreté, de la gestion des inégalités, il faut appuyer tout ça.
00:17 Mais du point de vue de la relance et du point de vue de la capacité française à subvenir à ses besoins pour tous ces nouveaux investissements,
00:25 je pense que l'endettement c'est une bonne chose.
00:26 - Mais le fait de faire contribuer davantage les plus aisés, est-ce que c'est une bonne idée ?
00:31 - Contribuer à quoi ?
00:33 - À l'État national, au redressement des finances publiques.
00:36 - Si vous avez besoin d'un coup de main à BFM, je peux bien regarder au titre du Messe-là.
00:39 - Non, non, non, là c'est la question de la fiscalité sur les plus riches et sur les entreprises qui réussissent.
00:44 - Non, à partir du moment où la question c'est qu'on dépense trop et que c'est mal géré, d'abord on s'attaque à la bonne gestion
00:50 et après éventuellement on fait appel à des fonds privés, parafiscaux, fiscaux.
00:55 - Mais plutôt non, et taxer les super profits des entreprises ?
00:58 - Non mais c'est vous qui tournez autour de ça, la réalité c'est, pour un plan d'investissement qu'il faut définir, il y a besoin d'argent.
01:06 Aujourd'hui ce que je dis c'est que la dette c'est la meilleure ressource.
01:09 - On ne vous sent pas très enthousiaste sur la possibilité d'augmenter les impôts des plus riches ou des grandes entreprises ?
01:14 - Non mais je n'y crois pas aux impôts des milliardaires, quand vous êtes dans un monde libre où chacun peut aller,
01:20 enfin je veux dire même en Europe...
01:21 - Ah donc voilà, ça c'est la mairie de la Clarte et vous dites si jamais on augmente ses impôts...
01:24 - Je n'y crois pas.
01:25 - ... ils vont partir à l'étranger ou les grandes entreprises vont se délocaliser.
01:29 - Mais je ne crois même pas au discours, à la sincérité de ce discours,
01:33 quand vous avez dans l'Europe, Luxembourg et l'Irlande, vous commencez...
01:38 - Donc plutôt opposé...
01:39 - Non mais ce qui est important c'est que ce n'est pas le sujet, le sujet aujourd'hui c'est de savoir
01:43 est-ce qu'on a un plan d'investissement pour l'économie décarbonée, pour l'économie de demain, l'économie vertueuse, écologique,
01:49 et quelle est sa meilleure ressource ?
01:51 Je considère que la dette, aujourd'hui, est une bonne ressource.